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12 juillet 2009

ORAN AVANT 1962

2 CARTES POSTALES DE CANASTEL

Casino_de_Canastel_1

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Casino_de_Canastel_2

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ORAN_le_port_hlm_gambetta

ORAN 1960.

Oran_la_ville

ORAN la ville - Santa-Cruz

Oran_1900_vue_du_Marabout

ORAN le port vers 1900 vue du marabout.

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La_Basilique_et_la_ville_1

Notre Dame de Santa-Cruz, le port et la ville.

Front_de_Mer

Le front de mer.

Le_Jardin_Municipal

Un coin du jardin municipal.

Le_stade

Le stade, la ville et Santa-Cruz

2 PHOTOS DE LA FETE DES FLEURS A ORAN LE 13 MAI 1928.

Oran_f_te_des_fleurs_1_13_mai_1928

*

Oran_f_te_des_fleurs_2_13_mai_1928

 

 

 

 

 

 

 

RETOUR PHOTOS A.F.N. 

 

 

 

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8 août 2009

3e SALON DU SAVOIR FAIRE PN

3ème SALON DU SAVOIR FAIRE PIED-NOIR

21, 22 et 23 Août 2009

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide)

66420 - PORT BARCARES

Organisé par l’USDIFRA – Tel. 06.82.22.75.65 – 06.09.78.58.92 –

04.94.33.68.38 – 04.68.86.13.62

e-mail : contact@pied-noir.eu  ou   gabriel.mene@wanadoo.fr

Programme complet en cliquant sur le lien : http://www.pied-noir.eu/

        Entrée gratuite.

CREATION « CELLULE DE VEILLE »

            Que tous ceux qui nous honoreront de leur présence au salon du savoir-faire, viennent en masse s'inscrire au stand de la coalition des rapatriés de toutes tendances ou organisations. Les harkis ou leurs descendants seront les bienvenus.

Affiche_3e_Salon_du_savoir_faire_P_N

dans le cadre du Salon 

Conférence sur la Légion étrangère :

« LES SEIGNEURS DE LA GUERRE »

- De l’Indochine à l’Algérie, la Légion étrangère au combat

- L’Odyssée et la fin tragique du 1er Régiment Etranger de Parachutistes en Algérie.

qui sera donnée par José CASTANO, le Samedi 22 Août, 16h, Mas de l’îlle –

Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) - 66420 - PORT BARCARES –

http://www.nationspresse.info/?p=47070

RETOUR RENDEZ-VOUS.

21 janvier 2009

J-C L'ASSASSINAT DU LIEUTENANT ROGER DEGUELDRE

Maj le 10 juillet 2012

 

Aurore_8_juillet_62

Article de l'aurore du 8 juillet 1962 (doc ED)

Document transmis par Joseph Castano.

 

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM »

          C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne,  que de Gaulle prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre. Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure ! »

        Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul. Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.

 

          « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur. Puis il refusa qu’on lui bande les yeux et, au poteau cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise. Les soldats qui devaient l’exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement : Une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent  tirées : au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres.  Quoiqu’il en soit, le fait certain c’est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

         L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes... Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.

         Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.

         L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension.

         Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédaient. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant... et il souffrait.

         A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels ; Il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

         Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce qu condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.

         Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écoeuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.

         Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut,  assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »

         Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.

Décidément, le crime était profondément enraciné !…

José CASTANO (e-mail : joseph.castano0508@orange.fr)

(Extrait de l'article consacré à l'assassinat du lieutenant Roger Degueldre composant l'ouvrage "VERITE" que l'on peut se procurer chez l'auteur)
« VERITĒ » - La tragédie de l’Algérie française  –

- Le siège de Bab-el-Oued – Alger : 26 Mars 1962… La tragédie – Le martyr des harkis – Oran : 5 Juillet 1962… Le génocide – L’assassinat du lieutenant Roger Degueldre

– Les disparus de 1962 – Katz… Criminel de guerre.

