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29 septembre 2012

AMMI MOUSSA

Commune mixte (civil et militaire ) qui fut créée en 1859 dans l' arrondissement de Mostaganem du département d'Oran puis après 1958, fit partie de l'arrondissement de Inkermann du nouveau Département de Mostaganem.

Carte Michelin Ammi-Moussa

1Ammi-moussa 600

2Ammi-moussa 601

3Ammi-moussa 602

4Ammi-moussa 603

5Ammi-moussa 604

 

6Ammi-moussa 510- Souvenirs

 

7Ammi-moussa 508- Rue du marché

 

8Ammi-moussa 509- Monument aux morts

 

9Ammi-moussa 506- Église

 

Ammi Moussa, le pont et le cimetière Sidi Amara

Ammi-moussa 500- Vue ensemble sur monts Ouarsénis

Ammi-moussa 501- Vue ensemble

Ammi-moussa 502- Vue ensemble

Ammi-moussa 505- Centre administratif

Ammi-moussa 507- Dar el askri

 

Retour Villes et Villages d'Oranie.

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28 septembre 2012

ESSAI POLÉMIQUE SUR LA REPENTANCE

AVANT LE VOYAGE DU PRÉSIDENT HOLLANDE EN ALGÉRIE

            Au sujet de l’Algérie (Maghreb central en 1830 ) des personnalités membres des institutions où de la société civile Algérienne présumés poussés par certains " intérêts "  étrangers sont conduit à demander sporadiquement des "excuses" où repentance à la France pour les "crimes de la période coloniale" en oubliant le fait que formellement des accords d’amnistie réciproques sont passés par là.

            L'historien G Pervillé dans son dernier livre "la France en Algérie" indique P373 (note 582) en parlant des exactions réciproques "ces condamnations ont été amnistiées soit par la loi du 9 mars 46 soit par décret du 22 Mars 62 pris en application Accords d’Evian (adoptés ensuite par  les Algériens le 1er juillet 62)  Nous fait remarquer justement l'additif "Seront amnistiés toutes infractions commises avant le 30 Octobre 1954 dans le cadre d’entreprises tendant à modifier le régime politique de l'Algérie" Euphémisme adopté par les 2 Parties qui amnistie tous les actes de violence mais aussi de MANIÈRE RÉCIPROQUE COMME TOUJOURS DANS CE CAS POUR LA RÉPRESSION Délictueuse / Nationalistes/ anti Nat FLN anti/ FLN pendant la guerre dans les articles précédents et avant le 30 octobre 1954 pour tous les autres événements antérieurs !

Jean François PAYA

            Ce qui fait que formellement en considérant que pour les Algériens leurs institutions étant présumées exister avant le 5 Juillet 1830 l'amnistie réciproque adoptée par le référendum du 1er Juillet 1962 est validée de plein droit et qu'il n'y a pas lieu de demander excuses où réparations à l'état Français!

            Certes "le Code de l'Indigénat" nous semble aujourd'hui une aberration monstrueuse mais il voulait codifier sur un vaste territoire un ensemble de règles qui découlaient d'une situation antérieure pré féodale et islamique dont elle croyait s’inspirer mais il faut se mettre dans le contexte de l’époque avec l'ambiance intellectuelle par exemple.

Abdelkader

            En 1848 Friedrich Engels qui sera le compagnon de Karl Marx est correspondant à Paris pour le journal britannique Northern Star. Sous le titre "Défense de l'impérialisme progressif en Algérie" voilà ce qu'il écrit dans l'édition du 20 janvier 1848 voir aussi papa J Ferry et la franc-maçonnerie  dont Abdel Kader propriétaire d'esclaves noirs sera membre. "A notre avis, c'est très heureux que ce chef arabe [Abdelkader] ait été capturé. La lutte des Bédouins était sans espoir et bien que la manière brutale avec laquelle les soldats comme Bugeaud ont mené la guerre soit très blâmable, la conquête de l'Algérie est un fait important et heureux pour le progrès de la civilisation. La piraterie des états barbaresques, jamais combattues par le gouvernement Anglais tant que leurs bateaux n'étaient pas molestés ne pouvaient être supprimées que par la conquête de l'un de ces états. La conquête de l'Algérie a déjà contraint les beys de Tunis et de Tripoli et même l'empereur du Maroc à prendre la route de la civilisation et ils ont été obligés de trouver d'autres emplois pour leurs peuples que la piraterie et d'autres méthodes pour remplir leurs coffres que le tribut payé par les petits états d'Europe.

ROB42Son attirail            "Si nous pouvons regretter que la liberté des Bédouins du désert ait été détruite, nous ne devons pas oublier que ces mêmes Bédouins étaient une nation de voleurs dont les moyens de vie principaux étaient de faire des razzias contre leurs voisins ou contre les villages paisibles, prenant ce qu'ils trouvaient, tuant ceux qui résistaient et vendant les prisonniers comme esclaves. Toutes ces nations de barbares libres paraissent très fières, nobles et glorieuses vues de loin, mais approchez seulement et vous trouverez que, comme les nations plus civilisées, elles sont motivées par le désir du gain et emploient seulement des moyens plus rudes et plus cruels. Et après tout le bourgeois moderne avec sa civilisation, son industrie, son ordre, ses "lumières" relatives, est préférable au seigneur féodal ou au voleur maraudeur, avec la société barbare à laquelle ils appartiennent."

F ENGELS article cité 14 Juillet 1865

ROB41

            Napoléon III dans la cadre du royaume arabe dont il est empereur décrète un "sénatus-consulte" qui précise : "L'indigène musulman est Sujet Français et il continuera à être régi par la loi coranique. Il peut sur sa demande être admis à jouir des droits du Citoyen français et dans ce cas il sera régi par les lois civiles et politiques de la France." On note que du temps des rois, le musulman était aussi sujet français, comme tous les français d'ailleurs.  Voilà pour se remettre dans l’ambiance de l'époque.

            Évidemment cela nous parait anachronique de nos jours, mais est on certains que ceci ne subsiste pas sur quelques points du Globe et qu’elle était l'état des lieux "entre soi" dans des pays non directement colonisés.

            Maintenant à postériori il faut évidemment condamner comme pour l'occupation de la Gaulle par les Romains et de l'Espagne et  du sud de la France par les Arabes qui  mirent en "dhimitude" les pays occupés.

Blog "Études coloniales"  livre G Pervillé lien :

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2012/02/16/23538008.html#c51502827

http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2012/05/11/24237859.html 

            Au sujet des institutions Algériennes présumées exister avant le 5 juillet 1830 une première réponse est donnée par le président Algérien dans un message à François Hollande, il écrit: «Il est temps d'exorciser le passé en faisant ensemble, dans des cadres appropriés, un examen lucide et courageux qui contribuera à renforcer nos liens d'estime et d'amitié.. Les relations entre l'Algérie et la France ont précédé la période coloniale qui a marqué plus particulièrement notre histoire commune et laissé des traces durables chez nos deux peuples."

            Pour notre commentaire : Alors espérons que le débat stupide "positif" "négatif" de la colonisation tombera dans les poubelles de l'histoire ! Avec les histoires de "repentance".

            Domination historique d'un peuple : Rien ne justifie de mettre un peuple sous la domination d'un autre et surtout de lui imposer ses coutumes et sa religion ce que ne fit jamais la France en Algérie. Mais le mouvement peut-il se justifier où non? Il se constate et il s'explique tout simplement selon des rapports de force et de résistance. Par exemple les Arabes conquirent sous Mahomet leur législateur une grande partis de l'Asie. Après sa mort (632) sous leurs Califes ils s'emparèrent du Nord de l'Afrique, de l'Espagne(711) et s'avancèrent jusqu'en France. Repoussés par le Comte Eude et Charles Martel à Poitiers en 732. Musulmans Arabo Maures ne furent chassés d'Espagne qu'en 1492. D'autres  occupations coloniales comme aux Amériques se traduisirent par la disparition de peules entiers avec imposition religieuse Chrétienne, les Européens y sont demeuré et ont prospéré. Que dire de l'Australie où de la nouvelle Zélande? A voir aussi le passé de l'Empire Ottoman Envahisseur. Depuis la nuit des temps des peuples se déplacent et en domine d'autres en Europe en Asie et en Amérique même précolombienne Mayas, Aztèques et Cie. Alors la France dans tout cela est un enfant de cœur qui ne fut même pas capable de préserver ces malheureux Pieds Noir en Algérie et ses musulmans fidèles car c'était leur droits comme celui de ceux qui vivent en France aujourd'hui qui ne sont traitres de personne.

Références  sources citées par l'historien G Pervillé

Titre: Vers la paix en Algérie : les négociations d'Évian dans les archives diplomatiques françaises (15 janvier 1961 - 29 juin 1962).

Auteur: Ageron, Charles-Robert (1923-2008) Vaïsse, Maurice (1942-...)

Sujets: Conférences d'Évian -- 1961-1962 –

Description: Regroupe les textes, notes et procès-verbaux relatifs aux négociations franco-algériennes de mai 1961 à mars 1962 qui ont abouti à la paix et à l'indépendance de l'Algérie. Le texte des accords d'Évian est également reproduit. Éditeur: Bruxelles : Bruylant, date de publication: 2003

On peut remarquer que les crimes et exactions après le 3 Juillet 62 ne sont pas couverts par les amnisties.

JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

21 septembre 2012

BULLETIN D'HUMEUR N°16

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le jeudi 18 septembre 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Couples homos : non au mariage, non à l'adoption !

Cher(e)s ami(e)s,

          Il faut croire queles socialistes n’ont pas assez sapé les bases de notre société : ils décrètent, entre eux, que les homos pourront bientôt se marier et/ou adopter un enfant en toute légalité. Circulez….il n’y a rien à dire !

           La gauche qui avilit tout à force de promouvoir toutes les libertés, même dangereuses, voudrait un peu plus salir l’acte sacré du mariage, réservé à un homme et une femme. Ces deux êtres, voués à donner la vie à un enfant, tiendront le plus beau des rôles : être un vrai papa et une vraie maman.

          C’est une évidence mais….elle n’est pas socialiste !

           Il n’est pas interdit d’attirer l’attention des socialistes et autres GHM (nouveau sigle que j’ai trouvé pour « gauchistes-humanistes-mondialistes »), qui aiment jouer les gardes rouges de la pensée sexuelle :

- rien ni personne ne remplace un père et une mère, tant qu’ils sont vivants (et après, d’ailleurs, mais c’est un autre débat), même s’ils sont divorcés,

- si un père ou une mère veut découvrir une autre sexualité, c’est possible (on s’en fiche) à condition que ce choix ne soit pas imposé à un enfant,

- les risques d’inceste et d’homosexualité peuvent s’étendre aux enfants, c’est bien connu de certains services sociaux (aucun JT n’en parle, bien sûr),

- quant au couple homo qui attend un gosse à la sortie de l’école, qu’il entende les commentaires des copains / copines de l’enfant, du genre : « Tu as deux papas ? Tu as deux mamans ? ». Quel beau tableau.

