U.S.D.I.F.R.A. COMMUNIQUE
Spoliés en 1962 Union Syndicale de Défense Toujours spoliés en 2010
des Intérêts des Français Repliés d'Algérie
Populations déplacées contre leur gré
Association loi 1901 – J.O. n° 6894 du 3 août 1965 – SIRET 424 348 514 00011
U.S.D.I.F.R.A.
Membre fondateur et animateur du C.N.S.R. (Conseil National Supérieur des Rapatriés)
Membre du Comité de Liaison des Associations Nationales de Rapatriés
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Le Président Les Renaudes 83210 SOLLIES-PONT Tél.: 04 94 33 68 38 Fax : 04 94 33 35 25 Port : 06.09.78.58.92 www.pied-noir.eu gabriel.mene@wanadoo.fr
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20 février 2011
Indemnisation, toit familiale, engagements non tenus... L’USDIFRA MOBILISE ! Interpelle le Chef de l’Etat, le Premier et les députés de la majorité UMP ministre qui n’ont pas tenu leurs engagement GRANDE REUNION A NIMES COURBESSAC Le Samedi 26 février 2011 à 10 heures Contact : Gabriel MENE – tel :04 94 33 68 38 VENEZ NOMBREUX ! Renseignements et Inscription : Site www.pied-noir.eu
RAPPEL
Solliès-Pont, le 4 mai 2010
Cher Président, Cher Compatriote, Cher Ami,
Je me permets de vous rappeler la réunion qui doit avoir lieu au sanctuaire de Santa Cruz, à Nîmes le samedi 26 février à 10H00 qui sera suivie d’un déjeuner sur place.
Cette réunion, vous vous en doutez sera extrêmement importante et de nombreuses associations m’ont déjà informé de leur présence.
La campagne électorale de 2012 est déjà lancée.
Quelques projets commencent à voir le jour pour la commémoration du cinquantenaire de notre exode.
Notre communauté doit apparaître unie et déterminée pour ces deux événements.
Je me permets de vous rappeler également qu’afin d’organiser au mieux la réunion, il serait souhaitable que vous informiez le bureau de l’USDIFRA de votre participation.
Je vous adresse, cher Président, cher Compatriote et cher Ami, l’expression de mes salutations les plus amicales.
Gabriel Mène
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11 novembre 2010
Solliès-Pont
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’année 2012 marquera l’anniversaire de l’exode des français d’Algérie. De mars 1962 à Août 1962 environ un million de personnes de tous âges et de toutes religions ont du quitter leur terre natale sans espoir de retour ainsi que leurs maisons, leurs meubles, leurs amis, leurs moyens d’existence et leur travail, leurs souvenirs et leurs cimetières et parfois jusqu’aux membres de leurs familles.
Ce départ d’Algérie s’est fait dans des conditions d’insécurité maximum et l’arrivée en France métropolitaine de ces ressortissants français n’a été ni prévu ni facilité. Plusieurs mois après, ceux qu’on a commencé alors à appeler « rapatriés » vivaient encore dans des logis de fortune, sans aide, sans argent, sans travail et dans des logements insalubres ou sous la tente.
L’USDIFRA a décidé de commémorer ce terrible exode en louant un bateau similaire à ceux utilisés à l’époque qui refera symboliquement le voyage entre l’Afrique du Nord et le Languedoc et la Provence.
Les participants à ce voyage symbolique pourront assister sur le bateau à des conférences sur certains aspects historiques et culturels de l’Algérie du temps de la France et à l’arrivée de ce bateau sur le sol métropolitain, des scènes seront jouées pour remémorer ce débarquement de misère et de tragédie.
Les représentants de la presse nationale et internationale seront invités à faire partie de ce voyage commémoratif.
L’USDIFRA entend que cet événement s’inscrive dans le cadre de l’Union des associations et amicales représentant dans sa diversité le monde rapatrié, ceci suite à l’appel de Nîmes du 24 avril 2010 ; elle propose à toutes les associations sans exclusive d’y participer.
L’USDIFRA a été créée en août 1965 quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.
Depuis sa création, elle s’est fixée pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui.
L’USDIFRA a aussi été à l’origine de l’action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU.
« les rapatriés se préparent à se souvenir des conditions de leur exode par la reconstitution en 2012 d’un voyage en bateau entre l’Afrique du nord et la Provence et le Languedoc similaire à ce qu’il a pu être en 1962 »
Pour toute information : Contacter : 04.94.33.68.38
Gabriel Mène
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29 octobre 2010
Chers amis Le numéro 44 de votre bulletin Parlons Vrai est sur le site www.pied-noir.eu Amitiés
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19 octobre 2010
Solliès-Pont
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’USDIFRA vient d’être informée de l’organisation du colloque « vers la paix des mémoires » avec le soutien annoncé de la Maison des Agriculteurs Français d’Algérie.
