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5 janvier 2012

LES CHRETIENS LIBANAIS

7 HERISSON étoile
Un seul but : la Victoire. (Alger 1942-1944 Général Giraud)
Les slogans historiques engagent non seulement leurs auteurs mais ceux qui les comprennent.

Ne les oublions pas EUX NON PLUS.

          Alors que les médias nous matraquent quotidiennement sur  l’enlèvement de ressortissants Français quelque part dans le monde et que des comités de soutien se créent fort justement pour réclamer leur libération, nous Pieds-noirs, rappelons également que depuis le 19 Mars 1962, par la volonté maléfique d’un manipulateur de Président de notre France d’alors,  cela fera au 19 mars 2012, 18251 jours, que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans l’indifférence générale sans que les « bonnes consciences » de ce monde qui détournaient pudiquement leur regard, n’aient élevé la moindre protestation pour nous défendre et nous soutenir. Nous ne les oublierons pas eux aussi.

          Ce mois-ci, mon message est inspiré de celui de la communauté des chrétien Libanais qui a sa place au panthéon de l'héroïsme: 

          Nous n’avons peur de personne, nous n’aurons jamais peur de personne, nous ne sollicitons aucune garantie de quiconque, nous n’acceptons pas le chantage, nous n’acceptons pas l’intimidation, nous n’accepterons pas les menaces.

          Les cloches de nos églises sonneront toujours et nos voix se feront toujours entendre, mais toujours pour exprimer le juste et le vrai, quel qu’en soit le prix. Nous refuserons tout compromis, nous ne mendierons pas pour qu’on nous accorde la sécurité et la tranquillité, nous n’avons peur de personne et nous savons nous conduire.

          Nous saurions renoncer à la vie si elle n’était plus en conformité avec nos valeurs, nos principes et nos convictions. Nous n’accepterons pas que notre histoire et notre identité soient livrées à des faussaires. (…) Qu’on veuille bien nous dire qui attaqua les chrétiens au Liban ? Qui les a tués ? Qui vous a tués ? Qui détruisit nos églises ? Qui détruisit Notre-Dame de la Délivrance ? Qui bombarda Achrafieh, Zahle, Ain Al-Remaineh et Ouyoun al-Siman ? Qui attaqua les villes de Billa, Koor, Qnat et Al-Qaa ? Qui opprima, emprisonna et tua nos hommes, nos moines, nos prêtres séculiers, nos soldats et nos politiciens ?

          Dites-nous, s’il vous plaît, qui a longtemps opprimé, marginalisé, persécuté, exclu, détenu et exilé des Chrétiens après la fin officielle de la guerre? Qui les a contraints à émigrer? (…)

         Les Chrétiens étaient présents au Moyen-Orient bien avant tous les régimes… Les Chrétiens ont survécu sous la férule de nombreux empires bien plus tyranniques que ceux d’aujourd’hui (…) Notre droit à l’existence dans la région est un droit acquis, et non une faveur concédée par quiconque, c’est un droit que nous avons remporté par héroïsme, sainteté, labeur incessant, au prix du sang , sans renoncer à la coexistence avec d’autres communautés, en délivrant un message de liberté et de dignité humaine… et si ce message venait à rencontrer l’échec, nous n’aurions plus de raison de rester sur cette terre. Samir GEAGEA Chef des Forces Libanaises, mouvement chrétien, discours tenu à Jounieh lors de la messe annuelle pour les martyrs du Liban Nowlebanon.com 25/09/11 Courageux Liban.

NOTE DU HERISSON

          Ce magnifique message d'espoir devrait interpeller beaucoup de fiers-à-bras de notre communauté qui préfèrent parler "couscous, paellas, anisettes, thés dansants avec la bedaine trainant par terre et les couilles rasant le sol" plutôt que de montrer que nous sommes maintenant 3.000.000 de votants et que nous détenons peut-être la clé du résultat des prochaines présidentielles.

          Ne voyez-vous pas des similitudes avec notre communauté ? Ayons le courage d'admettre que ce plaidoyer ressemble étrangement à notre situation ? Nous n'avons pas d'œillères, que Diable.

          Oh les gars de la Marine, réveillez-vous, il n'est pas encore trop tard pour réagir et brandir nos dentiers, même si nous avons perdu nos dents. Il nous reste encore ce courage et cette hardiesse qui faisaient que nous étions les dignes descendants d'une communauté en voie d'extinction et soyons fiers d'être ceux qu'on appelait non sans une certaine condescendance : PIEDS-NOIRS. C'est maintenant notre label de qualité.

LE HÉRISSON VOUS  SALUE BIEN            ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

A tchao et à la prochaine si Dieu le veut.

01

Retour coups de cœur.

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11 janvier 2012

REGARD AU RETROVISEUR DE 2011

7 HERISSON étoile
Un seul but : la Victoire. (Alger 1942-1944 Général Giraud)
Les slogans historiques engagent non seulement leurs auteurs mais ceux qui les comprennent.

Ne les oublions pas EUX NON PLUS.

          Alors que les médias nous matraquent quotidiennement sur  l’enlèvement de ressortissants Français quelque part dans le monde et que des comités de soutien se créent fort justement pour réclamer leur libération, nous Pieds-noirs, rappelons également que depuis le 19 Mars 1962, par la volonté maléfique d’un manipulateur de Président de notre France d’alors,  cela fera au 19 mars 2012, 18251 jours, que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans l’indifférence générale sans que les « bonnes consciences » de ce monde qui détournaient pudiquement leur regard, n’aient élevé la moindre protestation pour nous défendre et nous soutenir. Nous ne les oublierons pas eux aussi. 

 


        Il y a quelques années, que  j'ai commencé mon compte à rebours. Ma vieille carcasse n'a conservé d'intact que le désir que j'ai toujours eu: celui de tenter de reconstruire sans y parvenir notre communauté en rappelant les valeurs historiques de nos glorieux ancêtres et aujourd'hui je me considère comme faisant partie du dernier carré. Je remercie le Seigneur de m'avoir privilégié en me permettant de conserver les quelques qualités que je crois posséder dont celles de l'observation et de la réflexion. Mais seul Dieu est infaillible et je ne suis que l'un de ses bien modestes serviteurs.  Mais tant pis, j'ose et je me lance.

        Quand je lis les exploits des preux chevaliers qui jalonnent notre magnifique histoire de France,  notre  pays (que mes tris aïeux d'Almeria, sud de l'Andalousie, me pardonnent à l'avance de l'amour que je porte au pays où je suis né, car je ne connais que ce dernier), je constate que nous pouvons nous enorgueillir d'avoir eu des Du Guesclin, des Bayard, des Jeanne d'arc (celle dont tout le monde se souviens subitement qu'elle a existé après une léthargie qui a duré des siècles), des Charles Martel, des Cambronne qui ont su dire « Merde » aux Anglais et tant d'autres qui restent les héros de ma jeunesse. 

        Nous avons eu aussi des Ganelon et des vendus.

        Mais ces derniers étaient des apprentis, comparés à ceux dont nous sommes entourés. Nos politiques actuels sont « les guignols de l'info de Canal +». Et que constatons-nous? Hormis le Président de tous les Français qui reste le cheval de bataille préféré de la foultitude de chansonniers qui ne vivent que par eux et à travers eux, quand on voit que les gens s'esbaudissent à gorge déployée sur des sujets qui devraient nous attrister et non pas nous réjouir, on ne peut s'empêcher de penser que le sens des valeurs humaines s'est réduit comme une peau de chagrin (mot emprunté à Honoré De Balzac qui en détient la paternité).

        Là, arrive  un moment où je sens que je vais devenir agressif.

        En effet, notre Maître es barreau, Monsieur Gilbert Collard, pour les besoins de sa profession, assistait récemment à un colloque réunissant des représentants de quelques religions expliquant les bases de leurs religions respectives dont: la Catholique, La Protestante, la Juive et la Musulmane.

        Je me permets de le citer, car la description de son intervention, vaut son pesant de harissa et je me suis délecté à sa lecture, laquelle a retenu toute mon attention. En voici à peu près les termes :

        -Après l'intervention de l'Imam, Maître Collard lui demanda :

        «  Merci de me corriger si je me trompe, mais j'ai cru comprendre que vous déclariez le Jihad (guerre sainte) à l'encontre des infidèles, et que pour aller au paradis d'Allah, chaque musulman, devait tuer un infidèle, pouvez-vous me dire ce qu'est un infidèle ? » L'Imam répondit ‘‘un non- musulman’’.

        Ce à quoi, rétorqua notre Maître «Alors si j'ai bien compris, chaque musulman  doit tuer un non-musulman» pour espérer aller au ciel d’Allah. C'est exact, répondit l'Imam dans un souffle inaudible.

Maître Collard  « J'ai du mal à imaginer notre pape Benoit XVI exhortant les catholiques à massacrer vos coreligionnaires ou le Pasteur Stanley en faire de même pour garantir à leurs fidèles une place au Paradis, car eux nous disent, au contraire «aime ton prochain comme toi-même» et «ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l'on te fit à toi-même»

A l'Imam interloqué, il rajouta  «J'ai du mal à me considérer comme votre ami, lorsque vous encouragez  vos coreligionnaires à m'égorger. Et encore une question: Choisiriez-vous de suivre Allah qui vous ordonne de me tuer afin d'obtenir le paradis, ou le Christ qui m'incite à vous aimer pour que j'accède moi-même au Paradis?

        Dans un silence de mort, la réunion prit fin au grand dam des organisateurs de ce colloque, qui n'apprécièrent pas cette façon de traiter cette espèce d'enfoiré enturbanné (ce qualificatif est de moi et non de Maître Collard, beaucoup plus élégant que je ne le suis dans les jugements à porter).

        Pour conclure, Maître Collard rappelle  que si l'on continue dans ce laxisme et cette passivité, il y aura au cours des prochaines années, suffisamment d'électeurs musulmans pour installer un gouvernement de leur choix avec application de la sharia. C'est aussi ma crainte mais j’aimerais, oh combien, me tromper !

        Alors je joins ma modeste voix à la sienne pour mettre en garde tous les FRANCAIS DE FRANCE qui lirait ce qui précède, de se tenir sur leurs garde et de réagir en conséquence contre ces enfoirés de politiciens qui tirent sur tout ce qui bouge et peut leur rapporter des voix d'où qu'elles proviennent pourvu que l'on puisse les comptabiliser à leur avantage (cette réflexion perso, n'engage que le petit mammifère hérissé que je suis, reste et resterai jusqu'à mon dernier souffle et répondez-leur le fameux mot historique de Cambronne : MERDE).

        Abordons un autre des sujets qui me ‘‘hérissent’’ :

        Nous n'avons jamais vu autant de PV sur nos pare-brise ou dans nos boites aux lettres. Cela s'appelle une escroquerie d'état, de notre état, de l'état Français.

        Ils ont trouvé des moyens qu'ils appellent « géniaux » en se masturbant leurs grosses têtes d'énarques à la ‘‘mort-moi-le-nœud’’, pour mieux nous baiser et remplir leurs caisses à moindre coût. Les pandores sont sur la brèche, manque de port de ceinture, brulage d'un feu orange alors qu'à 50m devant il y a un feu vert et que le risque de franchir le feu jaune est nul.

        Excès de vitesse avec des radars sophistiqués, bien camouflés et verbalisant s'ils sont détectés sur votre GPS. Pour faire chier le monde, là ils n'ont pas besoin de se forcer. Ils en connaissent un bout.

        Moi, je vais leur indiquer un moyen honnête et légal, justifiant et irréfutable à l'adresse d'une grosse majorité d' automobilistes pour dresser procès-verbal et supprimer les permis de conduire, sauvant ainsi des vies humaines d'une autre façon que celles employées qui font la fierté et l'orgueil des têtes pensantes des services de répression.

        Amusez-vous à compter ceux qui ont la courtoisie d'indiquer leurs intentions de conduite en indiquant par clignotants interposés la direction où ils se rendent et où  veulent aller sans mettre les autres en danger.

        Je me suis astreint à compter ceux qui le font (en dehors de moi-même). Je me suis même amusé à compter à maintes reprises au cours de mes déplacements et surtout dans les ronds-points. En voici le résultat : sur environ une vingtaine d'expériences menées par votre mammifère préféré (qui ne le sera plus pour certains), j'ai établi une moyenne de 3 sur 10 qui le font et qui ont la courtoisie et la correction de manifester leur direction. Les 7 autres restants, n'en ont rien à foutre et par leurs écarts de conduites marquent leur volonté de s'imposer sur la route alors que chez eux, c'est souvent leurs épouses qui portent les pantalons. C'est une façon peut-être pour eux de se venger sur le sort qu'est le leur cette volonté néfaste peut être aussi la dernière et pour eux et pour certains innocents qui les interprèteraient mal. J'aimerais savoir si cette statistique est prise en compte par les services con-péteux. Nenni !

        Puisque le sort en est jeté, allons un peu plus loin dans mes gueulantes: un autre sport social nique notre économie: Arrêts de maladie injustifiés, faux chômage, allocations de maternité pour une famille qui a autant d'enfant que les lapins peuvent en faire, travail au bakchich, sans compter les malversations des nantis.

        Un hebdomadaire que j'aime bien a abordé ces sujets récemment (cf. Le Point n°2047, pages 110 à 123). Ses commentaires se passent d'explications tant ils sont clairs et explicites mais quelques-uns (s'ils l'ont lu), ont dû sentir quelque chose leur pousser entre les fesses.

        Ils viennent ensuite nous donner des leçons de comportement. Mais ces moulins à vent et à paroles n'ont qu'un seul culte : leur personnalité. Pauvres cons, va ! Allez, je vous tire ma révérence pour aujourd'hui, mais je reviendrai croyez-moi et pour me faire fermer ma gueule, ce sera très dur pour ceux qui voudraient s'y essayer.

LE HÉRISSON VOUS  SALUE BIEN            ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

A tchao et à la prochaine si Dieu le veut.

01

Retour coups de cœur.

24 janvier 2012

LE DRAPEAU FRANCAIS EN BERNE

7 HERISSON étoile

La raison d'état est une raison mystérieuse inventée par la politique pour autoriser ce qui se fait sans raisons. Saint Evremond

La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. Maréchal Juin 

LETTRE OUVERTE A NOS POLITICARDS 

        Décidément, pas moyen d'hiverner en paix pour le modeste mammifère que je suis et reste. Il est vrai que mon menu quotidien fait de vers rampants, de serpents ou de vipères, me fait être très vigilant et rester à l’affût de cette prostituée d'actualité.

        Les médias de ce jour 20.01.12,  nous informent sur la montée constante d'un bien triste et sinistre record, celui de nos malheureux enfants assassinés à ce jour en Afghanistan. Un peu comme si les susvisés de la présente eussent souhaité un second Dien-Bien-Phu, ou qui sait, peut-être  pour rester dans la lignée des traîtres, un nouveau 19 Mars 1962, comme le souhaiteraient certains ( pas tous heureusement) anciens combattants, n'ayant du combattant qu'une piètre image, heureusement non partagée par ceux qui méritent cet héroïque qualificatif. 

        La mort aujourd'hui de 4 de nos enfants porte à 82 le nombre de soldats français assassinés en Afghanistan depuis 2001  par des fanatiques fous d’Allah. (La décision a été prise en 2001, sous le gouvernement de Lionel Jospin, après un débat au Parlement)

        En outre, le malheureux Gilles Jacquier, grand reporter de la chaîne de télévision France 2, a été tué lui aussi mercredi lors d'un reportage à Homs dans le centre de la Syrie.  

Son « de profundis » a été : je cite : «  Il avait choisi ce métier » Ben, voyons !

        La responsabilité de nos gouvernants sous couvert de l'Otan, est tangible, visible et palpable. En matière de connerie internationale, là nous pouvons revendiquer  les 3A.  

        Gérard Longuet affirme qu'ils n'étaient pas armés et reconnaît donc qu'ils ont été mal proprement assassinés. Il se rend sur place tandis que Nicolas Sarkozy évoque un retrait accéléré de l'armée française. Mais de quoi nous mêlons-nous ? Nos oignons, c'était l'Algérie Française et vous voudriez jouer les fiers à bras avec ces enturbannés qui ne pensent qu'à asservir le monde avec leurs putains de pétrodollars. Comment expliquer cette situation désastreuse que nous vivons dans un pays où nous n'en avons rien à faire et dont nous n' en avons rien à foutre ?. Balayons le seuil de nos portes d'abord, non ? La France en a bien besoin.

        Nous ne sommes informés que de ce que l'on veut bien nous dévoiler. Selon des sources journalistiques, l'attentat a été menée à l'intérieur même de la base militaire de Gwam, contrôlée par l'armée française, là   où il n'y a que du menu fretin afghan et des formateurs français. 

        Ces derniers se détendaient par le biais d'une séance de footing, au moment où un forcené venu de ce fretin pas si menu que çà, a tiré sur nos p'tits gars désarmés . D'où quatre victimes et une quinzaine de blessés dont huit grièvement .

        Les victimes appartiennent au régiment de génie de Saint-Christol (Vaucluse) de la Légion étrangère et au 93e régiment d'infanterie de montagne de Varces (Isère).

        C'est la deuxième fois que des militaires français sont la cible de ces forcenés. Le 29 décembre dernier, deux légionnaires avaient déjà été tués par un homme de l'armée nationale afghane. Mais de nombreux autres soldats de la coalition internationale ont été visés par ce mode opératoire, en pleine extension depuis un peu de plus deux ans. Et sans un repli immédiat et souhaité de toutes leurs forces par les parents ou alliés de ces jeunes, lesquels faute d'un travail en France, prennent ce qu'ils peuvent en jouant leurs existences à la roulette de la vie, nous aurons d'autres assassinats délibérés à déplorer, remplacés par des minutes de recueillement au garde-à-vous avec des mines de circonstances, devant les cercueils de nos chers disparus et des remises de médailles ne valant absolument pas une vie volée au détriment de ces malheureux, de leurs veuves et de leurs orphelins.

        Je vais plagier Corneille dans « Horace » : Que vouliez-vous que ces gosses fissent contre un pays entier diabolisé qui n'a eu besoin de personne ( sauf de la complicité de la C.I.A) pour se défaire de la tutelle soviétique ? La réponse adéquate de nos dirigeants eût été illico presto: « Qu'ils mourussent ou qu'un juste désespoir, alors les secourut »

        En remontant l'histoire, notre histoire d'Algérie ex Française, jusqu'au 19 Juin 1962, après la citation du Maréchal Juin évoquée en en tête de ce modeste récit, un autre des officiers révoltés et écœurés Le capitaine Michel Alibert (pardon de vous citer, mon Capitaine ) employant une métaphore, avait osé déclaré après cette date maudite qui fait bander les soi-disant anciens combattants, le 19 Juin 1962 (je cite) :Je ne m'attendais pas à être condamné à mort  » Personnellement, j'étais profondément blessé. J'envisageais même de démissionner. Moi, simple soldat pour qui l'Algérie française avait été jusqu'alors quelque chose de très vague, et qui était loyal, j'attendais de De Gaulle qu'il nous dise quelque chose comme :« Messieurs, l'intérêt national a changé. Ce que j'ai cru possible il y a trois ans, je m'aperçois que ça ne l'est plus. Nous allons rentrer en France. Ceux qui laissent tout ici seront dédommagés. Ils retrouveront en France tout ce qu'ils ont perdu. Et nous ramènerons avec nous tous ceux qui ont cru en nous, quelle que soit leur religion, chrétiens, juifs, musulmans. » Si j'avais entendu ce discours, je ne serais jamais passé de l'autre côté. Je ne pardonne pas à de Gaulle sa duplicité, ce mensonge délibéré.

        Ce De Gaulle, cet ignoble menteur est toujours adulé par ses partisans ou leurs descendance, mauvais sang ne saurait mentir.

        Mais seul Dieu sait séparer le bon grain de l'ivraie. Alors attendons son jugement lequel sera définitif envers tous ceux qui se cachent derrière lui pour justifier leur attitude.

        Ca fait beaucoup marrer les gens de voir qu'on peut se moquer de la politique, alors que dans l'ensemble, c'est surtout la politique qui se moque de nous.
COLUCHE

A la prochaine, Amis très Chers. 

Postscriptum : Un ami qui m'est cher vient de m'adresser ce document INA que je vous prie de regarder jusqu'au bout si vous avez le cœur bien en place. Ceux qui ignorent pourquoi l’Algérie Française, avant de baisser les bras, a pris exemple sur notre mère patrie quand elle s'est révolté par le biais et à travers les FFI face aux hordes germaniques, comprendront pourquoi et comment la politique Gaullienne s'est confrontée à l'O.A.S.

Voici les liens pour voir ces données de l'INA sur le drame Algérien : Vidéo chez popodoran

          Document INA, l'Algérie en 1956. Très beau document un peu d'histoire, pour le souvenir de certains qui parlent de repentance. Attention certaines images sont insoutenables !!!!!

        Très certainement des souvenirs pour certains. J’ai pris beaucoup d’intérêt à visionner ce film.

        L’Algérie en 1956.  C'est un petit film réalisé par un reporter Français métropolitain de la RTF donc par l'Etat.  Ce court reportage sur l'état de l'Algérie en 1956 est " remarquable "pour les raisons suivantes :   Il n'a pas été réalisé a posteriori par des Français des Départements Français d'Algérie. De ce fait il ne peut être suspecté de manipulations, de mensonges et de manque d'objectivité.

         Le ton du commentaire est neutre est très naturel. - Ce reportage a été tourné comme l'on dit maintenant en temps " réel ", les images (dont certaines sont à la limite du supportable par la barbarie des atrocités du FLN ) sont authentiques.

         Il décrit rapidement mais parfaitement l’œuvre réalisée par la France au travers des citoyens de ces départements, de 1830 à 1956.  A l'heure où la " mode " est à la repentance ce document mérite d'être visionné. Jugez par vous-mêmes. La qualité de l'image est excellente malgré le temps passé.

BON COURAGE. Et un belle papatte d'honneur du Hérisson pour ceux qui trouveraient ma littérature trop hard.

LE HÉRISSON VOUS  SALUE BIEN            ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

A tchao et à la prochaine si Dieu le veut.

01

Retour coups de cœur.

23 février 2012

PAUVRE FRANCE, QUO VADIS ?

7 HERISSON étoile
Un seul but : la Victoire. (Alger 1942-1944 Général Giraud)
Les slogans historiques engagent non seulement leurs auteurs mais ceux qui les comprennent.

Ne les oublions pas EUX NON PLUS.

          Alors que les médias nous matraquent quotidiennement sur  l’enlèvement de ressortissants Français quelque part dans le monde et que des comités de soutien se créent fort justement pour réclamer leur libération, nous Pieds-noirs, rappelons également que depuis le 19 Mars 1962, par la volonté maléfique d’un manipulateur de Président de notre France d’alors,  cela fera au 19 mars 2012, 18251 jours, que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans l’indifférence générale sans que les « bonnes consciences » de ce monde qui détournaient pudiquement leur regard, n’aient élevé la moindre protestation pour nous défendre et nous soutenir. Nous ne les oublierons pas eux aussi.

 

Faire confiance aux hommes, c’est déjà se faire tuer un peu (CELINE) 

 

Eh oui, AMIS COMMUNAUTAIRES, ils voudraient bien nous faire passer des vessies pour des lanternes.

En Octobre 2007,  La 5° colonne souvent évoquée par votre serviteur, prévoyait déjà  une situation qui pouvait faire tache d’huile dans les prochaines années dans notre pays. Ce soupçon portait sur l’intégrisme sous couvert de  l’Islam et de leurs partisans faux humanistes en mal de bulletins de vote. Eh bien, nous y voilà.

Pour mémoire, nous rappellerons que pendant la période préalable à l’occupation de la France par l’Allemagne, il y régnait un climat d’espionnite où chacun s’observait et considérait l’autre comme suspect. C’était ça les prémices annonciatrices en  partie de la  5° colonne.

Ce qui n’est pas sans ressembler et avoir un rapport avec la situation actuelle dans notre France et que nous vivons en temps depuis trop longtemps. En effet depuis quelques années, la France s’entredéchire politiquement parlant. Car que ne voyons et ne lisons nous pas à propos de  la sécurité et de l'immigration? 

A gauche, Mme Martine Brochen (ex Aubry), née Delors, se distingue et gigote nerveusement dès qu’un média se profile à l’horizon. Le PS passe à l’attaque. Les socialistes dans un communiqué intitulé « La dérive anti républicaine » mordent à belles dents sur les propositions gouvernementales quelles qu’elles soient, même les moins mauvaises et attaquent avec une rigueur sectaire (qui ne serait pas la même et la leur, si par malheur pour nous vrais Français, ils accédaient au pouvoir ce qu’à Dieu ne plaise.)

A droite, Sarkozy débordant d’imagination, n’arrête pas d’avoir des idées… géniales, pour contrer la délinquance. Mais des idées simplement et loin de la réalité des faits et de leur mise en application.

Nos policiers se font tirer comme des lapins sans qu’ils aient droit à riposte, tout en étant en état flagrant de légitime défense, sous peine de voir bondir sur eux une nuée de gredins, de faux humanistes, LICRA. MRAP et autres Dieudonné et gauchards de bas étage.

Les médias se délectent de ces menaces de mort envers nos représentants de l’ordre, menaces émanant d’intégristes de banlieue (protégés au plus haut niveau par la gauche, (avec même des avocats Français pour lesquels l’argent n’a pas d’odeur), la seule riposte permise par leur hiérarchie étant leur demande de mutation pour soi-disant se mettre, eux et leur famille, à l’abri.

Pourtant la révolte intestine gronde dans le vaillant milieu de notre police, Nationale, de nos gendarmes et de nos CRS.

Certains de leurs tireurs d’élite, ont même eu les assassins assaillants d’en face, bien centrés dans leur viseurs et obéissant (à contre cœur et contre leur volonté) aux ordres venus d’en haut, ont été obligés de faire feu à 20 centimètres de leurs objectifs. (Juste pour effrayer, tu parles d’un coup d’épée dans l’eau !).

Pendant ce temps, ceux d’en face cartonnent, bazookent ou  mitraillent à la kalachnikov (arme que n’importe qui peut se procurer à 200 € dans ces sinistres banlieues, zones de non droit et vecteur de violences) sur des cibles désignées d’avance et résignées malgré elles à mourir.

 Putain où sont donc passés nos valeureux « KEPIS BLANCS » des quartiers Viennot, Yusuf, Amilakvari de notre bien-aimée légion de  Sidi-Bel-Abbès ?

N’importe quel pays agressé de cette façon intestine se servirait de cette arme fatale dont la seule présence, découragerait les plus téméraires d’entre eux.

Mais à cette époque de l’année, (Nous, Pieds-noirs en savons quelque chose puisqu’à la même époque en 1962 nous arrivions avec nos baluchons et nos mauvaises valises),  les « congés payés » sont plus soucieux de se rôtir sur nos plages ou de créer des files d’attente de 600 Kms, sur leurs trajets de vacances que de s’attarder sur la survie de nos vaillants protecteurs.

Même nos chaînes de télé se mettent au diapason des dits « congés payés » par des pubs lassantes et outrancières (telles : yaourts, pare-brise et autres produits d’entretien de  lave-vaisselle ou  fosses septiques), lesquelles par leur répétitivité frisent le conditionnement par lavage de cerveau et  deviennent plus dissuasives qu’incitatives.

Pour couronner tout ce merdier, les chaînes de TV ne diffusent que des « séries mille fois vues »  ou des films à la mord-moi  l’…..œil.

Il y a quelques jours, sur FR ( ?), hommage était rendu aux PRCPDV (Pieds Rouges Communistes Porteurs de Valises) et un journaliste qui doit aimer faire des pipes, parle de ceux qui n'ont pas voulu ni de la valise ni du cercueil. Pourquoi ne le dit- il pas à ceux qui sont engloutis au fond du petit lac à ORAN, ou à ceux qui ont subi le tir en rafales de l'armée collaboratrice du FLN et adepte du 19.03.62 à la rue d'Isly. ?

Mes commentaires reflètent une réalité que toute personne lucide ne peut que constater quotidiennement dans ce pays que nous avons chevillé au corps c'est vrai, mais qui nous emmène tout droit dans le mur par cette caste politique bi- tri ou quadri-céphale assoiffée de pouvoir et du gâteau qu'ils se partagent depuis longtemps sur notre dos. Il est urgent que ça change, mais serons-nous assez pour qu'une majorité s'en donne les moyens quand on constate que chez nous-même, ils s’en trouvent qui sont et resteront encore  amnésiques.

           Et nous n'avons pas encore tout vu concernant les coups bas car les rapaces soutenus par les médias aux ordres serrent tellement les fesses qu'ils font appel de plus en plus aux organismes de sondages pour fausser un peu plus le débat. Intéressant de les voir gesticuler, plastronner et promettre pour mieux nous la mettre. L’avenir nous démontrera jusqu’où ils iront dans la bassesse.

Un mot à l’adresse des Maires ou députés qui refusent leur support à Marine Le Pen. A ce jour, Marine semblerait n'avoir que 400 signatures. Il en manquerait donc 100. Si par malheur, elle n'obtenait pas ces 100 signatures, cela signifierait que nous avons en France 100 édiles ou députés indignes de nous représenter et nous nous arrangerions à connaître ces 100 laches  qui en aucun cas ne bénéficieront plus de nos suffrages localement, régionalement et bien entendu nationalement. 

           En outre, nous les 3 ou 4 millions de Pieds-noirs que nous sommes, voterions quand même pour les présidentielles en glissant dans l'urne, des petits carrés au format de l'enveloppe traditionnelle, sur lesquels nous inscririons le nom de notre Jeanne d'Arc moderne.

           Qu'on se le dise dans tous les milieux et que certains de ces milieux-là soient moins sectaires. Elle sera présente par la volonté du peuple des repliés Français que nous sommes depuis 1/2 siècle. Et qui sait combien d'entre ces réticents ne voleront pas au secours de la victoire (air connu des hésitants)

             Passons à un autre sujet d’actualité. On parle d’organiser un congrès du FLN à Nîmes, Juste cette année, qui est le cinquantenaire de notre diaspora par cette bande d’enfoirés et les non moins enfoirés qui s’entendaient sur notre dos  comme larrons en foire à Evian, un certain 19 Mars 1962.

Il semblerait que tous les moyens inavouables soient bons quand même pour enfermer notre communauté dans notre linceul de douloureux souvenirs.

Quels manques de respect et de discernement à notre égard ! Déjà, lorsque nous sommes arrivés comme des cheveux dans leur soupe, les Français des congés payés à la tête desquels plastronnait Gaston Deferre (remarquez que je ne mets pas « Monsieur », car quelqu’un dont le diable s’est emparé de son âme ne mérite pas cette A.O.C.) nous ont superbement ignorés.

 Ce souvenir dont la sensibilité est toujours à fleur de notre peau et ancré dans nos mémoires, est encore pour nous, un cauchemar, mais est avec une évidence troublante le seul moyen qu’il ne fallait pas mettre à mal comme le préconise ce Frédéric « Mythe errant » qui ne sait plus dans quelle vitrine exposer son cul pour se faire remarquer.

Messieurs les organisateurs de ce colloque, les 10 et 11 mars prochains, sur le thème : « la Fédération de France du FLN dans la guerre de 1954 – 1962  s’il se réalise, car nous serons nombreux à nous y opposer par tous les moyens (kharawas, matracas, gayatas, stacks et castagne sont encore vivaces dans nos gènes) et nous vous promettons que ce jour-là  vous établirez de nouveaux records de vitesse…. avant les jeux olympiques de juillet et d’août à Londres.

 Nîmes, comme nous le confirme son courageux et vaillant Sénateur du Gard, Monsieur Jean-Paul Fournier dont je cite certains propos en le remerciant sincèrement, a été en 1962, l’un des  lieux d’arrivée de notre communauté rapatriée. Depuis cette date, bon nombre de ces rapatriés s’y sont installés et s’y sont parfaitement intégrés. Cette page de l’histoire de France est également très douloureuse à notre mémoire et à celle des harkis, et Nîmes organisera en Juin 2012 avec le soutien de nombreuses associations de villes de la façade méditerranéenne un évènement commémoratif pour marquer le départ précipité, en 1962, de plus d’un million de rapatriés et la fin d’un conflit très meurtrier pour nos soldats, pour notre (OAS)-FFI de l’Algérie Française, (cette remarque est mienne n’en déplaise à certains palefreniers des écuries de la France), et enfin pour tous les combattants de l’Armée française, de l’active et du contingent, dont des milliers ont tragiquement trouvé la mort.

Monsieur Jean-Paul Fournier rajoute : Je pense qu’il faut avoir la plus grande retenue dans le traitement, même historique, de cet épisode de notre passé commun et notre volonté de montrer que l’organisation de ce type de colloque avec nos ex ennemis est tout à fait inopportun. J’ai d’ailleurs été approché pour soutenir cette manifestation. Toutefois, contrairement au Conseil général du Gard et au Conseil régional Languedoc-Roussillon, j’ai répondu par la négative, tant il me semble important d’avoir une approche totalement apaisée et respectueuse de cet épisode historique, douloureux pour beaucoup d’entre nous.Pour moi le choix de cette date, en pleine période de recueillement et de souvenir, est particulièrement mal venu, à moins qu’il soit le fruit d’une réelle volonté motivée par un esprit de polémique.

Jean-Paul Fournier Sénateur du Gard Maire de Nîmes Président de Nîmes Métropole. BRAVO MONSIEUR FOURNIER,  VOUS AVEZ TOUCHE LA CIBLE AU CŒUR MEME DE SON SENTIMENT ENVERS NOTRE COMMUNAUTE (laquelle approche les 5.000.000 d’électeurs, maintenant, et qui pourrait bien changer la donne des futures présidentielles.Le rentrée pour ces gaillards sera rude et rude sera aussi leur confrontement à la réalité.

Mais concluons sur une note plus optimiste, car les 20, 21 et 22 Août derniers se sont déroulées  les festivités du 4° salon du SAVOIR FAIRE PIED NOIR au Mas de l’Ille à Port Barcarès (Pyrénées Orientales) où des animations de classe internationale et d’excellents repas traditionnels ont été servis aux nombreux visiteurs et participants et où notre art de vivre et notre convivialité proverbiale ont été mises en exergue à la satisfaction générale.

A l'année prochaine, si Dieu veut.

Méfions-nous des enchaînements de la sensibilité! On commence par plaindre les assassins  et on finit un peu tard, par s'apitoyer sur les victimes...  d’après André Frossard

 LE HÉRISSON VOUS  SALUE BIEN            ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

A tchao et à la prochaine si Dieu le veut.

01

Retour coups de cœur.

29 février 2012

COUPS D'OEIL SUR L'ACTUALITE DE MOMENT

7 HERISSON étoile

 Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps ; vous pouvez même tromper quelques personnes tout le temps ; mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
Abraham LINCOLN

Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme "Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

Rappel: Le 6 Mai 2007, le résultat des présidentielles donnait ce qui suit:

M.  Nicolas  SARKOZY          18 983 138 Voix / 53,06% Exprimés.

Mme  Ségolène  ROYAL       16 790 440 Voix /46,94 % Exprimés.

Différence                         2 192 598 soit 6,12 %

source: Wikipédia

          Ayons le courage de nous avouer que par l'apport de nos voix qui représente à peu de chose prés cette différence, nous avons pesé inconsciemment sur ce résultat par notre vote massif, séduits que nous avions été par les promesses mirifiques et fallacieuses diaboliquement préméditées du lauréat. Mais chats échaudés craignant l'eau froide, on ne nous y reprendra plus. Juré et promis à l'orientale avec l'index posé verticalement sur nos lèvres et après un  baiser sur ce doigt, envoyé vers son cœur. Revenons à l'actualité de ce mois de Février riche en évènements. Que ne voyons-nous pas et entendons sur nos chaînes nationales, sur nos journaux, dans la rue et sur le web?

            Le 10.02.11 écoulé, à l'initiative de TF1 et à  une heure de grande écoute, nous avons eu droit aux explications dodelinantes de notre Président du moment (vous savez, celui que nous avons aidé sur la foi de ses promesses aguichantes à l'adresse de notre communauté, à arriver à la fonction qu'est la sienne)  s’efforçant  de répondre à un panel de Français triés sur le volet et représentatifs, soi-disant,   des inquiétudes des Français. Mais à ce volet, il manquait une lamelle et quelle lamelle : notre communauté. Au gré des tendances politiques idéologiquement gaulliennes, lesquelles s'inspirant de leur maître à penser qui d'outre tombe, les dirigent encore, nous gouvernent depuis 49 ans et pour eux nous ne sommes que quantité négligeable. Quelle grossière erreur  politico-stratégique,  ils commettent. Cette quantité négligeable se rappellera à leur bon souvenir lors des prochains scrutins qui se profilent  à l'horizon des mois qui viennent et plus particulièrement en 2012.

            Ce gouvernement avant de vouloir donner des leçons de démocratie à la planète entière, devrait porter un regard périphérique sur  son entourage immédiat et se pencher d'avantage sur les différentes catégories nationales qui le constituent et dont nous en sommes l'une des composantes (et non des moindres). Hé oui ! Nous faisons partie de celles qui portent depuis toujours et encore  un amour inconsidéré à leur pays, la France, avec  notre passion du bleu, du blanc, du rouge, du noir de nos pieds et de notre Marseillaise. Cette catégorie, malgré cet ostracisme visible à son égard, se caractérise par son courage, ses claouis bien pendus, sa volonté, son sens de l'honneur et sa détermination à aller le plus loin possible pour que raison lui soit rendue. Et cela, voyez-vous, ce n'est pas de la tchatche (comme pensent avec condescendance quelques-uns des « pisse-vinaigre » qui nous entourent.