Ne laissons pas la sortie de l’école devenir « La cage aux folles », ou « Gazon maudit » ! Ne mettons pas la famille un peu plus en péril.

SOYONS CONTRE LE MARIAGE HOMOSEXUEL,

C’EST NOTRE DROIT !

          Les socialistes qui nous gouvernent (grâce aux bêtises de « Bling-Bling ») s’apprêtent donc à tenir leur promesse  électorale (quelle promesse n’ont-ils pas faite pour arriver au pouvoir ?). En tentant de légaliser le mariage homosexuel, contre l’avis de la majorité des Français, il n’échappe à personne que ce projet de loi sur le mariage pour tous va enfin permettre aux singes….d’épouser des gazelles ! Cela nous manquait.

          Revenons aux humanoïdes. Ce genre de décision, impacte trop sérieusement le fonctionnement de notre société, pour qu’elle soit prise par une poignée de socialistes et de GHM, volontairement inconscients des graves conséquences de cette initiative, qui déstabilisera un peu plus notre société.

          Il paraît que les socialistes ont une lessive qui lave plus blanc et sont d’authentiques démocrates, qui veulent redonner la voix aupeuple. Cela tombe bien, le peuple demande à bénéficier de la mesure la plus démocratique qu’il soit : UNE CONSULTATION NATIONALE !

          Ne gardons pas le silence sur des questions aussi importantes, qui peuvent avoir de graves conséquences sur le fonctionnement de notre société, si fragile qu’elle en est malade.

          IL FAUT S’IMPLIQUER ET REAGIR PAR TOUS LES MOYENS !

          Voici quelques suggestions :

- écrivez aux élu(e)s de vos partis politiques, en particulier à votre Député et à votre Sénateur : écrivez-leur que vous êtes contre ce projet de loi malsain,

- cherchez et signez toutes les pétitions ‘contre’ qui circulent : sur Google, tapez « pétition contre le mariage homo », vous aurez accès à des pétitions en ligne,

- échangez-vous les adresses des destinataires concernés, si besoin,

- ultime moyen efficace, pour écrire à l’élu(e) de votre choix : sur Google, tapez « Assemblée Nationale » ou « Sénat », notez l’adresse et écrivez à son nom.

          Lorsqu’ils ne fument pas le cigare ensemble, toutes tendances politiques mélangées (c’est bien réel)….les Députés et Sénateur ouvrent leur courrier.

EXIGEONS UN REFERENDUM SUR LE MARIAGE HOMOSEXUEL !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

Retour le phare fouilleur

15 septembre 2012

BULLETIN D'HUMEUR N°14

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le jeudi 6 septembre 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Délinquance et drogue : toute la France en ZSP !

Cher (e) s ami (e) s,

          Dans la série « encore des mots, toujours des mots… » (une pensée pour Dalida) voilà un sigle qui doit nous interpeller : ZSP, pour Zone de Sécurité Prioritaire.

          Nul doute que ce sigle et cette appellation sont le fruit du brainstorming animé par un responsable politique passé par l’ENA (vous savez cette Ecole qui forme pour toucher un gros salaire sans être efficace).

          Après l’usage des chiffres faussés sur la délinquance (nombreuses plaintes non enregistrées : « désolés, Madame, vous avez été menacée par quelqu’un qui voulait voler votre sac, en vous menaçant avec un couteau, mais vous avez toujours votre sac et vous ne pouvez pas décrire votre agresseur ») pour mieux nous endormir, et les promesses non tenues sur le nettoyage au karcher (dommage que cet engin n’ait jamais été retrouvé), ils ont inventé la ZSP.

          Nous pouvons enfin dormir en paix : la délinquance est sous contrôle.

          Marseille : 2e ville de France, environ 240 kilomètres carrés, 860.000 habitants, 3.000 policiers, 170 cités paraît-il, dont La Castellane située dans  le 15e arrondissement où se trouvent les célèbres « quartiers nord », infestés de trafiquants armés jusqu’aux dents (comme dans les favélas de Rio-de-Janeiro).

          Le trafic de drogue : c’est une véritable économie sous-terraine, qui génèrerait environ un milliard d’euros de chiffre d’affaires en cannabis.

          Le cannabis (essentiellement en provenance du Maroc, qui manifeste sans doute ainsi sa reconnaissance de voir s’implanter sur son sol certaines sociétés françaises) se vendrait 5.000 € le  kg, en l’espace d’une heure ou deux.

          Les trafiquants roulent en berline allemande : ne soyons plus étonnés de voir que certains jeunes de ces cités (mon vocabulaire s’améliore) roulent en modèles BMW et AUDI haut de gamme (pensée émue pour M. Nicolas SARKOZY qui avait promis que ces chauffeurs particuliers seraient contrôlés strictement, avec enquête financière à la clé pour vérifier l’origine de l’argent).

          Pas d’affolement : ils sont connus des services de Police.

          Les morts de la drogue à Marseille : 19 morts depuis le début de l’année, le dernier connu a été ramassé la semaine dernière, les victimes sont le plus souvent abattues à l’arme de guerre. Combien de corps disparus ?

          La Kalachnikov : depuis la chute de notre ex-ami Mouamar KHADAFI (vous savez celui qui dormit sous sa tente bédouine dans un célèbre jardin parisien), ce type d’arme coûterait 500 € pièce et circulerait partout en France, en particulier à Marseille.

          Bravo M. Jean-Claude GAUDIN : continuez à fêter le Ramadan avec vos amis maghrébins de Marseille en vous affublant d’une calotte musulmane blanche, continuez à faire construire des mosquées (pendant que nos églises ferment), continuez à recevoir les tueurs de FLN algérien, comme Zohra DRIFF que vous avez osé embrasser (attitude indigne d’un représentant de la France).

          Peut-être que si vous arrêtiez de leur envoyer ces signaux qui les conforte dans leur intouchabilité et signent votre inconditionnelle soumission à leur communauté envahissante, que les Français supportent de moins en moins (à cause de l’attitude de politiciens comme vous), ils se comporteraient autrement et Marseille ne serait plus considérée comme une ville arabe en France.

          Bravo M. Emmanuel VALLS : continuez à tenter de nous faire croire que la délinquance n’est pas liée à l’immigration, continuez à limiter les moyens efficaces des courageux agents de la BAC (Brigade Anti Criminalité) de Marseille, qui rentrent de leurs missions avec des véhicules caillassés.   

          Peut-être que les maghrébins de Marseille, et de France, se tiendraient un peu mieux si vous les caressiez un peu moins dans le sens du poil pour les remercier d’avoir voté pour le PS aux dernières élections présidentielles.

          Au cas où vous manqueriez d’idées, permettez-moi trois suggestions :

- faire intervenir la Légion Etrangère, pour fouiller tous les appartements sans exception, reprendre les armes de guerre, ramasser les sacs de drogue, menotter ces faux caïds et les faire défiler en tenue à bandes horizontales noire et blanche dans les rues de Marseille (attention : ça pourrait être efficace),

- proposer un CDI au Sheriff Joe ARPAIO, très  apprécié dans le comté de Maricopa, état de l’Arizona (USA) pour ces méthodes efficaces approuvées par la population(un Sheriff est élu tous les 4 ans par la population pour son programme de mesures, Joe ARPAIO l’est depuis 1992) : les vauriens sont enfermés dans une prison de tentes dressées dans le désert, hiver comme été, avec des rations réduites de nourriture, ils se déplacent avec des chaînes aux pieds et lorsqu’ils sortent nettoyer les rues et les routes, encadrés par des gardes armés, ils ne pensent qu’à une chose : ne plus faire les cons (attention : c’est très efficace, seulement 1 ou 2% de récidive par an dans tout l’état d’Arizona),

- que Dhimmi 1er mette toute la France en ZSP !

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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4 septembre 2012

BULLETIN D'HUMEUR N°13

Document transmis par

LE  PHARE  FOUILLEUR  le mercredi 31 août 2012.

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler

BEN LADEN : l’essentiel est qu’il soit mort !

Cher(e)s ami(e)s,

          C’est à se demander si certains journalistes, ne sont pas à court d’idée, pour subitement mettre la pression sur un fait anodin qui laisse le monde non musulman indifférent, sauf eux.

          Exemple : (ce pauvre) Oussama BEN LADEN s’est-il défendu ou non avant d’être abattu par les forces d’élite américaines dites Navy Seal ?

          Vous réalisez (je le sens), comme c’est important de le savoir. Combien il est vital, au travers de cette révélation inutile, de faire un véritable travail d’écoute, d’analyse, de compréhension, pour laisser s’exprimer notre doute, notre compassion, et dans les larmes (de crocodile), notre sentiment de culpabilité, ou mieux encore…..de repentance (très à la mode) !

          Se pourrait-il que ces journalistes en mal de sujets sérieux (il y en a pourtant), pensent avoir une conscience et une morale au-dessus de celles des populations auxquelles ils s’adressent avec une voix aux accents tragiques ? Ont-ils oublié les rivières de sang qu’à fait couler ce fanatique sanguinaire, déguisé en religieux, qui eût tant de fois les honneurs du premier sujet dans nos JT ? Oui, c’est certain !

          Sont- ils victimes d’une mémoire sélective très fortement influencée par la pensée unique et le politiquement correcte (vérifiable chaque jour lors des JT), avec l’accord de certains cercles de réflexions ? Oui, c’est sûr !

          Ils ont juste oublié qu’en laissant sous-entendre qu’il n’aurait pas pu se défendre, ils donnent le beau rôle à ce barbare d’une grande cruauté, qui n’a été qu’un ersatz de religieux, d’une nocivité peu égalée et dont le seul but était de mettre le monde non musulman à feu et à sang, au nom d’Allah !

          C’est de très mauvais goût de poser cette question en ces termes car cela peut faire passer au deuxième plan les catastrophes et les drames qui ébranlèrent le monde non musulman que ce fou voulait détruire :

- le financement et l’organisation des camps d’entraînement des taliban, fanatiques de théologie islamiste formés au Pakistan (frontière commune avec l’Afghanistan),

- la destruction totale des deux statues des Bouddhas géants (53 et 38 m) dits de Bâmiyan, dans la vallée du même nom, au centre-est de l’Afghanistan, jugées idolâtres par la doctrine Wahhabite, et bombardées pendant un mois à l’artillerie lourde (vous avez bien lu),

- l’assassinat du Commandant Ahmed Shah MASSOUD, le 9 septembre 2001, par deux islamistes missionnés par lui et déguisés en faux journalistes, afin d’enrayer la guerre menée par MASSOUD contre les taliban.