_ Le poids des mots… Le choc des photos.

 

Indispensable pour faire connaître la VéritéCet ouvrage est disponible chez l’auteur. 

 

Retour Joseph Castano.

 

 

- L’assassinat du Lieutenant Degueldre sur la voix de Jean-Pax Meffret

Pour revoir: 

Tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles - 

Ses ouvrages, cliquez sur :-Ma Bibliographie – 

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –  

Sa biographie, cliquer sur :- Ma Biographie – 

4 juin 2012

5 JUILLET 2012 AU MUR DES DISPARUS DE PERPIGNAN

Oran, 5 juillet 1962 - Perpignan, 5 juillet 2012

La mémoire s’estompe, la graver pour l’Histoire est notre devoir.

1

2

AU MUR DES DISPARUS 3

 

11H30 - HOMMAGE AUX DISPARUS ET VICTIMES CIVILES DE LA GUERRE D’ALGÉRIE par le professeur Jean-François Mattéi. Né en 1941 à Oran Jean-François Mattei est professeur de philosophie grecque et philosophie politique à l’université de Nice Sophia-Antipolis, il est membre de l’Institut universitaire de France.

12H00 - CÉRÉMONIE ŒCUMÉNIQUE, DÉPÔT DE GERBES ET DE FLEURS (disponibles sur place)


AU CENTRE DE DOCUMENTATION DES FRANÇAIS D’ALGÉRIE

(même lieu que le Mur des Disparus - couvent Sainte-Claire -Rue Rempart La Réal (place de l’ancienne prison))

14h30 - TABLE RONDE animée par Daniel Lefeuvre, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de

Paris VIII à Saint-Denis, président de l’association ‘‘Études coloniales’’ avec la participation de :

Guillaume Zeller, auteur de ‘‘Oran 5 juillet 1962, le massacre oublié’’ [Tallandier -mars 2012],

Jean-Pax Mefret, auteur de ‘‘Sur l’autre rive... en 1962’’ [Pygmalion -mai 2012],

Jean-Baptiste Ferracci, auteur de ‘‘L’adieu’’ [Editions de Paris -février 2012],

Roger Vétillard, auteur de : ‘‘20 août 1955 dans le nord-constantinois. Un tournant dans la guerre d’Algérie ?’’ [Riveneuve -avril 2012],

Robert Ménard et Thierry Rolando, auteurs de ‘‘Vive l’Algérie française’’ [Mordicus -juin 2012]

Suzy Simon-Nicaise, Yves Sarthe, Jean-Pierre Brun, Jean Scotto di Vettimo, auteurs de ‘‘Notre histoire d’Algérie’’ [Alliance Editions -février 2012]. 

15h45-17h00 - RENCONTRE AVEC LES AUTEURS, dédicaces.

Renseignements : Cercle algérianiste des P.O, 1 rue général Derroja 66000 Perpignan.

- 04 68 35 51 09 cercle-algerianiste.perpignan@orange.fr

50 ans après le 5 juillet 1962 n’oublions pas Oran

POUR LE JOURNALISTE (comme pour L’HISTORIEN) "Il y a ce qu'il dit et ce qu'il omet de dire" Albert CAMUS

Depuis le 5 juillet 1830 pour le jour de la Prise d’Alger sous la banière royale. 

Clefs d'Alger 1830

Clés de la ville d’Alger 1830

RAPPEL/ Une des origines  de la Prise d’Alger  par la France en 1830.

            En Août 2004 à la lecture d’un article sur l’histoire des USA et relatif à la première expédition qui atteint la Côte Pacifique en 1805 on y lit que le Chef de cette expédition LEWIS  arpenta la cote pour voir s’il n’y avait pas un bateau qui les attendait comme promis par son bienfaiteur le Président JEFFERSON.  Rien! Le gouvernement n’avait pas envoyé de secours. Toute la marine des États-Unis (7 navires à l’époque) était mobilisée en Méditerranée ou elle se battait déjà contre Barbaresque qui prenait des otages sur les bateaux occidentaux. La marine Américaine avait bombardé le port d’Alger, sans oublier les tours de guet encore visibles qui jalonnent toute la cote de la Méditerranée du sud de l’Espagne au bas de l’Italie afin de signaler les incursions terrestres des pillards barbaresques.