Les organisateurs de ce colloque estiment qu’avec la proximité du cinquantième anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie est venu le temps de travailler à la Paix des mémoires et de bâtir avec l’Algérie un dialogue libéré de polémiques et de surenchères.
L’USDIFRA estime nécessaire de rappeler que la communauté des Français d’Algérie a souffert et continue de souffrir de dommages moraux et matériels considérables dont sont responsables les deux états et qui n’ont été à ce jour ni reconnus ni indemnisés.
Le temps passé depuis l’exode des Français d’Algérie, loin d’avoir guéri les blessures, n’a fait qu’exacerber le sentiment d’injustice ressenti par notre communauté qui est toujours dans l’attente des mesures réparatrices.
La position de l’USDIFRA est que tout apaisement des mémoires ne pourra être fondé que sur la reconnaissance du passé dans son intégralité et la réparation des dommages et en aucun cas sur l’oubli.
Nul ne peut souhaiter la paix des mémoires et une réconciliation avec l’Algérie plus que les Français repliés d’Algérie et leurs familles, qui ont, tout comme l’ont fait leurs parents, aimé ce pays avec passion.
Lorsque la paix des mémoires sera envisageable, les Français repliés ou rapatriés d’Afrique du Nord seront, tout naturellement, un trait d’union dans la relation entre les pays des deux rives de la méditerranée.
Le 24 avril 2010 , une trentaine d’associations et d’amicales de Français repliés ou rapatriés d’Afrique du Nord ainsi que l’USDIFRA a lancé l’appel de Nîmes, appel à toutes les associations, syndicats, regroupements, mouvements, cercles et amicales de rapatriés et repliés en vue de mettre en commun leurs actions à l’avenir afin de renforcer la défense des intérêts moraux et matériels des Français d’Afrique du Nord ainsi que le souvenir de l’œuvre accomplie par cette communauté en Afrique du Nord. Le 6 novembre, doit avoir lieu une réunion de l’Union mettant en place les structures de cette Union. Sur l’ordre du jour figurera tout naturellement le thème de la paix des mémoires.
L’USDIFRA a été créée en août 1965 quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.
Depuis sa création, elle s’est fixée pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui.
L’USDIFRA a aussi été à l’origine de l’action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU.
Contact : 0494 336 838 Gabriel Mène
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30 août 2010
Solliès-Pont
COMMUNIQUE DE PRESSE
Une rapatriée d’Algérie, spoliée de tous ses biens en 1962 pour raison d’état sans être justement indemnisée est menacée de voir sa maison vendue aux enchères au Tribunal de Grande Instance de Toulon le 9 septembre à 15H00 heures.
Alors qu’elle devrait bénéficier de la protection de son toit familial, comme s’y était engagé le gouvernement en 2007, cette rapatriée, âgée de 93 ans, cardiaque risque de voir les efforts de toute une vie réduits en fumée.
« Ceci montre les insuffisances des textes existants, maintes et maintes fois montrées du doigt, déclare M. Gabriel Mène, Président de l’USDIFRA, il est symptomatique que cela se passe à Toulon, ville de M. Hubert FALCO, Secrétaire d’état en charge des rapatriés. Comment ne pas voir là l’insupportable indifférence des pouvoirs publics à l’égard de la communauté des rapatriés qu’ils soient d’Algérie, de Tunisie ou du Maroc. Ceci montre enfin l’échec de la MIR (Mission Interministérielle aux rapatriés) dont le rôle est justement d’éviter ces drames. L’USDIFRA, comme elle l’a fait dans le passé, se battra jusqu’à la dernière seconde pour éviter à cette rapatriée âgée et cardiaque un dénouement tragique. Nous nous trouvons aussi dans l’obligation de dénoncer les insuffisances des politiques suivies à l’égard de notre communauté et demandons que l’on cesse de considérer la communauté des français repliés d’Algérie ou rapatriés du Maroc et de Tunisie comme du bétail électoral que l’on abreuve de promesses avant les élections, pour les abandonner à leur sort tragique immédiatement après. »
L’USDIFRA a été créée en août 1965 quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé.
Depuis sa création, elle s’est fixée pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui.
L’USDIFRA a aussi été à l’origine de l’action judiciaire collective devant la commission internationale des Droits de l’Homme de l’ONU.