- la destruction totale des deux tours emblématiques de 110 étages du World Trade Center, à New York, le 11 septembre 2001 à 8h46, tours attaquées par deux avions détournés et pilotés par des islamistes, qui provoqua 2750 morts,

- la guerre sainte (djihad) déclarée au monde occidental (peuplé d’impures c’est bien connu) et aux Américains en particulier,

- la lâcheté des attentats terroristes déchiquetant les civils afghans qui ne demandent qu’à survivre dans cette région ingrate,

- l’interdiction faite aux fillettes afghanes d’aller à l’école,

- l’obligation faite aux femmes afghanes de se déplacer enfouies sous une burka avec un grillage de toile devant les yeux,

- la lapidation des femmes afghanes soupçonnées d’adultère, ou refusant un mariage forcé. Entre autres faits..

          En souvenir de tout cela il aurait été de bon goût de ne pas se demander si cet individu s’était défendu ou non avant d’être abattu par le commando d’élite Navy Seal. Car le monde non musulman s’en fiche !!!

          Félicitons-nous que M. Barack OBAMA, Président des USA, ait eu l’audace d’ordonner cette mission militaire très risquée, et remercions les membres du commando Navy Seal qui a supprimé ce fanatique.

          Quant à Mark OWEN (pseudonyme du soldat) qui a co-écrit le livre « No Easy Day » avec Kevin MAURER (Ed. Dutton) sur cet acte de bravoure et qui paraîtra sous peu, je leur souhaite d’en vendre des millions d’exemplaires.

écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ». Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen - Article XI - 1789

Merci de votre aimable considération. Bien cordialement.

Michel Salanon...de l'Hôtel Saint Maurice d'Aïn-el-Turck 

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4 septembre 2012

LA MONTAGNE

 

9782070137145

"La montagne" de Jean-Noël Pancrazi

            Retour sur un événement bouleversant de l'enfance de Jean-Noël Pancrazi. En pleine guerre d'Algérie, une tragédie qui a marqué l'enfant de 8 ans qui va échapper à un drame qui a frappé ses camarades. Pourquoi pas lui ?

LA MONTAGNE - JEAN-NOËL PANCRAZI Vidéo popodoran sélectionnée dans Arts & Talents

            La guerre d'Algérie a bouleversé bien des vies. C'est ainsi que Jean-Noël Pancrazi, membre du Prix Renaudot, a été le témoin d'une tragédie dans son enfance. Cinquante ans après, l'écrivain raconte, dans son nouveau livre, ce qu'il a vécu. Un récit poignant.

            Bordj, une petite ville d'Algérie, pendant la guerre. Un après-midi de juin, le narrateur qui a 8 ans joue avec sa bande de copains dans la cour de la minoterie où son père travaille. Le frère du chauffeur habituel de l'usine leur propose de les emmener en camionnette pour faire un tour dans la montagne, où il leur est pourtant interdit d'aller à cause des "événements", pour y trouver des scarabées. Inquiet, l'enfant refuse de participer à cette excursion improvisée à l’insu des parents et il laisse partir ses six camarades. Le soir arrive, ils tardent à revenir. Une patrouille militaire part à leur recherche, l'angoisse va crescendo. C'est le début d'un terrible drame qui bouleversera l'auteur pour la vie.

            Jean-Noël Pancrazi, témoin d’une tragédie dans son enfance. La montagne est publié par Gallimard (91 p., 10E) Date de parution 01/03/2012. Collection Blanche. ISBN2070137147. EAN978-2070137145.

            Jean-Noël Pancrazi a déjà écrit sur son enfance en Algérie, heureuse jusqu'à la tragédie de la guerre et son cortège d'atrocités, dans Les quartiers d'hiver, Prix Médicis 1990, en évoquant les dernières années de son père dans Long séjour, et de sa mère dans Renée Camps. Il lui a consacré un livre émouvant en 1995, Madame Arnoul, où il raconte l'histoire de sa voisine à Batna, petite ville des Aurès, devenue l'amie et la protectrice du jeune écolier qu'il était alors, qui sera "punie" pour avoir fraternisé avec l'ennemi. Une fois encore, il explore le temps perdu - et ses chagrins inconsolables - avec des phrases longues, sinueuses, presque envoûtantes.

            Il ne faudrait pas que les piles d'ouvrages historiques et de témoignages publiés pour le 50e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie écrasent un petit livre qui les résume tous et, en moins de cent pages, dans un style d'une poignante beauté, donne la mesure de cette guerre dont la violence dépasse l'entendement et dont la mémoire est toujours vive. Si vive que Jean-Noël Pancrazi, né en 1949 à Sétif, en tremble encore et que, plus d'un demi-siècle après les faits, ses nuits sont hantés par un cortège d'enfants morts.
BibliObs - Jérôme Garcin

            Revenir à ce deuil, longtemps occulté, entraîne aussi pour l’auteur un retour sur le départ de l’Algérie, la fuite de ses parents pieds-noirs, petits salariés, parlant l’arabe, se sentant, se croyant adoptés, aimés, ne comprenant pas que la logique de la guerre rompt les fidélités, ne comprenant plus rien en fait. Les pages sur l’égarement du père rayonnent comme un soleil noir. Sa décision, le pied sur l’embarcadère du bateau qui devait le ramener en France, de rester en Algérie pour garder la minoterie comme le lui demandait la riche propriétaire française; sa débâcle, sans le sou; et puis l’humiliation, à Paris, dans le salon cossu de la patronne. Les phrases, là encore, musicales, traduisent la perte des repères, la chute dans l’amnésie, seule façon de survivre.
Le Temps - Lisbeth Koutchoumoff

COMMANDER.

Retour idées de lectures

25 août 2012

ORAN D'EST EN OUEST AVRIL 1962

Production
producteur ou co-producteur:
Office national de radiodiffusion télévision française
SUJET ORAN
NON DIFFUSE - 01/04/1962 - 23min21s
Reportage muet sur ORAN consistant en de très longs plans de la ville et de ces principaux monuments.

- Immeubles modernes: bord de mer avec petites tentes sur la plage et baigneurs dans l'eau.

- Longs plans de la ville/ Port et bateaux de pêche. PANO sur la ville et le bord de mer pris d'un point de vue.PL sur le port.

- Panneau indicateur : Aéroport de ORAN LA SENIA. Avion sur piste. Bâtiment de l'aéroport.

- Mosquée avec minaret. Monuments aux morts. CPL sur statues de soldats. Bas relief. PL sur ville. Gare et trains sur voies ferrées. Façade opéra. Groupe de statues allégorique au fronton. Lions de chaque côté de l'entrée de l'hotel de ville.

- Façade de la Maison de l'agriculture de l'Oranie. peinture allégorique.

- Cathédrale. Monuments aux morts. Façade du Conseil général. Façade de la Chambre de commerce (très bel immeuble en pierre de taille style 1900). Port, port de pêche.

- Marché en ville : étals et chalands. Femme voilée. Plaque Rue de la Bastille. Etal de poisson.

- Badauds choisissant cartes postales sur un tourniquet. Vente de journaux posés en piles sur un trottoir. GP Sur "L'Echo D'oran" et "Oran républicain".

- Rue avec voiture. Ville européenne. Piétons traversant la rue. Façade de la banque de l'Algérie. Population regardant journaux. PL sur hôtel des Postes. Pl sur rue étroite dans laquelle passent des piétons. Marché dans cette même rue : étals de fruits : poires, melons. marchand pesant du raision. Marchand emballant du poisson.

Retour à toutes les vidéos.

22 août 2012

HOCINE - LE COMBAT D'UNE VIE

LES CAMPS DE LA HONTE

            En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. À l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désœuvrés et l’isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.

            35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.

            Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Écoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Évian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)

Retour "Harkis"

 

20 août 2012

CINQUANTENAIRE DE L'EXODE A ALICANTE

Algérie - Alicante 1962-2012

Mémoire d'un exode

 

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Portada

 

Document transmis par Guy Huertas

Bonjour,
            Nous organisons les 5 et 6 octobre à Alicante une manifestation sur notre triste exode mais aussi pour remercier l'Espagne d'avoir accueilli magnifiquement français et espagnols.
            Vous n'ignorez pas notre tragique exode d'Algérie, il y a déja 50 ans ! Alicante et sa région a été un lieu d'accueil extraordinaire et compatissant, pour des pieds noirs qui choisirent dans une indescriptible pagaille, la valise plutôt que le cercueil. Alors qu'en France cet accueil fut pour le moins désastreux, l'Espagne sut apporter le réconfort à cette population exsangue,

            Les français d'Algérie veulent commémorer ce cinquantenaire en organisant une manifestation les prochains 5 et 6 octobre pour se souvenir et remercier ce pays qui alla jusqu'à aider par des bateaux envoyés au large d'Oran, au transfert de rapatriés. Compte tenu du contexte économique actuel en Espagne, il est impossible d'espérer une aide financière de ce pays. Nous ne pouvons compter que sur votre soutien financier. La pièce jointe vous apportera tous les renseignements sur ces journées des 5 et 6 octobre 2012.

            La faible souscription que nous vous demandons est primordiale si nous voulons mener à bien ce projet. Certes ce ne sera pas une manifestation grandiose, mais l'occasion de réunir non seulement ceux qui souffrirent mais également ceux qui permirent à cette population de se reconstruire.

            Mais notre demande ne s’arrête pas là : Il vous faut faire part autour de vous, à vos amis, associations et autres connaissances, de ce projet, en parler et encore en parler. Ce n'est que par le nombre de participants à cette souscription que nous pourrons mener à bien cette opération.

            Je compte sur vous et sur votre soutien. Merci par avance
Guy HUERTAS


PROGRAMME

Lieu de la manifestation  : Centro Cultural Las Cigarreras. 78 Calle San Carlos.  Alicante

VENDREDI 5 OCTOBRE

A partir de 9h : Accueil de tous les participants. Remise du guide et dossier d'information. Remise des badges. Installation dans     la salle.

9h45 : Début de la manifestation. Horaire impératif.

Discours de bienvenue de Madame le Maire d’Alicante, et de Monsieur le Consul Honoraire de France.

10h00 : Intervention de Thierry ROLANDO Président du Cercle Algérianiste. Présentation des 2 journées,

Accueil des historiens Mme Marie Muyl, et MM. Jean-Jacques Jordi, Juan David Sempere Souvannavong

et Juan Ramón Roca-Franqueira. Leurs œuvres.