Le Débarquement de Sidi Ferruch en Juin 1830  devait mettre définitivement fin à cette situation.

Du 5 juillet 1962 au 5 juillet 2012  date du 50em Anniversaire du Massacre d'Oran notre drapeau Tricolore est toujours en berne.

Cette date du 5 Juillet est bien à nous pour la gloire et pour la peine.

SUR LE PLAN HISTORIQUE :

LA DATE DE L'INDÉPENDANCE DE L’ALGÉRIE EST LE   3  JUILLET  1962.

LA DATE DE LA PRISE  D 'ALGER EST LE 5 JUILLET 1830,

Avec la libération du joug Turc, la fin de la piraterie en Méditerranée et la naissance de l'entité "Algérie".

LA DATE DU SOUVENIR  POUR LES MASSACRES D’ORAN EST LE 5 JUILLET 1962.

Cette année 2012 est l’année du CINQUANTIÈME ANNIVERSAIRE  DE NOTRE EXODE et DE CET ÉPISODE TRAGIQUE de notre Histoire survenu après cette Indépendance, certains  veulent le célébrer après avoir demandé  des excuses "pour le passé colonial de 132 ans en Algérie".

Il nous faut frapper fort ;"célébrer "aussi  et "se recueillir" pour les 2 raisons citées plus haut c'est le  moyen de provoquer les médias  et de ne pas tomber dans "l’oubli"  calculé et complice.

 

Pour mémoire voici un extrait de La lettre de Véritas d'Avril 2003 N°72

 

...CAR ORAN, « NOTRE ORAN » RESTE UN SYMBOLE EN TANT QUE PLUS GRANDE VILLE MARTYRE DE L'ALGERIE FRANÇAISE ET QUARANTE ET UNE ANNEES N'ONT RIEN EFFACE DE CE TRAGIQUE POGROM DU 5 JUILLET 1962 !

Oui, on pouvait penser que, là, enfin, où cette terrible chasse à l'Européen devait faire TROIS MILLE VICTIMES en quelques heures, dans cette funeste journée d'une Saint Barthélemy de l'égorgement, de la décapitation et de la barbarie nullement ignorée des deux présidents -il y avait place, et même obligation, à avoir une pensée officielle pour toutes ces innocentes victimes françaises, place à demander pardon de tout ce sang de TROIS MILLE JUSTES qui ont été sacrifiés, martyrs d'une vindicte inique et déloyale qui massacrait pêle-mêle, hommes, femmes, enfants, chrétiens, israélites et musulmans...

Après avoir salué, à Alger, la mémoire des terroristes et des tueurs du F.L.N., il n'en était que plus facile au Président français de se faire conduire sur le lieu d'une sépulture ignoble et collective demeurée à jamais dans la mémoire des Oranais, nos compatriotes, lesquels n'ont pu oublier le massacre gratuit de tant des leurs !

Car il n'est pas un rescapé de cette dramatique journée qui ne se souvienne de ces hommes et ces femmes abattus au hasard des rues, de ces cadavres éparpillés sur les trottoirs, ces centaines d'innocents extraits de chez eux à coups de crosse, abattus devant leurs portes ou chargés comme du bétail dans des camions et conduits, par grappes humaines, vers le stade ou l'abattoir municipal, lieux d'interrogatoires et d'exécution, puis, en finale, au fameux « Petit Lac » où l'on immergeait les corps dans une boue nauséabonde, certains d'entre eux, nous a-t-on certifié, grièvement blessés mais pas encore morts !