            Il est vrai qu'à notre époque ces sentiments (aux yeux de ces bobos) sont considérés comme ringards,  désuets et ou dépassés. Mais à ceux-là, nous leur disons haut et fort et à la Française, le fameux mot de cinq lettres de Cambronne. Alors comme ce gouvernement a beaucoup à apprendre sur nous et ne fait rien pour cela, dés le lendemain de ces scrutins, nous lui ferons un « Présentez armes sans fusil » à la manière traditionnelle qu'est la notre (et que tous les pieds-noirs connaissent) laquelle consiste à claquer notre bras gauche sur l'angle intérieur formé par notre  bras droit replié avec le poing fermé dans leur direction. Nous en aurions pourtant des revendications justifiées et des vérités dérangeantes à mettre sur le tapis. Mais autant prêcher dans le désert. Mais le moment venu, ces loups vicieux, pas faméliques car bien nourris, et bien nantis dans des paradis fiscaux, auront beau revêtir la houppelande du berger pour mieux nous leurrer, ils ne tromperont jamais plus personne et surtout plus nous. Nous espérons que dans la confidence des isoloirs et des urnes, nous Français de là-bas et d'ici, donnerons la réponse qui convient à ces gens de peu pour leurs attitudes mensongères  et leur manquement à la parole donnée la main sur le cœur. « Aller au bout de soi-même, c'est toujours ce que j'ai voulu » (disait Nicolas Sarkozy, dans son livre « Témoignage »). Il est vrai que du haut de ses 1,70m  il lui faudrait un escabeau pour arriver à aller au bout de soi-même. Une fois de plus et pour conclure, réalisons que nous Rapatriés d'Algérie, ne sommes ni de prés ni de loin,des Français comme certains autres (heureusement) et comme nous l'aurions souhaité et que nous ne pouvons compter que sur NOUS. De ce qui précède, sachez que je m’efforce simplement de coller au plus possible à l'actualité. Ne nous attardons pas d'avantage sur des sujets qui dérangent et essuyons plutôt nos pieds « noirs » sur la carpette et occupons-nous d'autres problèmes qui ont toute leur place dans cette modeste rubrique.

            Le Parisien nous informe qu'à Audincourt (petite ville du Doubs)nous assistons à des bastons géantes entre bandes rivales, qui s'affrontent, en de véritables scènes de combat de rue, avec les pillages et incendies qui en découlent. Que des rixes entre bandes ont eu lieu devant un lycée de Thiais et que des coups de feu ont été tirés lors d'un affrontement entre elles, sans doute pour des rivalités de territoire.

            Mais, nom de Dieu, une solution s'impose à l'évidence: Faites donner la Légion étrangère d'Aubagne, et vous verrez les résultats. Je parle de ce que je sais pour avoir vu à l’œuvre, ces « durs de durs » lors de manifestations anti- France à l'époque du 19 Mars 1962, en Algérie.

            Aujourd'hui, on évoque des sanctions à prendre pour endiguer ces violences et on pousse les magistrats de notre pays, pour lesquels les gens honnêtes sont à 100%, à se mettre en grève. On désigne ces sentinelles du respect et du maintien de l'ordre comme boucs émissaires de ce dépôt de bilan du gouvernement actuel. De mémoire de Français, on n'a jamais vu ça. Mais que fait ce gouvernement face au manque d’effectif criant  dans ce noble et grand métier de la magistrature (huissiers, greffiers, juges d'application des peines et autres fonctions rattachées)qui mérite notre plus profond respect ? Commencez par leur donner les moyens de prononcer des sentences qui ne troublent que  les mauvaises consciences, les MRAP, SOS racisme et autres organisations affiliées. Quand on voit à la une des journaux télévisés et des quotidiens, ces malheureuses fillettes innocentes victimes du vice, de la turpitude, de la cruauté et de la soi-disant folie, qui sont assassinées, seul Dieu sait comment ou coupées en morceaux, telle cette jeune fille de 18 ans prénommée Lætitia (Sa tête, ses bras et ses jambes, lestés de grillage, retrouvés mardi dernier dans un plan d'eau en Loire-Atlantique ) dépecée par un salopard nommé «Tony Meilhon »,  criminel violent multirécidiviste qui avait déjà été  condamné une kyrielle de fois par la Justice et aussi les deux petites jumelles,  Alessia et Livia probablement assassinées par leur enfoiré de géniteur,( qui a eu la bonne idée de se suicider) et auxquelles il faut ajouter pour ne pas les oublier, les horribles assassinats de la  petite Madison âgée de 5 ans et du petit Mathias 4 ans  en 2006( voir mon article du  13.05.06 intitulé « Je suis pour »....), mais, nom de Dieu, qu'attendez-vous pour reformater la veuve mise au point par le Docteur Guillotin et son antivirus sans concurrence : le couper, et si vous rechigniez à restaurer la peine de mort, coupez- leur les claouis et faites-les leur bouffer à la façon des   rognons blancs dont sont si friands certaines communautés de chez nous. Ainsi, ils ne pourront plus ni violer ni tuer l'innocence. La peine capitale s’impose parce qu’elle est définitive et dissuasive pour les autres futurs violeurs et flétrisseurs d’innocence. Elle prévient le retour des dangereux criminels dans la société et ainsi d'éventuelles récidives. Elle décourage les proches des victimes à " rendre justice " en marge des tribunaux. La peine de mort est populaire dans les 78 pays où elle est encore en vigueur et appliquée. La France est l’un des rares pays où elle a été abolie.

            C’est aussi un moyen de diminuer la surpopulation des prisons, qui  est devenue un véritable problème dans les pays occidentaux. Dans les autres pays et surtout en pays islamiques, on applique la loi du talion prévue dans la charia et ce sont les parents des victimes qui décident du sort de l’assassin. Cela est juste, ainsi peu d’assassins échapperaient au bourreau et on verrait immédiatement baisser la courbe des viols, assassinats sexuels, crapuleux ou autres. Leurs auteurs doivent payer de leur vie et ce ne sera pas cher payé en regard des souffrances qu’ils ont infligé à deux innocents et de la détresse dans laquelle ils ont plongé pour la vie ceux dont ils étaient la joie de vivre.

            Pour conclure et sans vouloir passer du coq à l’âne, il me vient en tête une chanson de 1955 de Pierre Dudan (Mélancolie), lequel était comme nous un rapatrié ….de Russie, et ce magnifique poème, m'amène parfois une larme. En voici pour vous un extrait et ce sera ma conclusion pour cette fois:

Mélancolie un jour s'achève
Mélancolie on n'y peut rien
Chaque jour dans la fumée et dans l'alcool, on noie ses rêves
Seul jusqu'au matin
Et chaque nuit, ça recommence
Pour torturer le cœur trop lourd
Le cafard dans la fumée et dans l'alcool, mène la danse
Jusqu'au jour
Demain, y aura de l'amour et de la lumière
Peut-être bien, ça m'est égal
Barman, jusqu'au matin, remplis mon verre
Je veux rêver que j'ai moins mal
Mélancolie... tu nous enchaînes
Plus fortement qu'un grand amour
Un beau soir dans la fumée et dans l'alcool, on noie ses peines
Pour toujours.

Hier n'est plus, demain n'est pas encore. Nous n'avons qu'aujourd'hui. Commençons. (Mère Theresa)

 

LE HÉRISSON VOUS  SALUE BIEN            ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

A tchao et à la prochaine si Dieu le veut.

Leherisson1962@gmx.com

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Retour chez le hérisson.

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16 août 2011

"NON COUPABLES"

HERISSON__toile  9

*

Depuis le 6 Juin 2011 écoulé, ce terme nous est devenu familier car il nous va bien et est fait sur mesure pour nous aussi mais pour d'autres raisons que celle envers qui, il a été employé. Bien sûr, les forts en thème et en Anglais, en connaissent déjà la signification. Les Français vêtus de la peau des nazis ont exercé envers nous les mêmes  discriminations et ségrégations que celles  subie  par les Juifs, les Tziganes et autres races qui n'étaient pas « aryennes »

 

         Elles sont gravées à jamais dans nos cœurs tant qu'il nous restera un souffle de vie et resteront dans ceux de notre descendance héritière des gênes d'une race de pionniers constructeurs comme notre pays, la France, ne sait plus ou ne veut plus en faire.

 

         Nous, Français de là-bas, étions fiers de notre œuvre en pays sarrasin depuis le jour  béni de notre arrivée, le 14 Juin 1830 jusqu'au jour maudit de notre « déjection » forcée à la mer,  sans ménagements le 18 Mars 1962, le mot « déjection » n'est pas assez fort encore pour décrire l'ignoble complot tramé entre brigands de grands chemins, par la volonté d’un vieux despote traitre à ses engagements, menteur, calculateur, bouffi d’orgueil et de suffisance, aidé en cela par la race moutonnière des Français de  Métropole, comme lui-même traitait ses propres nationaux).

 

         Aussi, avons- nous le droit de plaider ½ siècle après : NO GUILTY, non ? Nous « Pieds-Noirs » repliés forcés (défendeurs sans défenseurs) de trois départements Français, n'avons jamais pu bénéficier  d'une assistance judiciaire minimum, comme celle que l'on accorde d'office à n'importe qui en ce moment surtout pourvu qu'il puisse produire la preuve de son manque de moyens financiers.         Et c'est notre cas pour la majorité d'entre nous qui sommes dans l'impossibilité de nous défendre face à l’injustice, à la discrimination et à la haine. Face aussi au droit de vie et de mort, dont disposait sur nous ce fou,  fanfaron, bouffi d’orgueil, de haine à notre encontre et de suffisance.

 

         Ce sinistre bluffeur a usé envers nous, de ficelles et de stratagèmes à nuls autres pareils en bassesse et abjection  dans les annales de la plate soumission  à des clans de voyous de grands chemins battus et lessivés par nos certains de nos vaillants combattants. Un acte de haute trahison passible de la peine de mort de leurs auteurs, qui ont échappé à la justice des hommes, mais pas à celle de Dieu qui  les fait griller probablement déjà en enfer sous la surveillance de Satan.

 

Dans nos prières, nous demandons à Dieu de nous pardonner nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, mais là voyez-vous, nous tous les Pieds-noirs, commettons un sacrilège envers cet Etre de lumière suprême, car nous ne pardonnerons jamais à des Judas qui nous ont trahis et livrés à la vindicte de ces Ponce Pilate qui se sont lavé leurs mains putréfiées et purulentes avec notre sang, le 19 Mars 1962. Tous les partenaires Français de cette réunion de renards dans le poulailler d’Evian, ont cru inscrire leurs noms au frontispice de  notre belle histoire de France qui n'a pas pour habitude de prendre en compte les agissements des pétochards et  des lâches.

 

Caractéristiques qui les distinguent de nos vraies héroïnes et héros historiques de légende, ceux que nous connaissons et honorons depuis les bancs de nos écoles maternelles ou de nos cours préparatoire. Les  traitres à leur patrie, quittent l'histoire par la porte de service, avec un énorme coup de pied au cul. Nous, repliés, nous n’avons eu d’autre choix pour survivre, que l’exil, vers ce que nous pensions bien naïvement être encore notre pays.

 

         Oh, oui ! Un pays qui nous a reçus sous les huées, les quolibets et les lazzis appuyés par la putain de leur « maire » de cette ville appelée  Marseille, lequel aurait bien aimé nous  couler au milieu de la mer et ne se gênait pas pour le dire et le crier à hue et à dia. Ils l’ont leur récompense maintenant surtout dans les quartiers nord de cette ville devenue « zone de non-droit » Son successeur actuel, digne descendant de l’autre, ne vaut guère mieux. Il se glorifie en recevant la poseuse de bombe du milk-bar à Alger, applaudi en cela par les notoires porteurs de valises. On peut le voir sur une photographie de presse, accueillant tout sourire, et souhaitant la bienvenue à Madame Zohra DRIF.

 

                   Monsieur GAUDIN ne pouvait ignorer que Madame DRIF était l’auteur d’un attentat terroriste d’Alger dans la ville d’Alger qui avait fait plusieurs morts et de nombreux blessés dont certains en sont restés mutilés à vie. Madame DRIF a d’ailleurs été condamnée en son temps par la justice française pour cet acte de terrorisme. Loin de montrer un quelconque remord ou compassion pour ses victimes, Madame DRIF continue à se faire une gloire de ce lâche attentat, y compris sur les chaines publiques de la télévision française qui lui sont complaisamment ouvertes. Pauvre France, quo vadis ?

 

Bien sûr, que nous plaidons « No Guilty » contre notre amère Patrie car nous aussi,  sommes depuis 50 ans des victimes meurtries et blessées,  dans ce qui nous était le plus cher : notre pays, nos racines, nos défunts ( proche famille et nos  amis d’enfance, chrétiens, musulmans ou juifs,  victimes des lâches attentats et restés là-bas, oubliés de tous, en pays tartare, et pour clôturer le tout : nos souvenirs, notre art de vivre et de mourir, au sein de notre famille et entourés d’amis.

 

Nous n’avons jamais eu les moyens de nous offrir à notre arrivée, des logements à 50.000 dollars mensuels, ni les moyens de nous offrir des avocats de haut « vol »  pour assurer une défense judiciaire, capable de  justifier l’injustifiable grâce à  des honoraires illimités. Imaginez ces tarifs pour un million de pauvres victimes de la saloperie et de l’imposture. Notre principal chef d’inculpation repose toujours sur le grief d’avoir fait d’un marécage et d’un pays en jachère tel que l’Algérie, un jardin d'éden. Maintenant, c’est de bon goût pour nos gouvernants d’aller fourrer leurs narines dans des endroits aussi pestilentiels que l’Egypte, la Lybie, le Liban, l’Afghanistan  où nos enfants tombent comme des mouches (73 à ce jour) contre un adversaire invisible au sein duquel, ils essaient de se défendre comme ils peuvent pour ne pas rentrer en France dans une vulgaire caisse de bois.

 

Pendant ce temps, on se fait envahir par une marée de pauvres mecs qui ne savent plus qui est qui. Mais ils arrivent par centaines, par milliers et bientôt grâce à cette immigration de masse, le pourcentage d’européens sera réduit à une portion congrue. Ne parlons pas de la France, elle l’est déjà. Quand toute le lie intégriste du moyen orient sera là, cette pute de 5° colonne souvent évoquée par votre serviteur, aura pris consistance et réalité. Ne ferait-on pas mieux de prendre sous notre aile ces pauvres petits bébés innocents qui n’ont rien demandé et surtout pas de venir dans un monde corrompu, des tous petits enfants qui meurent de faim et de misère dans la corne de l’Afrique ? Regardez leurs grands yeux ouverts sur un monde impitoyable, ces yeux qui implorent, leurs petites mains décharnées qui s’agrippent à ce qui ressemble à un pauvre sein de maman qui ne cesse de pleurer, un pauvre sein flasque, où il resterait encore quelques gouttes de lait. Ils crient au monde leur détresse, mais ne savent pas parler pour convaincre et nous toucher au cœur. Ils n’ont en pas même la force. Heureusement, l’UNICEF leur apporte un semblant de réconfort. Aidons-la au mieux de nos possibilités, avec ne serait-ce qu’un euro par Français et par mois. Si je continue je vais hurler à la mort.

 

Pendant ce temps ils crient et hurlent leur désespoir et leur misère et cela au vu et au su du Monde entier : Pitié , aidez-nous, pensez à nous et arrêtez de gesticuler en tous sens comme des marionnettes et de jouer les va-t-en guerre, pour un gloriole à laquelle vous n’accéderez jamais. Déjà en 1988, lors d’un entretien entre Raymond Barre et Jean-Marie Colombani, le premier avait affirmé à son interviewer (je les cite):

La France a été dans le passé et sera dans l'avenir une société composée de communautés de provenances diverses et de cultures variées. La France, comme les États-Unis, est un creuset. Aucun autre pays, à l'exception de la Yougoslavie, n'a une composition  ethnique si hétérogène. [...] L'unité française s'est construite sur — et contre — une extraordinaire diversité ethnique et culturelle.

 

Cet homme était un visionnaire. Mais certains pays Européens commencent à ruer dans les brancards: La Norvège et la Suisse, l’Angleterre maintenant entre autres qui n’en veulent plus de cette diversité ethnique et culturelle. Nous non Plus. Catholiques, Protestants,  Israéliens, témoins de Jéhovah, évangélistes,  représentons à  ce jour, environ 34%, Bouddhisme et Hindouisme 32%, l’Islam 21% (et ils prolifèrent de jour en jour), quelques autres petites religions regroupées 10 à 12 %.

 

Comme disait Jésus à ses apôtres :en vérité je vous le dis, la route du ciel est semée d’obstacles posés par la volonté des hommes de mauvaise influence. A vous de les réduire et de les balayer, en les jetant à la mer, avec ces hommes en tête. Ce qui est en noir et en italique est de moi, pas de Dieu. Que sa volonté soit faite.

Aucun de nous en agissant seul ne peut atteindre le succès. Nelson MANDELA

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

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13 novembre 2011

JEUNES PIEDS-NOIRS AIDEZ-NOUS

 HERISSON étoile7

Ne les oublions pas EUX NON PLUS

    Alors que les médias rappellent quotidiennement l’enlèvement de 8 ressortissants Français quelque part dans le monde et que des comités de soutien se créent fort justement pour réclamer leur libération, nous Pieds-noirs, rappelons également que depuis le 19 Mars 1962, par la volonté maléfique d’un manipulateur pourri d’orgueil et de suffisance de Président de notre France d’alors, que des milliers de Français d’Algérie ont été enlevés dans l’indifférence générale sans que les «bonnes consciences» de ce monde qui détournaient pudiquement leur regard, n’aient élevé la moindre protestation pour nous défendre et nous soutenir. Nous ne les oublierons pas elles aussi.

Les cheveux gris que nous avons maintenant sont les archives de notre passé

AIDEZ-NOUS, JEUNES PIEDS-NOIRS QUI AVAIENT TENDANCE A OUBLIER D’OU VOUS VENEZ.

        A l’un de ses proches qui l’interrogeait sur l’intégration, le sinistre De Gaulle (je cite) avait rétorqué que cette notion, était une entourloupe pour permettre que les musulmans qui étaient majoritaires en Algérie à dix contre un, se retrouvent minoritaires dans la République française à un contre cinq. Et de continuer : « Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire ? Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris ? Vous voyez un président arabe à l'Elysée ? Vous n’y pensez pas. L’intégration c’est un attrape-couillons.

        Et pourtant, nous vérifions de nos jours que cette fanfaronnade n’était pas tellement un attrape-couillons et que le couillon en question était bien ce sinistre Ubu-Roi.

        Le 19 Mars 1962 au moment où l’Algérie était encore « Française » et à la veille de notre diaspora, nous étions le clou qui blessait ses pieds dans ses chaussures 46 fillette et depuis cette date fatidique nous subissons sarcasmes, commentaires acerbes, condescendance et ironie, promesses fallacieuses de nos plus hautes instances, j’en passe et des meilleures.

        Notre accueil en Métropole confirme notre accusation d’où un réquisitoire à l’encontre de ces malhonnêtes et peu scrupuleux politiciens qui nous ont bernés jusqu’à ce jour, prend progressivement naissance pour s’imposer fatalement tôt ou tard, si Dieu nous prête vie.

        Terrible constat que nous Repliés de trois départements de là-bas, aux cheveux gris maintenant, sommes amenés à toucher du doigt. Et personne pour nous défendre. Un seul espoir : qu’il nous tombe du ciel, une bergère de Domremy même si elle n’est plus pucelle ou un Charles Martel.

        Sans avoir été indemnisés de nos avoirs (durement acquis) volés et spoliés et du pretium doloris qui nous est du pour cela, nous sommes devenus les proies préférées de prédateurs, tels les huissiers, officines marrons de recouvrement et grandes banques nationales détrousseuses d’honnêtes personnes en difficulté par manque de fonds propres, aidés en cela par la complicité passive de certains préfets du Var et autres départements du sud de la France « Algérienne »,lesquels mettent en œuvre des moyens et méthodes disproportionnés et comparables à celles employées par les nazis contre les juifs à la triste époque de l’occupation par nos voisins germaniques.

        J’exagère, direz-vous ! Qu’ils pensent ce que bon leur semblera, çà m’en touche une, car ils n’agissent pas autrement que ces miliciens gestapistes Français lors de l’occupation allemande, vous savez ceux qui avaient organisés la rafle du Vel d'HIV  les 16 et 17 juillet 1942, rafle au cours de laquelle 13.152 juifs parisiens, dont 4.115 enfants, furent arrêtés et envoyés dans des wagons plombés vers leur destination finale: les sinistres camps de la mort.d' Auschwitz en Allemagnet, de Tréblinka en Pologne .  et bien d'autres camps d'extermination

        Si expulser des familles de notre communauté, de leurs foyers (telle les familles Tartanella, Sebban, Martin, Moretti et tant d’autres) ne sont pas des méthodes gestapistes, que leur faut-il ? Pour arriver à leurs fins, ils mettent en œuvre des moyens énormes et disproportionnés par GIPN interposé: policiers cagoulés, armés jusqu’aux dents, casqués avec gilets pare-balle (diable ces maudits pieds-noirs savent se servir de leurs fusils… qu’heureusement, ils n’ont pas encore sorti.?

        En outre, on empêche et on musèle la presse d’information et même les députés couillus qui veulent s’interposer, alors que la dite police n’utilise pas les moyens dont ils disposent pour éradiquer les nombreuses zones de non droit où prolifèrent des trafics multiples et nombreux et particulièrement lucratifs pour la racaille des cités. Pour ceux-là, ils se contentent de les menacer du doigt et de leur dire : » Attention, on va se fâcher… ».

        Un ami de mon entourage (jeune pied-noir pas encore aux cheveux gris), m’a rappelé une poésie de Ronsard apprise sur les bancs de l’école et qui m’était complètement sortie de la tête. Elle prémonise si bien les évènements que nous subissons et vivons aujourd’hui, que je ne puis m’empêcher de vous la transférer tant je la trouve adaptée à la situation que nous vivons (Merci J.L pour ce rappel):

ELEGIES
"France, de ton malheur tu es cause en partie.
Je t'en ai par mes vers mille fois avertie.
Tu es marâtre aux tiens, et mère aux étrangers,
Qui se moquent de toi quand tu es au danger,
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils justement appartiennent"

Ronsard, il y a 450 ans.

        C’ est extraordinaire une pareille prémonition de Pierre de Ronsard et comme elle est faite sur mesure en regard des évènements que nous traversons.

        Mais revenons à notre appel aux jeunes pieds-noirs et ce n’est pas un appel du pied, mais du cœur que je vous adresse:

        Pour la génération dont je fais partie, qui avait entre 20 et 30 ans au moment où nous avons été donnés en pâture à des brigands de grand chemin, par d’autres brigands lesquels étaient surtout des maquignons engendrés par notre France sous la houlette du plus grand enfoiré de traître que notre belle histoire ait jamais généré, notre compte à rebours est commencé depuis belle lurette.

        En quittant, forcés de le faire, nos rivages méditerranéens de là-bas, vous , jeunes pieds-noirs approchant ou dépassant maintenant la cinquantaine, étiez âgés de 4, 5, ou 6 ans et pour vos copains de classe en Métropole, vous étiez des proies souffre-douleur de choix, victimes de quolibets et autres noms d’oiseaux lancés pour vous rabaisser et vous faire rentrer à la maison en larmes. Que pouviez-vous y faire ? Sinon serrer les dents et les poings (car la castagne, çà vous connaît par vos gênes) et vous ne répondiez pas, de crainte de vous faire foutre à la porte et de compliquer la tache malaisée de reconstruction morale de vos parents.

        Vous aussi avez eu à patir de la cruauté de la vie qui nous a été imposée par des incapables et des vaniteux qui la gèraient  politiquement parlant et qui ne valait pas les 9 balles d'un peloton d'éxécution. J'ai envie de hurler "la P........ de leur mère" mais comme j'ai été élevé chez les Pères Blancs de Bétharam quelque part du côté d'Oran, je ne le dis pas, car le Bon Dieu va me faire les gros yeux et....c'est péché.

        Vos parents , la rage au coeur, étaient trop pris par la recherche d’un boulot pour survivre et ne pouvaient choisir, obligés malgré eux de prendre n’importe quoi, n’importe où et pour n’importe quelle durée, pourvu que ce travail vous permette de survivre. Alors pour vous les établissements scolaires se succédaient en fonction du lieu où atterrissaient vos géniteurs.

        Maintenant vos géniteurs ont atteint pour la plupart un âge canonique et beaucoup d’entre nous, sommes au crépuscule de notre vie. Nous ne savons pas encore si raison nous sera rendue avant notre rendez-vous avec Dieu, mais au fond de nous, réside un espoir vrai et tangible: VOUS, nos enfants et petits enfants adorés. Reprenez le flambeau de vos pères et grand-pères et menez-le à l’arc de votre triomphe face aux forces maléfiques qui nous entourent. Reprenez le témoin que nous vous passons au cours de ce marathon olympique qu’est notre lot depuis presque ½ siècle.

        Nous comptons tellement sur vous pour continuer ce combat inégal qui nous a été imposé. Relevez le gant de ce défi qui va vous incomber, car en cas d’échec de notre part, notre combat ne doit pas cesser faute de combattants. Jouez-la comme Rodrigue obéissant à Don Diègue, son père. Courez, volez et que vos bras nous vengent contre ces Don Gormas d’operette.

        Soyez certains que nous ne mourrons pas en paix si vous ne le faites pas et même de là-haut nos âmes vous guideront et vous protègeront, car Dieu est avec nous et contre ces suppôts de Satan qui nous gouvernent encore jusqu’en Mai 2012. Et nous vous promettons de venir hanter leurs subconscients pour nous rappeler à leur bon souvenir.

        Notre génération est oubliée du monde entier et vous, jeunes Pieds-Noirs, nos chers bien et tant aimés enfants, avez subi en contrecoup du nôtre un préjudice moral inhumain et incroyable. Pourquoi ?

        Simplement parce que vous payez encore ce manque de culture scolaire qui n’a pu vous être dispensé normalement à quelques exceptions prés.

        Parce que ce qui vous permet de vivre petitement mais honnêtement, vous ne le devez qu’à vos claouis.

        Parce que si vous continuez le travail entrepris par les Gabriel Mène, Suzy Simon Nicaise, Thierry Rolando et tant d’autres vaillants dirigeants de plus de 220 Associations Pieds-noires et Harkis, vous y arriverez, là où nous aurons échoué par l'érosion du temps qu'est celui qui nous usent et sur lesquels comptent ces rats d'égoûts .

        Voici en suivant quelques-unes de nos Associations Pieds-noirs et harkies qui font notre fierté (liste non exhaustives): 

Les 141 Associations de Harkis / Usdifra / Cercle Algérianiste / Amicale Des Français / algerie mes racines / ion.amicale-des-français-d-outre-mer-et-de-leurs-amis-de-midi-pyrenees / -bou-sfer-pieds-noirs / Amicale des Jean Mermoziens / Les amis du canton de Mascara / Association des Anciens de Mostaganem / Amicale des Anciens Athlètes et Sportifs-d-oranie-oran-pieds-noirs / Association Nationale des Rapatriés / Télévision, Pieds-Noirs tpn et Radio Pieds-noirs Internationale / et tant d’autres Amicales de Rapatriés qui nécéssiteraient 2 ou 3  page (format A4) pour les nommer toutes.Et comme le chantait notre inoubliable Maurice Chevalier «Et tout çà, çà fait d’excellents Français, plus de 3.000.000,( n'en déplaise à certains)  en état de changer dans huit mois, le sort d’une élection aussi présidentielle soit-elle.

          Alors maintenant, les forts en informatique, contactez-vous, unissez-vous sélectionnez-vous surtout, de façon à ne pas introduire de Judas parmi vous qui vous vendraient pour 30 deniers. Faites la fierté de vos ascendants et de vos propres descendants, lesquels éduqués comme vous l’avez fait, prendront, si nécessaire, votre relais en suivant. Mais il faut que tôt ou tard la Communauté des Nations, dont fait partie notre France, nous rende raison comme d’autres nations l’ont fait pour l’Arménie, l’Ukraine, la Moldavie, l'Azerbaïdjan et la Géorgie... 

          Il ne faut pas non plus que les De Gueldre, Bastien-Thiry, Piegts, Dovecar soient morts pour rien. Ils étaient nos icones et pourtant ils n’étaient pas nés chez nous mais par le cœur et la raison, ils étaient des nôtres. Ne les oublions pas eux non plus dans nos prières à Dieu. 

          Je m’arrête, le cœur au bord des lèvres et la rancœur plus vive et hérissée que jamais. Soyez rassurés quand même, lque e jugement de Dieu intervient le plus souvent sur terre et et ces enfoirés qui paradent encore sur nos écrans jusqu'à plus soif, paieront, quelle que soit la manière, mais ils paieront, soyez-en surs. 

NE LAISSEZ JAMAIS POUR DEMAIN,CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE AUJOURD'HUI. COMMENCONS!!!!!  Mère Theresa 

LE HERISSON à notre belle descendance, qui ne doit pas oublier que les pit-bulls ne font pas des chats de gouttière 

LE HÉRISSON  VOUS  SALUE BIEN ET TOUJOURS A VOTRE SERVICE.

Retour coups de cœur.

17 juin 2012

CINQUANTE ANS APRES

7 HERISSON étoile
De Juin 1962 à Juin 2012 Les rapatriés d’Algérie et d’ailleurs attendent toujours qu’un gouvernement se penche enfin sur leur cas et………..Rien n’est encore réglé.

        A l’annonce de ces maudits accords d’Evian du 19 Mars 1962, tant honorés par nos gauchards, nos bobos et nos quillards venus soi-disant protéger la France contre les fellaghas et le 5 Juillet de la même année, un pays entier s’est vidé de sa substance économique la plus tangible à une vitesse grand V par le biais de 1.500.000 de ses habitants, de souches et cultures différentes de celle qui en a hérité et qui n’espérait pas un tel cadeau et un tel baissé de sarouel (pantalon gaulliste pour les non-initiés) de cette la France-là.

  Cette substance, poussée au désespoir a réagi au ¼ de tour et en un clin d’œil et un doigt d’honneur à l’adresse de cette France qui les ignorait, cette France inconnue dans la magnifique histoire de notre beau pays, a envahi quais d’embarquement et aéroports à destination de n’importe où pourvu qu’ils partent de cette terre devenue pour beaucoup d’entre eux , leur dernière demeure.

      Ils sont partis  sans un regard derrière eux, sauf pour vérifier qu’ils ne seraient pas poignardés par derrière et ont fui leur terre, leurs cimetières, leurs racines, leurs cultures et tout ce qui était et faisait leur joie de vivre et d’exister.

        Ils sont partis, en pensant naïvement que leur mère-patrie leur ouvrirait les bras pour qu’ils s’y réfugient et se referment sur ses enfants.

        Quelle erreur d’appréciation et quelle horreur en découvrant la dure réalité de ce qui les (nous) attendait dans cette terre de repli qu’ils pensaient être leur havre de grâce.

        La preuve ? Le préambule de cet article veut tout dire et éclaire singulièrement la suite de mes propos.

        Depuis 50 ans nous sommes la proie de prédilection de prédateurs et autres sinistres officines d’huissiers, d’avoués, avocats marrons, qui ont juste à signer un papier pour enlever le peu qui reste à ces gens sans défense.

        Prenons un exemple au hazard: le 11 juin écoulé à 10H00 devait avoir lieu la visite précédant la vente judiciaire de la maison familiale de rapatriés d’Algérie : la famille LEVEZAC de Nimes.

        Cette maison, (nous dit USDIFRA) toit familial d’une famille de onze personnes, dont deux personnes âgées, une personne invalide et sept enfants en bas âge, appartient à une personnalité du monde rapatrié qui se dévoue sans compter depuis de nombreuses années afin d’alléger les souffrances de ses compatriotes d’infortune.

« Nous ne laisserons pas notre compatriote dans la détresse, avait déclaré M. Gabriel MENE, Président de l’USDIFRA et si rien n’est fait, nous avons l’intention de nous opposer par tous moyens à cette visite et à cette vente qui constituerait pour cette famille une seconde spoliation, puisqu’elle en a déjà subie une pour raison d’état du fait de l’abandon par la France des départements et territoires sur lesquels elle exerçait sa souveraineté. Les biens des français situés sur ces territoires ont été spoliés et la Loi de 1961 qui prévoyait leur indemnisation est restée lettre morte.

        Pourtant, ils avaient attiré l’attention des pouvoirs publics sur cette famille qui méritait un minimum d’égards. Le préfet du Gard en avait été même avisé. Mais ce dernier n’avait répondu que par un silence assourdissant de sa part. Même nos nouveaux dirigeants nationaux en avaient été avisés et cela au plus haut niveau.( M. François HOLLANDE nouveau Président de la République, et son Premier Ministre, Jean Marc AYRAULT)

        Il est clair que nous n’ accepterons jamais que les rapatriés soient les continuelles victimes des politiques d’ajustement et nous entendons le montrer à qui de droit s’il le faut…et par tous les moyens que la loi réprouvent mais pas la morale qui , au passage, en prend un sacré coup dans les gencives. »

        La réinstallation des rapatriés a fait l’objet d’un dispositif mis en place en 1998 avec l’article 100 de la loi de finances et complété en 2007 avec le décret 2007-398 concernant la protection du toit familial.

        Ce dispositif a été mis à mal par une décision du Conseil Constitutionnel de janvier 2012 abrogeant l’article 100.

        Le gouvernement de M. François FILLON devait combler le vide juridique ainsi créé avec un nouveau décret que le précédent gouvernement n’a pas eu le temps de publier.

        Ceci laisse les rapatriés réinstallés sous la menace latente de subir une nouvelle spoliation alors que l’indemnisation qui leur est due ne leur a pas encore été payée.

        Seule l’USDIFRA ! Mais, vous direz-vous : qui est l’Usdifra ?

        L’USDIFRA a été créée en  août 1965  quand de nombreux rapatriés d’Algérie ont connu de grosses difficultés morales et matérielles de réinstallation après leur exode forcé. Depuis sa création, elle s’est fixée  pour mission de défendre essentiellement leurs intérêts matériels, ce qui a permis d’atténuer certaines difficultés matérielles et morales de réinstallation qu’ils rencontraient. Cette action concernant la réinstallation est toujours en cours aujourd’hui et plus que jamais d’ailleurs.

        L’USDIFRA a aussi été à l’origine de l’action judiciaire collective et des plaintes internationales déposées devant l’O.N.U et la commission des Droits de l’homme.

Le fait que  je sois Pied-noir, témoin et acteur de l’histoire de l’Algérie Française  avec mon optique nécessairement partisane, n'enlèvera rien à l'intérêt de mon préambule et à celui de ma conclusion.

N'a-t-on pas le droit de présenter notre propre défense, contre les attaques déguisées de nos détracteurs, ne serait-ce que pour faire entendre un son de cloche différent à l’encontre des falsificateurs et autres beni-oui-oui  ou lèche- culs qui n’en écouteraient complaisamment  qu’un seul ?

Vous faites passer ce que vous croyez être la raison d'Etat, en prenant d'autorité et contre toute logique, le pas sur le respect que vous nous devez et sur la raison du cœur.

Depuis cinquante ans nous avons été extirpés de  force de nos départements Français d'Algérie, notre pays natal et pas un replié n'oubliera, de vous opposer le plus grand et ignoble abus de confiance du 20° siècle, imaginé par un cerveau sénile, malade et revanchard, usant de ruse, et de faux engagements.

Mais la force armée, les accords secrets déjà passés avec nos ennemis et l' anti constitutionalité d'un referendum où nous ,Pieds-Noirs principaux intéressés, n’ étions pas conviés car bâillonnés, notre sort était vite scellé et on nous jeta à la mer. Notre amère Patrie reniait ses enfants.

Nous  avons eu droit à quoi? A rien, contrairement à ces étrangers qui arrivent ici en pays conquis et notre pays “La France” pousse l'infamie à l'extrême jusqu’à tolérer ici, chez nous une fédération  FLN.

Le pitoyable en tout cela réside en la présence de nombreuses associations et soi-disant personnalités et amicales du FLN.(La liste est longue et  connue de tous)

Quel manque de psychologie de votre part (depuis la Présidence , en passant par ses ministres et jusqu'au dernier secrétaire d'état) dans laquelle vous osiez revendiquer les suffrages de Français honnis depuis le 19 Mars 1962.

Mais rassurez-vous, les 22 Avril et 6 Mai écoulés, la France profonde vous a répondu et jeté là où vous vous sentez le mieux : sur le sommet d’un tas de fumier de l’oubli et nous sommes nombreux à vous faire une haie de déshonneur pour vous y conduire. Comptez-sur-nous.

Quand on aime la justice, on est toujours un révolté...Albert Camus
 

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com 

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4 novembre 2012

VERS LES CINQUANTE ET UN AN APRES!!

7 HERISSON étoile
            De Juin 1962 à ce jour, Les rapatriés d’Algérie et d’ailleurs attendent toujours qu’un gouvernement se penche enfin sur leur cas et………..Rien n’est toujours réglé.

Un vent de révolte se fait jour lentement, mais surement.

Nos politiques, toutes tendances confondues ne valent pas un pet de lapin. Heureusement qu’une brise rafraichissante commence à poindre du côté où personne ne l’attendait.

Faut-il que nos politiques au nom de je ne sais quel humanisme, soient devenus cons à un point tel qu’ils se battent entre eux et deviennent la risée du monde entier pour y atteindre la première place.

Maintenant , les politiques et certains édiles se réjouissent des unions entre tapettes ou entre gouines et leur octroient  même,  la faculté d’adoption de petits innocents qu’ils initieront, bien entendu, à leurs vices et à leurs turpitudes contre nature.

Faut-il que ces moins que rien, soient devenus cons à un point tel que cela dépasse tout entendement ; Vous voulez des exemples ?

En voici : Dans le passé, il y a toujours eu des sodomites et des sodomisés, mais cela se faisait en cachette car chacun savait que cette situation, Dieu ne la tolérait pas et ne  l’avait jamais voulue. Ils oublient que Sodome et Gomorrhe furent détruites par le feu du ciel disent les uns….ou par un volcan disent les autres….Nous ne le saurons jamais, sauf certains faux intellectuels qui prétendent détenir le savoir suprême depuis le premier pas de l’homme sur la lune.