10h30 : Juan Ramon ROCA : Rétrospective de l’histoire espagnole en Algérie du XVIème  au XVIIIème siècle.

11h00 : J-J JORDI : Implantation des espagnols en Algérie. Les raisons, les difficultés rencontrées, l’intégration à la France.

12h00 : Musique avec la Banda Sinfónica de Alicante.

13h 00 : Libre. Repas en ville à votre convenance.

15 h30 : Marie MUYL : Les Français d’Algérie : socio-histoire d’une identité (Thèse soutenue à la Sorbonne en 2007).

16h30 : Présentation et projection du film « Paroles de pieds noirs », avec le réalisateur Jean-Paul CARLON.

Vers 19h00 : Séquences filmées à Alicante en 1967 (ina).

Vers 20h00 : Fin de la première journée. Soirée libre.

SAMEDI 6 OCTOBRE

A partir de 9h : Réception des participants

9h45 : Début de la manifestation. (horaire impératif ).

Présentation et projection du film « La valise ou le cercueil ». Son impact en France.  Projection. Questions au réalisateur Charly CASSAN. Débats.

12h30 : Apéritif  avec la participation de « Super Anis - Galiana » l’Anisette d’Oran.

13h00 : Libre. Repas en ville à votre convenance.

15h30 : Débat avec tous les historiens : Les raisons du départ précipité (J-J Jordi). Les conditions du départ d’Oran et l’aide espagnole ( Jo Torroja). L´arrivée, l’accueil et l’implantation à Alicante (Juan David Sempere Souvannavong).

16h30 Pause.

17h00 :  Les conséquences socio économique à Alicante ( Juan David Sempere). Création du lycée français à Alicante.

Que sont-t-ils  devenus ? Réponses de pieds noirs 50 ans après( Marie Muyl). Témoignages.

Vers 18h30 : Fin du Congrès.

19h00 : Célébration d’une messe du souvenir. Musique avec la participation d’une fanfare locale. Minute de silence dédiée aux morts restés en Algérie (Iglesia de la Misericordia à 300m).

Vers 21h00 : Repas - Paella d'adieu (pour les réservations enregistrées).

Nota : Ce programme est susceptible de modifications en fonction d’impératifs de dernière minute mais les grandes lignes seront respectées.

 


- Pour tout contact ou demande de renseignements guy.huertas@gmail.com  ou charlesgaliana@yahoo.es

 Nous comptons vraiment sur vous et vous remercions par avance.

            Alicante et sa région furent le lieu du départ d’immigrés espagnols vers la terre française d’Algérie. Cette ville fut également celle qui accueillit en 1962 des milliers de leurs descendants lors du départ précipité de ce qui était devenu leur pays.

            L’Espagne, et notamment toute la région d’Alicante, a été, pour ceux qui s’y installèrent en 1962, un lieu où la plupart d’entre eux purent reconstruire une nouvelle vie, un nouvel avenir. Dans l’esprit « pionniers » qu’ils héritèrent de leurs ancêtres, ils ont su s’adapter et impulser à la région d’Alicante un dynamisme qui permit d’entrevoir pour eux, mais aussi pour leur nouvelle terre, un avenir prometteur. Alicante a accueilli cette population avec l’enthousiasme de ceux qui retrouvent leur famille de retour à la maison. Nous ne pouvons que la remercier de tout coeur. Rappelons-nous : des bateaux espagnols aidèrent à notre exil.

            Nous souhaiterions que 2012 soit l’année où Alicantins, sa région, et français restés ou non espagnols, se retrouvent unis pour commémorer ce triste anniversaire. Pour cela, nous nous avons espéré jusqu’à présent que la ville d’Alicante et les instances officielles locales ou non, nous aident financièrement à organiser ces deux jours de rencontres au cours desquels pourront s’exprimer les sensibilités de chacun, avec des projections de films, des débats informels, et la venue de France d’historiens connus. Nous voulons surtout montrer que notre communauté d’Algérie a su s’implanter avec bonheur sur cette terre amie et, pour ceux qui réussirent une vie professionnelle bien remplie, leur demander de bien vouloir relater par leurs témoignages, leur parcours, fut-il difficile ou laborieux.

            Afin de mettre en place cette manifestation, fixée aux dates des 5 et 6 octobre 2012, des organisations d’Alicante et de sa région, nous soutiennent dans l’idée de ce projet. Nous sommes effectivement les seuls en Espagne à commémorer les 50 ans de notre tragique histoire.

On peut citer entre autres :

Le Consulat de France à Alicante

La Maison de France à Alicante

Les Anciens d’Afrique du Nord

Les Membres de la Légion d’Honneur de France

Le lycée IES Luis Garcia Berlanga

L´Assemblée des Français de l’Etranger

L´Union des français de l’étranger.

La Mairie d’Alicante

            Pour ce faire, nous avons sollicité auprès des instances officielles locales, une aide financière à la hauteur des possibilités que pourrait dégager la ville d’Alicante. Nous avons également demandé une subvention en France et à ce jour nous n’avons aucune réponse positive. Les échéances électorales proches, les problèmes économiques tant en France qu’en Espagne, ne laissent à ce jour que peu d’espoir pour envisager une aide.

            Notre seul espoir pour réaliser ce projet qui nous tient particulièrement à coeur, réside donc en une aide financière de nos compatriotes, familles et amis qui voudront s’y associer. Comme vous le savez, la situation actuelle de nos amis espagnols nous laisse peu d’espoir d´obtenir une réponse positive aux demandes officielles que nous avons adressées.

            Nous lançons donc un appel à tous nos amis pour qu’ils nous aident par leur soutien financier à réaliser ce projet. Il serait dommage que nous, pieds noirs et amis dans cette région, ne puissions montrer 50 ans après, que notre sensibilité concernant notre drame est toujours aussi vivace. Notre mémoire commune et nos souvenirs personnels sont malgré le temps, toujours intacts sur ce passé douloureux. Pourtant, il fleurit en France des commémorations ou festivités sur le cinquantenaire d’une indépendance qui se solda par un exil dramatique !

            Nous avons estimé à 28 euros le montant de la souscription pour aider à notre projet vous donnant également accès à la manifestation, si vous nous faites l’honneur de votre visite

ALICANTE… 50 ANS APRÊS - 1962 – 2012 MEMOIRES D’UN EXODE

SOUSCRIPTION et RESERVATION

Aux journées des 5 et 6 octobre à Alicante

Réponse avant le 30 juin 2012. Attention, places limitées, réservez dès à présent !

Nom………………………………………..Prénom……………………….

Adresse……………………………………………………………………Ville……………………………

Pays………………..

Téléphone : …………………………………..courriel : …………….........................

Je souscris à ces journées du souvenir et verse 28 € (p/p) pour son organisation 

Je serai présent (e) à Alicante les 5 et 6 octobre oui non

Je serai présent (e) pour le repas( paella ) et verse 15€ (p/p) oui non

TOTAL…………………€ par Chèque Virement Espèces

- Les règlements seront effectués suivant les modalités décrites ICI 

- Remplir une feuille de réservation par personne- Dans le cas de réservation simple ou groupée, prière de communiquer, après paiement, les coordonnées de chaque personne. A expédier à guy.huertas@gmail.com

Un grand merci pour votre soutien. Guy HUERTAS et Carlos GALIANA RAMOS d’Oran

Contact : guy.huertas@gmail.com

CINQUANTE ANS AVEC LES PIEDS-NOIRS

 Article paru dans le journal local d’Alicante « Informacion » du jeudi 26 juillet 2012

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            Une particularité que possèdent, hier comme aujourd’hui, la ville et la province d’Alicante est leur relation avec l’Algérie. Ce mois-ci qui célèbre le cinquantième anniversaire de l’indépendance de ce pays, à Alicante, aussi, on commémore un demi-siècle de l’arrivée des Pieds-Noirs, les Français d’origine européenne qui vécurent en Algérie pendant 132 ans de domination française (1830-1962).

Histoire contemporaine

            Par sa proximité, son histoire et sa démographie, L’Algérie fut durant la période coloniale, un territoire très spécial, aussi bien pour la France que pour le sud-est de la péninsule ibérique. A la conquête initiale du littoral, administré par les Ottomans, on passa à l’occupation d’un territoire qui s’étendit peu à peu à près de 2,4 millions de kilomètres carrés. Pour le monde musulman c’était une partie des terres de l’Islam qui tombait aux mains des chrétiens depuis les Croisades. Pour les habitants du Maghreb ce fut l’apogée de plusieurs siècles de décadence face à l’Europe et, pour les autochtones, cela représenta la confiscation et la perte de leurs terres et de leurs valeurs ancestrales. Pour la France du XIXème siècle, en pleine essor industriel, cela représentait un territoire vierge et proche, facile à occuper pour y mettre en œuvre les mêmes règles, du point de vue européen et capitaliste, bien que cela ne put se réaliser qu’au prix d’énormes difficultés et de diverses guerres locales.

            Malgré les encouragements de leur gouvernement et des grands propriétaires terriens, les Français n’émigrèrent pas vers cette colonie comme on l’espérait. En revanche, rapidement affluèrent les espagnols des contrées du Levant péninsulaire : Valenciens, Alicantins, Maillorquins, Mahonnais, Murciens, Almériens… Tous ces arrivants formèrent avec les Français, les Maltais et les Italiens la société européenne d’Algérie : personnes d’origine très humble qui affrontèrent les tâches les plus dures de cette colonisation et qui après plusieurs générations finirent par s’incorporer à leur nouvelle terre.

            Au milieu du XXème siècle, l’Algérie comptait trois départements entièrement français dans lesquels vivaient 1,2 millions d’hommes et de femmes, d’origine européenne, de toutes classes sociales, catégories professionnelles et orientation politique. Parmi eux, l’immense majorité des neuf millions de Musulmans, presque tous en milieu rural et peu intégré à la société européenne, souffrait d’impécuniosité.

            Après la première guerre mondiale, s’unifièrent imperceptiblement des forces internes et externes donnant naissance à une évolution qui déboucha sur la guerre d’indépendance (1954-1962).

            La dégradation de l’étape finale de la guerre, et principalement les mois qui suivirent la signature des Accords d’Évian, en mars 1962, força précipitamment dans l’exil la majorité des Français d’Algérie. Beaucoup d’entre eux fuirent avec peu de biens ou juste avec ce qu’ils avaient sur eux, mais tous, du moins tous ceux qui étaient en âge de se souvenir, sont demeurés marqués indélébilement par cette rupture dans leur vie et par cette Algérie aujourd’hui mythifiée.

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Le défilé de l’Indépendance juillet 1962.