On a soigneusement caché ces horreurs à la France et l'on voit bien, autour de nous, que nombre de nos concitoyens les ignorent encore! De Gaulle a exigé d'une presse à sa dévotion que ce pogrom, cette sorte d'Oradour cinq fois plus meurtrier que l'autre, soit ramené à quelques incidents et quelques morts dédiés à la journée de l'indépendance algérienne !

Et les Français de métropole, dociles, gaullistes, pressés de récupérer les soldats engagés là-bas, ont ainsi aidé à TUER DEUX FOIS CES TROIS MILLE INNOCENTS, une première fois par leurs militaires, restés l'arme au pied derrière les grilles de leurs casernes, une deuxième fois en ignorant volontairement cette abomination sur laquelle VERITAS amis en procès le sinistre général Katz -décédé depuis -mais auquel sa participation passive, sur ordre, à cette abominable tuerie valut une étoile supplémentaire, bien sanglante, car De Gaulle a toujours bien récompensé les valets qui le servaient bien.

Telle fut, contée au plus juste, la tragédie d'Oran. A quelque temps de là et par « mesure de salubrité publique » les autorités algériennes ont évacué et curé ce cimetière maudit du « Petit Lac » afin qu'en disparaisse à jamais un magma susceptible de devenir le plus étendu des charniers accusateurs... Pour nous, et pour tant d'autres qui pleurent encore parents et amis disparus en cette journée d'impitoyables représailles envers une France capitularde, il y avait, c'est sûr, dans ce premier voyage officiel d'un Président de la République française à Oran, une sorte d'obligation morale d'aller jeter quelques fleurs sur ce lieu plus sacré encore, par la tragédie qui s'y est perpétrée, que ces cimetières algérois visités ...en touriste !

Et que dire de nos compatriotes qui accompagnèrent Chirac à Oran sans solliciter de sa part le pèlerinage qui s'imposait en ces lieux ? Oui, belle occasion gâchée, perdue, pour ce cortège français, sans doute volontairement oublieux, prématurément, d'un vague et immense cimetière sans tombes qui illustre le mieux le calvaire des Français d'Algérie, innocentes victimes DONT VINGT -CINQ MILLE. EN QUELQUES MOIS. PAYERENT DE LEUR VIE CETTE FAUSSE GRANDEUR GAULLIENNE DONT ON VOlT BIEN EN JACQUES CHIRAC L'HERITIER SANS MEMOIRE !

Au bilan: quelques belles occasions perdues pour un voyage présidentiel qui laisse les Algériens insatisfaits et les Pieds-Noirs déçus, une fois de plus. « Un voyage qui n'a pas répondu à l'attente des Algériens » écrivait, au lendemain de cette visite un journaliste de « L'AUTHENTIQUE ». « LA NOUVELLE REPUBLIQUE » remarquait que: « La confiance n'était nulle part rétablie ». Quant à « EL AHRAR », tribune du F.L.N., il précisait, pour sa part que « Si l'Etat français veut épurer ses comptes, il doit officiellement reconnaître que l'Algérie existait bien avant l'agression militaire sur Alger en 1830. ».

A propos de ce dernier commentaire, on se posera toujours cette question : comment diable Ferhat Abbas, homme politique nationaliste et intelligent, a-t-il pu chercher l' Algérie jusque dans les cimetières sans en trouver nulle part la moindre trace ou la moindre parcelle ?

 

Georges-Emile Paul Attaché de presse à l’Echo d’Oran (Algérie) Ecrivain auteur de « Hammam Bou Adjar » DCD le 30 mai 2012, à l'âge de 88 ans.

Retour aux commémorations du 5 juillet 1962

16 mars 2013

BARRAGE DE BAKHADDA

SITUATION-BAKHADDA REC

           Le Barrage mixte de Bakhadda qui se situe dans le département de Tiaret faisait partie du programme dit « Le programme de 1920 » avec les barrages des Beni-Bahdel, de Bou-Hanifia, de l'Oued-Fodda, du Ghrib, du Ksob, des Zardézas et de Foum-el-Gueiss qui formaient un ensemble remarquable, qui a augmenté considérablement le potentiel économique de l'Algérie grâce à la législation spéciale sur l'exploitation en vue de l'irrigation (Décret-loi du 30 octobre 1935).