Contact : 04 94 33 68 38
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15 janvier 2010
Solliès-Pont
Chers compatriotes et amis,
En ce début d'année 2010 je voudrais tout d'abord vous adresser mes meilleurs voeux mais aussi tenter, une fois encore, et sans aucun intérêt personnel, de mettre en place une Union pour agir de façon ordonnée à l'approche d'un rendez-vous électoral important.
Notre temps est aujourd'hui compté et nous ne pouvons plus continuer à entretenir, entre frères d'un même pays qui nous a vu naître, cette malédiction que nous traînons depuis 48 ans, à savoir « LA DIVISION ».
Certes il y a eu beaucoup de tensions et de querelles entre nous et si nous avions eu la sagesse, à chaque fois de nous expliquer, nous nous serions rendu compte que rien ne motivait de tels comportements. Nous avons aussi dû faire face à des intérêts partisans et politiques, à des ambitions, des désirs de mieux faire, c'est-à-dire à tous les ingrédients à même de nous conduire à nous affronter verbalement avec agressivité et intolérance.
Durant toutes ces années nombre d'entre nous ont rejoint leurs ancêtres. D'autres, atteints dans leur chair, se sont découragés et ont envisagé de tout abandonner.
Et pendant tout ce temps nos compatriotes ont attendu un sursaut de conscience de la part de leurs représentants espérant toujours voir se réaliser cette union tant désirée.
Sommes-nous capables de faire taire, en ce début d'année 2010, tout ce qui nous a jusqu'à présent divisé et de privilégier tout ce qui peut nous rapprocher ?
Les souffrances endurées consécutives à notre déracinement, notre identité, notre histoire, nos intérêts matériels et moraux, c’est tout cela entre autres qui doit nous unir, tout en préservant la personnalité de chacun, dans le respect de son combat, hors de tout clivage politique qui ne peut qu'aggraver notre division.
Il faut tout simplement constituer une force cohérente et puissante. D'autres communautés l'ont fait et ont démontré qu'elles obtenaient des résultats.
Serions-nous les seuls à ne pas réussir ce que d'autres ont réussi ? Pour moi notre devise doit être simple : « tous ensemble nous somme un ». C’est de notre Unité que naîtra notre victoire.
Nous devons montrer que le problème rapatrié n'est toujours pas réglé près de 48 ans après, que ce soit sur le plan matériel ou moral.
Nous devons réagir de façon concertée plutôt que de partir individuellement, dans le plus grand désordre, comme nous l'avons fait jusqu'à présent.
Je pense que cela est encore possible à réaliser, non pas en créant une énième organisation, association ou fédération, mais en nous unissant TOUS, en constituant une force qui, à l’avenir, pourra, seule, intéresser nos jeunes générations. Elles pourront alors être fières du parcours unitaire de leurs parents et grands-parents.
Cela devra se faire dans le plus grand respect de la spécificité de chacun. Mais il faudra également que chacun soutienne les revendications de l'autre.
Notre parole aura également plus de poids devant les pouvoirs publics. Je pense que c'est à ce prix que nous pourrons nous faire respecter et retrouver notre dignité perdue suite aux nombreuses injustices subies.
Comme toujours, il y aura des défaitistes et des enthousiastes, mais je vous demande à tous de tenter, une fois encore, ce que nous n'avons jamais réussi à faire, jusqu’à ce jour.
Si cette union pouvait se réaliser il faudrait la consolider en la poursuivant dans la commémoration,, en 2012 du cinquantenaire de notre exode en nous mettant d'accord sur une manifestation unique dans une ville à définir ou sur plusieurs manifestations chacune avec ses particularités, dans des villes différentes.
À noter également qu'en 2012 se dérouleront les élections présidentielles.
Je vous demande d'y réfléchir et de me donner votre avis. Nous pourrions ensuite convenir de deux ou trois rendez-vous pour élaborer un plan de travail pouvant aboutir à une réunion où la fraternité l’emportera sur tout le reste.
Merci de m'avoir lu. Merci de me donner vos avis. Merci de tenter, une fois encore et tous ensembles, de réaliser ce travail de construction d'une union Pied-noire.
En vous renouvelant mes meilleurs voeux à l'occasion de cette nouvelle année qui, je l’espère, sera celle de la concrétisation de cette union sacrée, je vous prie de bien vouloir agréer, chers compatriotes et amis, l'expression de mes salutations les plus amicales.
Gabriel Mène
Le Président Les Renaudes 83210 SOLLIES-PONT
Tél.: 04 94 33 68 38 Fax : 04 94 33 35 25 Port : 06.09.78.58.92