Certains pensent aussi qu’Eve, la première femme au monde serait issue d’une cote d’Adam selon la bible et le coran.

D’autres pensent que l’homme descend du singe. Il y a du vrai dans cette pensée, il n’y a qu’à regarder la gueule de certains de ceux que l’on côtoie ou nous gouvernent  pour constater cette évidence.

Mais cela est tout à fait secondaire et ne compte plus à notre époque.

Pendant ce temps, une lueur point à l’horizon des prochaines années

La « Marine nationale » murit lentement mais surement et commence sérieusement à inquiéter  certains enfoirés dont un exemple type vous apparait ci-dessous,  exemple à ne jamais oublier, car il nous concernait :

GASTOUNET

Maintenant, à Marseille, ils ne sont plus 150.000 habitants de trop, mais plutôt 10 fois plus dans les quartiers nord et les banlieues et ce ne sont pas des pieds-noirs, lesquels se sont imposés partout en France par leur travail acharné , leur amour de la Patrie et de notre drapeau tricolore, pas par la voyouterie, l’assistance sociale gratuite et les avantages accordés à ces émigrants venus d’ailleurs.

Tout le monde pleure maintenant de voir leurs voitures fracturées, volées, incendiées, les règlements de compte entre dealers.

Mais bon sang, nous disposons d’une arme fatale et dissuasive. Que faites-vous de notre belle LÉGION ÉTRANGÈRE, celle de Sidi-Bel-Abbès, qui s’est transférée à Aubagne.

Donnez-leur carte blanche et des consignes précises et vous allez voir à quelle vitesse vont déguerpir ces vols de gerfauts noirs qui hantent nos cités.

Et puis MERDE, (merci Cambronne) pour ceux qui seront contrariés d’entendre une vérité VRAIE.

Le hérisson hérissé

Quand on aime la justice, on est toujours un révolté... Albert Camus

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com

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17 avril 2012

VAINCRE LE TERRORISME

Document transmis par José Castano Candidat FN aux législatives dans la 9ème circonscription de l’Hérault

José Castano 2012

« On ne saurait accepter l’idée que le cours meurtrier de l’Histoire est irrémédiable, et que l’esprit confiant en lui-même ne peut influer sur la force la plus puissante du monde ! »

« L’expérience des dernières générations me convainc pleinement que, seule l’inflexibilité de l’esprit humain, fermement dressé sur le front mouvant des violences qui le menacent, et prêt au sacrifice et à la mort en proclamant : « Pas un pas de plus ! » Seule, cette inflexibilité de l’esprit assure la véritable défense de la paix de l’individu, la paix de tous et de toute l’humanité. » (Alexandre Soljenitsyne)

            Qu’ils soient intégristes, fanatiques religieux ou anarchistes, les terroristes prêchent le viol de la société, et, par conséquent, ils ne sauraient être traités comme des adversaires réguliers. Car vouloir donner aux choses le sens de ses désirs est la pire forme de dérèglements de l’esprit. Ainsi s’est exprimé Bossuet dans une de ses prédictions au souffle lyrique de ses visions grandioses.

            Notre juridiction actuelle est mal adaptée à l’action répressive que la société doit exercer contre les criminels qui mettent en cause sa légitimité. Devant pareil danger, la réaction doit non seulement s’adapter à l’adversaire en retournant contre les terroristes le conseil de Lénine : « Ne laissez jamais se constituer de Vendées », mais conduire aussi à une prise de conscience populaire. A la stratégie de déstabilisation des terroristes, la Nation doit répondre par une « stratégie de répulsion ». Cette stratégie implique en premier lieu le contrôle étroit des communautés étrangères dans le pays, afin de prévenir le prolongement sur notre territoire de luttes extérieures, partant : se protéger d’un terrorisme par « vases communiquant » ou par osmose.

            A la guerre révolutionnaire –qui est la seule à sévir actuellement de par le monde- nous devons opposer la guerre populaire totale ou guerre de libération nationale. Face à une menace terroriste (d’où qu’elle vienne), il faut faire le choix majeur qui s’impose et en tirer toutes les conséquences ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : « Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ».

Pour cette raison, toute riposte nationale doit être à la mesure des attaques portées par les terroristes et pouvoir porter la lutte sur tous les plans. Les nationaux devront donc s’organiser, sachant que dans une guerre révolutionnaire, il est illusoire d’attendre la victoire de l’intervention des forces de l’ordre, car l’offensive contre-révolutionnaire ne peut relever d’une simple opération de police, mais du souci de mener une guerre totale à l’image de celle que nous imposent les terroristes. L’horreur du mal est le principe même de la justice. Elle doit s’imposer comme une règle impérative, car elle est notre propre raison. La loi, en général, est la raison humaine –disait Montesquieu- en tant qu’elle gouverne tous les peuples de la terre

            Le caractère d’extrême gravité que revêt le terrorisme international a fait de la France l’une de ses plaques tournantes et nous met dans l’obligation de réagir avec fermeté contre tous ceux qui tentent de faire de notre pays un « champ de tir » du terrorisme, son refuge ou son « laboratoire d’expériences » révolutionnaires.

            Il est probable que nous n’arriverons jamais à réduire totalement les actions criminelles mais il serait possible d’en limiter leur nombre par le rétablissement et la mise en application immédiate de la peine de mort envers les terroristes reconnus coupables d’avoir sacrifié des victimes innocentes. Dans la conjoncture actuelle, à quoi sert l’internement de ces assassins alors que l’on sait qu’ils seront libérés tôt ou tard après que d’autres terroristes, mettant en péril la vie de centaines d’otages innocents, réclameront à coup d’exécutions sommaires la libération de ces détenus ? « Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais » soutenait Léon Trotski.

            Les demi-mesures, comme c’est le cas actuellement, ne mènent à rien car les vices impunis s’accroissent à l’infini. Mais châtier les coupables, dans notre société émolliente, indifférente, conservatrice, ne ferait que révolter les consciences non contre les criminels… mais contre les victimes. Ces innocents que le terrorisme aveugle et fanatique verse chaque jour dans la mort servent à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’est pas l’indignation devant la sauvagerie du crime, mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouve toujours une excuse à leur acte « désespéré ».

            Dostoïevski écrivait déjà, dans la « légende du Grand Inquisiteur » : « Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation. Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel. Elles ont inventé un arsenal de répression humain, conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des égarés et, jugés dignes de cette indulgence, parce qu’ils sont réputés garder –au-delà de la folle parenthèse du crime- le même respect de l’homme qui définit la communauté à laquelle ils appartiennent. Mais voilà la civilisation paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent qu’elle ne peut plus transgresser sans se renier. Et voilà les barbares qui frappent aux frontières… les peuples loups qui grondent aux lisières des bois. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage. Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voilà qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contres les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues… Et voilà que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent naturellement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité… Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste : Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde. Et nous, pauvres occidentaux, sommes en passe de perdre cette ultime guerre qui nous est imposée parce qu’irrémédiablement condamnés à capituler… au nom de la défense de la civilisation qui n’est autre qu’un suicide devant un assaut qui en nie l’essentiel.

            Soljenitsyne a écrit : « Toute notre vie là-bas, nous a appris qu’il existe un seul moyen de résister à la violence : c’est la fermeté ! »

            Dans la lutte contre la subversion et le terrorisme, rien n’est plus important que l’application d’une politique de défense préventive ferme et impitoyable à l’égard des adversaires de la Nation. Celui qui sème le vent doit récolter la tempête.

PEUPLE DE FRANCE…    REVEILLE-TOI !

José CASTANOCandidat FN aux législatives dans la 9ème circonscription de l’Hérault

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

Retour Joseph Castano. 

 

"Ce n'est pas parce que nous avons peur que nous n'osons pas ; c'est parce que nous n'osons pas que nous avons peur"... "... Le péril s'évanouit quand on ose le regarder." (Chateaubriand)

 

« Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d'un vieux Sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu'il apprend à l'école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu'à ses pensées les plus intimes. L'Islam cette théologie absurde d'un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » ( Mustapha Kemal, dit Atatürk, Président de la République Turque en 1923, fondateur de la Turquie moderne)

 

- En 1999, Nicolas Sarkozy s'adressait à Philippe de Villiers en ces termes : « Tu as de la chance, Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid ! »

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En Indochine, nous nous sommes battus à la porte du jardin,

En Algérie, nous nous battions à la porte de la maison,

Et aujourd’hui, c’est à l’intérieur de la maison,

Où s’est introduit l’adversaire, qu’il nous faut mener le combat.

Le danger n’est plus imminent, il est là, présent ! 

Aussi, loin de nous abandonner à une passivité coupable,

Nous devons constituer le fer de lance de cette nouvelle résistance

Et y  appeler nos compatriotes, car dans ce combat,

Il n’y a pas de neutres et tous les hommes sont concernés. 

(ASSOCIATION DES COMBATTANTS DE L’UNION FRANÇAISE)

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- L’ISLAM… D’HIER A AUJOURD’HUI : http://www.legaulois.info/2012/02/lislam-dhier-aujourdhui-par-jose.html

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- Samedi 14 avril 2012 : Harkis, Pieds-Noirs et Front National manifestent à Perpignan contre la venue de Nicolas SARKOZY venu annoncer "La reconnaissance du drame des harkis" : http://youtu.be/Z53eoE4G178

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La République des copains et des coquins !

Deux prétendants à la magistrature suprême : Sarkozy dans les bras de Bouteflika ; Hollande dans ceux de Ben Bella… Ces deux anciens terroristes du FLN sont responsables du massacre de 150 000 harkis et de plus de 3000 civils européens, le 5 juillet 1962, à ORAN. France, où est ton honneur ?

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                                                                 Ben Bella est mort ; c’est Hollande qui est bien triste !... Dans un communiqué, le candidat socialiste a « salué la mémoire de M. Ahmed Ben Bella qui fut en 1962 le premier président de la République algérienne et dont nous venons d'apprendre la disparition… Il restera, pour les Français et pour les Algériens, l'un des symboles d'une étape historique décisive de nos deux pays »

            Le 31 mars 2007, lors d’une réunion des représentants de harkis au siège de campagne de l’UMP, Nicolas Sarkozy avait pris un engagement solennel envers ces derniers : "Si je suis élu, je veux reconnaître officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des Harkis et d'autres milliers de "musulmans français" qui lui avaient fait confiance, afin que l'oubli ne les assassine pas une nouvelle fois". Durant son quinquennat, cet engagement n’a jamais été tenupuis, à une semaine des présidentielles, le 14 avril 2012, il reconnaissait « enfin », à Rivesaltes (66), la "responsabilité historique" de la France dans "l'abandon" des harkis à la fin de la guerre d'Algérie en 1962.

Les membres de la communauté eux-mêmes ont accueilli avec prudence le geste de Sarkozy. « Il avait cinq ans pour le faire et il vient à une semaine des élections », a grogné, amer, Mohammed Bounoua, « c'est notre bulletin de vote qui l'intéresse, pas nous ». Cependant, pour être réellement effective, cette reconnaissance doit être officiellement reconnue par la Nation par le vote d'une loi au Parlement. De plus, seul un engagement écrit du candidat président (dont la réélection est fortement compromise) permettra de croire en sa sincérité. Marine LE PEN s’est engagée par écrit à reconnaître officiellement par une loi la responsabilité de l'Etat français dans l’abandon et le massacre des Harkis après le 19 mars 1962… pas lui.

Concernant François Hollande ; que dit-il ? « La colonisation appelle la plus juste condamnation. » (2006) et, le 05/03/2012, 15h, à EVRY, sous les acclamations délirantes d'un public arabo-français de 6000 personnes, il s'exprime de la sorte :
« Ici, c'est la nouvelle France, celle qui émerge, celle qui s'engage, celle du futur (...) Vous les habitants islamiques ou pas, des cités, vous êtes l’avenir de la France, vous êtes la génération montante, celle qui sauvera ce pays de la ruine, vous affrontez durement la réalité, je n’ignore rien de la difficulté d’accéder au logement , au travail (…) Je sais aussi que l’insécurité n'est pas ce que dit l'opposition… Je veux m’appuyer sur ses quartiers populaires ».
Par ailleurs, il a jugé « inadmissible que des jeunes citoyens comme vous ne puissent pas accéder à l’emploi à cause de leur lieu d’habitation ou de leur couleur de peau » et a demandé : « Est-il normal que ce soient toujours les mêmes jeunes qui se fassent interpeller, suspecter ? Est-il normal que des milliers de personnes attendent des jours dans la nuit, dans le froid, pour attendre tout simplement des papiers français ? Et bien moi, je dis non ! Je vais vous donner des papiers, et vous serez aussi Français que les Français de souche de ce pays... »

- À Paris, le Maire socialiste, Bertrand Delanoë, a inauguré une plaque commémorative à la gloire de la manifestation FLN de la capitale le 17 Octobre 1961 et parraine des films pro-FLN !

- Samedi 14 avril 2012, à Marseille, sous les applaudissements et les youyous, Jean-Luc Mélenchon glorifiait l’immigration et le métissage en ces termes : « Marseille nous dit que notre chance, c'est le métissage. Et depuis 2 600 ans, nous sommes du parti de ceux qui se disent contents d'être mélangés, fiers d'être le peuple qui compte le plus grand nombre de mariages mixtes de toute l’Europe ! »… « Il n’y a pas  d’avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb ! », a-t-il poursuivi dans cette ville qui a voté à plus 22 % pour Jean-Marie Le Pen aux régionales de 2010.

Et c’est sur ces gens là qu’il faudra compter pour vaincre le terrorisme ?... 

A l’opposé… des combattants… des guerriers, à l’instar du Lieutenant JM Le Pen décoré par le général MASSU lors de la « bataille d’Alger ». Á sa ceinture, le couteau des parachutistes que certains esprits « malades » et pervers ont confondu avec un « poignard nazi ».                                                    

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« Les paras libèrent Alger du terrorisme »… C’était en 1957. Devront-ils intervenir encore une fois ?... Mais en Métropole cette fois !... 

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Marine Le Pen est en train d'écrire l'Histoire.
Et nous, Peuple de France, nous l'écrivons avec Elle

http://www.youtube.com/watch?v=KAflwkVP0wA

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5 décembre 2012

LE LOUP ET L'AGNEAU

7 HERISSON étoile
LA RAISON DU PLUS FORT EST TOUJOURS LA MEILLEURE
 
            Un ami très cher, auquel j’ai garanti l’anonymat, m’a raconté ses démêlées avec deux banques nationales qui se sont gavées sur la part misérable que la France a cru devoir verser aux expatriés forcés d’Algérie e, d’Algérie et des territoires d’outre mer.
            Il s’agit pour ne pas les nommer : de la CAISSE D’EPARGNE DES BDR en AVIGNON et du CIC Ile de France.
            Je vais tenter de vous narrer et résumer ces péripéties avec la C.E.ECUREUIL en triste vedette de ce rapport  pour aujourd’hui.
LE C.I.C/IdF arrivera en son temps et ne perd rien à attendre son tour..
GRIEFS PERSONNELS CONTRE LA CAISSE D’EPARGNE ECUREUIL
            SON CAS PERSONNEL (pardon pour la longueur de mon exposé), mérite d’être porté à la connaissance de la France entière, car il est probablement très rare dans la communauté des Français rapatriés d’ALGERIE, lesquels non seulement ont été spoliés, volés, assassinés et ruinés par les ennemis de notre pays sous l’œil bovin et impavide des autorités de tutelle à cette époque, mais aussi EN France par des banques FRANCAISES COMPLICES  et à la botte des nouveaux patrons de ce pays, héritiers des auteurs traitres à leur Patrie et négationnistes de ces putains d’accords d’Evian.
Il se bat sans relâche depuis 27 ans  contre la C.E ECUREUIL D'AVIGNON.
         En 1990, son épouse et lui-même, Rapatriés d'Algérie, domiciliés à Avignon, avaient reçu de ANIFOM,(Agence Nationale pour l’indemnisation des Français d’outre-mer) des certificats d’indemnisations d’une partie de leurs biens durement acquis puis spoliés et volés en Algérie, dont  montant : 1.410.648 francs. Cette somme était payable sur 10 années, Echéance finale en 2001.
          Fin 1990, désireux de réaliser un projet industriel et commercial de développement lié à un brevet dont mon ami était auteur et concepteur et toujours propriétaire, ses enfants, son épouse et lui, avaient  souhaité créer une SARL au capital de 250.000 francs.
           En vue de financer la réalisation de ce projet, ils avaient emprunté le 21.11.1990  auprès de la caisse d’épargne et de prévoyance Ecureuil de la Vallée du Rhône et du Vaucluse en Avignon, la somme de 780.000 francs( somme affectée à un compte courant associés et versée en plusieurs fois) et en garantie de cet emprunt avais nanti à son profit ces certificats, comme les y autorisait la loi n° 87-549 du 16 Juillet 1987.
           La Caisse d’Epargne procéda aux différents versements convenus pour la somme totale de 780.000 francs dont les intérêts furent calculés sur 10 ans en fonction du calendrier initial du paiement de ces certificats par ANIFOM.
           A leurs yeux, la différence entre les 780.000 frs reçus de la CEE et la somme de 1.410.648 francs programmée par ANIFOM sur 10 ans, pouvait se justifier, compte-tenu  d’un taux annuel d’intérêts de l’ordre de 10% environ.
          Outre le nantissement de leurs CIR, ces garanties étaient assorties d’une assurance personnelle sur 100% du crédit et d’une caution solidaire de son épouse.
          Entre temps, la SARL crée, victime de la mauvaise conjoncture du BTP régnant à cette époque, par jugement en date du 17 Mars 1996 était  mise en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce d’AVIGNON.
           Cependant, la loi n° 93-121 du 27 Janvier 1993, portant diverses mesures d’aide sociale et publiée au J.O du 30.01.1993, réduisait ce calendrier et avança en conséquence les échéances de paiement par ANIFOM qui prirent fin en 1997au lieu de 2002.
         Cette loi autorisait les rapatriés à renégocier avec leurs banques les avantages consentis précédemment à la promulgation du texte.
                  En général, la grande majorité des banques qui avaient consenti des prêts aux rapatriés et dés la promulgation de cette loi, versèrent à ces derniers le complément différentiel, sauf la Caisse d’épargne Ecureuil d’Avignon, qui refusa abusivement tout compromis.
           ANIFOM leur adressa le nouveau calendrier de remboursement s’appliquant à leurs titres.
          Ils en avisèrent aussitôt la Caisse d’Epargne afin que cette dernière les fasse bénéficier de ces nouvelles dispositions.
         En général les banques qui avaient consenti des prêts aux rapatriés et dés la promulgation de cette loi, versèrent à ces derniers le complément différentiel, sauf la Caisse d’épargne Ecureuil d’Avignon, qui refusa abusivement tout compromis.
           ANIFOM adressant à mes amis le nouveau calendrier de remboursement s’appliquant à leurs titres, ils en avisaient aussitôt la Caisse d’Epargne afin que cette dernière les fasse bénéficier de ces nouvelles dispositions.
          Mais dans leur cas, il ne s’agissait pas comme de bonne foi, ils étaient en droit de le penser de le penser,  d’un prêt ordinaire, mais d’un découvert classique assorti de diverses garanties, dont le nantissement de leurs titres sur 10 ans.( version de la banque).
          Forte de cette différence, la banque se retrancha derrière la convention passée entre eux et refusa tout net toute réduction d’intérêts calculés sur la durée initiale sous prétexte que l’ouverture de crédit qui m’avait été consentie et garantie par le nantissement de leurs titres, n’’était pas déterminée en fonction du calendrier de règlement de ces derniers ( ce qui est faux, car autrement ils auraient pu bénéficier d’une ouverture de crédit supérieure, leur évitant  ainsi leur liquidation judiciaire et leur situation de détresse actuelle et que par conséquent les nouvelles dispositions de cette loi ne leur étaient pas applicables.
          Il est indéniable que le montant du découvert assorti des intérêts ont été remboursés à la Caisse d’épargne, par les versements ANIFOM en 1997 et qu’ainsi mes amis devenaient créditeur d’un solde important qui aurait du leur revenir.
          Le 13 Mars 1995 par lettre adressée à la PAIERIE GENERALE DU TRESOR, mon ami informait le payeur général de ma situation et faisait opposition au paiement à la Banque des annuités à échoir, et lui demandait d’affecter le solde du montant leur revenant de droit à la Caisse des dépôts et consignations, jusqu’à ce qu’une décision de justice intervienne. Ils n’eurent pour toute réponse du Trésorier Payeur général, qu’une fin de non-recevoir en date du 17 Mars 1995).
            A NOTER:  Outre la différence existant entre la somme empruntée de 780.000 francs et le montant des C.I.R intégralement versé et perçu par la C.E.E d’Avignon, soit :(1.410.468,00 frs), cette banque prélevait mensuellement des intérêts sur leurs versements échelonnés, sur le compte commercial de la SARL ouvert en leurs livres sous le numéro: 04 0215069827. Je suis persuadé qu’aux yeux de n’importe quel juriste que cette dernière clause est assimilable à une clause léonine et une escroquerie caractérisée, avec la complicité passive des plus hautes instances de l’état.
           Le syndicat de Rapatriés USDIFRA également est intervenu sans succès. La Caisse d’Epargne Ecureuil des Bouches Du Rhône prétend n’avoir jamais eu ce client dans leur établissement.
         C’est oublier le contrat passé le 21 Novembre 1990 (convention d’ouverture de crédit) entre leur Président du Directoire, Monsieur François Campergue, mon ami et son épouse.
           Pourtant, lors des nouvelles dispositions prises à cette époque par le gouvernement, qui réduisait les dix années de paiements des titres déjà énumérés en préambule en les réduisant à 5 années, au lieu de 10 avisait toutes les banques prêteuses acceptèrent ces dispositions et remboursèrent le trop-perçu sauf, bien entendu la CAISSE D’EPARGNE D’AVIGNON.
           A cet effet, Mon ami avait bel et bien rencontré Monsieur Kurdoglian,  leur chef du contentieux de la CE à Marseille,(place Estrangin Pastre- BP 108- 13254. MARSEILLE. Cedex 6) et ce dernier lui avait affirmé verbalement, hélas, qu’en 1997, lorsque son crédit serait couvert, il verrait alors le montant du solde pouvant être mis à ma disposition et CELA MON A AMI LE JURE DEVANT DIEU ET SUR L’HONNEUR.
         Se basant sur le contrat de base avec la Caisse d’épargne et ayant besoin pour sa défense, de connaître les dates de versement des sommes correspondant aux CIR au bénéfice de la dite Caisse d’Epargne, il avait même écrit à ANIFOM en date du 18.09.06 en les priant de lui communiquer les dates effectives de règlement de la totalité de ses C.I.R, à la Caisse d’Epargne d’Avignon, également en sa possession , mais pour confirmation.
          Ces précisions lui auraient permis de confondre ces voyous et ces profiteurs de la misère humaine , de les confondre et de faire valoir  ses droits auprès de cette banque, car ils constituent une preuve irréfutable de leur malversation et de leur abus de pouvoir. Voilà, j’ ai trouvé ce témoignage bouleversant et il vient augmenter le volume des sales manigances de LA France et surtout d’ajouter ce  témoignage à celui des nombreuses victimes de ces gangsters au col blanc et à leurs mains aussi noires que leur âme (VOIR SUR GOOGLE : ESCROQUERIES ET MALVERSATIONS DE LA CE ECUREUIL EN France.
            Ils veulent nous avoir à l’usure du temps, mais Dieu n’est jamais  d’accord avec des suppôts du diable.
LE HERISSON PLUS IMPATIENT QUE JAMAIS QU’UNE NOUVELLE JEANNE D’ARC OU UN NOUVEAU CHEVALIER BAYARD RENAISSENT DE NOTRE BELLE HISTOIRE DE FRANCE ET QUE QUELQU’UN PENSE A RESSORTIR LA MACHINE DU DOCTEUR GUILLOTIN ET A EN AFFUTER LA LAME.

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

Leherisson1962@gmx.com

 

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LE LOUP ET L'AGNEAU (SUITE)

9 novembre 2012

CES IMBECILES QUI PRETENDENT NOUS GOUVERNER

De Roger HOLEINDRE Président du Cercle National des Combattants et membre directeur du Comité du Mémorial de l’Honneur français

De Roger Holeindre

Roger Holeindre

Lettre de Roger Holeindre, président du Cercle national des combattants, faisant suite au piteux voyage de François Hollande en Afrique.

Le 3 novembre 2012

C’est vraiment le foutoir ! Le vendredi 12 octobre 2012, M. Le Président de la République française…“Normal 1er” débarque en Afrique, à Dakar, accompagné de sa concubine… ce qui fait très couleur locale… bien qu’ici les maîtresses sont désignées officiellement comme “2e Bureau”.

Sa “compagne” n’étant pas divorcée officiellement, lui-même ne s’étant pas marié avec une autre femme à qui il a fait quatre enfants… pourrait ajouter à ses discours pendant son déplacement que la francophonie, comme il le clame… c’est la liberté dans la démocratie, et aussi dans la polygamie… d’autant plus que dans notre belle France…beaucoup de musulmans non intégrés, de leur propre fait, nous expliquent déjà que… s’ils ont plusieurs femmes, ils ne font que copier ce que fait le Président de la République !

Bien sûr… il en a remis une couche sur la fin de la Françafrique… « (…) Le temps de la Françafrique est révolu. Il y a la France et il y a l’Afrique. Il y a le partenariat avec des relations fondées sur le respect, la clarté et la solidarité (…) Les émissaires, les intermédiaires et les officines trouvent désormais porte close à la présidence de la République française, comme dans les ministères… »

Dans son costume trop grand pour lui… Il oublie tout simplement qu’aucun pays au monde, à part la France, n’a jamais abandonné des marchés en Afrique ou dans le monde, de son plein gré. Aujourd’hui, les Chinois “achètent” l’Afrique.

Personne, parmi nos grands spécialistes écologistes, personne parmi les “kmers verts”, ne s’avise de signaler qu’ils ravagent aussi des pays entiers du fait que leurs coutumes et leur pharmacopée sont délirantes, en ce qui concerne les remèdes ou potions, soi-disant aphrodisiaques, qui vont de l’aileron de requin (dont ils jettent le reste), aux cornes de rhinocéros, en passant par certains fruits de mer.

Les derniers grands trafics de défenses d’éléphants sont aussi de leur fait.

Tous les marchés juteux de la planète s’obtiennent contre de grosses enveloppes, et même nos “alliés” font passer leurs intérêts avant les nôtres… et ils ont raison !

C’est exactement la même chose avec les pays qui composent l’Europe, où chacun protège au mieux ses usines.

Il faut d’ailleurs remarquer que toutes ces déclarations de morale n’ont pas soulevé des clameurs de satisfaction, mais simplement quelques applaudissements polis… surtout de la part de la concubine qui doit quand même servir à quelque chose.

Une fois de plus, ce fut l’octroi de visas pour la France qui domina les discussions en coulisse… et là, “Normal 1er” fut sublime… d’une intelligence politique bien digne de l’énarque qu’il est, il se dépassa… « J’entends mettre fin à ce paradoxe absurde, qui fait que la France dans un passé récent ait trop souvent fermé la porte à ceux qui voulaient y créer des emplois, y développer des échanges ».

Cela va certainement faire plaisir aux centaines de vendeurs clandestins de Tour Eiffel en aluminium, fabriquées en Chine, et à ceux qui vendent des objets en ivoire qui ne sont que des copies en plastique venant, elles aussi, d’Extrême Orient… qui font la chasse aux touristes étrangers dans tous les hauts lieux de Paris.

Puis, ne sachant peut être que faire de symbolique avant de quitter le Sénégal, il fut le premier chef d’Etat français à se rendre sur l’île de Gorée, au large de Dakar… pour pleurer, une fois encore, sur l’esclavage… oubliant que la colonisation française… a fait cesser la traite des noirs partout où elle s’installait… et que c’est en combattant le plus grand organisateur de razzias de bois d’ébène, que le commandant Lamy mourut au combat, à l’endroit où naquit la ville de Fort Lamy, aujourd’hui N’Djamena.

Si M. Hollande n’avait pas fait l’ENA, et si ses conseillers élyséens, bardés de diplômes (obtenus en écrivant l’histoire de France telle qu’elle est enseignée depuis quelques années… c’est-à-dire fausse !), ils auraient tous pris la peine de lire les bons dictionnaires, encore écrits par des non trotskistes, et ils auraient appris dans Le Mourre, par exemple, que ce marchand de nègres s’appelait Rabah

« Rabah (… Koussri, région du lac Tchad, 22.IV.1900). Chef africain. Ancien lieutenant du trafiquant d’esclaves égyptien Zobéïr, il se rendit indépendant en emmenant des troupes et des armes avec lui et entreprit de se tailler un  royaume dans le Soudan central, entre le Nil et le lac Tchad.

Disputant au Ouadaï le trafic des esclaves, il s’empara du Dar Kouti, qu’il confia à Mohammed es-Senoussi, puis ravagea toute la zone comprise entre l’Oubangui et le Tchad, soumit le Baguirmi (1892), puis conquit le Bornou (1893), dont il se proclama émir. Les princes locaux qu’il dépossédait firent alors appel à l’intervention française. Après six ans de guerre, Rabah fut vaincu et tué à la bataille de Koussri. La lutte contre Rabah fut l’origine de la colonisation française au Tchad et en Oubangui-Chari. »

Le plus honteux, c’est qu’une fois de plus, il relança ce combat inutile et néfaste pour la paix sociale en France… surtout avec Mme Taubira au gouvernement, à un poste éminent, celui de la Justice, et les “kmers verts” dans les ministères.

Monsieur le Président… une fois de plus, s’essuya les pieds sur notre pays et écrivit sur le livre d’or… « Au nom du peuple français, je rends hommage à la mémoire des innombrables victimes de l’esclavage. Le rappel de cette tragédie lie à jamais l’Europe, l’Afrique, l’Amérique et les Caraïbes. Il nous oblige à lutter sans relâche contre toutes les formes d’exploitation de l’être humain. »

Le peuple français a bon dos, mais toutes ces pleurnicheries risquent de lui couter cher !

En effet, nous savons aujourd’hui qu’avant le voyage du président en Afrique, le cabinet du Premier ministre avait organisé une réunion avec un collectif d’associations pour qu’il fasse des propositions (sic) sur ce qui peut être fait en termes de réparations !

Derrière tout cela, au point de vue association, on retrouve Louis George Tin, qui n’est autre que le Président du Conseil représentatif des associations noires (le CRAN) qui, ayant eu deux longues réunions avec les représentants du gouvernement, pensait avoir convaincu de la nécessité de “réparations” sonnantes et trébuchantes… et d’accuser “Normal 1er”… « M. Hollande rétropédale le jour même où il se rend à Gorée… C’est honteux ! »

Bien sûr, tous ces braves gens, dont certains appellent les Français d’origine… les sous-chiens… font mine d’ignorer la véritable histoire de l’esclavage.

Ainsi, par une nouvelle entourloupette de la falsification historique, on ressort la loi Taubira qui veut faire payer à la France la traite négrière, dont elle ne commença la pratique qu’à la fin du XVIIe siècle, en occultant l’esclavage arabe et la traite négrière interafricaine qui se sont étalés, eux, plus longuement dans le temps, depuis l’antiquité, et qui furent terribles quant au nombre de morts dans les convois vers la côte pour les ventes, ou vers les pays d’Orient.

Il faut quand même savoir qu’après plusieurs voyages de repentance à Alger, où les représentants des porteurs de valises n’ont cessé de s’excuser et de cracher sur la France… des excités du FLN avancent aujourd’hui… la nécessité pour la France… si elle veut vraiment être pardonnée… le versement d’au moins trois milliards d’euros. Voici peu de temps, une délégation du FLN s’est rendue au Viet Nam pour rencontrer des dirigeants à Hanoi. Cette visite avait pour but de demander aux ex viet minh de se joindre à l’Algérie pour constituer un “front anti français”, une sorte de “tribunal international”, afin d’obtenir des réparations pour l’Algérie et pour le Viet Nam. Hanoi a éconduit avec agacement cette délégation de mendiants.

Mais je pense que ce n’est que partie remise, et que les gens qui soi-disant nous dirigent, sont seulement capables d’une chose… nous faire condamner au nom de la repentance !

Car ces messieurs y vont avec vigueur. Toutes les occasions sont bonnes et nous voilà repartis sur les lamentations.

Devant se rendre à Alger en décembre 2012, “Normal 1er” profite du 51ème anniversaire de la répression anti FLN de Paris, pour, à nouveau, nous rouler dans la fange.

Une fois de plus, comme ses prédécesseurs d’ailleurs, il passe sur les crimes du FLN, en Algérie et en Métropole… pour attaquer la police parisienne et la couvrir d’opprobres, alors qu’elle n’a, en pleine guerre civile, fait que son devoir. Du coup, même les forces du maintien de l’ordre deviennent … « la police de Papon ». C’était tout simplement la police de De Gaulle… tout comme le S.A.C. était la police parallèle du grand homme.

Il est aberrant que ces imbéciles qui se sont emparé du pouvoir grâce à la bêtise d’un nombre incroyable d’ « idiots utiles », et au vote communautaire musulman, continuent à dénigrer et à salir notre pays, alors qu’une grande partie de la population immigrée ne se sent pas française, et prend pour argent comptant toutes les élucubrations politicardes de ces marchands de vent et de haine.

Nous avons fait la “guerre d’Algérie” contre le terrorisme du FLN… qui pendant des années a tué, égorgé, éventré des dizaines de milliers de musulmans qui ne désiraient que rester Français !

Ils ont, par ailleurs, réservé le même sort aux pieds noirs qui avaient bâti ce pays et qui, dans leur grande majorité, étaient des gens humbles, ne possédant que leurs mains et leur volonté de travail… et dont beaucoup votaient communiste.

M. Sarkozy, avant Hollande, avait cru nécessaire de proclamer, voici cinq ans, à Dakar, devant une assemblée africaine…

 « Nous vous avons pillés…

« Nous vous avons volés

« Nous vous avons colonisés… ce qui était une erreur…

« Mais (sic) nous avons construit des ponts… »

Nous avons fait bien d’autres choses !

D’abord en Afrique noire, comme déjà écrit…nous avons stoppé l’esclavage… nous avons amené la paix… fait cesser les éternelles luttes tribales et le cannibalisme.

Nous avons combattu la lèpre, la maladie du sommeil, et des dizaines d’infections purement africaines, grâce à la médecine coloniale, présente partout.

Nous avons traité les populations… toutes… correctement, et elles n’ont jamais connu la famine.

A notre départ, il restait dans les colonies européennes 1 800 000 éléphants. La forêt était quasiment intacte.

Nous n’avons jamais pompé le pétrole… car nous ne l’avions pas découvert… sauf au Sahara français… ce qui nous valu la guerre d’Algérie.

D’ailleurs, si nous avions été des chiens… même des sous-chiens… des tueurs… des esclavagistes… pourquoi tous ces gens voudraient-ils venir chez nous ?

Ils sont presque tous indépendants depuis 50 ou 60 ans… Les problèmes de leurs pays sont aujourd’hui leurs problèmes.

Nous leur avons laissé de jeunes nations en état de marche… certaines même prospères… Aux Algériens, nous avons abandonné le Sahara qui n’a jamais été algérien, notre gaz et notre pétrole, après avoir investi des milliards. S’ils ne s’en sortent pas, ce n’est pas de notre faute… mais la leur !

Deux pays ont été rasés, nitratés… l’Allemagne et le Japon. Ce dernier atomisé.  Ils sont parmi les premières économies du monde.

Alors, assez de jérémiades. Assez de repentance ! Que nos gouvernants cessent de s’occuper d’hier ou d’avant–hier, et ne pensent qu’à demain… en réglant d’abord les problèmes d’aujourd’hui.

Ce n’est pas à eux de décréter si la France est coupable ou non. Pas plus M. Hollande aujourd’hui, que M. Chirac hier ! Laissons les vrais historiens faire leur travail !

Cessons de nous plaindrede gémirde nous lamenter. Redonnons à notre jeunesse le goût de l’effort… des raisons d’être fiers de leur pays, et que ceux qui sont contre tout cela… fassent leur valise, car en France les frontières qui permettent à tout le monde d’entrer… sont encore plus ouvertes pour ceux qui veulent partir !

Ceux qui prétendent que la France est un pays raciste, sont des affabulateurs et des menteurs. Certains penseront peut-être qu’en traitant nos dirigeants d’imbéciles… j’exagère… Non ! Je minimise la chose… le drame. Car en vérité, en prenant constamment parti pour nos adversaires d’hier… ils nous amèneront la guerre civile.

Alors, il vaut mieux que je les traite d’imbéciles que de traitres… ce qu’ils sont en réalité vis-à-vis de notre pays, qui est de moins en moins la France… et de notre peuple, qui se sent de moins en moins chez lui !

Roger HOLEINDRE Président du Cercle National des Combattants et membre directeur du Comité du Mémorial de l’Honneur français

 

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1 décembre 2012

TEMOIGNAGES 5 juillet 1962

Les rubans noirs par Oriane Cadase

Les rubans noirs par Oriane Cadase

 

 


Le 01/12/12 16:35 de : Jean-louis Bonilla Témoignage Oran 5 juillet 1962

Mon député PHILIPPE MEUNIER nous avait dit qu’il était en contact avec un député Algérien pour un rapprochement avec nos deux pays. Ce député algérien lui avait précisé que tant que les dirigeants actuels (FLN) seraient là, rien, rien ne pourrait se faire et qu’il fallait attendre. À ce jour à la vue de la situation actuelle dans les pays arabes je n’y crois plus, de plus avec nos dirigeants actuels la mission est impossible.