            La grande majorité se réfugia en métropole, mais hormis la France, il y eut d’autres pays d’exil comme le Canada, Israël, l’Argentine et surtout la province d’Alicante en Espagne.

 

Similitude géographique.

            Pour quelle raison un si grand nombre d’Européens vint se réfugier à Alicante ? Pour la tranquillité et la proximité de leur terre natale ; par les similitudes de la lumière, du climat et de l’ambiance de la ville et des villages côtiers de l’époque ; parce que nombreux de ces exilés avaient des origines levantines ; par les relations historiques et familières entre les deux rives de la Méditerranée ; et par le fait que certains d’entre eux avaient l’habitude de venir passer leurs vacances d’été dans la Province. Nombreuses sont les raisons qui expliquent l’installation (ou le passage) des Français d’Algérie en  Alicante. Curieusement quelques unes de ces raisons expliquent également la présence et le transit actuel des Algériens dans notre région.

            Tous les exilés reconnaissent d’un commun accord le bon accueil qu’on leur manifesta lors de leur arrivée en Espagne où on leur offrit la protection et la reconnaissance qui leur permirent de refaire leur vie.

3

Le « Ville d’Oran » en port d’Alicante juin 1962.

            La société alicantine accepta les nouveaux arrivants et les autorités locales s’impliquèrent totalement dans leur accueil. De leur côté les autorités gouvernementales n’hésitèrent pas à envoyer, malgré le veto français, de nombreux bateaux et autres embarcations pour rapatrier des milliers de personnes bloquées dans le port d’Oran, fin juin 1962. Un peu plus tard, ils accueillirent de même les membres de l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS), organisation qui pendant les quinze derniers mois de la guerre lutta contre l’Indépendance de l’Algérie.

            C’est une réalité que d’aucuns comparent au tiède accueil que les autorités françaises d’Algérie avaient manifesté à l’encontre des républicains espagnols 23 ans auparavant, et au rejet, la froidure, voire la persécution dans le cas des activistes, avec laquelle l’on accueillit les rapatriés d’Algérie dans une France saturée par des décades de guerre coloniales et dépassée par la subite arrivée d’un million de compatriotes. Gardant les proportions l’on pourrait dire que les exilés d’Algérie trouvèrent en Espagne le même refuge que la France avait offert aux républicains espagnols.

Absence de recensements.

            Il est difficile d’évaluer le nombre de personnes qui passèrent ou s’installèrent dans la ville et sa province à cause de l’absence de recensement spécifique et de la diversité interne du collectif : Espagnols qui retournèrent simplement dans leurs quartiers ou villages d’origine ; Français qui refusèrent ou oublièrent de passer se faire inscrire au consulat ouvert à cette époque ; personnes qui n’avaient plus de contacts avec les lieux d’origine de leur ascendants…On énonça des chiffres qui semblent osciller entre vingt mille et quarante mille personnes et particulièrement des 30 000 Pieds-Noirs mentionnés dans la revue que ces derniers éditèrent : Le Courrier du Soleil repris par Antoni Seva Llinares dans son livre en 1968. Mais en l’absence de sources d’informations et dans l’impossibilité de spécifier s’il s’agit de la cité ou de la province, il est impossible de confirmer ces chiffres. Les recensements fiables font apparaître un nombre bien en-dessous de ceux énoncés précédemment. En 1970, le consul français d’Alicante faisait connaître le nombre de six mille français inscrits sur ses registres, la plupart originaires d’Algérie, bien qu’il estimât entre dix et quinze mille les Français qui étaient installés dans la province.

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« Les Pieds-Noirs aussi disent Oui »

Référendum du 14 décembre 1966 approuvant en Espagne la Loi Organique de l’État.

 L’arrivée des Français d’Algérie à Alicante en 1962, provoqua une petite révolution socioéconomique. Ces derniers furent spécialement actifs dans les branches du commerce

            D’autre part sur le registre de 1965 de la municipalité d’Alicante, n’étaient enregistrées que 2 778 personnes originaires d’Algérie ou y étant nés. La mairie pouvait confirmer que ses services avaient établi une répartition par âge et par sexe équilibrée, que les recensés étaient majoritairement des commerçants, des employés ou des ouvriers et qu’initialement ils étaient répartis dans toute la cité et spécialement dans les quartiers du Centre-ville, de Carolina et du Pla.

            Ce qui apparaît clairement c’est que dans cette région du levant, transitèrent des dizaines de milliers de personnes et que le va-et-vient entre la France et l’Espagne augmenta à partir de cette époque. Des allers-retours qui se sont maintenus tout au long des décades, surtout lorsqu’arrivaient les vacances ou les départs à la retraite. A la fin des années 90, juste avant le grand envol de l’immigration du travail extracommunautaire, les Français étaient toujours et de loin, la communauté étrangère la plus importante incorporée dans la commune.

Cosmopolitisme méditerranéen.

            La ville d’Alicante qui, depuis la fin de la Guerre Civile avait maintenu ce cosmopolitisme méditerranéen qui la caractérisait, était, au début des années soixante, une petite capitale de province. L’arrivée des Français d’Algérie, provoqua une petite révolution socioéconomique. L’Albufereta a été durant des décades le symbole de la première expansion urbaine de la cité dans laquelle les Français d’ Algérie s’investirent activement.

A la fin des années 90, les Français étaient toujours, et de loin, la communauté étrangère la plus importante établie à Alicante.

            Mais l’immobilier ne fut pas le seul secteur dans lequel ils participèrent. Outre le Collège Français qu’ils fondèrent en 1962, ils furent principalement actifs dans le commerce.

            Les Alicantins de cette époque se rappellent les restaurants et les hôtels, les bars et les discothèques, les pâtisseries et les boulangeries, les pressings et les magasins de vêtements qu’édifièrent et créèrent ces personnes venues d’Algérie. La qualité, le service et le design révolutionnèrent le commerce de la cité et de la région véhiculant et instaurant un modernisme alors inconnu.

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Affiche OAS

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Gal Salan chef de l’organisation

            Durant plusieurs années, subsista une polémique au sujet de l’OAS à Alicante. Désormais que le temps a passé et qu’il est plus facile de rompre le silence, l’on peut confirmer que les trois premières années de l’arrivée des Pieds-Noirs, quelques dizaines d’activistes de l’OAS se restructurèrent à Alicante, et que des commandos furent préparés dans le but d’attenter à la vie de De Gaulle, considérant que ce dernier avaient trahis les Français d’Algérie en acceptant l’indépendance algérienne. Toutefois, ces commandos, et particulièrement ceux qui s’étaient réorganisés sur le propre territoire français, furent rapidement démantelés faute d’appui et de préparation spécifique à cette nouvelle mission. S’il est vrai qu’une majorité des Français d’Algérie installés à Alicante, avait été sympathisants de cette organisation, il apparaît que seules quelques dizaines d’entre eux, furent activistes les premières années de leur installation en Espagne.

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Couverture du livre de Antoni Seva « Alacant, 30 000 Pieds-Noirs » Publié en 1968

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 L’arrivée à Alicante en 1962

Un demi-siècle après leur arrivée, grand nombre de ces Pieds-Noirs, aujourd’hui à la retraite, continuent à vivre à Alicante.

Cette commémoration est une excellente opportunité pour rappeler leur contribution à la modernisation de la ville et l’accueil chaleureux que cette population reçut à son arrivée en terre espagnole.

Juan David Sempere Souvannavong Département de Géographie Humaine de l’Université d’Alicante

Traduction: Jean-Claude Martinez

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30 juillet 2012

AU JOUR LE JOUR DE 1830 A 1900

1830

Après le débarquement français à Sidi Ferruch des émigrants de métropole ont suivi l'armée. Comme le voulait Bugeaud, les laboureurs vont remplacer les soldats. La nouvelle communauté grandit très lentement.

25 Mai : Suite à « l'incident » du Provence, une flotte de 650 navires commandée par le vice-amiral Duperré quitte Toulon en direction d'Alger.

13 Juin : La flotte Française arrive en baie de Sidi Ferruch.

14 Juin : Avant le lever du jour les troupes françaises, (30.000 hommes) sous le commandement du général Louis de Bourmont, débarquent à Sidi Ferruch à 30 kilomètres, à l'ouest d'Alger. C'est le plan de débarquement de l'officier du Génie, Boutin, que Napoléon Bonaparte, avait envoyé secrètement en Berbèrie, qui a été ressorti et utilisé.

19 Juin : Bataille de Staoueli, les troupes françaises prennent l'avantage sur les troupes Turcs, commandées par l'Agha Ibrahim, gendre de Hussein, le Dey d'Alger.

4 Juillet : Les troupes française assiègent le « Fort l'Empereur », au-dessus d'Alger, qui leur barre l'accès à la ville.

5 Juillet : Après une défense héroïque les Turcs font sauter le Fort et les Français entrent dans Alger où le Dey Hussein, capitule sans condition.

10 Juillet : Avec l'accord des Français, le Dey d'Alger s'embarque pour Naples, les français ont saisi son trésor, mais la moitié de celui-ci, sera détournée.

Août : Louis-Philippe Ier, devient Roi des français après l'abdication de Charles X.

1 Octobre : Le général Clauzel recrute parmi les Kabyles Zouaouas, des « Bataillons Indigènes, » encadrés par des Français, qui deviendront les Zouaves.

24 Décembre : Le général Clauzel crée à Alger une milice composée de civils français, d'étrangers et d'indigènes, les ancêtres des Unités Territoriales.

31 Décembre : En Berbèrie, l'Agriculture utilise 500 000 hectares de terres cultivées, il y en aura 7 200 000 en 1954.

1831

Les terres appartenant aux « Beliks » Turcs, 1.000.000 d'hectares, sont saisie par la France, celles cultivées par certains indigènes leurs sont données, le reste ira à la colonisation. Par la suite la France déclarera bien vacant toute terre non cultivée, et la redistribuera aux colons.

10 Mars : Par une ordonnance, le roi Louis Philippe, crée la Légion Étrangère.

5 Septembre : Le premier groupement de Spahis voit le jour, mais il faudra attendre le 7 décembre 1841 pour qu'il soit intégré à l'armée régulière.

1832

Enregistrement des premiers mariages et naissances de Français en Berbèrie. A-Hardy, crée le jardin d'essai, au Ruisseau, à l'Est d'Alger, sur une superficie de 80 hectares. On y trouve des plantes et jardins exotiques. Suite à la conduite héroïque d'Abd El-Kader, qui n'a que 23 ans, lors de l'attaque d'Oran, contre les Français, les chefs des tribus hostiles à la France le placent à leur tête où avec 12.000 guerriers il fait le blocus de la ville, et prend le titre d'émir.

21 Septembre : Une ordonnance royale crée le premier village d'Algérie (sous administration française) dénommé Dely Ibrahim, près d'Alger, peuplé par une cinquantaine de familles Bavaroises.

1833

27 Mai : - La première école d'enseignement secondaire française est ouverte à Alger.

1834

26 Février : Le général Desmichels passe une convention d'arrêt des hostilités et de non-agression avec l'émir Abd El-Kader.

13 Juillet : Abd El-Kader, aidé des Français, bat Mostafa ben Smaïl, qui refuse l'autorité de l'émir.

22 Juillet : L'Algérie devient « Possession Française dans le Nord de l'Afrique.

1835

16 Juin : Par la convention " du Figuier " les Tribus des Douaïr et des Zmela deviennent " des sujets Français ".

26 Juin : Le général Trézel marche sur Mascara, fief de l'émir Abd El Kader qui a attaqué des tribus alliées de la France, mais il est vaincu par l'émir, dans les marais de la Macta.

La population musulmane est de 1.850.000 habitants.

1836

24 Avril : Le Général D'ARLANGES est encerclé pendant 42 jours par Abd El-Kader à Oran.

16 Juin : Le général Bugeaud arrive en Algérie.

6 Juillet : Sur la Tafna Bugeaud inflige une défaite à Abd El Kader.

3 Novembre : Le premier siège de Constantine, est un échec.

Décès à Choisy-le-Roi, en France, de Claude-Joseph Rouget de Lisle, l'auteur compositeur de la Marseillaise.

1837

13 Octobre : Prise de Constantine après un siège de 7 jours.
30 Mai : Un armistice (Traité de la Tafna) est conclu entre Bugeaud et Abd El Kader qui reconnaît la souveraineté de la France et se cantonne dans les provinces de Koléa, Médéa et Tlemcen, avec des pouvoirs renforcés et où il pourra disposer de 59.000 combattants.

1838

31 octobre : Pour la première fois, l'appellation officielle "Algérie" parait aux bulletins des lois n°609 (ordonnance du roi des Français n°7654 sur l'administration civile de l'Algérie). Jusqu'alors on parlait de "Possessions Françaises de l'Afrique du Nord". Un centre d'agriculture voit le jour près du camp permanent de BOUFARIK : 562 lots de culture d'un tiers d'hectare sont constitués è l'administration crée plus de 197 villages, peuplés en 1882 de 30000 habitants, dont près de la moitié sont recrutés sur place. L'Algérie pourtant n'est pas tout à fait pacifiée : des révoltes ont lieu ici et là, liées à la détérioration de l'économie indigène accablée par la suppression des droits d'usage et la lourdeur de la fiscalité.

1839

Le ministère de la guerre officialise ce qu'on appelait les territoires du Nord d'Afrique. Ils porteront désormais le nom d'Algérie

14 Octobre : Dans un courrier adresser au Maréchal Bugeaud le Ministère de la guerre lui demande de faire utiliser le terme Algérie dans tous les actes, pour désigner le pays.
15 Octobre : L'expédition des « Portes de fer » du duc d'Orléans est interprétée comme une rupture du traité de la Tafna par Abd el Kader, qui reprend la guerre contre la France.
9 Décembre : Un milliers de cavaliers « Hadjouth » attaquent la ferme Ben-Seman prés du camp de l'Arbah. Le colon Pirette, seul, va résister toute la journée et mettre hors de combat plus d'une centaine d'assaillants en faisant croire à ses ennemis qu'il y a plusieurs défenseurs. A la nuit il réussira à décrocher et rejoindre le camp militaire de l'Arbah.

1840

        En dehors de l'armée 11900 européens occupent déjà l'Algérie : dont 5000 français (des aventuriers, des spéculateurs, des déserteurs, des cabaretiers, des prostituées, etc.)

Les colons?

Ils sont à peine 2500 : ceux que l'on a appelé les "colons en gants jaunes", légitimistes qui, après avoir refusé la monarchie de juillet, sont investi dans les meilleures terres.

                Les autres, pauvres bougres qui pour la plupart reviendront en France aussi pauvres qu'ils l'avaient quitté! Entre temps, ceux-là auront connu les marécages où l'on s'embourbe, les ronces impénétrables, l'hostilité des terres, les pillages incessants, les agressions nocturnes, les constructions promises jamais obtenues, les concessions qui n'en étaient pas, déjà occupées ou vendues en multipropriétés, la sécheresse, le froid et les sauterelles, la malaria, la dysenterie, et le paludisme enfin, qui en 1837 en feront périr plus d'un tiers.

                10 ans de sacrifices et d'efforts, 10 ans de souffrances pour un retour en métropole prématuré... déjà "une main devant et une main derrière".Dans les premiers villages, les pionniers luttent contre un environnement hostile : calamités naturelles, voleurs qui s'attaquent aux récoltes et algériens musulmans réclamant ce qui leur est dû. L'image de l'Eldorado promis s’éloigne de jours en jours.
                Pour renforcer la colonie, il faudra les déportations successives des républicains hostiles à Louis Philippe puis à Napoléon III. La France envoyait ainsi les éléments "dangereux" en Algérie " il s'agissait plus de nettoyer les rues de Paris que de coloniser l'Algérie". Enfin outre l'armée et les colons français, des recrues étrangères sont venues donner au pays un aspect baroque et cosmopolite.

Les espagnols se sont installés à Alger, autour de la Bassetta, et à Oran dans le quartier de la Blanca.
Les mahonnais (originaires de Port Mahon aux Baléares) ont choisi Constantine et l'est du pays.
Les siciliens et les napolitains, les piémontais ont peuplé la Calle et Bougie.
Des prussiens, fuyant le Palatinat ont échoué à Dublineau en Oranie, et à Penthièvre près de Bône
Des suisses et des allemands sont venus à Dely Brahim et à Kouba.
Des soldats laboureurs ont colonisé Siddi-Bel-Abbès, Teniet-el-Haâd et Médéa.

Sol, climat, épidémies, les pertes sont nombreuses, beaucoup y renoncent.

 

1841

22 Février - Bugeaud nouveau Gouverneur général du pays d'Alger (c'est le nom que l'on donne à ce qui ne s'appelle pas encore l'Algérie), arrive à Alger.
21 Mars : - L'évêque d'Alger consacre à Dely Ibrahim, la première église catholique édifiée en Algérie, depuis la prise d'Alger par la France.
23 Août : - Au Caire, lors d'une réunion, (présidée par Cheik el Kadiri), demandée par Bugeaud, une « Fétoua », (Décision conforme aux principes de la Sonna et du Coran), stipule que les tribus, ont le droit de ne pas obéir à Abd El-Kader, et qu'il est insensé de faire la guerre aux Chrétiens, du moment que ceux-ci laissent les Musulmans exercer librement leur culte.   

1842

- On dénombre 198 000 arrivées / 118 000 départs et plus de morts que de naissances

- Une ordonnance, du Gouvernement français, donne officiellement son nom à l'Algérie (ex Berbèrie).
11 Avril : - Un détachement de 21 hommes commandé par le sergent Blandan qui se rends à Beni-Mered est attaqué par plus de 250 guerriers « Hadjout », prés de Boufarik, dans la Mitidja, après un combat inégal de plusieurs heures ils sont secourus, mais il ne reste que 5 hommes indemnes et des blessés, dont 9 survivront à leurs blessures, les autres dont le sergent, ont été mortellement blessés. Le 1 mai 1887, une statue de Blandan fut inaugurée à Boufarik, elle sera après 1962, transportée et érigée à Nancy, avec dans son socle les cendres du héros. Le 22 avril 1900 une autre statue de Blandan fut inaugurée à Lyon où il était né, elle sera fondu par les Allemands pendant l'occupation et remplacée après la guerre.

- 90 des 300 habitants de Boufarik meurent de paludisme et à Marengo, 250 habitants sont décimés par le choléra.

1843

16 Mai : - Le Duc d'Aumale à la tête de 350 Cavaliers attaque la « Smala » d'Abd El Kader, mettant sa troupe en déroute et faisant de très nombreux prisonniers. Les plus importants seront exilés, en résidence surveillée, à l'île Sainte Marguerite à Cannes où ils finiront leurs jours. Ils y sont d'ailleurs enterrés, dans un petit cimetière à l'Est du Fort, où des fresques rappellent leurs passages.

31 Juillet : - Le général Bugeaud est nommé Maréchal de France.

1844

- Au Sahara, l'oasis de Biskra accepte la garnison du Duc d'Aumale.
1 Février : - Création des bureaux arabes.
6 Août : - Bombardement de Tanger par l'escadre française du prince de Joinville

14 Août : - A la bataille d'Isly au Maroc, les troupes de Bugeaud, anéantissent l'armée du Sultan Marocain, qui, par le traité de Tanger, s'engage à mettre Abd El Kader hors la loi sur le territoire marocain.

1845

23 Septembre : - Le colonel Montagnac attaque les troupes d'Abd El Kader, au djebel Kerkour, c'est un désastre, le colonel est tué la colonne est écrasée, les survivants français , 80 fusils, se replient vers le Marabout de Sidi Brahim, où ils se retranchent, et résistent pendant 3 jours, Abd El Kader sera blessé au visage.   
26 Septembre : -  A Sidi Brahim les Français font une sortie, mais ils sont décimés, seuls 15 Chasseurs et un Hussard réussiront à rejoindre le poste de Djemaa Ghazaouat (futur Nemours).  Par la suite une stèle fut érigée avec cette épitaphe en latin :  «  Sta, viator, heroes calcas (Arrête toi passant, tu pourrais piétiner des héros.) ». Cet anniversaire est célébré tous les ans par les unités de Chasseurs.

1846

20 Avril : - L'émir Abd el-Kader fait exécuter prés de 300 soldats français prisonniers.

1847

            La population européenne d'Algérie comptait plus de 110.000 européens, dont 47.000 français, parmi lesquels 15.000 colons ruraux soit 12%. Les capitalistes : Gros demandeurs qui obtinrent de grandes concessions, des subventions de l'État, l'exécution de travaux financés sur les fonds publics, à charge pour eux d'installer sur les établissements ainsi créés des familles européennes et de fonder des villages.
            Les petits colons : Détenteurs de concession de 4 à 12 hectares, tributaires de l'administration pour l'octroi de prêts et de matériel, parfois assignés au rôle de métayers des grands concessionnaires. Les conditions souvent misérables dans lesquelles ils vivaient en faisaient une proie désignée pour les maladies, dues à l'insalubrité du climat. La vocation agricole de l'Algérie se précisa lentement. Les agriculteurs français s'inquiétaient de la production céréalière algérienne, de la culture d'olivier et de la vigne qui risquait de les concurrencer. La majorité de la population européenne restait citadine.