Bien cordialement j l Bonilla

Témoignage Bonilla

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De Dominique Envoyé : mercredi 25 janvier 2012 00:55

Salut Viviane et que peux-tu me dire de Soler  qui a confondu des bras d'honneur des marins marseillais avec des saluts de la main du haut du bateau Mingo plus ecœuré que jamais d'avoir entendu ces soit disant chercheurs qui sont revenu avec la queue entre les jambes et retrouvé du boulot ici en France, pour corcer le tout les P N progresistes otos hijo de puta et ce journaliste Daum qui a confondu les bulgares et les roumains avec des P N après l'independance je sens que cette nuit je vais faire des cauchemards

Mingo

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De : viviane Envoyé le : Mardi 24 janvier 2012 21h40

Merci Geneviève, Je viens de suivre le reportage , écoeurée par les Pieds Rouges et le  journaliste  Daum Le sujet des enlèvements et des disparus sont bien intéressants pour nous, cette partie a été filmé par M. Ciavello journaliste qui est pro PN Bises

Viviane

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De : orane35 Date : 24/01/2012 21:29:43 http://www.dailymotion.com/video/xnz1ch_enquetes-de-regions-mercredi-25-a-22h50_tv

genevieve
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De sauveur Envoyé : mardi 24 janvier 2012 13:15

Mes derniers jours à Oran Merci Antoine d'avoir traduit en doc le texte de Jean Paul Merci Jean Paul pour ce témoignage poignant. Je suis très crispée après ce que je viens de lire. Quelqu'un l'a écrit, je ne sais plus qui, nous vivons un grand moment sur Familia, sans doute parce que nous en avons tous besoin, sans doute parce ce que ce cinquantenaire nous torture et que nous appréhendons tous ce qui va se passer cette année (en dehors des actions mémorielles pieds noirs) Hier à Aix, nous avons fait la connaissance d'un M.TOMAS (sans H a-t-il insisté) de la Place Hoche, avec qui nous avons parlé du stade du Caïd et du bar avec mezzanine qui était au coin de la rue d'Arzew de l'autre côté, impossible de retrouver son nom. Ceux de St Pierre vous allez nous le dire ?Merci José de nous donner des nouvelles de Josette. J'espère que tout ira bien pour elle et pour Monica.

Sylviane, pourquoi dire que tu as honte ? Tu n'étais pas là ! parce que ta vie était ailleurs à ce moment là ! tu présentes çà comme si tu avais déserté ! si tous les PN qui étaient à ce moment là en France (et ils étaient nombreux) avaient agi comme toi et avaient lutté contre la désinformation et avaient aidé ceux qui luttaient, certaines choses se seraient peut être passées autrement. Tu peux être fière des risques que tu as pris ! 

Vous parlez des dégats sur les containers. Quand je suis partie le 10 septembre 62, j'avais ma valise. Mes parents avaient préparé une caisse de bois bien solide (elle m'a servi de table dans ma chambre d'étudiante) avec des choses auxquelles ils tenaient, se réservant le reste pour leur propre départ. Maman tenait à faire partir avec moi ce qu'elle avait de plus précieux (elle est limousine) : le service de table en porcelaine de Limoges qu'elle avait eu en cadeau de mariage, moi çà me paraissait ridicule mais elle y tenait beaucoup, elle avait entouré chaque pièce de serviettes, de linge ...Papa avait noté à plusieurs endroits "fragile". La caisse m'a été livrée à domicile en état correct, j'avais un petit travail, j'ai réceptionné sans ouvrir. Je ne l'ai fait que le soir au retour, tout ce qui était à l'intérieur était en miettes, il restait 2 assiettes intactes. Quand je suis allée me plaindre chez Ferrand cours Lieutaud, on m'a dit que j'aurais du le dire à la réception de la caisse. Une secrétaire gentille m'avait dit : il était noté que c'était fragile ! cette caisse a du être cognée exprès ! comme il y a eu de nombreuses plaintes depuis juillet, les dockers cassent ce qui arrive d'Algérie mais plus discrêtement !

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De Monique Envoyé : mardi 24 janvier 2012 22:31

Massacre des Oranais 

Mes amies (amis) J'ai raconté vos récits à ma sœur, car cela ma beaucoup bouleversée, que de souffrance vous avait vécu, nous dans notre malheur nous n'avons pas connu cela. Ma sœur m'a dit que nous, nous avons eu notre part à la rue d'Isly, mais que les Oranais ont été carrément massacrait. Ma sœur et son mari se tenait au courant de tout ce qu'il se passait en Algérie avant et après son indépendance. Nous avons laissé nos morts nous aussi, mon cousin 15 ans avec son papa mon oncle 50 ans égorgé et le beau-frère de ma sœur qui était très connu à Alger champion de moto-cross tuer dans son garage. A Alger beaucoup d'enlèvement, mais hélas vous avez battu les records. Malheureusement si on peut appeler ceci un record. Pas assez qu'ils nous ont volé notre jeunesse, mais ils nous ont tout pris et c'est pour cela que la douleur est toujours aussi forte. J'ai connu quelques personnes qui sont décédés en arrivant en France, je pensais qu'ils sont âgés mais maintenant je me rends compte qu'ils sont plutôt morts de chagrin.

Monica

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De Jean-Paul  le 22/07/2012

MES DERNIERS JOURS A ORAN

Je suis parti définitivement d’Oran le mardi 24 juillet 1962. Avant de relater le grave incident survenu au moment de mon embarquement, incident qui aurait pu avoir une répercussion irréversible sur le cours de ma vie, je vais décrire dans quel état d’esprit étaient les Oraniens, et je pense, l’ensemble des pieds-noirs, dans les derniers jours de l’Algérie française et au moment de l’indépendance.

A Oran, le 25 juin 1962, quand nous avons vu les cuves de carburant flamber dans le port et que nous avons appris que les derniers commandos de l’OAS avaient quitté définitivement la ville, nous avions la certitude que notre avenir et notre présence sur cette province française à l’agonie, était sévèrement compromis. Ce fut alors le début de notre exode. Très rapidement, l’aéroport de la Sénia et le port d’Oran furent à saturation car le rapatriement en masse ne fut pas préparé par les autorités françaises. Des familles en détresse passaient des jours et des nuits à l’aéroport de la Sénia et au port, dans des conditions lamentables, dans l’attente d’un billet d’embarquement. Sciemment, le gouvernement français n’avait pas pris les mesures adéquates pour rapatrier ces Français qui ne se sentaient plus en sécurité, suite aux assassinats et enlèvements qui se produisaient depuis la déclaration des « accords » d’Evian. Les autorités françaises tentaient de dissuader les pieds-noirs de partir. En centre-ville et dans les faubourgs, des camions de l’Armée française parcouraient les rues pour tenter de rassurer la population et lui affirmer que notre Armée resterait en Algérie pendant trois ans pour assurer la sécurité des personnes et des biens. A la radio, Christian Fouchet, Haut Commissaire de la République en Algérie, depuis le Rocher Noir, tenait les mêmes propos et disait qu’il ne fallait pas écouter les menteurs qui prétendaient que notre sécurité ne serait plus assurée. Malgré la censure exercée par le gouvernement français sur les médias (presse, radio, télé) les pieds-noirs savaient que le FLN et l’ALN ne respectaient pas les « accords » d’Evian et que , depuis le départ des derniers commandos de l’OAS, les pieds-noirs ne bénéficiaient d’aucune protection. Les assassinats et enlèvements étaient quotidiens, notamment dans le bled où l’Armée française avait plié bagage sans se préoccuper de la sécurité ni des pieds-noirs, ni des harkis.

Je résidais aux Castors de la Marine, Cité Jourdain, à Saint-Eugène, depuis juin 1956. Mon père qui travaillait aux Travaux Maritimes à Arzew, est décédé en avril 1957, soit neuf mois après avoir obtenu sa maison, après avoir fourni 1800 heures de travail, de 1952 à 1956, à la Coopérative des Castors, en sacrifiant son repos hebdomadaire du samedi et ses congés payés. Ma mère étant décédée depuis août 1949, avec mes trois frères nous sommes restés orphelins. Claude mon frère aîné, né en mars 1935, s’étant marié en octobre 1955, c’était son épouse qui avait pris la suite de ma grand-mère paternelle, alors âgée de 74 ans, pour s’occuper de la maison, de son mari et de ses trois beaux-frères : Louis  (7 ans) Christian (12 ans) et moi-même (19 ans) et, bien sûr, elle s’est occupée aussi de mon père jusqu’à son décès.

Il fallait impérativement  que mon frère Claude parte avant le 1er juillet car il était bien compromis, vu qu’il avait fait partie des résistants qui avaient combattu contre l’abandon de notre province française. Heureusement, il a pu trouver à s’embarquer, sur un paquebot, pour Marseille, avec Odette son épouse, ses trois enfants (5 ans, 2 ans 1/2, et 1 an) et mon plus jeune frère Louis (14 ans). Ils sont partis le 30 juin. Claude et Odette  avaient chacun un petit baluchon en tissus en guise de valise, bagage qu’on ne trouvait plus dans le commerce.  Ma belle-sœur avait deux sœurs qui étaient parties d’Oran quelques mois auparavant et s’étaient installées à La Bouilladisse, à une trentaine de kilomètres de Marseille ; c’est là qu’ils furent accueillis, dans un logement qui n’était pas spacieux. Heureusement, c’était l’été, les nouveaux arrivants pouvaient dormir sur la terrasse couverte, sur des matelas de fortune …

Avec mon frère Christian (18 ans), nous sommes restés à la villa des Castors. Nous n’étions pas seuls car un de mes oncle, frère de mon père, était venu avec sa femme et ses cinq enfants s’installer chez nous car aux Castors nous étions un peu plus en sécurité ; sur ordre de l’amiral commandant la Marine Nationale à Oran, en marge des consignes de non intervention du général Katz, des patrouilles de fusillés-marins passaient plusieurs fois, de jour comme de nuit, ce qui était assez rassurant pour les familles des 350 ouvriers de la D.C.A.N. et des Travaux Maritimes qui étaient restées. Mon oncle habitait à Dar Béida, à la Cité des cheminots de  la S.N.C.F.A. dont la majorité des résidants étaient partis car ils n’étaient plus en sécurité.

Le 1er juillet, des gens du FLN sont venus chez nous aux Castors et ont demandé après mon frère Claude. Heureusement, ni moi, ni mon frère Christian nous ne nous trouvions pas là à ce moment. Mon oncle et ma tante leur ont dit que nous étions partis en France. Il est fort possible que si nous avions été présents, ces représentants du FLN nous auraient emmenés pour interrogatoire …

Après le départ de mon frère aîné et de sa famille, ma première préoccupation, avant de trouver un billet d’embarquement pour moi et mon frère Christian, était de tenter de leur envoyer des colis de vêtements, surtout pour les enfants, car dans leurs maigres baluchons, ils avaient emporté très peu d’affaires.

Louisou Muñoz, un de mes meilleurs amis, qui habitait Gambetta, 18 rue Nobel, était dans le même cas que moi car sa mère, sa sœur et son frère cadet étaient partis fin juin avec une petite valise chacun. Chacun de notre côté, nous avions préparé des colis dans des caisses en carton que nous avions acheté chez Follana à Saint-Eugène Hippodrome, après avoir fait la queue pendant plusieurs heures. Chaque jour, nous allions au port d’Oran pour tenter d’expédier nos colis. Heureusement, mon ami Louisou possédait un véhicule Renault « juvaquatre » qui était pratique pour transporter les colis. Ce n’est que deux semaines après, que nous avions enfin trouvé une opportunité pour expédier nos colis. Les miens sont partis pour la Bouilladisse et ceux de Louisou pour Avignon où se trouvaient sa mère, sa sœur Josette, son frère Robert, ainsi que le fiancé de Josette, Jacques Montésinos, de Gambetta, 15 rue Nobel. Ils avaient trouvé un  appartement de deux pièces en location.

A Oran, centre-ville, les quatre premiers jours de l’indépendance avaient été relativement calmes. Le dimanche 1er juillet, avec mes amis Louis Muñoz et Jo Delgado de Saint-Eugène, 32 rue Maupas, nous étions passés à pieds place des Victoires et avenue Général Leclerc et avions constaté que les musulmans venaient de plus en plus nombreux dans le centre-ville. Des véhicules de l’ALN parcouraient les artères principales en klaxonnant mais nous n’avions pas remarqué de l’agressivité à l’endroit des Européens pendant les quatre premiers jours. De ce fait, les pieds-noirs qui étaient encore présents à Oran, n’avaient pas lieu d’appréhender le jour de la fête officielle de l’indépendance, programmée pour le jeudi 5 juillet. Fort heureusement, ce jour-là, moi-même et mon frère Christian, nous étions restés chez nous. Il en était de même pour Louis Muñoz ; quant à Jo Delgado, il avait pris très tôt le matin le car de ramassage, avenue de Saint-Eugène,  pour se rendre à l’E.R.M. de Sainte-Barbe du Tlélat où il était employé.

Lorsqu’en fin de matinée, nous avions entendu, depuis les Castors, des coups de feu ininterrompus pendant un très long moment, nous avions compris qu’une chasse aux Européens avait lieu. Par manque d’informations officielles précises, nous ignorions l’ampleur des massacres et des disparitions. Le lendemain, par le bouche à oreille, nous commencions à réaliser que des musulmans avaient massacré des Européens dans le centre-ville et dans certains quartiers, sans que l’Armée française n’intervienne pour empêcher les exactions quelques fois commises à proximité des casernes.  Ainsi, nous apprenions que mon voisin Bernard Algara, 18 ans,  copain de mon frère Christian,  guitariste dans le groupe « les Jupiter » qui deviendra en France « les Missiles » alors qu’il revenait de la plage sur la corniche, avec un autre copain des Castors, Gilbert Garcia, ont été emmenés au commissariat central. Heureusement que Gilbert a été reconnu par un ami de ses parents, Kadri Dida qui demeurait place Théus à Saint-Eugène. J’ai moi-même connu ce musulman  et sa famille. Kadri a pris les deux jeunes sous sa protection et les a raccompagnés à leur domicile en véhicule. Cette anecdote est relatée dans le site internet de Jean-Claude Pillon.

Mon cousin Alain (18 ans), fils aîné de mon oncle qui était hébergé chez nous aux Castors, travaillait à la DCAN, à la base de Kébir. Le matin, vers 7 heures, alors qu’il attendait, avec d’autres collègues de travail, le car de ramassage sur l’avenue de Saint-Eugène, ils ont été pris à partie par des gens du F.L.N. et emmenés en camion au stade municipal  Fouques-Duparc. Ils ont été délivrés par un capitaine des Zouaves qui, bravant les ordres du général Katz de ne pas intervenir, avait pris l’initiative de récupérer les jeunes européens prisonniers et les a ramenés en lieu sûr.

Ayant réalisé qu’il ne fallait pas compter sur l’Armée française et que, désormais, les Européens, surtout les jeunes, étaient sous la menace constante du F.L.N. et de l’A.L.N., ma première préoccupation, après cette dramatique et sinistre  journée du 5 juillet, était de faire partir, le plus vite possible, mon frère Christian en France, rejoindre Claude et sa famille. Le matin du vendredi 6 juillet, je me suis rendu à l’agence « passagers » de la S.G.T.M., boulevard  Galliéni. Par chance, grâce à la diligence de M. Kauffman qui connaissait bien mon frère Claude, j’ai pu obtenir deux billets pour un paquebot de la SGTM, un pour Christian et un pour le plus jeune frère des Montésinos (16 ans) voisins de Louis Muñoz, au 15 rue Nobel. L’après-midi de ce 6 juillet, avec Louisou, nous avons accompagné les deux jeunes au port d’Oran où ils ont embarqué pour Marseille. Le départ de mon frère Christian m’a enlevé un poids de ma conscience car je me sentais responsable si un malheur lui était arrivé.

Avec mon ami Louisou, désormais, notre désir était de quitter Oran le plus vite possible, dès qu’on aurait trouvé à s’embarquer. Louisou voulait transporter, sa fourgonnette « juvaquatre » qui lui permettait d’y charger quelques affaires de sa mère dont une machine à coudre que celle-ci souhaiter récupérer. Finalement, à force d’aller chaque jour au port d’Oran, nous avons pu nous procurer deux places de passagers plus une place pour sa voiture, sur le cargo « Regina Pacis » de la compagnie Scotto, Ambrosino et Puglièse (S.A.P.)

Nous avons amené le véhicule au port en fin de matinée. Louisou m’avait laissé un peu de place à l’arrière afin que je mette quelques vêtements personnels et un peu de vaisselle pour mon frère Claude et sa famille. Nous avons embarqué vers 16 heures. Comme bagage à mains, nous n’avions chacun qu’un sac de sport avec quelques vêtements légers et des affaires de toilette. En temps normal, ce cargo ne devait prendre qu’une vingtaine de passagers au maximum, en fonction du nombre de cabines disponibles. Compte tenu des circonstances, la compagnie en avait accepté une centaine. Quelques instants après que nous soyons sur le bateau avec tous les autres passagers, une section d’une douzaine de jeunes soldats de l’A.L.N. a fait irruption sur le bâtiment et leur chef a fait le tour de tous les passagers en mettant de côté les jeunes hommes (fourchette de 16 à 30 ans). Donc, nous nous sommes trouvé une douzaine de pieds-noirs cernés par cette section de l’A.L.N., composée de très jeunes musulmans à l’air hostile, agressif et nerveux, mitraillette MAT49 pointée sur nous et doigt sur la détente. Leur chef nous a dit : « Vous allez nous suivre, nous allons vous emmener au commissariat central pour interrogatoire ».  Le commandant de bord a été immédiatement alerté par les familles qui étaient autour de nous. Il s’est adressé au chef : »Que leur voulez-vous ? » Le chef : « Nous allons les emmener au commissariat central afin qu’ils soient interrogés. » Le commandant : « Je regrette, vous êtes sur un bâtiment français, ces jeunes sont sous ma responsabilité depuis qu’ils ont mis les pieds à bord, je refuse que vous les emmeniez. S’ils doivent être interrogés, cela doit se faire ici, je peux mettre une cabine à votre disposition.»       Devant l’assurance, la prestance et la détermination du commandant, le jeune chef était quelque peu décontenancé et, après quelques secondes de réflexion : « Bon, je vais aller trouver mon chef mais surtout qu’ils ne bougent pas d’ici, nous allons revenir. » Le commandant : « C’est entendu, allez-y. » Le groupe a quitté le navire en laissant sur le quai trois hommes chargés de nous surveiller. Le commandant a immédiatement donné les ordres pour faire appareiller le bateau le plus vite possible. Le navire a pu quitter le quai une vingtaine de minutes après le départ des soldats algériens. Après la grande peur que nous avions éprouvée, Inutile de vous dire le ouf de soulagement que nous avons poussé nous les jeunes, ainsi que les familles qui étaient embarquées avec nous. Grâce à son comportement très courageux et énergique, ce commandant nous a sauvé la vie car, si nous avions suivi cette section de l’A.L.N., c’en était fini pour nous ; nous savions quel sort était réservé aux jeunes pieds-noirs que l’on emmenait soi-disant pour  interrogatoire. Parmi notre groupe de jeunes, il y en avait deux qui avaient miraculeusement échappé aux massacres du 5 juillet 1962, donc ils étaient une seconde fois des miraculés.

Je ne connais pas le nom de ce brave commandant qui, par son attitude courageuse et exemplaire a fait honneur à la marine marchande française. Il a accompli ce que de nombreux officiers de l’Armée française n’ont pas eu le cran de faire afin de ne pas désobéir aux ordres  du Général Joseph Katz, chef du secteur autonome d’Oran qui lui-même avait reçu les ordres de l’Elysée.

Jean-Paul Sausset, le 22/07/2012

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De la part de marieclaude Envoyé : lundi 23 janvier 2012 

Mon oncle Manuel Gonzalez est parti d'Algérie sur un petit bateau direction l'Espagne Il avait préparé sa voiture stationnée devant la maison située rue Hamelin remplissant le coffre d'effets personnels lorsqu'il a voulu reprendre son véhicule pour l'amener sur le port d'Oran celui avait disparu il n'avait plus rien que sa chemise et son pantalon dégouté il est parti avec des copains en bateau vers l'Espagne Quelques années plus tard il a rejoint son gendre et sa fille dans le midi de la France lui peut affirmer qu'il est arrivé "une main devant une main derrière" son fils a ensuite avec trois copains formé le groupe "Les Missiles" Hélas mon oncle n'est plus de ce monde il parlait tout le temps de l'Algérie.

Marie Claude

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De Denis Envoyé : dimanche 22 janvier 2012

Mes derniers jours à Oran

Jean-Paul, tu as dû vouloir écrire 22/1/2012 et non 22/7/2012, non? effectivement tu l'as échappé belle... Bernard Algarra a fait le l'exode avec Joelle et moi sur le 1er voyage du Lafayette Ci-joint quelques photos où on le voit de face et de dos avec le chapeau qui servait à couvrir le "resultat" de l'interrogatoire...

Denis
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De francoise Envoyé : dimanche 22 janvier 2012

Mes derniers jours à Oran

Merci Antoine d'avoir traduit en doc le texte de Jean Paul.  Merci Jean Paul pour ce témoignage poignant. Je suis très crispée après ce que je viens de lire. Quelqu'un l'a écrit, je ne sais plus qui, nous vivons un grand moment sur Familia, sans doute parce que nous en avons tous besoin, sans doute parce ce que ce cinquantenaire nous torture et que nous appréhendons tous ce qui va se passer cette année (en dehors des actions mémorielles pieds noirs) Hier à Aix, nous avons fait la connaissance d'un M.TOMAS (sans H a-t-il insisté) de la Place Hoche, avec qui nous avons parlé du stade du Caïd et du bar avec mezzanine qui était au coin de la rue d'Arzew de l'autre côté, impossible de retrouver son nom. Ceux de St Pierre vous allez nous le dire ? Merci José de nous donner des nouvelles de Josette. J'espère que tout ira bien pour elle et pour Monica.

Sylviane, pourquoi dire que tu as honte ? Tu n'étais pas là ! parce que ta vie était ailleurs à ce moment là ! tu présentes çà comme si tu avais déserté ! si tous les PN qui étaient à ce moment là en France (et ils étaient nombreux) avaient agi comme toi et avaient lutté contre la désinformation et avaient aidé ceux qui luttaient, certaines choses se seraient peut être passées autrement. Tu peux être fière des risques que tu as pris !

Vous parlez des dégâts sur les containers. Quand je suis partie le 10 septembre 62, j'avais ma valise. Mes parents avaient préparé une caisse de bois bien solide (elle m'a servi de table dans ma chambre d'étudiante) avec des choses auxquelles ils tenaient, se réservant le reste pour leur propre départ. Maman tenait à faire partir avec moi ce qu'elle avait de plus précieux (elle est limousine) : le service de table en porcelaine de Limoges qu'elle avait eu en cadeau de mariage, moi çà me paraissait ridicule mais elle y tenait beaucoup, elle avait entouré chaque pièce de serviettes, de linge ...Papa avait noté à plusieurs endroits "fragile". La caisse m'a été livrée à domicile en état correct, j'avais un petit travail, j'ai réceptionné sans ouvrir. Je ne l'ai fait que le soir au retour, tout ce qui était à l'intérieur était en miettes, il restait 2 assiettes intactes. Quand je suis allée me plaindre chez Ferrand cours Lieutaud, on m'a dit que j'aurais du le dire à la réception de la caisse. Une secrétaire gentille m'avait dit : il était noté que c'était fragile ! cette caisse a du être cognée exprès ! comme il y a eu de nombreuses plaintes depuis juillet, les dockers cassent ce qui arrive d'Algérie mais plus discrètement ! J'ai encore 31 messages à lire ! Je continue Amicalement

Françoise N

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De Jean-Paul du 22/01/12 17:21

Mes derniers jours à Oran

José, je viens de terminer la rédaction et la saisie sur logiciel word du texte où je relate mes derniers jours à Oran, en terminant par la journée du 24 juillet 1962 au cours de laquelle j'ai embarqué sur le cargo "Regina Pacis". .Je l'envoie sur le forum afin que tous les membres puissent lire ce récit. J'espère que vous pourrez tous ouvrir la pièce jointe. Jean-Paul

Nous avons hélas tous le même genre de  tristes souvenirs, moi j'ai déjà raconté une fois sur familia mon départ si douloureux donc je ne vais pas réitérer. Notre souffrance est grande et cette plaie jamais ne se cicatrisera. Nous avons été reçus en France comme des parias aucune compassion aucune sympatie, depuis la France sait accueillir tous les étrangers à bras ouverts avec gentillesse, cellule psychologique, appartements, écoles pour les enfants cours de français gratuits meme que les instituteurs apprennent les langues étrangères pour pouvoir enseignner, cmu et tout le saint frusquin... et en plus nous sommes dénigrés. nous ne pouvons compter que sur nous mêmes. je vous souhaite une bonne journé

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De Dominique Envoyé : samedi 21 janvier 2012 01:11

j'ai passé du 5 juillet au 18 juillet dans l'enceinte du port d'Oran , arrivé dans le port de Marseille la premiere préoccupation de la police a été de nous prendre nos cartes d'identité pour controle j'ai  passé deux jours à Marseille et ensuite le train jusqu'à Epinal dans les Vosges ou j'ai été hebergé au lycée Claude Gelé ou j'ai attendu ma mutation qui est arrivé le 10 aout me disant que j'etais muté à Vesoul le 15 aout pendant ce temps ma femme ayant accouché le 7 aout 1962 de mon fils ainé n'a plus pu etre hebergé au Lycée aussi avec sa grand mère de 80 ans son bébé et ses deux sœur à prit la direction de la Voute/Loire et là j'ai commencé à chercher un logement à Vesoul  car figurez vous que l'assistante des PTT n'a pas voulu tenir compte que mon épouse etait soutient de famille en faisant du porte à porte je suis tombé sur un brave homme Mr Maréchal qui m'a demandé de repasser le lendemain car il devait consulter son beau frère pour savoir si ce dernier etait d'accord pour me louer un appartement ayant appartenu à sa belle mère , le lendemain j'ai eu une réponse favorable et je me suis rendu avec se Mr  au 5 rue des bains pour voir l'appartement qu'elle ne fut ma surprise de constater que l'appart n'avait pas etait louer depuis la mort de la pauvre femme penetrant dans la chambre à coucher il y avait encore sur le lit la forme du cadavre de la pauvre mèmè je pris mon courage à deux main ,vidais tous les meubles que je mis au grenier et du passer cinq ,je dis bien cinq trois plus deux couche de peinture pour rendre un semblant de descence à ce taudis ou il n'y avait ni eau ni gaz ni WC il fallu acheter une tinette ( seau hygienique ) que j'allais tous les soirs vider dans le Durgeon  riviere qui passe à Vesoul mais je vous dis pas l'hiver 1962 la riviere etant gelée le spectacle des nestrons traversant le Durgeon d'une rive à l'autre le matin avant d'aller au boulot je me lavais la figure avec l'eau qui servait à confectionner le biberon de mon fils 'et le samedi matin avec le baluchon sous le bras direction les bains municipaux pour prendre la douche quand je vois maintenanttous ces pourris du DROIT AU LOGEMENT qui n'ont rien fait pour nous et qu'ils se decarcasse pas los moricos ça me fout les glandes mais grace à DIEU on s'en est sortis si j'ai été un peu longuet je m'en excuse par avance

MINGO

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De : "helldjo le : Samedi 21 janvier 2012 0h21

Rappel

Comme vous le savez La Provence- Var Matin- Nice Matin préparent le second volet du magazine  "Les Pieds -Noirs" . Cette fois il s'agit de l'exode...l'accueil des " métropolitains", l'installation... notamment en Provence...Si vous avez des  photos de cette  triste époque ... attente, traversée,  accueil... merci de me les communiquer....

Si vous avez des anecdotes à raconter  sur ces sujets  , merci  me transmettre  votre récit.... Vous pouvez aussi connaître  des membres de votre  famille ou amis lesquels  ont  connu des situations  "compliquées ou difficiles"  Merci  de participer....  il s'agit de "Notre Histoire"  à faire connaître La diffusion du premier volet du Magazine a connu un succès énorme..... et pas que des  pieds-noirs... Merci à Tous

José

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De orane35 Envoyé : samedi 21 janvier 2012 17:56

Mon 5 juillet

Bonsoir à tous depuis tout à l'heure je vous lis et c'est plus fort que moi, les larmes partent avec tout ce qu'on a vécu les uns les autres j'ai avec moi la petite à Norbert qui va avoir 3ans et elle se demande ce qui se passe je n'ai pas raconté la suite se notre 5juillet ou il a fallu partir en catastrophe avec la croix rouge tellement c'est dans moi et de se rappeler de tout ca, c'est trop dur Norbert pareil, me racontait comment son 2 ém frère a failli y passer je m'arrête là, j'ai trop de mal à continuer gros bisous mi Familia

geneviève
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De : daniel du : 21/01/2012 17:47

Mon 5 juillet

Bonsoir Viviane, c'est clair c'est gravé à jamais en nous. Gros bisous

Daniel

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From: Viviane  January 21, 2012 5:36 PM

Mon 5 juillet

Bonsoir Daniel, Ton message m' a beaucoup ému , cette maudite journée on ne pourra jamais l oublier , Bises

Viviane

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De : daniel le: 21/01/2012 15:21:45

Mon 5 juillet

Ce funeste jour du 5 juillet restera à jamais gravé dans ma mémoire. Nous avons avec mon frère accompagné notre Grand-mère au port pour qu'elle puisse prendre le bateau avec mon cousin Jean (ami d'enfance de Robert). Du port nous avons entendu des coups de feu mais sans vraiment s'inquiéter, nous pensions naïvement qu'en ce premier jour de l'indépendance los moros faisaient la fête en tirant en l'air. Nous sommes arrivés rue de Nancy au quartier de Miramar où nous venions de déménager, à quelques mètres d'ailleurs du domicile de Guy Montaner. Mon frère est rentré chez nous mais moi j'ai décidé d'aller voir ma copine qui habitait pas très loin rue Carnot. Les tirs redoublent et se rapprochent, je continue d'avancer, soudain je vois des gens qui courent, à l'angle de la rue Murat et de la rue de Nancy, une camionnette déboule avec à l'arrière des plusieurs personnes qui tirent sur les fuyards. je comprends très vite, c'est une chasse à l'homme, le véhicule vient dans ma direction, je cours le plus vite possible car j'ai pigé rapidement qu'il en va de ma vie.

Juste avant la rue Carnot il y a un petit immeuble de deux étages, la porte du couloir n'est pas fermée, je grimpe les escaliers, frappe aux portes aucune ne s'ouvre.

Dehors les détonations résonnent, au bruit j'ai la certitude que le véhicule est devant la porte du couloir. Là j'ai vraiment la trouille et je suis pris au piège, s'ils décident de venir me chercher, ils n'ont qu'à monter. Les secondes qui suivent sont interminables et je commence à prier. A un moment j'entends crier puis le bruit du véhicule qui s'éloigne vers la rue du Général Faidherbe. Je reste tapi quelques instants, combien de temps? je n'ai plus la notion du reste. Tétanisé par la peur, je descends les marches et après m'être assuré que la voie est libre je piqué un sprint jusqu'a chez moi.

Je n'ai jamais raconté ma mésaventure ni à mes parents ni à mon frère. La honte d'avoir eu si peur m'a incité à me taire, comme si à mon âge (15 ans et demi) ce sentiment n'était pas normal devant une telle situation. J'ai longtemps cauchemardé même après mon mariage, j'ai raconté mon histoire à mon épouse puis cela est passé mais depuis un mois, par deux fois, j'ai revécu cette scène en poussant des cris en plein sommeil foutant la trouille à Josette. L'approche du cinquantenaire me ramène contre mon grès à cette journée maudite du 5 juillet 1962.

Voilà j'ai effectué ma séance de psychanalyse devant vous mes amis

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De orane Envoyé : vendredi 20 janvier 2012 00:59

Bonjour le Patio Bonsoir à tous j'ai bien des souvenirs de notre départ du 5juillet comme beaucoup, surtout cette journée ou je n'oublierai pas et c'est dans moi jusqu'à la fin de mes jours, ou j'ai failli ne plus revoir mon père et le lendemain , nous avons quitté l'appart ,comme des voleurs, mes parents mes 3soeurs et mon frère avec la grand-mère je vous joins une photo ou l'on voit les 2 premiers hommes , ce sont mes oncles, un c le frère de mon père et l'autre le mari de la soeur de mon père, ils partaient tous au petit lac, ils ont eu une chance terrible de s'échapper mon oncle nous a souvent raconté l'histoire bonne nuit à tous ps,j'envoie ma participation à Josette, demain bises

geneviève

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De Jean-Paul Envoyé : dimanche 22 janvier 2012 09:22

Raymond, au sujet des cotisations versées par les musulmans au FLN, aussi bien en Algérie qu'en métropôle, la réalité est que leur participation n'était pas spontanée mais  forcée, avec des sanctions terribles pour les réfractaires. Sanctions qui s'exerçaient aussi bien contre ces derniers que contre leur famille : mutilations ou assassinats étaient les "punitions" qui leur étaient réservées. Tant en Algérie qu'en métropôle, le FLN a assassiné six fois plus de musulmans que d'européens, ce qui prouve que l'adhésion des musulmans au FLN, comme veulent le faire croire les fanatiques du terrorisme et leurs amis, n'était pas généralisée. Les manifestations de mai 1958 sont une excellente preuve que tous les musulmans n'étaient pas favorables ni au FLN, ni à l'indépendance. Du plus petit douar ou village jusqu'aux grandes agglomérations, des musulmans ont manifesté en masse en faveur de l'Algérie française. Pour le référendum de septembre 1958, où le slogan de l'Armée française était "voter OUI, c'est voter Algérie française" les musulmans ont voté OUI à 90% et ont fait fi des menaces de mort du FLN.

Jean-Paul

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From: scipion Date: Sun, 22 Jan 2012 00:20:39 +0000

Rappel

Pour Mingo Mon ami je ne voudrais pas te peiner, mais je te rappelle que nous ne représentant rien, pas de puissance financière, pas de puissance médiatique, par de puissance électorale, Tout ce que nous pouvons écrire ne sera lu finalement que par notre cercle restreint de PN et alliés, même chose pour tout ce que nous pouvons dire, il faut être lucide, les films qui sont et seront tournés en notre faveur ne seront jamais projetés dans le réseau normal, nos chanteurs à part Enrico Macias et Bruel, les autres ne se produisent que dans de petites salles ou lors de nos réunions en vendant leurs CD presque sous le manteau. Eh amigo, n'oublions jamais que nos détracteurs, nos ennemis qui contestent et falsifient notre histoire, tout ceux qui ont milité et qui militent en faveur des arabes, sont du côté du pouvoir. Si seulement nos différents présidents d'association, arrivaient à faire l'union sacré, à ce moment là nous représenterions quelque chose, mais en attendant cela reste des voeux pieux et il aura encore beaucoup de salive et d'encre usé inutilement. Juste pour mémoire, je rappelle que 300000 Algériens, vivant en France ont réussi à se cotiser et ainsi récolter plus de 5 miliard de Francs qui ont servit à l'achat des armes du fln, est-ce que nous aurions la volonté et la capacité d'en faire autant pour notre cause???? Cordialement

Raymond "le tomatero"...

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De : Dominique le : Dimanche 22 janvier 2012 0h05

Rappel

Ces souvenirs nous suivront dans la tombe Marie Claude peut etre qu'un jour ces même personnes qui nous ont si mal reçu comprendront tout le mal qu'ils nous ont fait et auront des regrets bonne nuit Bisous

Mingo

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De : marie-claude Envoyé le : Samedi 21 janvier 2012 23h06

Rappel

Nous sommes rentrés de Sidi Chami début septembre 62 donc après l'indépendance mon père faisait de la " résistance" pensant que nous pourrions rester sur cette terre tant aimée Il fallait se rendre à l'évidence cela n'était plus possible j'avais 16 ans un jour un habitant du village est venu me demander en mariage ce qui a précipité notre départ Je n'oublierai jamais ce Jour nous avions des canaris mon frère leur a rendu la liberté tout en pleurant nous nous préparions pour notre départ sur la Sénia quand nous voyons arriver des gens du village avec valises qui prenaient possession de notre maison nous étions toujours dans les lieux un crève coeur de voir ainsi sa maison occupée d'une telle façon 

Nous avons été hébergés chez un oncle à Toulouse puis nous avons trouvé un logement à l'Isle Jourdain gros village du Gers (nous étions les premiers PN)

Mes parents ont pu prendre en gérance un bar je me souviens du premier jour d'ouverture pas un client et cela a duré un mois nous étions des PN et nous faisions peur aux villageois Mon frère et moi sommes allions en classe au collège malgré nos un an de différence nous avons été placés dans la même classe au fond en récréation aucun des collégiens nous adressaient la parole pour eux nous étions des gens bizarres et cela a duré assez longtemps (on nous avait placés en quarantaine) Combien de fois ai je vu mes parents pleuraient et se demandaient ce que nous allions devenir et regrettaient d'être rentrés Mon père eut la bonne idée de faire connaître la kémia à ses clients (gens de passage) qui eux ne connaissaient pas nos origines et de bouche à oreille  il se disait que nous étions des gens "normaux" comme nous vivions entre Toulouse et Auch nous avions la clientèle des cars et des rugbymans normal "nous étions Bar des Sports" c'est ainsi que j'ai bien connu Cester et Skrela petit à petit le monde affluait dans le commerce Pour l'anecdote le bruit courait qu'il y avait dans ce bar le patron qui offrait des "cacahuettes" avec les boissons (mon père se ravitallait rue Matabiau à Toulouse chez un commerçant qui importait ces denrées d'Israel)  aussi qu'elle a été notre fierté quelques années plus tard d'apprendre que nous étions classés 11ème bar de la région toulousaine une reconnaissance  pour mes parents mais à quel prix ?? Je n'oublierai jamais notre arrivée aussi j'ai la rabia quand je vois comment les habitants d'autres pays sont reçus aidés et pourtant Nous NOUS ETIONS FRANCAIS  Triste période de ma vie C'est les larmes aux yeux que je vous raconte ces morceaux de ma vie tout en pensant à mes parents qui ne sont plus de ce monde comme ils me manquent ...Une pensée toute particulière à tous les PN qui ont su affronter et surmonter une telle épreuve.