  • Alger s'affirmait comme la Capitale Administrative
  • Oran comme centre commercial et ville européenne
  • Constantine demeurait une ville indigène

- En vertu du traité de Tanger, le Sultan du Maroc contraint l'émir Abd El Kader à quitter le Maroc.
Décembre : - Chassé du Maroc par le Sultan, Abd El Kader se rend aux Spahis du colonel Yusuf au col de Guerbous, prés de la frontière marocaine, et fait sa soumission au général Louis Juchault de Lamoricière.

1848

Le peuplement officiel de l'Algérie a démarré avec la création de 42 colonies agricoles dont Saint Cloud, Saint Leu et Sainte Barbe du Tlélat en Oranie, Castiglione, El Affnoun et Marengo dans l'Algérois, Jemmapes, Mondovi (dont on dénombre 250 victimes du paludisme) et Guelma dans la province de Constantine.

1849

Arrivée des premiers voyageurs. À la fin du 19è siècle, l'Algérie se construit autour de la vigne. Depuis que le vignoble français a été détruit par le phylloxéra, la vigne, en Algérie a remplacé le blé.

Parallèlement le régime civil s'est substitué au régime militaire. L'argent prédomine sur les armes

On ouvre le crédit, on encourage les grandes exploitations, on en appelle aux investissements privés. La III èm République gère alors l'Algérie Coloniale. C'est une véritable fièvre de création qui s'empare alors du pays.

35.000 Espagnols arrivèrent en Algérie cette année-là.

29 Janvier : - Le prisonnier, Abd El Kader, arrive à Toulon, où il est interné au fort Lamarque, contrairement aux promesses, qui lui ont été, faites avant sa reddition, de le laisser se retirer dans un pays musulman.
23 Février : - Après l'intervention de la troupe, qui tire sur des manifestants, Paris se couvre de barricades dans la nuit avec la complicité de la Garde Nationale.

24 Février : - Abdication de Louis-Philippe Ier. Réfugié dans son palais des Tuileries, le roi ne voulant pas d'effusion de sang
25 Février : - Proclamation de la Seconde République Française.

25 Avril : - Débarquement du corps expéditionnaire français à Civitavecchia, en Italie pour venir au secours du pape

1 Juillet : - Prise de Rome par l'armée française. Le Maréchal Bugeaud meurt à Paris du choléra qu'il a contracté en Algérie où une épidémie sévit.

26 Juin : - Chute de la dernière barricade, à Paris et fin des Journées de Juin. Ces journées révolutionnaires ont fait 1.500 morts. 15.000 prisonniers politiques seront déportés en Algérie
21 Novembre : - L'Algérie est divisée en 2 zones : Les Territoires civiles et les Territoires militaires.
10 Décembre : - Louis Napoléon Bonaparte devient le premier Président de la 2° République.

11 Décembre : - La Constitution de 1848 proclame L'Algérie partie intégrante du territoire français. Les territoires civiles de Bône, d'Oran et d'Alger, deviennent des départements français (Alger, Oran et Constantine) dirigés par des préfets. Les indigènes d'Algérie (les musulmans et les juifs) deviennent des Sujets Français.

12 Décembre : - 100 000 Parisiens se portent volontaires pour s'établir en Algérie, seul 13 500 seront choisis.

1851

4 Août : - Création de la Banque d'Algérie. L'Algérie est dotée d'un système bancaire et monétaire qui vient remplacer le troc.
2 Décembre : - Coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte, qui fait déporté 6 500 suspects républicains en Algérie.
8 Décembre : - Louis Napoléon Bonaparte fait transformer six villages d'Algérie, en colonies pénitentiaires pour recevoir les déportés Républicains.

Arzew compte alors 700 espagnols pour 170 français.

1852

16 Octobre : - Louis Napoléon Bonaparte fait libérer Abd El Kader. Il le recevra à Saint Cloud le Samedi 30 Octobre.
2 Décembre : - Louis Napoléon, Bonaparte se fait proclamer Empereur des Français et des Arabes, sous le nom de Napoléon III.
6 Décembre : - Abd El Kader, est invité à Paris et réside à Amboise, jusqu'au 11 décembre.
21 Décembre : - Abd El Kader quitte la France et se retire en Turquie où Napoléon III lui octroie une rente annuelle de 100 000 Francs.

1853

- Napoléon III, tente de créer un royaume Arabe en Algérie, mais se heurte à l'hostilité de l'armée, des civils français et des indigènes musulmans. 
9 Mars : - Un premier Régiment de Tirailleur Algériens, voit le jour.

1854

28 Mars : - La France et l'Angleterre entrent en guerre, contre la Russie, au coté des Turcs c'est le début de la guerre de Crimée.
20 Septembre : -  Les Zouaves s'illustrent à la bataille de l'Alma. Ce qui leurs vaudra le Zouave du pont de l'Alma à Paris. Sur l'île Sainte Marguerite, en face de Cannes, un petit cimetière est créé pour recevoir les dépouilles de blessés décédés sur l'île. Il est situé juste en face de celui des musulmans d'Algérie.

1855

6 Décembre : - Quittant la Turquie, Abd El Kader, s'établit à Damas, en Syrie, où lors d'émeutes, il protégera les chrétiens. Il sera décoré de la médaille pontificale, puis fera un séjour en France, en septembre, au cours duquel il sera décoré de la Grand-croix de la Légion d'honneur. Il reviendra, encore en France, en 1860, 1865 et 1867.

1856

- Le premier recensement en Algérie établi une population de 2 470 000 habitants dont 2 310 000 musulmans.
28 Février : -  Signature de l'armistice de la guerre de Crimée, l'armée française d'Orient a perdu 95 615 morts dont 10 240 tués au combat, environ 10 000 morts des suites de leurs blessures et 75 000 ont succombé aux maladies infectieuses, dont le typhus. Les troupes d'Algérie s'y sont, glorieusement, illustrées, le pont de l'Alma sera inauguré le 2 août 1856, la statue du Zouave le sera le 15 août 1858.

25 Mai : - Naissance à Mostaganem de Louis Franchet d'Espèrey, il fut nommé Marechal de France, le 21/02 /1921

16 Octobre : - A la demandes du Colonel de Neveu, chef du bureau politique d'Alger, le grand illusionniste Français, Robert-Houdin, se rend en Algérie. Sa mission consiste à opposer ses tours de "magie blanche" à ceux des marabouts musulmans qui représentent une menace pour la pacification de l'Algérie. Son succès est éclatant.
31 Décembre : - Le premier recensement en Algérie établi une population de 2.310.000 musulmans, et 160.000 non musulmans.

1857

- Soumission de la Kabylie.
- La première voie ferrée est ouverte en Algérie, elle relie Alger à Blida dans la Mitidja. Il y aura 4.375 km de Réseau ferroviaire en 1954. En France la première liaison Paris - Saint Germain a été ouverte le 25 août 1837.

 

1858

- Sur une colline qui surplombe Bab el Oued et la mer, est construite la basilique de Notre Dame d'Afrique qui abritera une vierge noire. Derrière l'autel est inscrit : « Notre Dame d'Afrique priez pour nous et pour les Musulmans ».
24 Juin : - Création d'un Ministère de l'Algérie et des Colonies.

1859

24 Juin : - Bataille de Solférino en Italie, contre l'Autriche
25 Juin : - Henry Dunant, un colon Suisse de la région de Sétif en Algérie, qui arrive à Castiglione en Italie pour obtenir une audience de l'Empereur Napoléon III, découvre l'horreur de la bataille de Solferino, se met au service des blessés en transformant l'église en hôpital. Il participera par la suite à la création d'un organisme, qui deviendra la Croix Rouge. En 1901 il se verra attribué le Prix Nobel de la Paix.

1860

1 Avril : - le général de Lamoricière, ancien héros de Constantine, arrive au Vatican et reprend en main les troupes pontificales et lance un appel aux catholiques du monde entier pour défendre le Pape et son territoire.

24 Mars : - Traité de Turin. La France obtient le rattachement des Comtés, de Nice et de Savoie.

1 Juillet : - Les volontaires affluent, au Vatican. Ils prennent le nom de « zouaves. » qui provient de leur uniforme, dessiné par le général de Lamoricière et inspiré des zouaves d'Afrique de l'armée française.
19 Septembre : - L'Empereur Napoléon III débarque en Algérie.
- Les Comtés de Nice et de Savoie deviennent français.
- Au cours de son voyage en France, Abd El Kader  est initié à la loge maçonnique Henri IV, à Paris. Puis par la suite élevé à la loge « Les Pyramides, » à l'Orient d'Alexandrie.

1863

22 Avril : - Un sénatus-consulte instaure la propriété individuelle chez les indigènes d'Algérie. De ce fait beaucoup vont revendre à des Européens, les terres dont ont les a fait propriétaire. En effet jusque la, la propriété individuelle n'existait pas les terres appartenaient à la collectivité c'est à dire aux Tribus.
30 Avril - La Légion Étrangère, s'illustre à Camerone (Camaron) au Mexique.  « Le capitaine Danjou, 2 officiers et 62 légionnaires, retranchés dans une ferme, soutiennent le siége de 2.000 Mexicains, les 3 survivants, posent leurs conditions avant de se rendre. » Devant leur bravoure ces conditions sont acceptées. Cet anniversaire est commémoré chaque année par toutes les unités de la Légion.
23 Août : - Naissance à Lausanne (Suisse) de Jules Borgeaud qui créera la maison de commerce (produits agricoles, vins) la plus importante d'Afrique du Nord. Il sera l'artisan de l'installation de la Banque d'Algérie en Tunisie. Il sera Consul de Suisse à Alger (1888-1930), Président de la Société helvétique de bienfaisance d'Alger. Son frère Lucien possédait un vignoble de 1300 ha à la Trappe (Chéragas) près d'Alger.

1864

- Le colonel de Martimprey, Gouverneur général de l'Algérie, écrit dans son rapport à destination de Paris : Les voies de communications principales ne sont que des sentiers étroits, l'eau des puits est corrompue, les sources, des bourbiers, les friches augmentent chaque jour. En 1954, il y aura 58 000 km de Routes goudronnées et 4 375 km de voies ferrées.
24 Juillet : - Inauguration du port d'Oran.