 Marie Claude

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De René Envoyé : lundi 23 janvier 2012 17:29

L'Oasis ou le Tabarys Et oui Guy avec Henri Verdu on y a passé des heures au Musset on a du se croiser Guy. J'ai même un mauvais souvenir Un jour le quartier a été bouclé nous nous étions refugiés au Musset les gardes mobiles ont fait vider le bistrot et nous ont installés debout devant la vitrine du marchand de jouets,en face, un mec avec un sac sur la tête est arrivé et a designé trois personnes, qu'ils ont embarqué et lever le siège. Une fois de plus nous sommes passés entre les gouttes! Henri Verdu, ancien de la familia, pourra te le confirmer. Paule n'insiste pas reste au Majestic la tu es une experte...risa Bises

René
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De Guy du 23/01/12 15:08

L'Oasis ou le Tabarys J'ai déjà donné un autre réponse : Le Musset J'y ai passé de bons moments sur cette mezzanine, avec les jeunes du quartier....A vous lire il y avait des mezzanines partout !Cependant , il y avait un tout petit bar ...face à la SHELL  (à l'angle de la rue Murat et Gal Leclerc, face à la poste de miramar....propriétaire Mr Calatayud .....qui arrivait de " l'intérieur".....) dans lequel je passais plus de temps......surpris de ne pas la voir apparaître.

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De René Envoyé : vendredi 20 janvier 2012 18:50

Bonsoir Viviane Dans la liste je ne trouve pas Mme Levy qui a été égorgée le 5 juillet Elle tenait le stand "Au roi des bonbons" Sous les arcades, mais peut être est-elle notée sous son nom de jeune fille que je ne connais pas. Besitos

René
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De annie du 20/01/12 14:35

Viviane, que c'est triste de lire une liste aussi longue de disparus.. mon oncle est bien inscrit helas : castilla antoine...que peina

anniezet

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De René Envoyé : samedi 21 janvier 2012 10:13

Bonjour Viviane J'ai trés bien connu les deux fils qui jouaient avec nous au quartier. Ils se sont fait une belle belle situation dans le commerce alimentaire (import, export) en région parisienne. Je ne savais pas qu'ils avaient une sœur Bises

René
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De viviane  Message du 20/01/12 20:11

Bonsoir René, Je viens de constater que son nom n' apparaît pas sur la liste , cette dame  a été gravement blessée , elle se trouvait avec son époux au restaurant santa lucia près du cinéma Century , ils l' ont transportée à l' hôpital , et le lendemain elle avait disparue comme beaucoup d' autres PN blessés. En 2004 , j' ai fait la connaissance de sa fille, qui est toujours traumatisée , elle vivait dans un quartier chaud de Marseille,  elle avait l' intention de quitter cette ville ,  depuis  2007 plus de nouvelles , Bises

Viviane

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De Anne-Marie Envoyé : dimanche 22 janvier 2012 07:21

Mon 5 juillet

Françoise, je me trouvais à Aïn el Turk avec ma mère ce jour là. Nous étions en repli à Cap Falcon et ma mère voulait aller à la poste "je crois" d'Aïn el Turk et nous avons eu une des trouilles de notre vie ... Bises

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De francoise.n Le 21 janvier 2012 23:52

C'est vrai les amis, nous sommes en train de faire une psychothérapie de groupe ! Comme on nous l'a pas offerte en 62, autant se la faire nous même !Daniel, ce que tu racontes s'est passé à 2 pas de chez moi ! Je me souviens bien de ta grand mère qui habitait rue de Nancy (entre la rue Herzog et la rue Carnot) et de ses grands tabliers noirs (lol !). donc elle et Jeannot sont partis le 5 juillet, Jean Paul aussi avait été poursuivi dans la rue près de la maison et son oncle Lucien avait été battu mais s'en était sorti.

Nous étions partis à Aïn el Turk (St Germain) depuis l'explosion des cuves car le quartier était irrespirable et que Maman était malade ! De la terrasse de la maison où nous habitions, nous avons vu, la rage au ventre, défiler les arabes avec leurs drapeaux, les femmes qui lançaient leur youyous. Il y avait de nombreuses familles de militaires qui habitaient la rue et l'armée l'avait protégée et barrée. Mon père était resté avec nous ce jour là. Il avait une petite usine de mise en sachets d'olives rue Danton à l'Hippodrome de St Eugène (achetée en 1958 !), 2 ouvriers arabes lui avaient conseillé la veille " de rester à la plage avec sa femme et ses gosses car quelque chose se préparait !". Nous étions sur la plage avec le transistor quand Radio Monte Carlo dans l'après midi a annoncé des massacres à Oran, il a pris la voiture et rentré pour voir ses frères, il a vu l'armée française sortir enfin dans les rues de la ville ... et il s'est fait incendier par ses frères qui étaient restés enfermés chez eux.

Mingo, je fais comme toi, je garde nos messages depuis quelques jours. les enfants ne sont pas indifférents mais tellement pris par leur vie, leurs responsabilités ... les plus grands des petits enfants (17-18 ans) commencent à poser beaucoup de questions, il est vrai que leurs autres grands parents leur disent toujours "nous nous sommes les pieds noirs de l'Allemagne", Le père de ma belle fille est allemand sudète, familles envoyées au 18- et 19 ème s. pour peupler des régions d'Europe sous tutelle alemande (Slovénie, Thécoslovaquie ...). En 1945, ils en ont été virés comme nous, ils ont tout abandonné comme nous, mais eux leur armée était vaincue ... on les a relogés près de Dresde de l'autre côté de la frontière et ils voyaient leur maison dans le pays d'en face où ils n'avaient plus le droit d'aller car sous tutelle russe ! Ils ont préféré quitter la région et n'ont eu aucune aide pour s'installer en allemagne de l'ouest.

Merci Jean Pierre pour cette piqûre de rappel ! J'avais déjà vu cette vidéo, très dure. Je continue ma lecture

Françoise

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De daniel : 21/01/2012 18:26:16

Mon 5 juillet

Eh oui amigo Mingo le destin tient à peu de chose Je vous embrasse tous les deux

Daniel

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From: Dominique Sent: Saturday, January 21, 2012 5:41 PM

Mon 5 juillet

Merci à toi Daniel pour ce recit vraiment la vie ne tient qu'à un fil le malheur c'est que bien de personnes n'ont pas eu cette chance que nous avons eu et je les plains de tout cœur. Bises à vous deux.

 Mingo

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De : daniel Envoyé le : Samedi 21 janvier 2012 15h21

Mon 5 juillet 

Ce funeste jour du 5 juillet restera à jamais gravé dans ma mémoire. Nous avons avec mon frère accompagné notre Grand-mère au port pour qu'elle puisse prendre le bateau avec mon cousin Jean (ami d'enfance de Robert). Du port nous avons entendu des coups de feu mais sans vraiment s'inquiéter, nous pensions naïvement qu'en ce premier jour de l'indépendance los moros faisaient la fête en tirant en l'air. Nous sommes arrivés rue de Nancy au quartier de Miramar où nous venions de déménager, à quelques mètres d'ailleurs du domicile de Guy Montaner. Mon frère est rentré chez nous mais moi j'ai décidé d'aller voir ma copine qui habitait pas très loin rue Carnot. Les tirs redoublent et se rapprochent, je continue d'avancer, soudain je vois des gens qui courent, à l'angle de la rue Murat et de la rue de Nancy, une camionnette déboule avec à l'arrière des plusieurs personnes qui tirent sur les fuyards.

je comprends très vite, c'est une chasse à l'homme, le véhicule vient dans ma direction, je cours le plus vite possible car j'ai pigé rapidement qu'il en va de ma vie. Juste avant la rue Carnot il y a un petit immeuble de deux étages, la porte du couloir n'est pas fermée, je grimpe les escaliers, frappe aux portes aucune ne s'ouvre.

Dehors les détonations résonnent, au bruit j'ai la certitude que le véhicule est devant la porte du couloir. Là j'ai vraiment la trouille et je suis pris au piège, s'ils décident de venir  me chercher, ils n'ont qu'à monter. Les secondes qui suivent sont interminables et je commence à prier. A un moment j'entends crier puis le bruit du véhicule qui s'éloigne vers la rue du Général Faidherbe. Je reste tapi quelques instants, combien de temps? je n'ai plus la notion du reste. Tétanisé par la peur, je descends les marches et après m'être assuré que la voie est libre je piqué un sprint jusqu'a chez moi.

Je n'ai jamais raconté ma mésaventure ni à  mes parents ni à mon frère. La honte d'avoir eu si peur m'a incité à me taire, comme si à mon âge (15 ans et demi) ce sentiment n'était pas normal devant une telle situation.

J'ai longtemps cauchemardé même après mon mariage, j'ai raconté mon histoire à mon épouse puis cela est passé mais depuis un mois, par deux fois, j'ai revécu cette scène en poussant des cris en plein sommeil foutant la trouille à Josette. L'approche du cinquantenaire me ramène contre mon grès à cette journée maudite du 5 juillet 1962.

Voilà j'ai effectué ma séance de psychanalyse devant vous mes amis.

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De Jean-Paul Envoyé : samedi 21 janvier 2012 10:13

Liste des disparus


Dans la liste, se trouve mon ami d'enfance de Saint-Eugène, rue Jules Grèvy, Raymond SANS, âgé de 22 ans. Il venait d'être libéré du service militaire et travaillait à Boulanger, avenue de la République. Il a été enlevé le 4 avril 1962, lors de son trajet à pieds, très probablement avenue de Yougoslavie. A cette période, la rumeur laissait entendre que les fellouzes enlevaient des Européens pour les vider de leur sang dont avaient besoin les hôpitaux de fortune créés par le FLN à Victor-Hugo et au Petit-Lac ; on disait que le Docteur Larribère faisait partie des médecins qui soignait les fellouzes. A la lecture du livre de Jordi, il s'avère que cette rumeur était bien fondée et que les corps de ces malheureux qui étaient rendus totalement exsangues, étaient ensuite ensevelis au Petit-Lac. Les actes barbares et totalement inhumains commis par le FLN et l'ALN ne sont pas un mythe mais une cruelle réalité, n'en déplaise à tous nos détracteurs qui focalisent leurs attaques perverses uniquement sur les tortures exercées par l'Armée française et les attentats commis par l'OAS. Ce qui est aussi détestable et impardonnable,  c'est que des Européens, certes une faible minorité, ont été complices des atroces exactions commises par le FLN.

Jean-Paul

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De la part de francoise.n Envoyé : mercredi 28 décembre 2011 00:11

Bon Amandine. Merci aussi de ce premier avis sur ses écrits !

Je réagis sur les gendarmes. Les Pieds Noirs qui étaient dans la gendarmerie, comme dans l'armée ont étés souvent mis de côté ou mutés à partir de 1960. Ils ont été remplacés par des métropolitains mais çà se passait assez bien avec les "gendarmes blancs" (liseré sur le képi) et certains CRS.

Nous avons tous des souvenirs abominables avec les "gendarmes rouges". Les spécialistes te donneront plus de précisions sur leur recrutement. Pour ma part, j'ai de très mauvais souvenirs des perquisistions que nous avons subies à Miramar de la part de ces "rouges" qui occupaient le lycée Ali Chekkal tout proche et qui tiraient en enfilade dans les rues du quartier. A chaque bouclage, Papa a été absent, coincé à St Eugène, Maman était malade, j'étais l'aînée (18 ans) et responsable des 3 petits et de mon jeune cousin MIRALLES qui se réfugiait chez nous en sortant du cours Descartes car il ne pouvait aller prendre son car pour Sidi Chami. Chaque fois la maison a été fouillée de fond en comble avec violence, des objets volés, j'étais effrontée, je les suivais partout et je râlais quand
un objet n'était pas à sa place, je me souviens avoir fait un scandale pour un petit hippocampe disparu sur mon bureau, c'était de l'inconscience mais je l'avais récupéré !

Avec Maman et mon frère nous nous sommes trouvés dans une fusillade terrible, rue d'Alsace Lorraine, en pleine ville. les gardes mobiles tiraient depuis le Plateau dans les rues en pente du quartier St Pierre, en pleine ville européenne, donc sur des français !

Ma petite soeur qui n'avait que 4 ans, nous a dit récemment qu'elle avait fait des cauchemars pendant très longtemps. Surtout après le 18 mars 1962, ces hommes ont prété main forte au FLN contre les Pieds Noirs.  Quand des Pieds Noirs étaient enlevés, ils refusaient d'intervenir "pas d'ordre". Ceux qui étaient arrêtés, étaient libérés dans le quartier arabe ...

Lis "Fors l'Honneur" de Claude Micheletti et un "Silence d'Etat" de Jean-Jacques JORDI. Difficile de dormir après mais tu verras ce qui est caché ! Amitiés Cette fois je vais dormir

Françoise N

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De : Amaleti en Date du: 27/12/2011 20:36:29

Coucou,  Bonjour mes amis (es), Je suis actuellement en train de lire le livre de Claude Nal... Ce livre qui est très bien écrit me fait me poser beaucoup de question notamment sur les gendarmes et leurs rôles durant cette guerre effroyable. Pouvez-vous me donner votre avis, votre vécut, vos ressentis... Je vous embrasse bien fort ! Amandine La Chiquilla qui va recommencer à vous embêter avec ses questions !

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De francoise n Envoyé : samedi 21 janvier 2012 00:32

Bonsoir à tous Viviane - merci pour cette liste - j'y ai retrouvé avec émotion des noms connus dont Théodore ACERES, un petit cousin de mon mari, Charly VERNHES, ami et voisin de ma famille de St Rémi (voisin aussi des parents de Charly DAUDET qui avaient aussi une ferme au village), Charly et d'autres membres de sa famille avaient été arrêtés par une bande de l'ALN sur la route d'Oran, alignés près de la voiture, ils ont vu avec soulagement arriver un camion de militaires français. Les arabes ont jeté Charly dans la voiture et sont partis, la famille a alerté les militaires qui ne sont pas intervenus ! Edouard ROBLES, de la rue Mal Lannes à Miramar, père de mon amie d'enfance Geneviève, mariée à Pierrot MARGUIER (et séparée) qui devait habiter la même maison que notre bergère Martine. Il était chauffeur de taxi, une profession qui a été massacrée le 5 juillet. Une petite cousine Lorette CARRATALA (ses parents avaient une bijouterie rue d'Alsace Lorraine- en face de Meslot) avait épousé un très gentil garçon, chauffeur de taxi aussi, au printemps 62 (je crois), Henri (dont je ne me souviens le nom) a disparu aussi ce jour là.

José - l'arrivée à Marseille ... un souvenir terne et noirâtre.

je suis arrivée seule le 10 ou le 11 septembre 62, mes parents étaient à Aïn el Turk, plus en sûreté qu'à Oran. Mon père avait décidé brusquement de m'expédier à la fac de Marseille. L'image que je garde est celle du débarquement, à partir de la passerelle du bateau, sur le J4 sâle et noir, un long couloir ouvert, des passagers qui filaient droit devant eux, aucun accueil au débarquement, puis des escaliers aussi sâles et noirs que je descendais avec appréhension. Au bas des escaliers, un garçon de mon quartier appuyé à une barrière, je ne le connaissais que de vue, il m'a appelée, il m'a dit venir là tous les jours pour proposer son aide. A ce moment là j'ai été appelée par un haut parleur, des amis de mon père m'attendaient. Je n'ai jamais revu ce garçon mais il a été le premier sourire à mon arrivée en France !

J'ai trouvé rapidement du travail comme pionne dans une école privée (grâce à la recommandation des pères de Don Bosco-Bouisseville) et un logement en colocation avec une jeune institutrice de l'école, j'ai donc eu beaucoup de chance. Une famille marseillaise m'a demandé de m'occuper de leur fille à la sortie de l'école : raccompagnement, aide aux devoirs. Un soir, rentrés plus tôt, ils m'ont proposé de souper avec eux. Dans la conversation, j'ai parlé d'Oran ! Grand froid ! "Si nous avions su plus tôt que vous étiez Pieds Noirs, vous ne seriez pas entrée dans notre maison ! Heureusement nous avons appris à vous apprécier !". Ils sont devenus des amis et je parlais beaucoup de l'Algérie avec eux.

J'ai récemment retrouvé des voisins (et petits cousins comme beaucoup à Oran). Rose me racontait qu'en juin 62 son mari l'avait expédiée avec ses 2 garçons et enceinte du 3ème. je ne sais comment elle avait atterri dans un village près de Manosque. Il était tenir un magasin à Oran. Elle faisait ses courses dans la petite boutique du village, ne parlant à personne, et entendait régulièrement les femmes taper sur ces PN qui venaient les envahir. Un jour çà a été insupportable, elle leur a dit qu'elle en était et qu'elle était fière que son père et ses frères soient venus en 1944 libérer ce village des allemands. Surprise, ces personnes l'ignoraient, elles pensaient avoir été libérées par les américains. Rose a alors entrepris jour après jour leur éducation et s'est très bien intégrée au village. Aux deux Henri (Martin et TLP) : merci de votre verve et de cette alternance de sérieux et de dérision. Allez Bonne nuit à tous et bon petit déjeuner à ceux qui ne vont pas tarder à se lever ... ou qui vont faire la grasse matinée ce samedi Amitiés

Françoise

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De Marie-Thérèse Envoyé : vendredi 20 janvier 2012 19:06

C'est trop triste de lire tous ces noms. J'ai retrouvé dans les Phernandez le père, la mère et le fils qui avait mon âge à l'époque. Ils étaient de sidi-Bel-Abbès et je me trouvais là-bas le jour de leur disparition. Desuite le bruit avait couru et je me souviens que la Légion était partie à leur recherche. C'était l'oncle de ma belle soeur, sa femme et le fils le plus jeune. L'aîné est rentré en France comme nous. Ils avaient été pris dans leur ferme. Quelle tristesse.

Marie-Thé

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De Dominique Envoyé : samedi 21 janvier 2012 10:54

Quand je vais au motel et que je vois ces Tchechenes qui sont soignés aux petits oignons j'ai les yoyos qui me montent à la gorge ma femme est partie vers la fin juin 62 elle a passé trois jours et deux nuits,elle avait avec elle ses deux grands mères (80 et 67 ans ) sa sœur Monique sa cousine avec un enfant de 6 mois qui criait comme un fou pour reclamer son bibi il n'y avait pas d'eau il fallait que ma femme aille ou il y avait des militaires (aviateurs ) presque à poil pour pouvoir prendre et chauffer de l'eau pour le bibi la nourriture un sandwitch (pain et pâté ) le soir avec de l'eau ceci dit elle etait enceinte de 8 mois de mon ainé (né le 8 aout 1962 )et comme couchage une caisse de biere BAO le troisieme jour elles ont pu embarquer sur un avion qui les a emmené à Marseille dans le bordele que vous immaginez là elle a recuperé sa petite sœur Marianne qui etait chez une tante à Ste Marguerite et après une nuit de sommeil train en direction d'Epinal la fatigue aidant elles se sont trompées de train et ,l'enculé de controleur (je m'excuse je ne peux l'appeler autrement )les a fait descendre à Belfort non sans avoir exigé le paiement de l'amende. En descendant ma femme est tombée dans les escaliers je ne vous dis pas la peur des deux mémés ,et grace à DIEU sans aucune suite elle a pu prendre le train qui l'emmenait vers Epinal ou une ambulance l'attendait pour l'emmener à l'hosto pour des examens qui n'on descellé aucune anomalie et de là au lycée Claude Gelé qui servait de centre d'hebergement. aussi quand maintenant on me parle de resto du cœur ou des œuvres de bienfaisance ( que les den por culo ) tout cela pour vous dire comment on a été reçu pour les jeunes générations.

MINGO

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De Jacqueline Envoyé : dimanche 22 janvier 2012 08:23

Mon 5 juillet

Une histoire en fait remonter une autre. mon frère faisait partie de ma famille rester sur place en attendant une mutation. Il travaillait à la DCAN et sa jeune femme était instit. Ils venaient d'avoir une petite fille ma filleule Agnés agée de 6 mois. Impossible de trouver du lait pour ses biberons en ville, toutes les pharmacies avaient baissé leur rideau. Il était dit qu'on pouvait encore en trouver une à la marine, donc voilà mon frère parti dans sa 4cv vers la marine et là il est pris par des groupes de jeunes et moins jeunes heureusement à pieds qui le caillasse et essaient de bloquer la voiture. Il a du faire demi tours. Rentré chez lui pas d'autre choix que de faire les valises le bébé lui ne pouvait pas attendre la mutation. Passez un bon dimanche et bisous à vous tous.

Jacqueline

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De Dominique Envoyé : samedi 21 janvier 2012 11:00

Liste des disparus

je me souvient d'un Dr et une infirmiere qui avaient été tué à St Eugene dans une voiture à un carrefour

Mingo

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De Raymond M Envoyé : samedi 21 janvier 2012 17:49

Liste des disparus le 5 juillet à Oran Pour viviane

Merci Viviane, J'ai parcouru la liste et j'ai retrouvé le nom  de ma cousine AYAN Marie-Thérèse qui a été enlevé à Oran elle avait 18 ans, et j'ai retrouvé le nom d'un ami de Kébir qui a aussi disparu le 5 juillet, il avait 16 ans Garguilo Charlie, paix a leur âme. Je garde au fond de moi le secret espoir que justice leur sera rendu, et qu'un jour ces criminels seront enfin jugés. ( je sais que c'est une utopie mais j'y crois) Bises.

Raymond "le tomatero"

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De : helldjo Date : 23/01/2012 15:23:56

Mercredi 25 janvier FR3//Viviane- Tous

Bonjour Viviane et Tous

C'est une excellente nouvelle  enfin ça bouge un peu.....   Cependant diffusion à 23 h date cuenta....J'en profite  sur ce même sujet, ci - joint l'article paru  sur le Monde Diplomatique...  transmis par un copain d'Alger...  en plusieurs  parties. Il y a des chiffres.....   Par exemple j'apprends  que l’OAS a tué 3000 musulmans ???  N’importe quoi, et claro les victimes d'Oran de cette  funeste journée....  Lisez...

José

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De Viviane lundi 23 janvier 2012 16:10

José Mercredi 25 janvier FR3//Viviane- Tous

José, Je te remercie pour ce document précieux, ce témoignage confirme ce que nous disons depuis longtemps,  ce journal n’est pas en notre faveur , son témoignage est très important, il a raison ce sont les foules hystériques, surtout les femmes du peuple, une d' elle voulait m' arracher les yeux, quel souvenir Bises.

Viviane

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De annie l Envoyé : samedi 21 janvier 2012 10:18

Départ du 5 juillet

bonjour la familia, j'aimerais vous raconter non pas mon départ, mais celui de ma soeur ainé qui a failli être dramatique... le 5 juillet ma soeur, son mari militaire, leurs 2 enfants (4 ans et 8 mois) et mon oncle partent en voiture pour la senia...au petit lac, ils sont arretés par le FLN ...aussitot ils les font descendre de voiture.. et là très agressifs, ils voulaient absoluement emmener ma soeur et les enfants vers le petit lac pour .. vous imaginez la suite... quand juste à ce moment arrive une jeep avec un gradé quand il a vu mon beau-frère militaire et mon oncle également en  tenu, il a crié en arabe un ordre et s'est adressé à mon beau-frère lui demandant où ils allaient, celui-ci leur a confirmé que sa famille partait en avion, mais que lui retournait à la caserne où il était consigné.. donc le gradé à donné l'ordre de les laisser passer... et ainsi ma soeur et ses enfants ont pu être sauvés... et c'est sur le chemin du retour, après que mon oncle ait raccompagné mon beau-frère à la caserne, que lui-même a été enlevé et vous connaissez la suite. s'il n'y avait pas eu à ce moment-là ce gradé, j'aurais aussi perdu ma soeur et ses enfants..... je ne vous dis pas dans quel état était ma soeur quand elle à rejoint marseille, et là non plus il n'y avait pas de cellule psychologique !!!! bon samedi.

anniezet.

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27 septembre 2013

PIERRE ETIENNE MUVIEN

« Je n’irai pas franchir, de l’amertume, le seuil, Ouvrir le souvenir dont je porte le deuil... »

Pierre-Etienne Muvien nous a quittés à 93 ans, le 25 septembre 2013. Il était né en 1920 à Alger. Son cœur y était resté, saignant à jamais des blessures morales reçues en ce 26 mars 1962 : « La tâche indélébile sur le « pouvoir gaulliste ».

Poète, il a écrit des vers d’une rare violence : « 40 ans, merci la France... 40 ans, une vie depuis l’indépendance.. ». Et ce poème : « Non retour », qui ouvre cet article.

Ce n’est pas une nécrologie. On écrit des nécrologies pour les morts, Pierre-Etienne est un poète. Les poètes ne meurent pas, Ils chantent pour toujours leurs peines et leurs joies.

Pour l’ami, parti à peine plus loin, derrière la porte du songe, une pensée, une prière. Le silence.

A Dieu.

Geneviève de Ternant  Jeudi 26 septembre 2013

Ses obsèques auront lieu lundi 30 septembre en l'église de la sainte famille à Cagnes/mer à 10 heures.
L'incinération se fera dans l'intimité l'après-midi.

Téléphone d’Éliane MUVIEN: 09.52.83.21.52

PIERRE-ETIENNE MURIEN

PIERRE-ETIENNE MURIEN2


Maintenon, y a des choses que tu peux pas les dire,
Des mots que comme insultes, oualou, y’a pas plus pire !
Appelle un, n’importe où, négro, youpin, bicot,
La police, le procès y z’arrivent aussitôt !
Y’a les ligues qu’elle défilent et tout l’monde y s’déchaîne !
La honte elle est sur toi, t’y es bon comme la romaine !
A côté d’ça, t’y a le droit, même c’est recommandé
D’appeler « pied-noir » un qui t’a rien d’mandé !
S’plique moi la différence, aousqu’elle est l’astuce ?
Sauf qu’pour noyer son chien, on dit qu’il a des puces…
Suppose qu’les marseillais on s’les nomme « blague à mort »,
Les bretons « tête de mule », « Bazouk » les gens du nord,

Les parisiens « gros bec », les auvergnats « rapia »,
Les toulousains « saucisse », les corses « vendetta »,
Quel beau sac d’embrouilles pour parler des Français !
Combien de tchaklalas pour combien de procès…
Au sujet des Pieds-noirs, rapport à l’étiquette,
Y’en a qui z’ont sarché, y z’ont fait des enquêtes
Qu’on dirait le concours du tchalef le plus gros !!!
Personne y peut prouver ça qu’y disent, ces falsos…
Un, il accuse les zouaves, les « pieds-noirs » pleins d’la boue…
Un aut’, y s’leur répond « c’est à dormir debout » !!!
« Moi, j’dis que les raisins que les pieds y z’écrasent
S’les sont peints en noir… Pas la peine d’faire des phrases !!!

Embrouillounes que vous êtes, un troisième il ajoute :
C’est rapport au charbon des marins dans la soute,
Que, bessif, les pieds noirs y z’avaient quand y sortent…
Personne y peut m’enl’ver cette preuve que j’apporte !
On était tous babaos à s’poser des questions
Quand d’un coup y’en a un qui lance sa solution :
On descend d’Amérique, des tribus, des indiens,
De ceuss qu’on a chassé, nous aut’es comme des chiens…
On s’les appelait « blackfeet », peignaient leurs pieds en noir,
Tribus comme « œil de lynx », « sioux » ou « faucons noirs »…

Je ne trancherai pas parmi ces hypothèses,
Il n’y a pas matière à présenter une thèse.
Ce pseudo sobriquet, vulgaire, péjoratif,
Quelque soit l’employeur, la raison, l’objectif,
Nous fut attribué pendant l’Indépendance
Par un large consensus du mépris de la France…
Afin d’édulcorer ce terme peu flatteur,
Certains se plaisent à dire qu’il n’est pas réducteur…
Pourtant traiter quelqu’un de « pied » ou « d’imbécile »
Est d’une équivalence ni fortuite, ni subtile…

Le « noir » incarne le deuil, l’obscurité, la crasse
Et conforte l’anathème, l’injure, la disgrâce…
Mais ces vains subterfuges nous laissent convaincus
Que « Pieds-noirs », à dessein, synonyme de « vaincus »,
Est ce terme foncier que la France affectionne
Distillant le venin que l’hypocrisie donne…
Ces manœuvres mesquines, misérables et sans gloire
Ne parviendront jamais à falsifier « L’Histoire »…
Les français d’Algérie quelle qu’en soit l’origine
Ont des critères palpables, des vertus synonymes
De vaillance, de courage. Du fond de leurs entrailles,
Issus des bâtisseurs et des champs de bataille,
Contre vents et marées, ils ont pourvu la France
D’une œuvre colossale jusqu’à… l’Indépendance


PLACE DU GOUVERNEMENT

C'était la Principale, un lieu commun, un symbole ! Un centre populaire, l'Agora ! l'Acropole !

JE NE REVERRAI PLUS...

Cette place coutumière dont l'Histoire a chassé Les fantômes d'avant, ces ombres du passé

Enfouis dans ma mémoire en clichés entassés.

La foi semblait pourtant protéger de sa grâce Ce carrefour de la ville, ce mélange de races :

Cathédrale et Mosquée qui priaient face à face.

Bab-Azoun, Bab-et-Oued, quartier de la Marine, La Pêcherie, Front de mer, les petites rues voisines

Déversaient chaque jour leurs nuées citadines.

Partis tôt le matin par des tramways grinçants, Des bus à l'impérial au "souk ahurissant",

Venaient de l'intérieur, les chaouïas d'antan

Burnouss et djellabas, chapeaux kabyles sévères, Couffins, sacs, peaux et poules ! parfois une moukère

Tatouée, silencieuse et se tenant derrière...

Que n'y vendait-on pas ? Du thé, des fèves chaudes, Calentita, beignets que les mouches galvaudent !

Sur le coup de cinq heures, "les allumettes" en maraude !

Sur la place bariolée où prédomine le blanc, Se mêlent des chéchias, des képis, des turbans,

Des feutres, des pailles, des voiles, des cheichs en longs rubans.

Parmi cette ruche où le temps déambule, La vie s'écoule au rythme que le soleil formule :

Le plus souvent "ardent" "pesant" : la canicule !

Les éventails s'agitaient éphémères et poussifs, Aux cafés d'alentour, mus par des inactifs,

Indolents, paresseux ou des juifs attentifs.

La vue de ma mémoire a retenu ces tons Eparpillés en vrac sur une toile de fond,

Echancrure vers le port d'un horizon profond.

ET JE N'ENTENDRAI PLUS...

L'ensemble de ces bruits qui résonnent encore Les cris, les invectives, les phonos trop sonores,

Le bruit gai des claquettes autour des oublies d'or !

Les vendeurs de pastèques aux onomatopées... A dix-sept heures : "Dernière heure", journal anticipé !

Tohu-bohu des trams "ferraillants", dissipés !

Les marchands ambulants, turbulents et pressants, "Les Marabouts de pluie", derboukas, en dansant !

Les échos, les rumeurs qu'on raconte en passant !

Et ce théâtre vivait heureux et débonnaire, Chacun suivant le cours de la Place légendaire

Remplie du tulmute de scènes populaires.

Parfois, venant du Port, une sirène mugissait : "Le Ville d'Alger" partait ! Le remorqueur s'empressait :

Trois coups brefs, joyeux, la passe disparaissait...

Ces bruits montent et bourdonnent quand, dans la solitude, Ils ressurgissent fidèles du fond de l'habitude

En concert nostalgique perturbant ma quiétude.

JE NE SENTIRAI PLUS...

Les parfums, les odeurs que cette place immense Diffusait chaque jour en proposant au sens

La palette des senteurs que l'odorat recense.

Montant de la Pêcherie, où sont donc les fritures ? Et des marchés voisins, les corbeilles de fruits mûrs ?

Les arômes, les épices, les huiles âcres, les saumures ?

La loubia, la chorba, allumettes aux anchois ! Les poivrons qui rissolent, un peu brûlés parfois !

Les melons odorants, et la menthe ! ça va d'soi !!!

Les parfums capiteux, huileux et entêtants, Sur une table bancale, le santal trop puissant,

La bergamote, le musc, l'héliotrope envoûtants !

Enfin, non loin de là, les effluves d'anisette, Surtout Phoenix et Gras, des Brasseries et Buvettes,

Et l'odeur des kémias, rougets, sardines, brochettes !

Parfois, parmi la foule, un délicat jasmin Embaumait un instant, se frayant un chemin

Vers sa réminiscence perdue dans le lointain.

Comme le jasmin, j'exhale doucement, Je vois, entends, respire mélancoliquement

Le souvenir de la "Place du Gouvernement" !

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27 septembre 2013

DISPARITION DE LA MISSION INTERMINISTÉRIELLE AUX RAPATRIES.

Article 68: Dissolution définitive de l'Agence nationale pour  l'indemnisation des Français d'Outre-mer

art 68 Projet loi de finances

Toutes les structures qui étaient mises en place pour les rapatriés disparaissent, la mission interministérielle disparait, le dossier “rapatriés” sera traité aux anciens combattants, mais là il faudra entendre "dossier harkis".

Désormais quand on entendra le mot “rapatriés” dans un discours officiel, il s’agira en fait des harkis et non de nous, Français Rapatriés du droit commun.

Un enterrement tout en douceur .

HERISSON étoile

LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

Monsieur le Président de la République

Palais de l’Elysée

PARIS

C’est respectueusement que je m’adresse à votre entité.

        Votre décision de dissoudre l’ANIFOM, seul lien qui unissait encore les Rapatriés Français d’Algérie, à la France depuis 52 ans, est indicative de votre volonté de mettre fin à un passé qui devient de plus en plus encombrant, face aux nouvelles contingences diplomatiques que vous entretenez avec un état ennemi et vindicatif à notre égard.

        Je cite les éléments qui interpellent le grand nombre de rapatriés et harkis, lesquels contre vents et marées restent toujours amants de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

Cette décision vous appartient encore et vous avez le droit de nous l’imposer.

        Mais, voyez-vous, Monsieur le Président de la France, j’avais 29 ans en 1962 à mon arrivée forcée en France. J’en aurai 81 sous quelques mois ce qui fait de votre modeste serviteur, l’un des derniers rapatriés encore vivants.

        Après avoir défendu nos couleurs, pendant 7 ans,  contre des gens qui s’essuyaient leurs fesses avec notre drapeau et continuent à le faire, par la volonté maléfique de hautes personnalités depuis le 13 Mai 1962.

        Pour question de survie, nous avons été expulsés de nos toits familiaux et de nos avoirs durement acquis en faisant suer nos chemises et non le burnous comme beaucoup se plaisent à le prétendre sans y avoir jamais posé les pieds sur cette terre qui était notre depuis 1830.

        Cette lâche forfaiture d’état  s’accompagna d’une série de mesures coercitives à l’égard de ces habitants, dont le principal motif d’inculpation, était leur amour immodéré de leur drapeau et de leur hymne national : Notre Marseillaise !

        En effet, dés le 23 mars 1962, le président de la République Française, Charles de Gaulle, donnait l’ordre à son premier ministre, Michel Debré, d’écraser par tous les moyens les Européens d’ Algérie qui oseraient croire encore à une Algérie Française.

        Pourtant ces Français-là, l’étaient devenus par choix de leurs grands-parents venus d’ailleurs et par leur sang versé lorsque la France nécessita d’eux en 1940-1945.

        Maintenant, me voici devenu un vieux replié Français d'Algérie et mon compte à rebours étant commencé depuis longtemps, je n’ai donc plus besoin de mettre des gants pour dire et écrire ce que j’ai sur le cœur, car mu par une force intérieure, j’éprouve l’impérieuse nécessité non pas de régler mes comptes avec qui que ce soit, mais faire mon mea culpa pour avoir cru  naïvement à une époque, en des hommes qui m’inspiraient confiance et qui seraient meilleurs ou peut-être moins mauvais que les précédents.

        Or force est de constater qu’ils ne sont tous que de beaux parleurs et des bonimenteurs de foire.

        Nos compatriotes, Pieds-Noirs ou Harkis, comptent sur nous pour faire revenir le gouvernement et le rappeler à ses engagements pris à Evian, aux promesses mirobolantes qui ne manquent pas de fleurir en périodes électorales, tous partis confondus.

        Ne commettez pas l’erreur stratégique de compter sur notre disparition totale, car nous avons bien éduqué nos enfants et petits-enfants et ils sont prés à récupérer le témoin de ce marathon que l’on nous impose depuis plus d’un demi-siècle.

        Monsieur le Président, merci par avance de revenir sur cette mauvaise décision qui nous fragilise encore plus, si besoin était, face à la meute de rapaces que sont les faux huissiers, les faux établissements financiers et les fausses officines de recouvrement qui pullulent sur la toile et rendent nos nuits insupportables.

        Comptant sur une réaction saine de votre part, Merci de bien vouloir croire, Monsieur le Président, en ma plus courtoise et plus respectueuse considération.

 

L'un des TROIS MILLIONS de Rapatriés et Harkis.

HERISSON_signature_BLOG


Le hérisson de septembre 2013
7 HERISSON étoile

       Il est à nouveau  fortement question de mettre fin définitivement à cet organisme, créé le 28 mai 2002 par le Décret n°2002-902 du 27 mai 2002.

         Décidément nous restons et resterons une épine dans les talons de ces enfoirés qui se reconnaîtront d’eux-mêmes sans les citer, lesquels enfoirés restent, EUX, dans la mémoire des Rapatriés qui s’en souviendront lors des toutes prochaines élections qui se profilent en 2014.

         Cette disparition est la mort assurée pour des centaines de familles.

         On avait bombardé Renaud Bachy à la tête de cet organisme et il craint comme la peste que des comptes lui soient demandés sur sa gestion calamiteuse.

         Quand j’écrivais dernièrement que nous étions âgés maintenant mais que nos enfants étaient là pour continuer le combat, je concluais par cette phrase : « Notre mémoire brillera toujours comme l’étoile du berger »……

         J’avais raison car déjà « Jeune Pied-noir », écrit (Je cite et je dis: Bravo, les jeunes)

Depuis 1962, les gouvernements successifs de la France ont tout fait pour exclure les Français Rapatriés du droit commun. C'est ce que démontre le rapport remis par JPN à la suite de son audition le 30 octobre 2007 par la Commission des Finances du Conseil Économique et Social. Le Président et les membres de la Commission des Finances, qui semblaient l'avoir compris, ont préféré reprendre la thèse officielle de l'Etat français depuis 1962 en affirmant que c'est aux Etats spoliateurs de payer et que la France a déjà consenti une avance "énorme" de 35 milliards d'euros ! Dans ce contexte, et vue les finances actuelles de la notre pauvre et vieux pays, l'indemnisation est impensable. Seule une allocation forfaitaire peut être envisageable si l'Algérie veut bien y consentir. Jeune Pied-noir démontre mathématiquement et économiquement que l'indemnisation et la réparation sont possibles à hauteur de 42 milliards d'euros sur 5 ans.

" JUSTICE POUR LES FRANÇAIS RAPATRIES" Plus de 51ANS APRÈS LA NATION PEUT INDEMNISER ET RÉPARER LES PRÉJUDICES MORAUX ET MATÉRIELS SUBIS A LA SUITE DU CRIME D'ÉTAT DU 19 MARS 1962 :

-20.000 € par famille rapatriés

-30.000 € par personne ayant connu des conditions de réclusion indignes de la patrie des Droits de l'Homme

-100.000 € par victime du FLN et de l'Etat français

Dans son rapport JPN donne une trentaine d'exemples démontrant que l'Etat français, reconnu responsable dans des cas équivalents, a indemnisé ses victimes pour des montants semblables. Voici un nouvel exemple :

-10.000 €d'avance d'indemnité en attendant la réparation finale des préjudices.

Messieurs les décideurs, suivez ces conseils empreints du sceau de la sagesse et rapportés si dessus suivant une logique implacable.

LE HERISSON DE JUILLET 2013

Le bien et le mal d'ici-bas, s’en vont comme ils sont venus, au plus tard, avec la vie. (Proverbe arabe)

JUSTICE IMMANENTE

En parcourant la bibliographie d’un ancien bulletin de liaison «  PARLONS VRAI », je m’aperçois que l’élément le plus important  et vrai moteur de notre   résistance aux «  Faux culs, Beni oui oui et valetaille de bas étage qui nous ont gouverné jusqu’à présent mais plus pour longtemps, j’espère » porte un nom et est le successeur en droite ligne de certaines de nos icônes que nous avons tant aimé là-bas, lors de notre combat inégal pour conserver l’Algérie Française à sa mère La France, qui l’avait reniée et n’en voulait plus.

Cet homme a subi des humiliations, des vexations portant atteinte à sa dignité humaine. Il a été déconsidéré par la jalousie d’abord, la crainte ensuite de voir se dresser devant tous ses détracteurs, le mur de Berlin qu’ils ont créé.

Cet élément important, ce vrai pitbull, ce trublion empêcheur de tourner en rond, donne des sueurs froides à ceux-là mêmes qui se bousculent maintenant pour le recevoir et avoir son avis « d’expert ».

Il se dévoue à notre cause depuis 1998 et pourrait représenter quand même 1.500.000 électeurs. (Si ces derniers décidaient de s’unir et de se rallier à sa bannière, le drapeau de la France). Vous rendez-vous compte alors quelle serait notre force et la sienne ?

Pourtant, il a été ignominieusement attaqué par la droite,  le centre,  la gauche, bref de tous les côtés par des gens qui feraient mieux de se cacher dans un trou de souris, car lui  n’a jamais eu les mains sales et ne les aura jamais.

Bref ! En lisant ce N°20 de Juin 2003, l’éditorial a pour titre « Justice enfin rendue ».

Heureusement que le jugement de Dieu prend toujours le pas sur celui des hommes.

En reprenant certains termes de cet éditorial, je relève que depuis le 29 Avril 1998, cet homme de bien a  été victime de calomnies, de mensonges. Rien ne lui a été épargné pour le discréditer et l’abattre par tous les moyens par certains même de nos propres compatriotes, (j’en ai la nausée de seulement les évoquer) nostalgiques d’un idéal qui n’existait plus que dans leurs cerveaux malades.

Le 14 Mai 2003, la Cour d’appel de Lyon a rendu son arrêt et lui a rendu l’honneur qui lui avait été injustement volé.

Rendons grâce à Dieu et à nos Dames d`Afrique et  de Santa Cruz, patronnes des Pieds-noirs, de l’avoir aidé à défendre un nombre incalculable de certaines de nos  familles dans le besoin, la détresse et le désarroi et de continuer sans cesse son combat, notre combat,  pour les réhabilitations de la vraie histoire de l’Algérie Française, de ces héros sacrifiés qu’ont été les Harkis et la justice que l’on nous doit et qui ne sera effective que par une juste indemnisation pécuniaire et morale de nos biens volés et spoliés par les Bouteflika et consorts, sous l’œil bienveillant , presque attendri et complice des responsables Français

Vous avez sans doute déjà deviné qui est cet homme. Son nom nous est cher et familier. Il s’agit bien entendu de Gabriel Mène notre Président, défenseur infatigable de nos droits.

Que Dieu lui prête vie jusqu’à accomplissement de sa mission et au-delà.

LE HÉRISSON VOUS SALUE BIEN.  A VOTRE SERVICE.

leherisson1962@bbox.fr

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18 décembre 2013

PÉTITION INTERNATIONALE

Pour le 5 Juillet 1962 à Oran, Algérie.

PETITION EN ALLEMAND

PETITION EN ANGLAIS

PETITION EN ARABE

PETITION EN CHINOIS SIMPLIFIE

PETITION EN CHINOIS TRADITIONNEL

PETITION EN DANOIS

PETITION EN ESPAGNOL

PETITION EN ITALIEN

PETITION EN JAPONAIS

PETITION EN RUSSE

PETITION EN SUEDOIS

PAGE SUR FACEBOOK

 

            Le 5 juillet 1962 l'Algérie célèbre son indépendance, votée le 1er Juillet par référendum dans le cadre des « Accords d’Évian » du 18 Mars 1962 et reconnue par la France le 3 juillet. Ce même jour à Oran, deuxième ville d’Algérie, a été commis un massacre au faciès de très grande envergure à l'encontre principalement des populations d’origine non-musulmane, chrétienne et juive, qui espéraient pouvoir rester et vivre en bonne entente avec les musulmans dans la nouvelle Algérie, mais aussi contre des musulmans dénoncés comme « traitres ». Durant toute une journée, à partir de 11h15, au même moment et dans tous les quartiers, et malgré la présence de 18.000 hommes de l'armée française, restés consignés sur ordre du commandement français dans ses cantonnements situés en pleine ville, des milliers de civils -femmes, enfants et hommes de tous âges ont été raflés puis emmenés à pied ou dans des camions vers les commissariats et aussi vers d'immenses centres de détention, dont celui des Abattoirs. Quand ils n'étaient pas immédiatement livrés à la foule, lynchés et déchiquetés.

            La tuerie se poursuivit les jours suivants au sein de tous les centres de détention. Ces faits sont connus de tous les Oranais présents ce jour-là, et si en Algérie ces massacres ont été tus par les officiels, ils restent indélébiles dans la mémoire des simples citoyens algériens musulmans, témoins passifs ou acteurs, parmi lesquels cependant certains assurèrent de diverses manières le salut de personnes dont le seul tort apparent était d’être d’origine juive ou chrétienne.

            Et jusqu'à présent, à la périphérie d'Oran, « Le petit Lac » où furent jetés des centaines de cadavres est resté pour les Oranais un endroit funeste et hanté. Combien y eut-il de tués et de « disparus » à jamais ? Plus de sept cents comme les travaux d'historiens l'ont déjà établi, et notamment le dernier en date, celui de Jean-Jacques Jordi (Un silence d’État, Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie, Soteca, 2011), qui a pu avoir accès à certaines archives françaises.

            Tant que toutes les archives françaises et algériennes ne seront pas ouvertes, on pourra supposer que des milliers d’innocents connurent ce triste sort. Mais quel que soit le nombre, l’ampleur du massacre, sa simultanéité dans tous les quartiers d’Oran, la mobilisation d’une immense logistique laissent penser qu’il a été programmé, organisé et coordonné à un très haut niveau, même si la participation à la curée d'une foule hystérisée a pu faire croire à des événements « spontanés ». Le 5 juillet 1962, en ce premier jour de célébration de l'indépendance de l’Algérie, s'est donc commis à Oran un véritable crime contre l'humanité.

            Crime passé sous silence, comme le fut longtemps celui de Katyn, encore que là, la matérialité du massacre des officiers polonais ne fût jamais contestée, juste attribuée aux nazis, alors qu’il avait été le fait de l’armée soviétique. Crime passé sous silence, comme tant d'autres encore!

            51 ans après, n’est-il pas temps que toute la lumière soit faite enfin sur ce massacre ? 51 ans après, n'est-il pas temps que les Archives algériennes et françaises soient enfin ouvertes à tous les historiens et qu'une enquête internationale digne de ce nom soit entreprise pour que l’on en mesure l’ampleur exacte ?

            Telle est notre exigence. Mais en attendant nous voulons faire savoir au monde que le 5 juillet 1962 en Algérie, deux jours après la déclaration officielle de son indépendance, il y a bien eu un massacre de civils à Oran. C’est pourquoi nous, signataires, adressons ce message en ce 5 Juillet 2013, à toutes les organisations humanitaires internationales, comme à tous les citoyens du monde pour expliquer pourquoi les gens devraient soutenir cette pétition.

            Vous pouvez signer la pétition en cliquant ici.

Merci à Viviane EZAGOURI fille de disparu.

 

Chronologie de l'Action

En Juillet 2013,

un Collectif lance un appel à signer un texte sur ces massacres. L’appel est immédiatement signé par plus 111 personnalités du monde entier.
Cet appel traduit en 12 langues est mis en ligne sur le blog du Collectif :

http://oran5juillet1962.blogspot.fr/2013/09/liens-links-enlaces.html

Le 30 Août 2013,

Journée mondiale des disparus, la pétition mondiale est mise en ligne sur plusieurs sites et notamment :

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/a-tous-les-citoyens-du-monde-et-aux-ong-des-droits-de-l-homme-qu-ils-nous-apportent-leur-soutien-en-signant-2

Le 5 et 6 Novembre 2013,

l’article du cinéaste Jean-Pierre Lledo est publié dans le Huffington Post :

http://www.huffingtonpost.fr/jean-pierre-lledo/algerie-massacre-oran-5-juillet-1962_b_4212037.html

http://www.huffingtonpost.fr/jean-pierre-lledo/algerie-quel-est-lauteur-du-massacre-du-5-juillet-1962-a-oran_b_4218693.html

Le 20 Novembre 2013,

les historiens Benjamin Stora et Gilles Manceron répondent à Jean-Pierre Lledo dans le Huffington Post :

http://www.huffingtonpost.fr/benjamin-stora/oran-massacres-1962_b_4302102.html

Aujourd'hui, le 28 Novembre 2013,

le Huffington Post  publie les réponses de Jean-Pierre Lledo ainsi que celle de  Daniele Pister-Lopez et Jean-Pierre Pister pour le Collectif, auteur de la Pétition mondiale sur les massacresdu 5 juillet 1962 :

http://www.huffingtonpost.fr/jean-pierre-lledo/massacre-oran-1962-algerie_b_4354462.html?1385635514

http://www.huffingtonpost.fr/jean-pierre-pister/oran-1962-petition_b_4354807.html

 

COMPLEMENT D'ENQUETE

CLIC couleur blog 5juillet 1962 - ENQUETES JEAN-FRANCOIS PAYA

CLIC couleur blog  ORAN 5 JUILLET 1962 :  LE MASSACRE CENSURÉ Par Jean CORCOS

CLIC couleur blog  FAITS MARQUANTS - DOCUMENTS

CLIC couleur blog  Oran "histoires a ne pas dire"

CLIC couleur blog  DOCUMENT PARTICIPATIF

CLIC couleur blog  TEMOIGNAGE DE NICOLE GUIRAUD

CLIC couleur blog  LECTURE DU RAPPORT DE RABAH KHELIFF A PROPOS DU 5 JUILLET 1962 ORAN

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21 mars 2013

MADAME SANDRA-CLAUDE RAYMOND

 

De Lionel Vives Diaz le 30 juillet 2015

30 juillet… un autre anniversaire.
Claude Raymond … les Oranais la connaissent plutôt sous son nom de « Cléopâtre » dans l’Organisation.
Elle fut le bras droit du Général Jouhaud, dans la clandestinité, elle, une jeune fille de 23 ans !
Tous deux furent arrêtés dans son appartement du Boulevard du Front de Mer le 25 mars 1962, par hasard… ! Les gardes mobiles étaient juste à la recherche d’un émetteur sur le toit de l’immeuble…
Lui, envoyé à la Prison de la Santé, elle, à celle de la Petite Roquette sous l’inculpation d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
On tenta de la faire parler, afin qu’elle dénonce ses compagnons de lutte… Elle ne parla pas… et les moyens employés n’avaient rien à envier à ceux des nazis…
Bénéficiant de l’amnistie, elle put reconstruire sa vie, loin de sa terre natale, mais encore et toujours au service des siens… présidente des Amitiés oraniennes lorsqu’elle nous quitta en 2013.
On l’ignore souvent, mais le Général Salan lui-même signait ses courriers « Claude Raymond »…il lui avait dit que ce nom « passe-partout » n’éveillerait aucune suspicion !
Toutes ses anecdotes, historiques aujourd’hui, me manquent. Nos échanges quotidiens, 3 heures minimum ( !), sont un vide impossible à combler.
Claude, tu m’as tant appris ! Tu m’as tant transmis !
Les publications sur notre histoire sont légion. On y lit les pires abominations, notamment sur l’Organisation. Ces pseudo-historiens ne t’ont pas connue, n’ont jamais compris le sens de cet engagement, n’ont jamais touché du doigt ton humanité et l’amour incommensurable que tu avais pour ta terre natale et ses habitants.
Le 30 juillet 1962, tu apprenais le massacre d’Oran du 5. Tu ne t’en es jamais remise. Tu n’as jamais pu l’évoquer devant moi sans t’effondrer.

Claude Sandra Raymond


Je terminerai en reprenant la conclusion de l’article que tes fils m’avaient demandé au moment de ton décès : « Cléopâtre, ce fut un honneur. Claude, ce fut un bonheur ».

 

 


De Lionel Vives Diaz le 27 mars 2013

En hommage à Mme Claude Raymond, Présidente des Amitiés oraniennes / L’Echo de l’Oranie

De Cléopâtre à Claude

            Comme nombre d’enfants de Pieds-Noirs, j’ai été bercé par les récits de cette Algérie française qui me serait à jamais inaccessible. Une culture particulière, essentiellement culinaire et linguistique d’ailleurs.

            J’ai dû chercher par moi-même pour en savoir plus, notamment sur les dernières heures sombres de cette Atlantide d’au-delà de la Méditerranée, ce « là-bas » si souvent évoqué dans le cercle familial. J’ai découvert entre autres les résistants de l’Organisation. L’une de ces figures m’a immédiatement interpelé, une jeune fille de bonne famille, comme on disait, qui avait tout sacrifié pour un idéal.

            Cléopâtre… c’était son nom de combattante. Et le 25 mars 1962, dans son appartement du Panoramic à Oran, elle fut arrêtée avec le Général Jouhaud, Camelin et Jourdain. Menottée, jetée dans un avion militaire, elle était envoyée en métropole, direction la prison de la Petite Roquette. Elle ne revit jamais sa terre natale. Une part de sa vie s’arrêtait déjà ce jour-là.

            Sacré destin que celui de ce petit bout de femme.

            Hiver 2009, à mon modeste niveau, j’entreprenais une action pour empêcher la FNACA d’intervenir dans l’établissement scolaire où j’enseigne afin de célébrer « son » 19 mars. Madame Claude Raymond, Présidente de L’Echo de l’Oranie, m’appela pour me féliciter. Quelle fierté ! Rendez-vous compte ! L’Echo de l’Oranie ! Cette revue si chère aux Oraniens… et son carnet où, déjà enfant, je lisais notamment les avis de recherche, tellement émouvants dans ces années qui suivaient l’exode.

            Nous nous rencontrâmes pour la première fois  le 14 mars 2009 au cours de la manifestation contre l’inauguration d’un square du 19 mars à Valence. Nous nous étions trouvés. J’étais avide d’apprendre l’histoire des miens, elle était avide de transmettre. Pourquoi ce « coup de foudre » fraternel (et même filial oserai-je dire, si ses fils me le permettent), en dépit du fossé générationnel ? Faut-il tenter de trouver des réponses à toutes les interrogations ? Je plagierai simplement Montaigne parlant de son amitié avec La Boétie : « parce que c’était elle, parce que c’était moi ».

            Ce n’est que quelques semaines plus tard que je sus que Claude et Cléopâtre était une seule et même personne.

            J’avais admiré Cléopâtre et je me mis à connaître et à aimer Claude.

            Nous nous revîmes alors souvent lors de manifestations mémorielles. Et en raison de la distance, le téléphone devint comme un organe greffé entre nous. Plusieurs appels par jour pour une moyenne quotidienne de 2 à 3 heures. Un besoin, comme celui de respirer, qui devint naturel. Des discussions sans fin sur l’actualité de notre « communauté », sur nos doutes, nos enthousiasmes, nos fréquentes désillusions et, bien évidemment, L’Echo de l’Oranie dont elle m’avait convaincu de devenir administrateur (toujours sa volonté de transmettre et d’envisager l’avenir).

            L’Echo de l’Oranie… son « bébé ». Un souci permanent, celui des lecteurs. L’obsession de leur offrir à chaque numéro une revue de qualité, diversifiée, qui plairait à tous. Elle y consacrait 8 heures par jour, minimum ! Je me souviens d’après-midi entières,  en compagnie de notre troisième larron… le téléphone, passées à chercher sur internet une seule illustration pour un article. C’était son quotidien. Toujours au service des siens, comme elle l’avait été en Algérie, comme elle l’avait été ensuite au sein de l’ANFANOMA pour aider ses compatriotes dans leurs dossiers de réinstallation. Une combattante, encore et toujours, y compris dans sa vie professionnelle, passant 14 heures par jour dans les serres de son entreprise d’horticulture avant de prendre une retraite bien méritée…

            Retraite ? L’Echo de l’Oranie devint sa « drogue »… Car la « pienoirditude » remplissait son existence.

            Mais Claude était avant tout une maman et une grand-mère. Avec quelle fierté elle parlait de ses fils ! Avec quelle affection elle évoquait ses petits-enfants ! Interdiction de s’appeler lorsqu’ils étaient présents ! Elle voulait profiter du moindre instant passé avec eux.

            Claude, tu es partie trop tôt, tu avais encore tant à donner… et à recevoir. Tu as toujours hypothéqué ta propre vie pour te consacrer aux autres. Les nôtres en ont-ils eu conscience ?

            La légende affirme que la Cléopâtre de l’Egypte antique mourut de la morsure d’un aspic. Toi, notre Cléopâtre oranaise, tu dus avaler de nombreuses couleuvres, mais avec courage tu fis toujours face, jusqu’à ce que tous ceux que tu avais aimés, et qui nous quittaient jour après jour, te demandent de les rejoindre.

            Claude, j’évoquerai pour terminer le dernier tour que tu m’as joué. Et je te vois sourire malicieusement de là-haut… Tes fils m’ont demandé, et cela m’a profondément ému, de retrouver ta famille, chez toi, après l’hommage que nous t’avons rendu en ce 25 mars 2013 en l’église Saint-Louis (Oran t’aura poursuivie jusqu’à la fin) de Hyères (51 ans jour pour jour après ton arrestation et ton départ d’une terre chérie). Et que m’as-tu fait perdre dans ton jardin… ? Mon téléphone ! Ce lien qui était notre quotidien… Sacré symbolisme.

            Tes fils l’ont retrouvé, mais ne t’inquiète pas, ceux qui restent et qui t’aiment continueront de te parler, mais à présent avec leur cœur et avec leur âme. Le malheur de t’avoir perdue ne nous fera pas oublier la bénédiction de t’avoir connue.

Cléopâtre ce fut un honneur, Claude ce fut un bonheur.

Lionel VIVES-DIAZ le 27 mars 2013


C'est avec une immense peine que nous vous faisons part du décès survenu dans la nuit de Mme Claude-Sandra RAYMOND Présidente des Amitiés Oraniennes / L'Écho de l'Oranie - 11 avenue Clemenceau 06000 NICE.
Elle avait, depuis quelques année, repris le Flambeau de cette revue si chère aux Oranais, l'Écho de l'Oranie qu'elle a représenté un peu partout, dans nos rencontres de Rapatriés.

Elle nous a toujours soutenus et nous lui devons, tout comme notre Collectif, à l'occasion des 50 années de notre exode, une grande part du succès de cette inoubliable rencontre du 12 mai dernier à la Major à Marseille.
Si Nîmes était un de ses bastions, son stand était juste en face de celui des cimetières, nous garderons d'elle un merveilleux souvenir de journées passées à Nice, lors de nos rencontres "des deux Rives" où là nous étions côte à côte... ! Quelle ambiance !

Reprenons ici quelques mots de Ionesco: "il faut écrire pour soi, c'est ainsi que l'on peut arriver aux autres".
C'est ce qu'elle a su faire, avec son équipe, avec beaucoup de talent.
Au revoir Madame et merci pour tout.
A.O.B.R - Amicale des Oraniens des Bouches du Rhône.

Ses obsèques auront lieu le lundi 25 mars à 16H en l'église Saint-Louis de Hyères !

Ses enfants nous informent que Claude désirait une cérémonie la plus sobre possible, sans drapeaux, sans abondance de fleurs. Son seul souhait est d'être accompagnée de Chant des Africains.

La vie est ainsi faite,...... la cérémonie aura lieu en l'église Saint-Louis ( les Oranais y verront un symbole) le 25 mars, 51 ans jour pour jour après l'arrestation de Claude et du Général Jouhaud au Panoramic à Oran.Je ne peux m'empêcher de penser avec émotion à Roger Quessada parti lui un 5 juillet.     Lionel VIVES-DIAZ

Plaque Santa-Cruz Sandra-Claude Raymond

Février 2016. Cela fera bientôt 3 ans.
Plaque apposée sur le mur du sanctuaire de ND de Santa-Cruz à Nîmes, tout près de celle du Général Edmond Jouhaud.
Claude, on ne t'oublie pas. Lionel Vives-Diaz

5 février 2014

LETTRE OUVERTE AUX PARTISANS DE LA VÉRITÉ HISTORIQUE

7 HERISSON étoile
Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme "Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

" Un petit groupe de citoyens engagés et réfléchis est capable de changer le monde. D'ailleurs rien d'autre n'y est jamais parvenu. "
Margaret Mead

           Les interventions de quelques rares députés courageux à l’Assemblée, m’attirent quelques réflexions intimes, que je dédie à tous les Rapatriés, mes très chers compatriotes.

            Lorsque nous sommes rentrés D’Afrique Française du Nord, nous étions 1,5 million de miséreux, candidats forcés et malgré nous, à une immigration de masse sur un sol que l’on nous avait appris à considérer comme le notre et à aimer de toutes nos forces sur les bancs de l’école, puisqu’il s’agissait de la Mère Patrie.

           Mais, nous poussions l’incongruité d’arriver pour la plupart d’entre nous en pleine période estivale.

           Imaginez-vous ou vous rendez-vous compte de ce manque de savoir vivre, d’à propos de notre part et de ce sans gêne d’arriver ainsi intempestivement troubler les congés payés de la France des veaux (qualificatif gaulliste) !

           Les rares organisations humanitaires qui se  penchèrent  sur notre désarroi, méritent notre reconnaissance. Quant aux gouvernants et partis au pouvoir du moment, ils n’en avaient cure et rien à foutre de notre sort qui serait éventuellement évoqué sur les bancs de l’Assemblée à la rentrée.

           Leur seul souci consistait à éradiquer la maladie idéologiquement transmissible (une sorte de SIDA)  que nous pouvions  transmettre à leur électorat de base par notre seule présence embarrassante et intempestive.

           Cette attitude dure encore et quelques révisionnistes gauchisants voudraient pouvoir enfoncer d’avantage le clou en détournant notre si belle histoire de France, laquelle malgré leurs efforts mensongers se heurtera toujours à la réalité incontournable de la vérité.

           Certains d’entre nous ont disparu, minés par l’érosion du temps, mais nos jeunes pousses qui nous  succèdent sont là et bien là et disposent de moyens internautiques entre autres qu’à notre époque, nous ne soupçonnions même pas.

           Grâce à ces moyens de communication mondiale, ils sont notre relais devant l’Histoire, de notre combat pour nos légitimes revendications, pour notre réhabilitation comme si besoin était malgré les glapissements de hyènes de la gauche (qui ne mérite même pas de majuscule)  pour l’acquittement pour solde de tous comptes de nos indemnisations, de l’évaluation et du règlement de notre « pretium doloris » qui n’a pas de prix, pour la justice qui doit nous être enfin rendue pour qu’enfin tous ces politiques apprennent( car ou ils ne la connaissent pas ou plutôt ils ferment les yeux sur une réalité qui finira par les submerger) la vraie histoire de notre France telle qu’elle a été et  non pas telle qu’ils voudraient qu’elle fût, en la déformant malhonnêtement comme certains s’acharnent à le faire.

           De nos jours, beaucoup de nos contemporains bien-pensants, croient prôner la tolérance, (même au détriment de nos valeurs de base et même si  elle est contraire aux bonnes mœurs et aux religions) en  pratiquant sciemment ou inconsciemment une sorte de  racisme à rebours, (mais ils ne s’impliquent comme par hasard, que par médias interposées, là où ils peuvent parader en bombant le torse aux  cotés justement de nos anciens  ennemis qui osent proposer des traités d’amitié à leur seul profit, et ou hérisser leurs moustaches, dans les gay-prides par exemple  entre autres ).

           Mais, bon Dieu quel programme et quel avenir prônent ces soi-disant figures de proue de certains partis politiques bien connus mais  que nous n’oublierons pas au moment crucial de glisser notre bulletin de vote dans les urnes. Dans quel pays veulent-t-ils nous faire vivre ?

           Pleurer sélectivement sur les malheurs des autres et sur celui des minorités qui feraient rougir Jésus s’il était encore parmi nous, c’est bien, mais pour ces gens ils ne  signifient rien d’autre qu’un afflux de voies potentielles lors des prochaines élections.

           Ils ne se rendent pas compte qu’autour d’eux, au sein même de notre France, une minorité agissante et encore muette pour le moment, se  bat pour ses légitimes revendications et  uniquement par des moyens légaux  et  non pas à coups de manifestations  de masse, de heurts avec les forces de l’ordre, de voitures incendiées, de vitrines  brisées et de magasins saccagés et pillés ou  de malheureux tués par des balles perdues, éléments qui ne feront jamais partie de nos principes et de notre culture Pied-noir. CELA NOUS NE SAVONS PAS FAIRE.

           Mais si il y a cinquante ans, nous étions 1.500.000 de français venus de Tunisie, d’Algérie et du Maroc, combien notre communauté comporte-t-elle maintenant de Français avec une éducation et un patriotisme que pourraient bien nous envier certaines nations. Notre capacité électorale a au moins doublé. Alors maintenant, il est bon de savoir où sont nos vrais amis ou ceux qui souhaiteraient le devenir ?

           Établissons un canevas des questions non exhaustives à leur poser, parmi lesquelles pourraient figurer entre autres, celles-ci après :

1°) Merci de nous dire à nous « Pieds-noirs » si nous avons une chance d’avoir une place dans votre programme.

2°) Faites-nous part, SVP, de vos interventions passées ou à venir à propos du rétablissement de la vérité historique de l’action de la vraie France, en Algérie, au Maroc ou en Tunisie.

3°) Dites- nous comment vous y prendrez- vous pour tenir et  prendre en compte notre action et  notre combat en faveur de notre drapeau en 14-18 et 40-45 et notre maintien sur notre sol natal non pas seulement des colons, mais des autres 90% de la population Pied-noir , composée d’ouvriers, d’ artisans, de petits patrons, de pécheurs, de harkis lesquels, grâce à des chefs couillus ont pu sauver leur peau et réussir à survivre.

4°) De notre désir ardent et non négociable, de connaître le devenu des pieds-noirs et harkis livrés à la férocité des fellaghas le 5 juillet 1962 avec la complicité aveugle et  reconnue de la France Gaullienne et de sa valetaille.

5°) De votre éventuelle action pour une juste indemnisation de nos biens volés et piratés sous la contrainte et la terreur par l’état Algérien avalisé par les autorités Françaises de l’époque

6°) Parlez haut et fort de tout cela avec la même conviction que vous paraissez avoir dans vos professions de foi en présentant votre candidature.

           OUI ! Répondez à ces questions sans langue de bois et avec votre cœur et peut-être arriverez-vous à vous aliéner une partie non négligeable d’un électorat dont personne ne semble se soucier encore, mais qui pourrait bien faire pencher la balance du côté que l’on n’attend pas. Surtout quand ces élections se gagnent à quelques milliers de voix prés.

Ce sera notre conclusion. Mais il serait bon dés maintenant de mieux connaître nos amis et laissez nous le soin de  nous charger de nos ennemis. CELA NOUS SAVONS LE FAIRE.

LE HÉRISSON RÉVULSÉ PAR LA LÂCHETÉ

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2 décembre 2013

LA DÉSINFORMATION MÉDIATIQUE

Transmis par "joseph castano"

             « Penche-toi toujours sur ceux contre lesquels certains rameutent les foules et brandissent les mots d’où déteint l’infamie. Tu peux être assuré que quelque chose dort en eux qu’ils n’osent pas affronter, une vérité dont ils ont peur et qu’ils tentent d’éteindre sous la cagoule des calomnies et des injures »(Jean Brune)

            L’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’homme et du citoyen est ainsi libellé : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit »

Belle profession de foi que voilà, mais si le XXème siècle a été indiscutablement celui de l’information, il aura été, indéniablement, celui du mensonge par lequel tant de tragédies ont vu le jour…

            En 1997, V. Volkoff dans « Petite histoire de la désinformation » entreprenait de donner une définition précise : « La désinformation est une manipulation de l'opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés ».

            François-Bernard Huyghe définit, de son côté, la désinformation comme le fait de « propager délibérément des informations fausses en les faisant apparaître comme venant de source neutre ou amie, pour influencer une opinion ou affaiblir un adversaire » (« L’Ennemi à l’ère numérique », PUF 2001).

            La désinformation est donc un transfert d’information mais qui comporte en lui-même une transformation de l’information initiale.

            Jean-Yves Le Gallou, écrivain, journaliste et énarque, probablement l’un des meilleurs connaisseurs de la désinformation et du monopole du « politiquement correct » résume dans un ouvrage remarquable : « La tyrannie médiatique », les douze thèses sur la désinformation médiatique, dénonçant en cela les techniques multiples de désinformation telles que : Occultation de certains faits, répétitions à l’infini d’autres faits, déformation, angélisation des « bons », diabolisation des « méchants », novlangue (nouvelle langue épurée et politiquement correcte qui est imposée) et, bien sûr, le bel et bon bobard.

            Il est de notoriété publique que les principaux médias colportent des nouvelles délibérément mensongères et sans fondement (la plupart du temps à la « une ») avant de se rétracter discrètement (quand ils le font !) en toute dernière page (beaucoup plus tard) s'ils sont contredits. Dans ce cas, le principe est de mettre le mensonge sur les rails de la conscience collective. Ainsi quand le mensonge est découvert, il est déjà trop tard et une large partie de la population ne s'en apercevra pas ou ne prêtera pas attention à la vérité rapportée. La méthode porte un nom : « Mentir bruyamment, se rétracter discrètement ». Pas très honnête mais terriblement efficace !

            La presse française est tellement aveuglée par un prisme idéologique qui conditionne toute sa perception de la réalité et de la vérité, qu’elle est désormais devenue une caste, une corporation qui vit repliée sur elle-même, coupée de ses lecteurs dont elle n’a plus vraiment besoin tant les subventions pleuvent avec quelque quatre milliards d’euros… En outre –selon Jean-Yves Le Gallou- les grands médias sont la propriété des banques et des multinationales : Rothschild à Libération, Lazard au Monde, le Crédit Mutuel et le Crédit agricole pour une partie de la presse quotidienne régionale. Pinault aux Echos, Dassault au Figaro, Bouygues à TF1, Tapie à La Provence et le Qatar pour Lagardère Active (Paris-Match, Télé 7 jours, Elle, Europe 1, etc…). Les intérêts des médias sont étroitement liés à ceux de la finance et de la mondialisation. Les médias sont un relais de puissance de la superclasse mondiale.

            Dès lors, les intérêts financiers et politiques primant, l’objectivité demeure un rêve inaccessible… La manipulation des nouvelles et opinions devient, quotidiennement, le reflet pervers d’une vision tronquée et manichéenne de l’information. Le regretté Serge de Beketch, journaliste de son état, vitupérait de la sorte : « Le journalisme ne permet pas de gagner sa vie. Ce qui permet de gagner sa vie c’est la prostitution journalistique. Mais c’est un autre métier. »

            Au temps de la guerre d’Indochine –déjà- le général Giap, chef de l’armée vietminh, disait après des combats perdus face aux soldats français : « Quand j’avais des doutes sur l’issue de nos combats, je lisais la presse parisienne… J’étais rassuré ». Les responsables du FLN, en Algérie, en firent autant et les Musulmans du Bled, rivés à leurs transistors, écoutaient « la voix de Paris » qui leur tenait un langage différent de celui des officiers français…

            Un machiavélisme féroce, irréfléchi et inconscient préside à l’élaboration du grand crime qui régit notre destinée… Les informations quotidiennes sont cyniquement dénaturées, des extraits tendancieux, des truquages perfides, des censures arbitraires en représentent seuls les pages les plus réalistes. La vérité est altérée par des récits orientés à l’excès et par omission systématique de tout ce qui conviendrait le mieux de mettre en lumière, tout cela afin de convaincre l’opinion publique –notamment quand le thème de l’immigration est abordé- que vouloir sauvegarder l’identité de sa patrie et de la civilisation dont elle fut le creuset n’est rien d’autre que du racisme. Par conséquent, rien de plus normal désormais que de voir la presse écrite et audiovisuelle répugner à donner l’identité des délinquants en fuite ou arrêtés. Autrefois on disait « un homme de type méditerranéen », maintenant on dit « un individu » sans autres commentaires…

            Benjamin Constant disait déjà que « l’Opinion française sait gré de l’hypocrisie comme d’une politesse qu’on lui rend ». Cela se vérifie journellement.

            Que l’on se souvienne de l’affaire Mohammed Merah, ce terroriste islamiste franco-algérien auteur des tueries de mars 2012 à Toulouse et Montauban. En trois expéditions, il avait assassiné sept personnes dont trois enfants et fait six blessés. A cette époque, la presse avait désigné un « tueur blanc aux yeux bleus », tout ça clairement identifié… sous un casque intégral. Des victimes de confession juive comptant au nombre des tués (dont les trois enfants), certains journalistes peu scrupuleux n’hésitèrent pas, sans honte aucune, à pointer du doigt l’extrême droite. Et quand le vrai visage du tueur fut dévoilé, l’un d’eux osa twitter : « Putain, je suis dégoûté que ce ne soit pas un nazi ! »

            Ce tragique fait divers aurait dû pourtant inciter ces mêmes délateurs à un peu plus de retenue dans leur jugement péremptoire en prenant pour justification cette sentence de Lénine : « Les faits sont têtus parce que ce sont les faits ! » Mais non ! Cette affaire n’aura pas réussi à leur ouvrir les yeux ! C’est ainsi que celle du « tireur fou » de BFM TV et de « Libération » aurait été une bonne occasion de renouer, sinon avec l’objectivité, du moins avec la prudence. Eh bien NON ! Bien que l’agresseur présumé portait une casquette ou un bonnet le rendant difficilement reconnaissable, certains journalistes (probablement les mêmes), étalèrent, sans la moindre pudeur, leur suffisance et leur morgue en présentant, 48 heures durant, l’agresseur comme « un homme de type européen, aux cheveux courts, voire rasés ». Au premier rang de ces  pseudos journalistes, la passionaria gauchiste, Caroline Fourest, militante lesbienne, un temps responsable du Centre gay et lesbien de Paris, n’hésita pas à jeter l’anathème sur l’extrême droite. Pour elle, « le tireur était un facho ! », sorte de Brejvik à la française !...

            En réalité, le tueur –également franco-algérien, dont le père, membre du FLN avait combattu la France- s'appelle Abdelhakim Dekhar, estampillé anti-fa, pour anti-fachisme, très connu dans les squats anarchistes ou d’extrême-gauche.  Le 4 octobre 1994, il avait fourni des fusils à pompe à Florence Rey et Audry Maupin qui avaient –lors de leur virée « anti-facho »- abattu, dans Paris, trois policiers et un chauffeur de taxi. Une fois son identité connue le mot d'ordre était désormais : « point d'amalgame, honte a ceux qui tenteraient de récupérer l'affaire ! »…  Cela s’adressait surtout à ceux qu’ils avaient lynchés médiatiquement auparavant, par crainte d’une réaction bien légitime…

            Cependant, de mot d’excuse, comme pour l’affaire Merah, il n’y en eut point. Dans n’importe quel autre pays, cette pseudo enquête journalistique aurait valu à Caroline Fourest d’être radiée de la profession tant les montages étaient grossiers et falsifiés. Mais NON ! Elle a été promue ! « Dites à plusieurs reprises un mensonge et il deviendra une vérité » confiait le ministre de la propagande du IIIe Reich…

            Et pourtant, les précédents n’ont pas manqué… Il  y eut les actes de vandalisme perpétrés, il y a une trentaine d’années, dans un cimetière israélite de Carpentras. Les auteurs de cet ignoble méfait ne pouvaient être –selon les médias- que le fait de néonazis patentés… Il n’en fut rien. Il s’agissait, en l’occurrence, d’enfants de Bourgeois par trop éméchés…  On pointa également l’extrême droite lors des attentas antisémites de la rue Copernic, de la rue Marboeuf et de la rue des Rosiers, à Paris. Ils furent le fait de terroristes Palestiniens d’extrême gauche...