1865

14 Juillet : - Un sénatus-consulte précise à propos de l'Algérie :  « L'indigène musulman est Sujet Français, néanmoins il continuera d'être régi par la loi coranique. Il peut sur sa demande être admis à jouir des droits du Citoyen français; dans ce cas il est régi par les lois civiles et politiques de la France. » 
Il faut donc bien saisir ces deux notions différentes :
-   Le Musulman est sujet Français et seulement sujet, s'il obéit à la loi coranique.
-  Il peut acquérir la citoyenneté Française, incompatible avec le statut coranique, s'il fait l'abandon de ce dernier, tout en restant musulman, et en acceptant les lois de la République Françaises.

1866

12 Février : - Les États-Unis adressent un ultimatum à la France pour le retrait des troupes françaises du Mexique.
16 Mars : - Le général, Yusuf, Commandant la 12° Division militaire, auquel Abd el Kader s'était rendu, alors qu'il était colonel de Spahis meurt à Cannes dans les Alpes maritimes en France, où il était en déplacement. Il sera inhumé dans le parc de sa résidence à Alger. Puis ce terrain ayant ete vendu ses restes seront transferes au cimetière de Saint Eugène/ Bab-el-Oued
20 Juillet : - Charles Martial Allemand Lavigerie qui a 41 ans
Est nommé archevêque d'Alger
3 Août : - Une catastrophe économique et sociale s'abat sur l'Algérie : Une grande sécheresse provoque une famine, aggravée par une invasion de sauterelles. La misère engendre typhus et choléra et fait près de 100 000 victimes. Le futur Cardinal ne pouvant rester indifférent à une telle situation entreprend de recueillir les enfants abandonnés voués à la mort.
20 Décembre : - Adoption dans l'infanterie française du fusil Chassepot à chargement par la culasse.

1867

- Une nouvelle épidémie de choléra, qui se déclare dans la région de Batna, fait plus de 7 000 victimes en Algérie.

1868

- Une famine, provoque la mort de 35 000 personnes en Algérie
- L'Archeveque d'Alger Charles Lavigerie, fonde « La société des Missionnaires d'Afrique » les « Pères blanc » qui sont vêtus d'une djellaba, d'une chéchia et d'un rosaire.

1869

16 Juin : - A Saint-Etienne, en France, l'armée réprime une grève en tirant sur les grévistes. 14 morts.
8 Octobre : - A Aubin (Aveyron), un affrontement entre des mineurs en grève et la troupe fait 14 morts du coté des civils..
16 Novembre : - L'inauguration du canal de Suez, à laquelle assiste Abd El Kader invité par la France, donne au port d'Alger une prédominance sur les autres ports de la Méditerranée.
- Lavigerie fonde la Société des Missionnaires d'Afrique Pères Blancs) avec la collaboration de Mère Marie-Salomé.

1870

            Après la défaite on a déjà imaginé une voir ferrée transsaharienne qui souderait les possession françaises. Une première expédition formée de 500 hommes a tenté le passage en 1881, elle a été massacrée. Plus tard, Laperrière et ses troupes affrontent les touaregs à Timimoun, en plein été, en plein midi, à 50° sous un soleil de plomb. Nouvel échec mais à chaque fois, on pénètre un peu plus à l'intérieur de ce désert où les Pères Blancs, ces soldats du Christ affrontent les marabouts et les pillards.

1 Septembre : - Après la chute de Sedan, face aux Prussiens, Napoléon III est destitué.
26 Octobre : - Le décret Crémieux, octroi la citoyenneté française aux indigènes juifs d'Algérie.  Les Indigènes, musulmans, sujets français, peuvent opter depuis 1865, pour la citoyenneté française, à condition de renoncer à leur statut coranique.

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Amiral comte Louis Henri de Gueydon gouverneur de l'Algérie de 1871 à 1873

248 villages sont crées pour des colons venus de l'Aveyron, de l'Ardèche, des Hautes Alpes, de la Drôme, de l'Isère. Des habitants de Menton se sont installés à Abbo dans la vallée de la Sébouse.

            La colonisation officielle s'adresse ensuite aux paysans du Sud de la France ; Les corses en particulier constituent en 1896 le contingent régional le plus important. Des Corses ont fondé Sidi Merouane près de Ténès. Des Bretons ont crée Herbillon entre Philippeville et Bône. Puis viennent ceux des Pyrénées Orientales, des Hautes Alpes, de la Drôme et du Gard.
Des natifs du Var sont venus explorer les mines de Gouraya près de Cherchell. Des Alsaciens-Lorrains ont peuplé Haussonvillers, Bou-khalfa d'Alsace, Camp du maréchal, Rouffach ou la Robertsau. Le traité de Francfort qui enlevait l'Alsace et une partie de la Lorraine à la France amène plusieurs milliers d'Alsaciens fidèles à chercher au sud de la méditerranée des terres nouvelles à exploiter. Les noms des villages créés en Algérie jalonnent cette page d'histoire : Strasbourg, Belfort, Kléber. Tous vont devenir les enfants dévoués de cette Algérie, resplendissante d’une beauté dépouillée des rivages de la Méditerranée. Sur cette terre, ils ont le sentiment de se retrouver en pays connu.

31 mars : - A la suite d'une insurrection, arabe, vite réprimée. Les biens des insurgés, 2000000 d'hectares, sont mis sous séquestre, 500.000 ha, seront rachetés, le reste sera vendu par les Domaines.
10 Mai : - L'Alsace et la Loraine sont annexées par l'Allemagne, 10% de leurs habitants, entament un long voyage pour aller s'établir en Algérie où on leurs alloue 100.000 hectares de terre mais les 2/3, non agriculteurs, vont les revendre.
22 Juillet : - L'islamisation et l'arabisation des régions berbères, dont certaines sont chrétiennes, est favorisées par l'Administration française
10 Août : - Adolphe Thiers est le premier Président de la III° République.  - En Algérie les Bureaux des affaires indigènes sont supprimés. Ils seront recréés, sous le nom de SAS en 1955 par Jacques Soustelle.

1872

1 Mai : - Des communards sont déportés vers l'Algérie.

1873

24 Mai : - Le Président Adolphe Thiers est renversé et remplacé par Mac Mahon.
12 Juillet : - Le Cardinal Lavigerie fonde l'ordre missionnaire des Pères blancs en Algérie.
1 Octobre : - Tous les Alsaciens Lorrains, résidant en Algérie, qui n'ont pas opté pour la France (Nationalité française) sont Allemands à compter de ce jour.

1878

Avril : - Un article du journal « Akhbar » dénonce l'importation et la location de main d'œuvre chinoise, en Algérie, par de grandes sociétés, ce qui peut être assimilé à de l'esclavage.

1881

12 Mai : - Par le traité du Bardo, la Tunisie se met sous le protectorat de la France. C'est la sécheresse, la famine et les incendies qui ravagent le pays et font des milliers de morts.

 

1882

           Le recensement en Algérie établi une population de 2 860 000 habitants musulmans et 410 000 non musulmans. Abandon du projet de mer intérieure saharienne du Commandant François-élie Roudaire, par creusement d'un canal inondant le bassin Saharien  de 6 700 km2, au-dessous du niveau de la mer.

1883

25 Mai : - L'Emir Abd El Kader meurt à Damas, fidèle à sa promesse de ne jamais reprendre les armes contre la France.

1884

            Jean Jaurès, attire l'attention sur le fait que l'immigration italienne et espagnole, en Algérie, étant plus rapide que l'immigration française, les Français d'Algérie vont se trouver en minorité.
15 Novembre : - La conférence internationale de Berlin entre les grandes puissances, qui se déroulera jusqu'au 26 février 1885, arrête les modalités de l'expansion coloniale, c'est a dire le partage de l'Afrique entre les grandes puissances.

1886

On y compte

160 000 Espagnols constituent de véritables fiefs en Oranie spécialement.

35 000 Italiens sont regroupés principalement à Bône et Constantine.

15.550 maltais répartis dans l'est, à Bône surtout et dans les villes portuaires, à Alger notamment où ils feront du quartier des Taggarins leur territoire.

219 000 français.

211 000 étrangers.

            Les vignerons de l'Aude dans les plaines de Bône. Les paysans du Bas Alpin en Kabylie... Les paysans du Haut Languedoc sur les plateaux de Sidi Bel Abbés ou de Sétif. Ces méridionaux français vont rencontrer d'autres émigrants du bassin méditerranéen. Poussés par une misère plus grande encore, apparaît en effet tout au long de la fin du 19ème siècle une vague d'émigrants des rivages de la méditerranée.

1887

            C'est une invasion générale de sauterelles puis le choléra et le typhus qui déciment la population. Mais la grande nouveauté en cette fin de siècle, c'est le Sahara. Cet énorme désert de plateaux pierreux où des caravaniers entretiennent des relations lointaines avec le Continent noir où la France commence à s'installer, à Dakar, au Soudan, et rêve de s'installer aussi à Tombouctou et au Tchad.

1888

16 Décembre : - Naissance à Bône en Algérie, d'Alphonse Juin, futur héro du Garigliano en Italie, en 1943.

1889

El Goléa est fondé. La loi du 26 juin impose la citoyenneté française qui "naturalise automatiquement tout étranger né en Algérie s'il ne réclame pas à sa majorité la nationalité d'origine de son père".

7 Mars : - Le nom de Pirette, qui a vaillamment résister aux Hadjouth en décembre 1839, est donné à un village.
26 Juin : - La loi du 26 juin accorde la citoyenneté française à toute personne née en Algérie, d'un étranger qui y ai domicilié. Cette loi s'appliquera également à la France où elle est toujours en Vigueur.

1892

30 Juin : - Naissance à Philippeville, de Pierre blanchar

1894

24 juillet : - Décès à Paris de François-clément Maillot, médecin militaire et inventeur en 1832 du traitement à base de quinine contre le paludisme qui faisait des ravages en Algérie.

1895

            Le village de Surcouf est construit à 30 km à l'est d'Alger. Il est peuplé par des pêcheurs venus des Alpes Maritimes et du Var.

1896

           On y compte 318 000 français (dont 50 000 naturalisés) et 212 000 étrangers. A partir de cette date le nombre d'européens nés en Algérie l'emporte sur celui des émigrés. Après la naturalisation des juifs par le Décret Crémieux, des Espagnols et des Italiens le sont automatiquement par naissance dans le pays. La population française de l 'Algérie s'élève alors à 310 000 habitants.

1897

            François-henry Laperrine recrute et organise les Compagnie Méharistes Sahariennes, qui ne deviendront officielles que le 1 août 1905, par décret, tout en restant des troupes semi régulières.

1898

8 Avril : - Naissance à Alger de Paul Belmondo, qui deviendra sculteur et sera le père de Jean Paul Belmondo l'acteur.

1899

10 Avril : - La mission Foureau Lamy, partie de Ouargla arrive à Agadès au Niger après avoir traversé le Sahara.

1900

Prise de In Salah.

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