            C’est la presse qui tient l’opinion et elle sait bien ce qu’il faut lui dire et ce qu’il vaut mieux réserver ; elle ne désire nullement affronter une vérité dont elle a peur et qu’elle cherche à étouffer sous la cagoule des calomnies et des injures… « On a recours aux invectives lorsqu’on manque de preuves », disait Diderot. Son obsession devrait consister, surtout, à « ne pas faire d’amalgame » entre « les uns et les autres » car il pourrait amener à des solutions plus radicales qui résoudraient le problème mais par là même remettraient en cause un discours bien rodé et orienté.

Victor Hugo se plaisait à dire qu’ « une calomnie dans les journaux c’est de l’herbe dans un pré. Cela pousse tout seul. Les journaux sont d’un beau vert. »

            Mais il appartient à tous ceux qui se réclament du monde libre de réagir. Rien n’est jamais achevé dans un temps qui se poursuit. La vérité et la justice mettent toujours longtemps à se lever sur le monde ; malheureusement quand elles sont enfin là, il est souvent trop tard.

 

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

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« Je connais une arme plus terrible et plus meurtrière que la calomnie, c’est la vérité ! » (Talleyrand)

« La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un crépuscule qui met chaque objet en valeur » (Albert Camus)

Recherchons activement Caroline Fourest

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            - Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), dans son livre intitulé Les Intellectuels faussaires, qualifie Caroline Fourest de « sérial-menteuse » et avance que la caractéristique principale de celle-ci serait « d’attribuer à ses adversaires des propos qu’ils n’ont jamais tenus pour s’en offusquer ».

            - En juin 2011, sur le plateau Des paroles et des actes, Marine Le Pen débat avec Caroline Fourest qui vient d'écrire un livre à son sujet, et dans lequel elle conteste que le Front National ainsi que son leader actuel se soient modernisés. À cette occasion, Marine Le Pen qualifie l'ouvrage de Caroline Fourest de « succession de mensonges, d'amalgames ignobles, de calomnies, de diffamations et d'injures ». Par ailleurs, après la plainte de Marine Le Pen, Caroline Fourest est condamnée pour diffamation par le tribunal correctionnel de Paris, le 9 octobre 2012. Son éditeur ainsi que Fiammetta Venner (coauteur du livre) sont eux aussi condamnés.

«  Braves gens prenez garde aux choses que vous dites, tout peut arriver d’un mot qu’en passant vous perdîtes. » Victor Hugo était loin de se douter de l’importance que cette mise en garde aurait un siècle plus tard, à l’époque épique de l’hypermédiatisation.

 

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13 avril 2011

A NOTRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

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Tu es le maître des paroles que tu n'as pas prononcées; tu es l'esclave de celles que tu laisses échapper. (Proverbe arabe)

 

LIBERTE D’EXPRESSION : Article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de l'ONU ratifié par la France le 29 janvier 1981 (décret n°81-76):

1. Nul ne peut être inquiété pour ses opinions.

2. Toute personne a droit à la liberté d’expression; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme orale, écrite, ou imprimée.

 

26 mars 1962, Rue d'Isly à Alger et 26 mars 2011.

                                                                                                                                                    

         Je n’ai pas pour habitude de mâcher mes mots, et mes amis me reprochent souvent mon impulsivité qui m’incite à écrire comme je parle. Mais ils ont raison, à quoi serviraient des amis si parfois ils n’essayaient pas de modérer les propos d’un autre, sur une réflexion ou des évènements qui le hérissent au moment où il s’attend le moins. Alors je décide de faire mienne ma dédicace à Nicolas Sarkozy et contrairement à lui, de devenir l’esclave de ce que j’écris.

 

         Car je sens pourtant que presque un demi siècle ( 49 ans) après et qu’à l’évocation de ce qui va suivre, je ne vais pas toujours savoir me maitriser et garder mon sang froid. D’ailleurs, l’exemple venant de haut, que ne voyons-nous pas ?

 

         On assiste actuellement à un ballet de girouettes et à un retour de flamme dus à la dislocation d’un septennat par la faute d’un aréopage politique qui cherche toujours ses marques (sans les trouver) et des alliances (même contre nature). Aréopage que nous avions pourtant aidé à accéder au pouvoir en 2007 par l’apport massif et à tort de notre appui électoral. Comment avons-nous pu être aussi cons et aussi naïfs ?

 

         A tort ? Oui, alléchés et séduits que nous l’avions été par des promesses fallacieuses et éhontées qui déshonorent celui qui les a faites et a oublié de les tenir.

 

         Alors, au plus haut niveau de l’état, on mise sur les évènements d’actualité, tels qu’entre autres : laïcité,  Lybie, Tunisie, Egypte, côte d’ivoire ou création d’un nouveau département français islamo-intégriste dans l’océan Indien (encore d’autres chômeurs en perspective, candidats désignés aux allocations de chômage, familiales et autres avantages sans travailler, tels que assistance médicale gratuite,  regroupement familial, hausse (dont tout vrai Français se… gausse) de la natalité…arabo-française (Mais chut, on va encore nous traiter de racistes islamophobes, mais les LICRA, MRAP et autres ONG(organisations non gratuites) de même acabit, savent comme on s’en bat les khlaouis de leurs prises de position). J’en passe et des meilleures, car ce sont des électeurs en puissance et seul ce critère compte au sommet de la pyramide de l’état.

 

         Alors, on gesticule, on dodeline et on s’agite dans tous les sens en  essayant de jouer les têtes de pont de l’Europe (j’ai été sur le point de remplacer « pont » par un autre mot à même consonance et plus proche de la réalité, mais un ami m’a fait les gros yeux.

 

         En ce moment les puces changent d’âne.. Avec le flux migratoire qui nous attend en provenance des pays du sud de la Méditerranée, ce serait une aubaine et une planche de salut inespérée  pour les présidentielles de 2012. Diable, il faudra bien palier à l’absence des voix des Rapatriés, qui n’ont pas oublié les promesses non tenues du candidat Sarkozy de 2007, lesquelles suivant « Jeunes Pieds-noirs » et de nombreuses autres associations de Rapatriés, étaient (pour mémoire) :

 

La réparation des préjudices de tous ordres subis en Algérie, au Maroc, en Tunisie ou ailleurs Outre-mer puis, après le repli, en Métropole :
- une indemnisation loyale et définitive des biens spoliés ou perdus,
- des mesures complémentaires pour les Harkis et leurs familles,
- le règlement du contentieux immobilier franco-tunisien,
- le règlement des dossiers d'endettement,
- le règlement des dossiers de retraite de différentes catégorie

 

         On oublie par exemple et trop facilement qu’il y a 49 ans, le 26 Mars 1962 à Alger pour être précis, sur ordre du diabolique et satanique Président de la République du moment, d’innocentes victimes désarmées furent victimes de sa haine et subirent une nouvelle« Saint Barthélemy » préméditée non pas envers et seulement des protestants mais sur des Français de tous âges, toutes races et de toutes confessions, dont l’attachement à leurs racines et à leurs trois couleurs, gênait ses ambitions de revanche à prendre sur l’histoire de notre pays.

 

         Histoire  qui, l’avait oublié par la volonté des  Churchill, Staline et Roosevelt (se concertant sur le sort futur de l'Allemagne) lors de  la conférence de Yalta en février 1945) lesquels avaient tout fait pour se passer de son inutile et encombrante  présence. Quelle putain de gifle à ses yeux !

 

         Ils l’ignorèrent et le laissèrent continuer à se prélasser à Londres, sous couvert et prétexte de résistance à l’occupant nazi en… France, non  pas aux côtés des Jean Moulin, des Cécile Aubrac et autres FFI héros anonymes,  mais depuis son palace Londonien. C’était moins risqué de dire à longueur d’émissions : Les français parlent aux français, non ?

 

         De cette date, de ce coup de pied reçu sur ses fesses cagneuses et de cet os en travers de sa glotte, le mec en question  en avait, non seulement gardé un douloureux souvenir qui avait mis à mal sa superbe, son orgueil et sa suffisance légendaire, mais surtout attisé sa haine et sa soif inextinguible de revanche qu’il souhaitait prendre, à sa façon un jour ou l’autre, sur l’histoire de France  qui l’avait oublié... Quel dommage que le 22 Août 1962, l'opération « Charlotte Corday » ait échoué au Petit-Clamart.

 

         Mais revenons à nos moutons. On oublie encore que cette portion Française d’Algérie, faisait partie du territoire de la dite république, pour laquelle Wikipédia nous apprend )que  L'Algérie, officiellement annexée par la France en 1848, fut partagée le 9 décembre de la même année, en trois départements : Oran, Alger et Constantine, correspondant aux zones civiles des trois territoires ottomans récemment conquis, dont la loi du 24 décembre 1902 fixa les limites définitives…La marque de ces départements apparaît dans les documents administratifs et dans le traitement du courrier. En 1955, le département de Bône fut créé à partir du redécoupage du département de Constantine. Les autres départements persistèrent jusqu'à l'indépendance de l'Algérie en 1962.

 

         Les pieds-noirs (comme ils disaient) n’étions que quantité négligeable que l’on pouvait offrir en holocauste  au couteau des bouchers fellaghas par notre France, qui ne voulait plus de nous et nous infligea, à son tour, cette nouvelle shoah honnie par toutes les religions en général et Israélite en particulier.

 

         Une quantité négligeable, que nous Français d’Algérie  concernés au premier plan depuis le 13  Mai 1958, représentions à leurs yeux « lagañosos et chuchuritos ». Car nous  étions coupables envers ces traîtres de vouloir conserver à tout prix,  4  de ses plus beaux départements sur les 15 que comptait cette Algérie de 1962(numérotés 91, 92, 93,94 à la suite de la numérotation des départements métropolitains existants, depuis  1848).

 

         Les animaux se caractérisent par leur sens de la protection et de l’amour qu’ils portent instinctivement à leurs petits.

 

         La France d’alors que nous considérions comme notre mère, NON !

 

         Aussi, comment pourrions-nous oublier ces  dates des 18 et 19 Mars 1962, qui virent se dérouler à Evian, le plus vil marché de dupes qu’avaient pu mettre au point des larrons en foire à l’instigation d’ un esprit vindicatif, haineux, malade  et bouffi d’orgueil , secondé en cela par  trois de ses séides , Joxe, Buron et de Broglie.

 Belle brochette de diplomates barbouzes  élevés probablement au rang de chevaliers de la Légion d’Honneur par leur voyou en chef qui déclarait à Joxe (je cite)« Au soir des accords d’Evian : Alors. Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots? » (Cité dans Le Petit De Gaulle illustré, op.cit.)


Le processus d’indépendance, avalisé par les accords d’Evian, fut marqué par une recrudescence de violence des camps opposés et quelques jours plus tard, l’armée Française apportant son aide aux nouveaux patrons de l’Algérie ex-Française,  bombarda Bâb-El-Oued, quartier d’Alger, ultime bastion de résistance des FFI pieds-noirs. (Lisez sur Google, l’exposé de cet ignoble  massacre, rapporté avec l’objectivité coutumière et l’art émouvant de la narration des évènements de notre magnifique « Alain Decaux », j’ai nommé José Castano, notre seul et vrai historien).

 

         En résumé, un blocus de ce quartier se créa et le 26 Mars, malgré l’interdiction des autorités, plus de 4.000 personnes composées de vieillards, adultes, femmes et enfants, se rassemblèrent et se dirigèrent en cortège pacifiquement, drapeaux Français en tête, et chantant la Marseillaise, vers Bâb-El-Oued dans l’intention évidente d’apporter de la nourriture et des vivres à ce nouveau « Camerone » non pas au Mexique mais chez nous en France Française d’Algérie.

 

         Vers 14 heure le cortège se heurta à un barrage militaire de la « force locale » composée entre autres, du 4eme Régiment de Tirailleurs Algériens, 23 hommes sous les ordres du sous-lieutenant Ouchène Daoud (Nom bizarre, vous avez dit bizarre ?  Comme c’est bizarre (Louis Jouvet).

 

         Des coups de feu partis  d'une terrasse, (on ne saura jamais quel provocateur  les avait tiré) déclenchent la réplique des tirailleurs, qui tirent à bout portant sur la foule désarmée. C’est immédiatement la panique, les corps tombent, fauchés par les balles malgré les « halte au feu » hurlés par un jeune officier de la dite « force locale », On comptera près  de 90  morts et plus de 200 blessés civils, dont vingt décèderont des suites de leurs blessures. Avec pour seule arme le drapeau tricolore à la main et la Marseillaise à la bouche. Ils n’étaient sûrement pas une menace pour cette armée-là,  Fellagho- Française !

 

         Âgé seulement de 14 ans en 1962, L’un de ces malheureux, mon ami (Billou01) accompagné de sa mère et de sa sœur, m’a raconté que se trouvant au premier rang, derrière des pompiers, ils avaient été arrêté par un barrage de soldats, tous musulmans, le visage convulsé et tordu par la haine avec leurs armes pointées sur eux.

 

         A force de pousser, le barrage avait cédé et cette portion de manifestants avait pu s’engager dans la rue d’Isly, ce qui probablement les sauva du massacre qui s’ensuivit.

 

         Arrivé à mi-chemin de cette artère, ils entendirent les premiers coups de feu et comprirent aussitôt qu’un drame se jouait à l’instant même à l’arrière,  sur le reste du cortège.

 

         Plus tard, ils découvrirent l’horreur de cette boucherie exercée par la « force locale Fellago-Française » sur des Franco-français désarmés et manifestant pacifiquement.


         Selon Yves Courrière qui était présent : ........ Des manifestants qui tentaient de se réfugier dans un magasin furent hachés par les rafales de 12,7 des gendarmes mobiles. Visages arrachés, poitrines explosées, hurlements. Un cri: «Mon lieutenant, halte au feu! Je vous en prie, dites halte au feu!» La voix du soldat est presque un sanglot. Mais les forces de l'ordre continuaient de tirer, l'arme à la hanche. La fusillade dura douze minutes interminables.

Je n’ai personnellement pas vécu ces instants-là, mais il existe tant d’informations émouvantes sur « Google, wikipedia » tant de récits hallucinants d’authenticité provenant d’amis dignes de foi et témoins encore vivants de cet évènement déshonorant, qu’il n’y a plus grand-chose à rajouter si ce n’est pour parler du dégoût que nous inspirent ½ siècle après, ces « Eunuques » sans courage  qui ont osé nous considérer comme du bétail dans un souk,  et  probablement adeptes, eux aussi,  du  QBC (pour la plupart).

         L’an dernier « la liste nominative des victimes de la fusillade du 26 mars 1962 a été enfin inscrite sur un monument national aux Morts, érigé à Paris Quai Branly, au grand dam de la FNACA, farouche partisane (elle aussi du QBC) de la célébration d’une défaite et de la… datte du 19.03.62 (pardon pour l’orthographe, je pensais à la datte de Biskra qui leur a été mise ce jour-là) qu’ils voudraient assimiler à la date du 14 Juillet 1789… »

          L'Association des Familles des Victimes du 26 mars 1962 et de leurs Alliés par la voix de Madame Nicole Ferrandis, dénonce leur virulente agression contre ces malheureuses victimes.

          Ce serait, toujours selon la FNACA, une insulte (je cite) : à l'Armée Française restée loyale (Une bande de fayots et de TrouDuC, plutôt) à l'égard des Institutions Républicaines. Institutions elles-mêmes,  traîtresses devant l’histoire et aux yeux de vrais Français, à l’égard d’autres vrais Français qui n’aspiraient du fond de leurs entrailles, qu’à le rester.

        

         Allez, Messieurs les diseurs de bonne aventure allez raconter vos ragots et vos fausses promesses aux bénéficiaires du hobby à la mode et qui vous fait bander sans viagra «  l’identité nationale »

 

Ironiquement, mais du fond du cœur, Marseillaise…ment, tricolore….ment et Franchouillard…ment votre

 

LE HÉRISSON  VOUS SALUE BIEN

TOUJOURS A VOTRE SERVICE

 LE HERISSON

 

Autre citation gaullienne, demeurée célèbre : « Des Français, ces gens-là! Avec leurs turbans et leurs djellabas!» (Cité par A. Peyrefitte : C’était De Gaulle. Ed Gallimard, 2000) « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-deux-églises, mais Colombey-les-deux-Mosquées!» (Cité par Benjamin Stora, Le Transfert d’une mémoire, Ed. La découverte, 1999). « Je cite ce dernier un peu à contre cœur »

 

A bientôt très chers compatriotes, mes amis.

Retour coups de cœur.

 



22 décembre 2011

BLASON, TIMBRES DE L'ALGERIE FRANCAISE

Mai 2015

Article transmis par un oranais de la 5° génération. Robert.L

Ci-joint les Armoiries officielles avec la signification des différents emblèmes utilisés pour sa réalisation, mais je pense que vous en avez saisi tout le sens.Je vous joins également un projet de drapeau qui, s' il se réalise, nous représentera au cours de nos différentes manifestations, avec ou sans l' inscription de sigle des différentes associations Pieds-Noires, là encore il n' y a pas de copyright il est à la disposition de tous.

D' autres part je vous informe que le Centre de Documentation Historique de l' Algérie, Tunisie, Maroc, a crée un Groupe d' Actions Mémorielles (GAM) composé de compatriotes bénévoles ( dont je fais partie pour le 06 ) qui procède actuellement à une collecte de témoignages audiovisuels sur l' arrivée de nos ancêtres en Afrique Française du Nord, notre vie là-bas,notre « débarquement » en métropole, notre vie nouvelle ici.

Ces témoignages, filmés après acceptation, constitueront une banque d' archives audiovisuelles pérennes déposées au siège du C.D.H.A.maison du Mal Juin, 29 ave de Tubingën 13090 Aix en Pvce.tel.:04/42/52/89, où se constitue actuellement le Conservatoire National de la Mémoire des Français d' A.F.N.

Ces archives seront consultables librement, notamment par les étudiants, les historiens, les écrivains etc...

Conscient de l' intérêt que ces témoignages représentent pour les générations futures, les futurs témoins peuvent nous contacter au siège du C.D.H.A.( coordonnées ci-dessus ) soit, pour ce qui concerne le Département des Alpes-Maritimes :

Par courrier C.D.H.A./G.A.M.

Maison des Associatons des Rapatriés

16 rue Bavastro

06300

Par téléphone: 04/97/13/52/31

Par courriel : maisonassociations@rapatriés.fr

1 B

BLASON DEFINITIF.

Blason en 2013

Communiqué CDBAF

001 Drapeau P

 

 ÉPINGLETTE (PIN'S) DU BLASON DE L'ALGÉRIE FRANCAISE

 

 


 

Historique décembre 2011

Le CDBAF (16 Rue des noyers 31520 Ramonville Saint-Agne) propose trois options d'acquisition de timbres postaux et d'autocollants.

 Timbres A-F

 

Blason

          Issu d’une large consultation de nos compatriotes étalée sur un an ‘‘Le blason de l’Algérie française’’ » a vu le jour en mai 2011. Depuis, et notamment lors de sa diffusion qui a connu un large succès, un certain nombre d’utilisations possibles se sont fait jour. L’une d’elle a tout particulièrement retenu notre attention.

          En vue de la commémoration du cinquantième anniversaire de la funeste année 1962, il nous a semblé intéressant de faire imprimer deux timbres postaux, ainsi que des planches de petits autocollants portant les mêmes visuels : Trois options d’acquisition vous sont offertes :

- soit un ensemble de 6 timbres et 20 autocollants assortis pour une somme de 10€

- soit un ensemble de 6 timbres pour la somme de 7€

 

- soit un ensemble de 40 autocollants assortis contre la somme de 5€

 

Vous pouvez adresser votre commande à :

CDBAF, 16 rue des noyers, 31520 Ramonville Saint-Agne.

 

          Nous restons à votre disposition pour toute information complémentaire sur cette démarche à laquelle vous aurez à cœur de vous associer et de la faire connaître autour de vous. Toujours à votre écoute et bien cordialement vôtres.

Pierre Anglade, Théo Bruand, Maurice Calmein, Jacques Decroux.  cdbafs@gmail.com 

Timbre 20g

 

TIMBRES POSTAUX

 

 Autocollant

 

AUTOCOLLANTS 

 

 


C.D.B.A.F. Le 13 Mai 2011

 

Cher compatriote,

 

En juin 2010 se constituait le Comité du blason de l’Algérie française créé spécialement à cette intention et qui sera dissout prochainement, avec pour projet l’élaboration d’un tel emblème pour notre province française d’Algérie et sa mise à disposition de tous les Pieds Noirs et de leurs associations.

                      Blason                                                                                                                              

La procédure choisie a été volontairement participative car il n’était pas question pour notre petit comité de décider seul des choix à effectuer.

Un concours d’idées a donc été ouvert au plus grand nombre et annoncé dans divers journaux et sites associatifs.

Vous avez bien voulu participer à ce concours et nous vous en remercions vivement.

 

Une soixantaine de propositions de dessins ou de listes de symboles à faire figurer dans le blason nous sont ainsi parvenues de tous les coins de France.

Permettez-nous d’exprimer le plaisir et l’émotion que nous avons ressentis à prendre connaissance de toutes ces propositions dans lesquelles les auteurs ont mis tout leur cœur et leur talent. Chacun d’eux se retrouvera un peu dans le choix définitif puisque celui-ci est le fruit d’un travail collectif et d’une synthèse.

En effet, un premier tri a consisté à retenir quatre blasons présentant les symboles et couleurs le plus souvent proposés par les participants.

 

Dans un second temps, pour assurer une cohérence d’ensemble, nous avons décidé de retenir l’une des propositions qui consistait à conserver dans le « chef » du blason (c’est à dire au dessus du blason proprement dit), le seul emblème officiel de l’Algérie française ayant jamais existé, à savoir le pavillon maritime (1) blanc chargé de deux bandes horizontales coupées rouge et bleu, agrémenté par nous de trois fleurs de lys rappelant l’expédition d’Alger décidée par Charles X pour mettre fin à la piraterie barbaresque en Méditerranée. Ces lys, proposés par beaucoup de participants au concours, se retrouvent également dans de nombreux blasons des anciennes provinces du royaume de France ainsi que dans ceux de plusieurs villes d’Algérie.

 

Les quatre blasons « finalistes », surmontés du « chef » commun, ont ensuite été soumis au vote de tous les participants.

 

Nous sommes heureux de pouvoir vous présenter aujourd’hui le blason définitif qui a été choisi dans le cadre de ce concours et nous présentons nos plus vives félicitations à tous ceux qui ont contribué à son élaboration.

Afin que chacun puisse maintenant connaître et faire connaître ce blason, nous vous en adressons ci-joint un modèle.

 

 

(1) cf. Bernard Dubreuil, Administrateur de l’inscription maritime, in Hesperis Tamuda, 1960, p. 543 à 549.

 

  

Tout en respectant les règles héraldiques, cet emblème représente avant tout la synthèse de 132 ans de présence constructive de La France et des populations européennes en Algérie.

Le blason définitivement retenu, et dont vous trouverez une illustration ci-dessous, est composé des éléments suivants :

 

Le chef, partie haute, est constitué par le seul emblème officiel de l’Algérie française ayant jamais existé, à savoir le pavillon maritime blanc chargé de deux bandes horizontales coupées rouge et bleu, agrémentées de trois fleurs de lys rappelant l’expédition d’Alger décidée en 1830 par Charles X pour mettre fin à la piraterie barbaresque en Méditerranée.

 

Les quatre quarts du blason comportent chacun un symbole fort:

Le soleil ardent et généreux ;

Le symbole le plus fort : le bateau d’aller et de « retour » portant deux pieds noirs sur sa voile ;

La croix , le croissant et l'étoile de David, symboles des trois religions qui se côtoyaient en Algérie ; Enfin, les symboles du développement et de la prospérité du pays : la vigne, l'olivier et le blé.

 

La description héraldique du blason (ou blasonnement) :

 

Ecartelé. Au 1, de gueules à un soleil; au 2, d’azur un vaisseau d’argent pavillonné de France, gonflé d’une voile chargée de deux pieds de sable, navigant sur une onde du champs; au 3, une barre d’argent chargée d’un croissant montant de sinople, d’une croix latine de gueules et d’un didelta d’azur; au 4, de gueules une grappe de raisin d’or, accompagnée à dextre d’un épi de blé au naturel, posé en bande, et à senestre d’un rameau d’olivier au naturel, fruité de sable, posé en barre, les tiges croisées en champagne. Le chef cousu d’argent chargé de deux fasces coupées de gueules et d’azur, et de trois fleurs de lis brochant sur le tout.

  

Le blason a été déposé au ministère de l’intérieur, aux côtés de ceux de toutes les autres provinces françaises. Selon le souhait du comité, il appartient désormais à tous les Français d’Algérie et à leurs associations, chacun étant libre de l’utiliser à sa guise.

Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à : CDBAF, 16 rue des noyers, 31520 Ramonville-Saint-Agne, courriel : cdbafs@gmail.com

 

 

 

Il est d’ores et déjà possible de se procurer des autocollants représentant ce blason (format 10 x 8 cm) auprès de l’association Sos Outre-Mer, 13 Fbg Sébastopol, 31290 Villefranche de Lauragais. Courriel :  sos.outre-mer@orange.fr, Tel : 05 61 81 01 18.

 

Des autocollants du blason ont été imprimés pour le compte de l’association humanitaire Sos outre-mer qui aide depuis 21 ans un orphelinat chrétien au Liban.

Les autocollants du blason peuvent donc être commandés à : Sos outre-mer, 13 Fbg Sébastopol, 31290 Villefranche de Lauragais en joignant un chèque à l'ordre de Sos Outre-mer (1 autocollant: 2=€, 10=15€, 50= 50€, port compris dans tous les cas).

 

Utilisation du blason :

 

Ce blason a été déposé au ministère de l’intérieur afin qu’il rejoigne la collection de ceux de toutes les autres provinces françaises.

La propriété du blason appartient désormais à tous les Pieds Noirs et à leurs associations.

Chacun pourra l’utiliser librement et le reproduire sur tout type de support, autant que de besoin.

 

Quelques exemples possibles d’utilisation :

 

- Ce blason pourra servir de logotype pour les manifestations qui seront organisées en 2012 à l’occasion du 50ème anniversaire de l’exode de 1962. Ces manifestations seront souvent inter-associatives et le blason pourra constituer un emblème fédérateur.

 

- Les associations qui le souhaitent pourront reprendre ce blason dans leur identité visuelle, comme logo si elles n’en possèdent pas déjà un, par exemple en l’accolant au nom de l’association sur le papier à entête, les cartes de membres ou le bulletin d’information.

 

- Des reproductions privées ou commerciales sont également possibles, et absolument libres,  sur tout support : drapeaux, fanions, autocollants, porte-clefs, assiettes, etc.

 

Nous exprimons nos sincères remerciements à toutes les personnes qui ont accepté de participer à ce concours et nos félicitations pour la qualité de leurs contributions.

 

 Il ne nous reste plus maintenant qu’à souhaiter une très longue et intense vie à notre blason, mais cela dépend désormais de chacun de vous !

 

Bien cordialement,

 

Pierre ANGLADE, Théophile BRUAND d’UZELLE, Hervé CADOT, Maurice CALMEIN, Hervé CORTES, Robert DAVEZAC, Jacques DECROUX, Alain GIBERGUES, Camille PARA.

 

Comité du blason de l’Algérie française 16 rue des noyers – 31520 Ramonville Saint Agne Mél : cdbafs@gmail.com

 

Merci à Louis Baylé, Bertrand Bouret, Christian Duran, Jean Gassier, Robert Lidon et Dominique Piquet  pour le concours qu’ils ont bien voulu nous apporter aux plans informatique, photographique, financier, graphique et héraldique.

 

Les propositions reçues lors du concours :

 

 

 

Propositions_re_ues

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9 octobre 2015

TAPACULO D'AIN-EL-TURCK

Le Pharefouilleur -Libre propos citoyen-

Hotel Salanon1 Hotel Salanon2

Bulletin n°232   -  PAS DE DISSOLUTION DE L’ASSEMBLEE NATIONALE? SORTONS MACRON DE L’ELYSEE!

Bulletin n°231   -  IL FAUT EN FINIR AVEC MACRON : DÉMISSION, REFERENDUM ou DISSOLUTION !

Bulletin n°230   -  SAMEDI 24, AVEC LES GILETS JAUNES A MONTPELLIER « GRAND-M » !

Bulletin n°229   -  COLÈRE NOIRE DES GILETS JAUNES CONTRE LES TAXES !

Bulletin n°228   -  LE PHAREFOUILLEUR - LE RETOUR !!! BULLETIN D'HUMEUR N° 228

Bulletin n°227   -  LE « PHARE » NE CLIGNOTERA PLUS

Bulletin n°225   - Normal 1er jette l'éponge seule décision efficace depuis son élection !

Bulletin n°224   - Primaire de la Droite 2e tour FILLON élu JUPPE à la retraite !

Bulletin n°223   - Primaire de la droite, 3e tour : FILLON en tête, JUPPE sonné, SARKOZY éjecté !

Bulletin n°222   - Donald TRUMP élu : les mondialistes perdent la face !

Bulletin n°221   - Elections présidentielles américaines : pour TRUMP !

Bulletin n°218   - Primaire de la droite molle et du centre : 1er tour, 7 candidats au trône de calife !

Bulletin n°217   - Renaud CAMUS, discours du 8 octobre à Montpellier.

Bulletin n°216   - Montpellier, la manif. « Sauvons notre pays » interdite par le Préfet !

Bulletin n°208   - Nice, Munich…. à qui le tour ?

Bulletin n°207   - 14 juillet à Nice : tuerie de masse façon islamiste !

Bulletin n°202   - Centenaire de la bataille de Verdun un jogging sur les tombes des poilus !

Bulletin n°198   - Les députés européens Ripoux-blicains trahissent les Français !

Bulletin n°194   - HOLLANDE hué au Salon de l’Agriculture : « connard…voyou…dégage… » !

Bulletin n° 191  - A Calais, le gouvernement français…. a donné l’ordre d’arrêter le Général Christian PIQUEMAL !

Bulletin n° 190  - Le 6 février journée nationale et européenne d'opposition à l'immigration

Bulletin n° 186  - Régionales, 2e tour : les mondialistes gagnent mais le FN progresse fortement!

Bulletin n° 185  - Régionales pitrerie électorale   la gauche fait voter à droite !

Bulletin n° 184  - Régionales entre les 2 tours ils diabolisent le FN !

Bulletin n° 183  - 1er tour des élections régionels le FN à la porte du pouvoir !

Bulletin n° 182  - Elections regionales voter FN pour un renouveau regional durable !

Bulletin n° 181  - François HOLLANDE et son gouvernement sont responsables des 130 morts du 13 novembre à Paris !

Bulletin n° 180  - Rétablir la peine de mort en France pour les tueurs au nom d'Allah !

Bulletin n° 179  - Ce gouvernement est incapable de nous protéger qu'il démissionne !

Bulletin n° 178  - Après les massacres du 13 novembre 2015 à Paris… PAS D’UNION NATIONALE POLITIQUE AVEC LES COLLABOS DE L’ISLAM !

Bulletin n° 175  - Toussaint 2015 : Français de métropole, souvenez-vous des Français d’Algérie, morts et restés là-bas…en terre ennemie !

Bulletin n° 173 Marine Le PEN donne une leçon de morale à France 2 et David PUJADAS!

Bulletin n° 172 La Suisse se donne les moyens de sa politique!

Bulletin n° 171 Le laxisme actuel de la Justice est responsable de la mort de nos policiers!

Bulletin n° 168 Lieutenant Reem HASSAN, syrienne chrétienne tuée au combat contre Daesh !

Bulletin n° 167 Bon vent au SIEL...nouveau parti de droite qui deviendra grand !

Bulletin n° 166 L'invasion n'avance pas au hasard !

Bulletin n° 165 Capitaine Marcel RONDA, décès d’un Homme d’Honneur !

Bulletin n° 164 Robert MENARD le courage de dire non aux migrants logés illégalement à Béziers

Bulletin n° 163 France... Qu'a tu fait de tes migrants Français de 1962 !

Bulletin n° 162 Mort d'enfants deux poids deux mesures !

Bulletin n° 161 Les migrants cheval de Troie de l'Islam !

Bulletin n° 159 Massacre des Français à El-Halia par le FLN algérien…c’était déjà le jihad !

Bulletin n° 157 La juste colère des éleveurs Français !

Bulletin n° 146 - 148 - 149 - 152!

Bulletin n° 141 du Samedi 14 mars 2015 à 14h30…TOUS A BEZIERS  Précisions sur l’inauguration de la rue!

Bulletin n° 137 Rue du 19 mars 1962 bientôt débaptisée, Kader HAMICHE critique Robert MENARD!

Bulletin n° 136 Partielle dans le Doubs : le FN devient l’unique parti de l’opposition!

Bulletin n° 132 Peine de mort pour les assassins de Français au nom d’Allah !

Bulletin n° 131 Un seul voeu pour 2015 stopper l’Islam radical en France !

Bulletin n° 130 Les islamiste ravagent le monde !

Bulletin n° 129 Touche pas à ma crèche !

Bulletin n° 128 Etat Palestinien : vote inutile à l'Assemblée Nationale !

Bulletin n° 124 Florrent PHILIPPOT / vous m'ecoeurez !

Bulletin n° 122 Monsieur 12% a encore parlé... pour ne rien dire !

Bulletin n° 121 L'affaire Maxence BUTTEY une offensive de l'Islam au sein du FN !

Bulletin n° 120 1er novembre 1954 début du djihad Algérien contre la France !

Bulletin n° 118 Le parlement canadien attaqué par un islamiste !

Bulletin n° 117 La chasse au "ZEMMOUR" est ouverte !

Bulletin n° 116 L'assassinat par décapitation des moines français à Tibharine, en 1996, en Algérie !

Bulletin n° 115 Après le virus nazi, le virus islamiste attaque le monde !

Bulletin n° 114 Le Sénat passe à droite 3e échec électoral de la gauche !

Bulletin n° 113 Robert Ménard Maire DVD de BEZIERS : discours exemplaire au personnel municipal !

Bulletin n° 112 Décapitation d'Hervé GOURDEL en Algérie : La barbarie islamiste ne date pas d'aujourd'hui !

Bulletin n° 111 Candidature de N. SARKOZY à la présidence de l’UMP !

Bulletin n° 106 Remaniement ministériel d’hier : François dégouline, Manuelo mène la vallse !

Bulletin n° 105  MONTEBOURG et HAMON 2 faux-culs en mal de notoriété !

Bulletin n° 94 La réforme territoriale pour faire oublier les erreurs

Bulletin n° 93 On appelle ça des djihadistes français !

Bulletin n° 92 Jean-François COPE sorti par les videurs !

Bulletin n° 91 Elections européennes. Marine réveille l'Europe des nations souveraines !

Bulletin n° 90 Non à cette UE oui à la France souveraine !

Bulletin n° 89 Réponse à une victime de la dialectique socialo-mondialiste !

Bulletin n° 88 Nantes : vendredi 16, journée des garçons en jupe !

Bulletin n° 87 Adieu Monsieur Pierre DESCAVES !

Bulletin n° 86 Légitime défense : libérez le légionnaire mis en garde à vue !

Bulletin n° 80 Élections municipales, 2e tour : élu(e)s de gauche….la sortie c’est par là !

Bulletin n° 79 Élections municipales, avant le 2e tour : L’UMP sous la tutelle du PS !

Bulletin n° 78 Le nettoyage des écuries socialistes a commencé !

Bulletin n° 76 Élections municipales : Pieds-Noirs, votez, sortez les pourris !

Bulletin n° 75 Jean BASTIEN-THIRY : hommage au cimetière de Pérols (34) !

Bulletin n° 74 Pour Christiane TAUBIRA : un aller simple pour la Guyane !

Bulletin n° 73 11 mars 1963 Jean-Bastien Thiry... fusillé pour la France!

Bulletin n° 69 Incapable, ridicule, menteur et…goujat ! Qui est-ce ?

Bulletin n° 68 Ariel SHARON : mort d’un « lion » !

Bulletin n° 67 Le chômage augmente…la libido de François aussi !

Bulletin n° 66 Voter Marine malgré Philippot.

Bulletin n° 65 Un voeu pour la France : "qu'il" ne soit plus président!

Bulletin n° 62 Les « bonnets rouges » de QUIMPER : non à l’écotaxe!

Bulletin n° 61 Eva JOLY : Roms et Pieds-Noirs, l’amalgame scandaleux !

Bulletin n° 60 Leonarda DRIBANI : Elle a ridiculisé le nain de l'Elysée !

Bulletin n° 59 Brignoles Laurent LOPEZ (FN) a vaincu le front dit républicain !

Bulletin n° 58 Laurent FABIUS : Votre hommage à GIAP est une insulte à l’armée française !

Bulletin n° 57 Cantonale partielle à Brignoles : le réveil de la vraie droite !

Bulletin n° 52 La Rochelle : le flamenco agité de Manuelo

Bulletin n° 51 Égypte : les Frères musulmans tuent les chrétiens et les juifs !

Bulletin n° 50 Jacques VERGES : mort du défenseur des oppresseurs !

Bulletin n° 49 L’Islam radical est responsable de l’islamophobie !

Bulletin n° 48 Défilé du 14 juillet 2013 : Dhimmi 1er sifflé !

Bulletin n° 47 Oran, 5 juillet 1962 : Charles-le-Félon laisse les Algériens massacrer les Français !

Bulletin n° 46 Mers-el-Kébir, 3/7/1940 : Bombardement anglais de la flotte française !

Bulletin n° 45 La Croatie : 28e pays membre de l’Union Européenne ....l’usine à gaz s’agrandit !

Bulletin n° 44 Nicolas BERNARD-BUSS, « prisonnier politique » car contre le mariage homo !

Bulletin n° 43 Législative à Villeneuve sur Lot : le candidat PS viré !

Bulletin n° 42 Union des électeurs de droite pour un vote de droite !

Bulletin n° 41 La « théorie du genre » à l’Ecole : une belle saloperie !

Bulletin n° 40 MONTPELLIER : 1er mariage d’une carpe et d’un lapin !

Bulletin n° 39 Manuel VALLS : un professionnel de la rafle !

Bulletin n° 38 HOLLANDE se croit normal….IL EST INCOMPETENT !

Bulletin n° 37 Un ennemi de la France soigné gratis à l’hôpital militaire parisien du Val de Grâce !

Bulletin n° 36 Vote de la loi dite TAUBIRA : la démocratie confisquée !

Bulletin n° 35 BOSTON : encore un attentat islamiste !

Bulletin n° 34 Déclaration de patrimoine des ministres : une mascarade !

Bulletin n° 33 Jérôme CAHUZAC : le PS disqualifié et l’Etat bafoué !

Bulletin n° 32 Dhimmi 1er à la télé, hier : une communication pitoyable !

Bulletin n° 31 24 mars à Paris : des opposants au mariage homo ont reçu des gaz lacrymogènes et…des coups de matraque !

Bulletin n° 30 19 mars 1962 une tache dans l’histoire de France !

Bulletin n° 21 19 mars 1962 une loi indigne pour officialiser la capitulation gaulliste !

Bulletin n° 20 19 mars 1962 : l'examen et le vote du sénat, reportés au 20 novembre !

Bulletin n° 19 19 mars 1962 non au vote par le sénat, de la loi officialisant cette date comme étant la fin de la guerre d'Algérie !

Bulletin n° 18 Harkis : vous êtes dans nos coeurs de Pieds-Noirs !

Bulletin n° 17 Religion : Les extrémistes de l’Islam hors de France !

Bulletin n° 16 Couples homos : non au mariage, non à l’adoption !

Bulletin n° 15 Attaque d’Al-Qaïda à Benghazi : la guerre sainte contre l’Occident continue !

Bulletin n° 14 Délinquance et drogue : toute la France en ZSP !

Bulletin n° 13 l’essentiel est qu’il soit mort !

Bulletin n° 12 Football français : des sanctions fortes pour les joueurs arrogants !

Bulletin n° 11 Immigration : les familles des criminels hors de France !

Bulletin n° 10 Justice : la peine de mort pour Abdallah BOUMEZAAR !

Bulletin n° 9   Elections législatives : il faut une Assemblée Nationale à droite !

Bulletin n° 8  Deuxième tour : contre HOLLANDE, donc…. pour SARKOZY !

Bulletin n° 7   Premier tour : pour Marine….sans aucune souffrance !

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4 juin 2014

LES COMMUNISTES FRANÇAIS DURANT LA GUERRE D’INDOCHINE

Par José Castano

« Félicitations au succès du Vietminh. Nous sommes de cœur avec lui. Nous envoyons aux troupes du Vietminh notre fraternel salut et notre témoignage de solidarité agissante. » (Journal communiste « L’Humanité » du 6 mars 1952)

Après le bombardement du port de Haiphong, le 23 novembre 1946, par la Marine française, le Viet Minh, dirigé par Hô Chi Minh, président de la République démocratique du Viêt Nam (dont l'indépendance a été proclamée à Hanoi le 2 septembre 1945), décide de lancer, le 19 décembre 1946, une offensive ayant pour but la « libération » de la ville de Hanoï. À 20 heures, une explosion dans la centrale électrique de la ville annonce le début de l'insurrection. De nombreux ressortissants français sont massacrés et des maisons pillées. Hô Chi Minh appelle tout le peuple vietnamien à se soulever contre la présence française : « Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme ! ». C’est le début de la guerre d’Indochine. Elle va durer huit ans.

La France avait engagé sa parole auprès du Viêt-Nam, dirigé alors par Bao Daï. Elle n’était plus un pays affrontant une rébellion nourrie par la Chine et l’URSS, elle était la représentante d’un système, le « monde libre », face à un détachement d’un régime ennemi, le « communisme ». Et le général Catroux, ancien gouverneur général de l’Indochine, d’écrire dans Le Figaro du 21 juillet 1953 : « Il n’est pas en effet loisible à la France de rompre à sa convenance le combat, parce que la guerre d’Indochine n’est pas seulement sa guerre contre le seul Hô Chi Minh, mais celle du monde libre, auquel elle est liée, contre le communisme ».

Dès le début de ce conflit, les communistes français n’eurent de cesse de procéder à une critique et à une condamnation de cette « sale guerre » qu’ils appréciaient, à l’instar d’Etienne Fajon « comme une guerre injuste, réactionnaire, menée contre la liberté d’un peuple ». Dès lors, tout fut mis en œuvre pour venir en aide au « peuple vietnamien opprimé » et la consigne émise par la direction centrale du PCF : « Refus de la fabrication, du transport et du chargement du matériel de guerre destiné à l’Indochine », immédiatement appliquée, notamment par les syndicalistes de la CGT.

La presse communiste devenait quotidiennement plus incisive en stigmatisant à outrance la présence française en Indochine, la qualifiant de « poison colonialiste » et Léon Feix d’écrire dans L’Humanité du 24 mars 1952 : « De larges masses participeront effectivement à la lutte anticolonialiste dans la mesure où nous saurons extirper de l’esprit des Français, en premier lieu des ouvriers, le poison colonialiste »… tandis que Jean-Paul Sartre, n’avait de cesse de fustiger dans la revue « Temps Modernes », « l’action criminelle des soldats français ». Dès lors, les communistes français allaient, à leur façon, participer activement à ce conflit…

Dans les usines d’armement, les armes et les munitions destinées aux soldats de l’Union Française étaient systématiquement sabotées… « L’effet retard » des grenades était volontairement supprimé, ce qui entraînait leur explosion immédiate dès qu’elles étaient dégoupillées, la plupart du temps, dans les mains de leurs servants… Les canons des pistolets mitrailleurs et des fusils étaient obturés avec une balle, ce qui entraînait souvent leur explosion… Les munitions étaient sous chargées ou ne l’étaient pas du tout… Les obus de mortier explosaient dès leur percussion ou s’avéraient inertes… Les moteurs des véhicules de terrains comme ceux des avions subissaient également toutes sortes de sabotage : Joints de culasse limés et  limaille de fer dans les carters à huile… Ce fut le cas, entre autres, des moteurs de l’hydravion « Catalina » de la 8F où furent impliqués des ouvriers des ateliers de la base de Cuers-Pierrefeu… Même le porte-avions d’escorte « Dixmude », n’échappa pas aux dégradations : Ligne d’arbre endommagé. L’enquête permit d’identifier le saboteur en la personne du quartier-maître mécanicien Heimburger, membre du Parti Communiste Français.

Tout cela, pourtant, n’était rien d’autre que de la haute trahison et les ouvriers comme leurs commanditaires qui envoyaient chaque jour à une mort certaine des soldats français, auraient dû être traduits devant des Tribunaux d’exception pour « intelligence avec l’ennemi ». Ils ne furent jamais inquiétés ! Et cette strophe du poème du capitaine Borelli, officier de Légion, adressé à ses hommes morts au combat, prennent ici, un sens particulier : « Quant à savoir, si tout s’est passé de la sorte, si vous n’êtes pas restés pour rien là-bas, si vous n’êtes pas morts pour une chose morte, Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas ! »

Sur les quais, les aérodromes et les gares tenus par la CGT,  la mobilisation communiste était identique. Les acheminements de troupes et de matériels subissaient de graves perturbations… Les navires et les trains étaient immobilisés, les détériorations  ne se comptaient plus, les grèves se multipliaient… A Grenoble, une pièce d’artillerie fut jetée à bas du train. En gare de Saint-Pierre-des-Corps, à Tours, une militante communiste, Raymonde Dien, devint une héroïne nationale pour s’être couchée en travers d’une voie. Cette violence atteignit son point culminant dans la nuit du 2 au 3 décembre 1947. A la suite du sabotage d'une voie ferrée par un commando de la cellule communiste d’Arras, l'express Paris-Lille dérailla, faisant 16 morts et 30 blessés...

Quant aux blessés rapatriés, généralement débarqués de nuit à Marseille, ils étaient acheminés secrètement en région parisienne où ils arrivaient au matin à la gare de l’Est. Mais cette discrétion ne les épargnait pas des manifestations hostiles des cheminots CGT. Les blessés étaient injuriés et frappés sur leurs civières. Un hôpital parisien qui demandait du sang pour les transfusions sanguines spécifiait « que ce sang ne servirait pas pour les blessés d’Indochine » car, à l’Assemblée Nationale, les députés communistes avaient exigé que « la collecte publique de sang ne soit jamais destinée aux blessés d’Indochine qui peuvent crever (sic) ». A Noël un député suggéra qu’un colis de Noël soit envoyé aux combattants d’Extrême Orient. Une député du PCF s’exclama aussitôt : « Le seul cadeau qu’ils méritent, c’est douze balles dans la peau ! ».

Par ailleurs, outre les armes et les fonds adressés régulièrement au « grand frère vietminh », des tonnes de médicaments lui étaient également acheminés par l’Union des Femmes Françaises (1) et l’indignation de nos soldats ne résultait pas tellement de ce que l’ennemi recevait de la Métropole des colis de pénicilline, mais du fait que, chaque jour, des soldats français mouraient, faute d’en posséder.

Pour nos soldats enlisés dans ce conflit, la guerre prenait un parfum amer teintée de colère et de découragement… La prise de conscience fut rapide et brutale : Désormais l’ennemi n’était plus le Viêt-Minh mais les communistes français...

            La fin tragique de la bataille de Diên Biên Phu scella la défaite de la France et l'obligea à se retirer de l'Indochine mais le PCF demeura actif et poursuivit son action dévastatrice au sein du contingent et de ses réseaux de « porteurs de valises », durant la guerre d’Algérie. Combien de nos jeunes soldats sont morts sous les balles des communistes français livrées aux tortionnaires du FLN ?...

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

(1)Issue des comités féminins de la Résistance, l'Union des Femmes Françaises est créée par un congrès le 21 décembre 1944. Elle se révèle rapidement liée au Parti communiste français, sous la houlette de Jeannette Vermeersch, qui en fait pendant les années de guerre froide, une organisation communiste de masse. Elle se retrouve notamment impliquée dans des actes de sabotages et de découragement à l'encontre des soldats français lors de la guerre d'Indochine. L'Union des femmes françaises devient Femmes solidaires en 1998.

« Les Justes meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance. C’est un monde totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y est pas un scandale mais la règle commune » (Commandant Hélie Denoix de Saint Marc, officier putschiste du 1er REP)

Soldats français prisonniers du Vietminh

 

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Ces hommes mourant sur des civières ne sont pas des déportés à Buchenwald ou Mauthausen et pourtant, avec des milliers d'autres camarades, ils ont rejoint la longue cohorte des ombres et des martyrs de l'Histoire qui appellent à un « devoir de mémoire » éternel et à l'indignation la plus vive, car le crime, ici, est resté impuni.

Rappelons une ultime fois l’ignominie de ces camps de la mort et la véritable nature du Viêt-Minh et de ses collaborateurs. La guerre d’Indochine ne fut pas une guerre comme les autres. Contre des soldats prisonniers -en principe, couverts et protégés par la Convention de Genève- le Viêt-Minh et ses sbires français, tels que des monstres de la trempe de Boudarel ont perpétré un génocide qui n’a d’équivalent au XXème siècle que celui effectué par les nazis.

Dans ces antichambres de la mort, en plus des brimades et des privations communes à tous les centres d’internement, nos soldats furent soumis aux fantaisies machiavéliques d’un professeur de philosophie français qui avait déserté pour devenir « Commissaire Politique » (Can Bô pour les viets) à la solde de l’ennemi.

Cet individu de basse besogne, vil et lâche, profita de l’appui du PCF pour retrouver un poste de leader syndicaliste en Tchécoslovaquie et, à la chute du mur de Berlin, revenir sans la moindre inquiétude en France pour y retrouver, avec l’appui d’intellectuels communistes, une chaire universitaire et usurper une retraite « bien méritée » (dixit le PCF). Protégé par l’intelligentsia de gauche, ce criminel de guerre, finira ses jours tranquillement dans son lit avec la satisfaction du « devoir accompli », notamment au camp 113. Boudarel, de par ses multiples protections, a échappé au châtiment des hommes et ses victimes ne connaîtront jamais la paix.

Les amis français des « Can Bô » siègent toujours au Parlement et leur objectif demeure le même depuis la fin de la première guerre mondiale : La destruction de la Nation française...

Nos soldats ne furent pas les seuls à connaître les sévices du goulag rouge. De nombreux vietnamiens furent également soumis à la torture, au lavage de cerveau et à l’extermination. Le Viêt-Minh de l’oncle «  » traqua aussi les montagnards Moï, Lao, Hmong, Rhadés, Thaï ou Nung dans le but avoué d’éradiquer le pays de leur existence et de les punir (comme, plus tard, le seront les harkis en Algérie), de leur fidélité à la France. Ne les oublions jamais !

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MAJ JUIN 2016

Bien que les guerres « coloniales » n’aient plus cours, à l’appui des grèves qu’elle affectionne, la CGT pratique toujours, de nos jours, le sabotage industriel. Cliquez sur ce lien : CGT qui pratique le sabotage. ou ICI

La CGT complice, comme hier, des sabotages de la société française Par Gérard Brazon. Cliquez sur ce lien : Liberté d’expression

Ce n’est pas la première fois que la CGT sabote l’outil de travail en cas d’impuissance ou sous des prétextes divers. Souvent politique comme cette consigne du Parti communiste lors de la guerre d’Indochine: « Refus de la fabrication, du transport et du chargement du matériel de guerre destiné à l’Indochine », immédiatement appliquée, notamment par les syndicalistes de la CGT… ce qui entraîna la mort et la mutilation d’innombrables soldats français.

Le 24 mars 1952, Léon Feix écrivait dans le quotidien communiste  « L’Humanité » : « De larges masses participeront effectivement à la lutte anticolonialiste dans la mesure où nous saurons extirper de l’esprit des Français, en premier lieu des ouvriers, le poison colonialiste ».

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17 mai 2014

BOUDAREL, LE MONSTRE FRANCAIS DU CAMP 113

Le commissaire politique stalinien du Viêt Minh

« Les tortionnaires se ressemblent… Ils appartiennent à la sombre patrie des bourreaux et insultent d’abord à notre espèce avant de salir, au hasard des guerres, le drapeau de leurs victimes » (Pierre Moinot)

Dès le déclenchement de la deuxième guerre mondiale l’Indochine fut envahie par l'armée japonaise qui occupait déjà la Chine et qui avait proclamé en 1938 sa volonté d'éradiquer toute présence d'homme blanc en Extrême-Orient allant jusqu’à introniser, à son départ, le 2 septembre 1945, le gouvernement communiste Hô Chi Minh.

Lors des hostilités avec la France, le Viêt Minh effectua de nombreuses prises d'otages, incluant des civils. Beaucoup de prisonniers militaires français passèrent dans des camps d'internement situés dans les régions sous contrôle indépendantiste et furent soumis à une tentative de « rééducation marxisante » par des commissaires politiques au nombre desquels des communistes étrangers et Français faisaient montre d’un zèle excessif… Ainsi le PCF, par la voix de ses responsables, Maurice Thorez, Jacques Duclos, le couple Joliot-Curie… joua un rôle essentiel, non seulement dans la conception, mais aussi dans l'exécution du lavage de cerveau.

Le sort des prisonniers dans ces camps de rééducation fut longtemps méconnu du grand public. L’affaire Georges Boudarel  contribua à la rappeler à l'opinion dans les années 1990.

Militant du parti communiste français, chrétien progressiste et marxiste, Georges Boudarel naquit en 1926. En avril 1948, il s’embarqua pour l’Indochine comme  professeur de philosophie et ]anima l'antenne indochinoise du PCF, le groupe culturel marxiste auquel Jean Chesneaux, l’historien communiste, appartint.

 

Le 17 décembre 1950, refusant d’être incorporé dans l’armée française et considéré comme « insoumis » puis déserteur, il rejoignit le Việt Minh et se rendit après une longue marche au Tonkin où, en 1953, il fut nommé commissaire politique dans un camp de rééducation de prisonniers, le camp 113.

Situé près du village de Nam Nahm, à 25 km à l'ouest du kilomètre 32 de la RC2 (60 kms au sud de la frontière de Chine et 30kms au sud-ouest de Bac.Giang), ce camp, insalubre, connut très vite une intense activité mortuaire… Son cimetière débordait de cadavres que les grosses pluies d'automne déterraient. Les rats pullulaient et s'attaquaient aux mourants à l'infirmerie. Dès lors, la situation sanitaire devint telle qu’il fallut évacuer ce camp et le reconstruire 30 kilomètres plus à l'est, au nord de VINT-THUY, non loin de la RC2, près de LANG-KIEU.

Quelque 320 prisonniers, survivants d’un triste bétail pensant, abandonnés à leurs délires, à leurs rêves et à leur rancœur, tous d’origine européenne, officiers, sous-officiers et soldats, croupissaient dans ce camp dans des conditions infâmes d’alimentation, d’hygiène et de prophylaxie. A l’infirmerie, véritable antichambre de la mort, des squelettes vivants agonisaient, vaincus par la faim, la maladie et rongés par la vermine, sous un essaim de grosses mouches vertes. Ils étaient, en effet, vidés par la dysenterie, minés par le paludisme, l’avitaminose, les ascaris, la peau rongée par les champignons de la dartre annamite, de la bourbouille et du hong-kong-foot. Parmi ceux qui n’avaient  plus aucune réaction et qui allaient mourir le soir même ou dans la nuit, certains avaient les lobes d’oreilles et la base des narines entamés par les rats. C’était un spectacle affreux. Tous ceux qui étaient admis à l’infirmerie mouraient. Les agonisants attendaient la mort, les épuisés prenaient la place des agonisants, les sans-espoirs succédaient aux épuisés, les nouveaux arrivés comblaient les vides entretenant ainsi le cycle. Dans un endroit retiré, des latrines avaient été creusées où grouillaient des millions d'asticots qui donnaient naissance à des multitudes de mouches vecteurs de toutes les maladies, véritable « pont aérien entre ce lieu et les cuisines » selon le mot même de Boudarel. Le taux de mortalité variait entre 25 et 40 décès par mois, et même plus, selon les saisons.

C’est en ce lieu sinistre que Boudarel, surnommé « Dai Dông », mit au point ses sévices chaque jour plus raffinés et excella dans le lavage de cerveau imprégné des doctrines du marxisme-léninisme et de l'internationalisme prolétarien.

Dans ce « mouroir », sa spécialité : « La mise à mort sans toucher » consistait :

  • à abreuver de cours de      "rééducation politique" des hommes blessés, malades, éreintés,      affamés
  • à obliger les moribonds à se      lever pour assister à ces séances, qui contribuaient à les achever
  • à exploiter la pratique clé la      « critique et de l’autocritique » pour créer un      détestable climat de méfiance, de discorde et de délation
  • à remettre au Vietminh des      médicaments parachutés par la Croix Rouge Française et en les refusant aux      malades abandonnés sans soins
  • à réserver aux évadés repris un      sort qui menait à une fin quasi certaine
  • à établir lui-même la liste des      « libérables », c’est-à-dire en s’attribuant le droit de vie et      de mort
  • à pousser la cruauté jusqu’à      renvoyer au camp des prisonniers déjà sur le chemin de la libération :      Certains en mourront de désespoir
  • à détenir un      record de mortalité, avec 1 à 8 décès par jour.

Boudarel étant devenu le « conseiller technique » pour l’action psychologique, les chefs des 130 camps Việt Minh appliquaient avec zèle, sur ses indications, les séances de tribunal populaire destinés à juger ceux qui étaient considérés comme « fautifs ». Les prisonniers subissaient des traumatismes importants dus au viol psychologique de l’endoctrinement, des séances d’autocritique et d’encouragement à la délation.

Ils furent, ainsi, victimes « d'agressions psychologiques découlant d'une doctrine monstrueuse, appliquée par un État pratiquant une politique d'hégémonie idéologique et d'intolérance active ». Tous les éléments du génocide constituant le crime contre l'humanité furent réunis, tel que le définit la Convention des Nations Unies du 9 décembre 1948 : « Atteintes graves à l'intégrité physique et mentale du groupe ; soumission intentionnelle de celui-ci à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ».

Par ailleurs, en dépit de leur extrême faiblesse, tous ceux qui pouvaient tenir debout participaient aux corvées et aux activités du camp.  « Si pas travailler, pas manger ! » Telle était la devise du surveillant général.

« Notre estomac est un chien enragé qui glapit, s’élance et se déchaîne, déchire les entrailles de ses dents »…

Pour preuve de son implacable inhumanité et de la jouissance dont il devait probablement se repaître, Boudarel fit condamner à mort Jean CHAMINADAS qui commandait la 7ème Compagnie du 5ème Régiment Etranger d’Infanterie au motif d’avoir tenté trois évasions et tué une sentinelle lors de la dernière. Mais là ne s’arrêta pas son abjection… Il demanda au frère du condamné, Max CHAMINADAS, également prisonnier, de commander, en personne, le peloton d’exécution… ce que Max refusa, évidemment. Qu’à cela ne tienne : Jean fut exécuté, pour l’exemple, sous les yeux de ses camarades d’infortune. Aujourd’hui, sa dépouille (ou ce qu’il en reste) repose au mémorial dédié aux « Morts pour la France » implanté à Fréjus. 

Parmi les punitions – identiques à tous les camps- l’une des plus terribles était le séjour prolongé dans la sinistre « cage à buffles » sous une maison sur pilotis où le prisonnier, attaché à un poteau dans une eau putride sans pouvoir se protéger des piqûres d’insectes, était supplicié jusqu‘à la folie et la mort.

Durant l'année de son activité au camp 113, Boudarel reconnut lui-même un taux de mortalité atteignant les 70 %. Sur les 320 prisonniers Français, 278 moururent de mauvais traitements et de torture physique et psychologique.

Lorsqu’ils débarquèrent à Marseille, les survivants, squelettes ambulants ou morts-vivants portés sur civière, furent la cible des jets de boulons, de crachats et d’injures par des dockers communistes de la CGT.

Inculpé de trahison Georges Boudarel fut condamné à mort par contumace en juin 1953. Après les accords de Genève, ce tortionnaire, bénéficiant de la loi d'amnistie gaulliste du 18 juin 1966, revint en France et fut aussitôt coopté au CNRS par ses amis communistes pour y préparer une thèse de troisième cycle d’histoire à l’université Paris VII Jussieu. Il devint maître de conférences à Jussieu et ces mêmes communistes et syndicalistes feront ensuite valider ses années « d’expérience » en Indochine pour favoriser sa carrière…

Durant ces années, il fréquente assidument les milieux trotskistes, en particulier la ligue d’Alain Krivine et comptera parmi ses amis et « protecteurs » Gisèle Halimi, Suzan Sontag, Marianne Schaub, Laurent Schwartz, Marcel Kahn, Madeleine Rebérioux… tout le gratin de la gauche intellectuelle qui sera à l’origine de la création de la « Ligue Contre Révolutionnaire ».

Le 13 février 1991, lors d'un colloque au Sénat sur le Vietnam auquel Boudarel participait, il fut reconnu et apostrophé par Jean-Jacques Beucler, ancien secrétaire d'État aux anciens combattants ayant lui-même participé à la guerre d'Indochine durant laquelle il avait été prisonnier pendant 4 ans dans le camp 113.

« Vous avez du sang sur les mains. Votre présence à cette tribune est indécente ! » vitupéra Beucler.

L’affaire fit grand bruit, d’autant plus que Boudarel adopta une attitude provocatrice, affirmant ne rien regretter et allant jusqu’à se moquer publiquement de ses anciennes victimes.

D'autres témoignages furent déposés ensuite contre Boudarel qui fit l'objet en 1991 d'une plainte pour crimes contre l'humanité déposée par d'anciens prisonniers français du camp 113. [Contre toute attente, articles et pétitions en faveur de Boudarel ne manquèrent pas dans le camp « progressiste » (Jean Lacouture, Pierre Vidal-Naquet…) et la justice rejeta l‘accusation de crime contre l’humanité portée par une association d’anciens combattants, au motif que les faits étaient couverts par la loi d’amnistie de 1966 (1).

Suprême dérision : Soutenu par l’ensemble de la gauche intellectuelle, il échappa également à toute sanction dans le cadre universitaire.

A 65 ans, l’ancien commissaire politique du camp 113 put en toute légalité faire valoir ses droits à la retraite. Il mourra paisiblement dans son lit le 26 décembre 2003 à l’âge de 77 ans.

« Et ton nom paraîtra dans la race future, aux plus cruels tyrans, une cruelle injure ! » (Racine)

José CASTANO

E-mail : joseph.castano0508@orange.fr 

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(1)   En 1966, le parti communiste fit voter au Parlement (avec l'accord des gaullistes au pouvoir) une loi d'amnistie qui couvrait les crimes ou délits « commis en liaison avec les évènements consécutifs à l'insurrection vietnamienne ».

« L‘inhumanité des camps Viêt Minh rejoint et égale celle des camps nazis »  (Capitaine Pierre MONTAGNON – Officier putschiste du 2ème REP – « Les parachutistes de la Légion »)

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- Le nombre des militaires français capturés durant le conflit indochinois, répartis dans une centaine de lieux de détention, s'élèvera à 37.979 dont 28% seulement survivront, soit 10.754. Leur mortalité sera donc très supérieure à celle des camps d'extermination nazis considérés comme la honte de l'humanité.

- De 1945 à 1954, il y eut environ 37 000 prisonniers militaires aux mains du Vietminh. 71% moururent en captivité, soit environ 26 200 personnes.

- Sur les 2000 soldats français capturés en 1950 lors du désastre de la RC4, il ne restait plus en 1952, au camp n°1, que 32 survivants. Le taux de mortalité fut donc de plus de 90%.

- Sur les 11 721 prisonniers de Diên Biên Phu qui durent endurer une marche de la mort pour regagner les camps, 70 % périrent en moins de 4 mois. Seuls, 3 290 d’entre eux reviendront de captivité

- Le Viêt Minh ne reconnut jamais la Convention de Genève sur les prisonniers de guerre et pendant toute la durée du conflit, la Croix Rouge ne reçut jamais l’autorisation de visiter les camps.

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- boudarel 91 - Vidéo Dailymotion

http://www.dailymotion.com/video/x6qom_boudarel-91_news

1er juillet 2006 ... Manifestation unitaire de mars 1991 organisée par l'AF contre le tortionnaire Boudarel.

- Les camps de la mort

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COMMUNIQUÉ DE L’ANAPI

L’Association Nationale des Anciens  Prisonniers Internés, Déportés d’Indochine (ANAPI) et ses adhérents ont été choqués des propos trop élogieux tenus par Monsieur FABIUS (voir texte ci-dessous), lors de son éloge funèbre au général GIAP, salué comme un « homme exceptionnel ».

En effet on ne peut pas, en ce qui concerne GIAP, dissocier le tacticien militaire du responsable politique du Parti communiste indochinois pour lequel il fut ministre de l’Intérieur et ministre de la Défense.

Il est donc un des responsables des conditions inhumaines de captivité pour les combattants de l’Union Française, prisonniers du Viet Minh dont -  sur 36 979 -  26 225 sont morts dans les camps, soit un taux de mortalité de 71%.

Les survivants et les veuves, ne peuvent pas comprendre qu’un ministre français attribue à Giap des qualités qui ont coûté si cher à l’Armée Française et à la France.

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« J’ai appris avec émotion le décès du Général Giap. Ce fut un grand patriote vietnamien, aimé et respecté par tout son peuple pour le rôle éminent et fondateur qu’il a joué pour l’indépendance de son pays.

Il était profondément attaché à la culture française et parlait d’ailleurs parfaitement notre langue. Le Général Giap fut un grand patriote et un grand soldat. Alors que la France et le Vietnam sont devenus désormais des partenaires stratégiques, je salue aujourd’hui la mémoire d’un homme exceptionnel et présente mes profondes condoléances à sa famille et au peuple vietnamien. »

Laurent FABIUS

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- Sites : www.anapi.asso.fr – courriel : contactanapi@gmail.com

ET

www.anai-asso.org – courriel : contact@anai-asso.org

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Pour rappel :

S'inspirant des écrits de Mao Tsé Tung, « le grand frère chinois », Giap élabora les règles de la prise en main et de l'exploitation des masses par la propagande. Il définit le lavage de cerveau comme le prosélytisme populaire du communisme, susceptible de retourner le peuple pour l'amener à détruire l'ordre ancien et à créer un monde nouveau. Tel était ce « grand patriote et ce grand soldat (sic) » dont Laurent FABIUS a honoré la mémoire avec faste, au mépris des souffrances de nos soldats, au mépris de nos morts, au mépris des survivants de familles encore en deuil !

… Oui, c’est cet inénarrable ministre des affaires Etrangères, (jadis, « ministre du sang contaminé ») qui a rendu hommage à ce bourreau !... ce même ministre qui, associé à son chef de file, voulait bombarder –par « souci humanitaire »- la Syrie de Bachar El Assad… ce même ministre qui soutient les rebelles syriens recruteurs des jeunes « pommés » de nos banlieues pour les former au djihad.

Profondément apatrides, aux mœurs barbares, après les divers clips d’égorgements, décapitations et mutilations multiples dont ils s’enorgueillissent, récemment, la chaîne d’information BFMTV nous a livré un aperçu de leur bestialité en diffusant les images de ces « jeunes français désœuvrés » traînant derrière un pick-up aux cris d’« Allah Akbar ! » des cadavres de soldats de l’armée régulière syrienne. Images glaçantes et terrifiantes.

Selon le quotidien algérien El Watan du 28 janvier 2014, Al Qaîda entraînerait des centaines de « jeunes » issus des pays européens en Syrie et on estime à 700 (au moins) le nombre de jeunes musulmans de France séjournant dans ce pays.

Ces entraînements portent également sur la fabrication des véhicules piégés. Une fois la technique intégrée et apprise, ils retournent dans leurs pays respectifs pour former des cellules terroristes comme en témoigne la récente arrestation de l’un d’eux à Mandelieu (06) alors qu’il s’apprêtait à commettre un attentat avec un explosif de fabrication artisanale. Et voilà donc qui sont ces « rebelles » que l’on voudrait défendre et armer par « souci humanitaire »… Nous sommes très loin de l’angélisme affiché par Laurent Fabius qui ne voyait que la nécessité d’intervenir aux cotés de « valeureux combattants » dressés contre le régime totalitaire d’El-Assad.

Une autre « perle » de notre ministre (qui, la main sur le cœur, ne cesse à chaque libération d’otages –notamment de journalistes imprudents- de clamer avec une innocence infantile que « la France ne verse pas de rançons »), c’est –conforté par la passivité de nos parlementaires- la menace qu’il a proférée à l’endroit de la Russie de ne plus lui vendre des navires porte-hélicoptères Mistral si « Poutine continue ce qu’il fait en Ukraine ». Les porte-hélicoptères, c’est 1.000 emplois pendant quatre ans à Saint-Nazaire… mais il est vrai qu’en France, nous n’avons aucun problème avec l’emploi et que notre balance commerciale est « excédentaire »…

Voici de quoi sont capables, en réalité, ces pauvres rebelles que Messieurs FABIUS et consorts voudraient aider par « souci humanitaire »…

C’est assurément parce que la vitesse de la lumière est plus rapide que celle du son, que tant de gens paraissent brillants avant d’avoir l’air con…

Syrie

 

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« Le devoir de mémoire incombe à chacun... rendre inoubliable. Ceux qui sont morts pour que nous vivions ont des droits inaliénables. Laisser la mémoire se transformer en histoire est insuffisant. Le devoir de mémoire permet de devenir un témoin... »

Cette page est dédiée à la mémoire de tous ceux qui ont servi dans cette souffrante et aimante Indochine et qui l’ont arrosée de leur sueur, de leurs larmes et de leur sang. Puisse le philtre de l’oubli n’avoir jamais d’emprise sur eux afin qu’ils ne soient pas assassinés une seconde fois et, pour reprendre le mot célèbre d’Henri Guillaumet, aviateur perdu dans la Cordillère des Andes, nous pouvons leur dire : « Ce que vous avez fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait ! »

Vous, anciens d’Indo ; vous, prisonniers des camps de la mort ; vous, martyrs de l’ignoble, recevez l’hommage de ma profonde compassion.

Semper fidelis - J.C

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14 novembre 2014

COLOMB BECHAR

            Le Sud-Oranais était le point de contact de la pénétration saharienne et de la pénétration marocaine. Dès la conquête des oasis, la France avait été amenée à utiliser la ligne de communication naturelle de la Zousfana et de la Saoura pour relier les régions nouvellement occupées au Sud de la province d'Oran. Mais on ne pouvait guère s'établir dans le fossé, c'est-à-dire dans la vallée de la Saoura, sans être obligé de s'assurer en même temps le talus qui le borde, c'est-à-dire la région des Ouled-Djerir et des Douï-Menia.

            Historiquement, la ville de Colomb-Béchar ne figure en tant que telle sur les cartes qu’après la conquête française (1903). L’action de la résistance de Bou’Amama, les troubles causés, particulièrement par des tribus Tafilaliennes, aggravaient la situation sur les confins Algéro-marocains, ce qui conduisit les troupes françaises à intervenir et à installer des postes au sud-est du Maroc.

            En 1903, celui de Béchar, reçu le nom de Colomb, premier officier à avoir fait une incursion dans la région dès 1870. C’est le premier pas vers la création de Colomb-Béchar.

            En 1905 le Nom de Colomb Béchar entre dans l’usage et la petite localité reçoit la visite du gouverneur. Aussi, dès son arrivée à Ain-Sefra, le Général Lyautey prépara l'installation à l'Ouest du Djebel-Béchar d'un poste qui fut créé le 11 novembre 1903 et qui prit le nom de Colomb-Béchar.

            Le chemin de fer, poussé avec activité, atteignait Djenien-bou-Rezg en 1900, Beni-Ounif, à 4 kilomètres de Figuig, en 1903, Colomb-Béchar en 1905.

            Ainsi, depuis 1900, en l'espace de cinq ans, nous nous étions installés dans les oasis sahariennes, puis dans la Zousfana et la Saoura et en dernier lieu à l'Ouest du Béchar.

Installation du lanceur Diamant

            Créé à Colomb-Béchar le 24 avril 1947, le Centre d'Essais d'Engins Spéciaux (CEES) devient interarmées - Terre et Air - en 1948. C'est un polygone depuis lequel pourraient être lancés des engins spéciaux, qu'ils soient du type Sol-Air, Air-Sol, Sol-Sol, Air-Air, etc., et effectuées du sol, les mesures indispensables à la mise au point de ces engins.

            La présence d'une petite oasis et d'une base aérienne rendaient possible la vie du personnel, une bonne piste et deux voies ferrées, dont une à écartement normal, reliaient le Centre à la Côte (700 km au Nord). L'intérêt d'un tel choix ne s'arrêtait pas là sans être absolument parfaites, les conditions atmosphériques étaient en général favorables pour les tirs, l'ensoleillement et le ciel d'une pureté rare permettant l'emploi de dispositifs optiques 250 jours sur 365.

            Véritable entreprise parfaitement rodée, le CIEES met ainsi an place au cours d'un essai « lourd », 800 scientifiques et techniciens, militaires et civils, sur des équipements de pointe. 3 000 personnes les ravitaillent, les administrent, dépannent leurs moyens de travail et de vie. Sa part de responsabilité dans les essais est normalement importante, lors du lancement du premier satellite elle fut exceptionnellement très lourde. Le Centre représente pour la France un bel exemple de coordination entre personnels officiers, ingénieurs militaires, ingénieurs, sous-officiers, personnels civils divers, hommes de troupe du contingent, tous venus d'horizon et de milieux différents, mais qui appelés à résoudre de nombreuses difficultés, se sont parfaitement intégrés, réussissant à dominer les problèmes posés et permettant ainsi, en neuf mois, lors de la dernière campagne, de réaliser plus d'un demi-millier d'essais sur le champ de tir Béchar-Hammaguir.

            Le 1er juillet 1967, le CIEES est évacué et remis aux autorités algériennes, comme le prévoyaient les accords d'Evian signés en mars 1962.

position

 Colomb-béchar 524- Immeuble Air France

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major Campbell Colomb Béchar 1922

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Colomb béchar- église protestane

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Colomb-béchar 51- Monument Lyautey

Colomb-béchar 500- Place Lutaud

Colomb-béchar 501- Square

Colomb-béchar 502- École filles

Colomb-béchar 504- Mosquée

Colomb-béchar 505- Hôtel Transatlantique

Colomb-béchar 506- Commissariat

Colomb-béchar 507- Piscine

Colomb-béchar 508- Avenue Poincaré

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Colomb-béchar 510- École garçons

Colomb-béchar 512- Vue générale

Colomb-béchar 513- Gazelles jardin public

Colomb-béchar 514- Avenue Poincaré

Colomb-béchar 516- Cercle des officiers

Colomb-béchar 517- Place du marché

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Colomb-béchar 519- Dar elo askri

Colomb-béchar 520- Gare

Colomb-béchar 521- Souvenirs

Colomb-béchar 522- Immeubles La Barga

Colomb-béchar 523- immeubles La Barga

Liens externes:

Association des Anciens et Amis de la Base Aérienne 103

Le chemin de fer à voie étroite d’Oran a Colomb-Béchar

Retour villes et villages d'Oranie.

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