            Le barrage de Bakhadda, sur la Mina affluent du Cheliff, est un barrage en enrochement de 45 mètres de haut. Le masque étanche d'une technique un peu plus ancienne, est en béton armé souple.

 Barrage-Bakhadda-tiaret

Barrage-Bakhadda-avant-eau

Barrage-Bakhadda

            La surélévation du barrage sur la haute Mina, en 1960 fut un travail intéressant puisqu'il permis, moyennant une dépense relativement faible, d'augmenter de 14 millions de m3 la capacité de la retenue, celle-ci étant portée de 37 à 51 millions de m3.

            Ainsi pouvait-on irriguer vraisemblablement 3.000 hectares supplémentaires dans le périmètre de la Mina (centré sur Relizane), tout en améliorant les irrigations existantes.

            Sur la dépense, chiffrée à 400 millions de francs de l’époque, 189 millions restaient à dépenser en 1960.

Retour à la liste de barrages

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1 novembre 2014

Poème de Gérard

(né à Vitry-sur-Seine) à son frère aîné, Michel Delenclos (né à Paris 13ème) alors incarcéré à Fresnes et, aux jeunes Oranais détenus comme lui ou qui ont laissé leur vie, aux quatre coins de leur terre natale. (01 novembre 1962)

Oran vue generale depuis santa-cruz 1962 tagOran 1962

DEMAIN

Ô temps, que tu es puissant

Tu vis, tu passes,

Me laisse rien et tout efface

Feu, fer et sang.

 

Ô temps, n'oubliez jamais

Que nous vivons par toi

Que nous devons nous aimer

Aux noms des frères sur la croix.

 

Que celui qui souffre derrière les barreaux

Laisse passer le temps et tomber l'eau

Car l'espérance n'est pas morte

Et viendra un jour à ta porte.

 

Ô enfant, séparé de ta mère

Ô frère, loin de tes frères

Ô vous, mes copains

Je voudrai partager mon pain.

 

Comme le juste, au rang des assassins

Comme le soleil qui fait crever les raisins

Comme le vent souffle dans la rue

Nous partons, comme nous sommes venus.

 

Crois, car ton Dieu est amour,

Crois en ce qui est immortel

Le temps nous est court

Mais la vie est si belle.

 

Et toi frère

Devant ton sort

Tu es plus fort

Par ta seule prière

Car tu es un Homme.

Retour DELENCLOS Michel. Chercheur en histoire. Biographe.

2 novembre 2014

CHANZY

            Dans le département d’Oran, le village est installé à 679 m d'altitude sur les ruines thermales d'un ancien camp romain. Chanzy dépend du canton de Boukanéfis et du chef-lieu d'arrondissement de Sidi-Bel-Abbès. En 1851, l'autorité militaire attribua des lots de fermes à quelques familles françaises, mais ce n'est qu'en 1854 que la création du centre de Sidi Ali Ben Youb fut définitivement décidée par l'attribution de 24 lots de culture de 25 ha environ, y compris les lots urbains et de jardin, plus 6 lots, qui furent réservés pour des besoins communaux. Le centre prend le nom de Chanzy en 1883.

            Située sur les bords de l'oued Mekerra, à la jonction des routes de Bossuet et de Bedeau. Dans ses quartiers aux rues parallèles, plantées d'arbres de diverses essences, on y respire la fraîcheur, grâce à de nombreux canaux. Au dire de certains géologues, l'emplacement actuel de Chanzy aurait été, aux temps préhistoriques, un vaste lac alimenté par les eaux de la rivière et de deux importantes sources artésiennes.

Situation Chanzy

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Retour villes et villages d'Oranie.

28 février 2009

CHRISTIANE FERROVECCHIO

Picture_34

*

          Native de Djidjelli Institutrice, professeur d'enseignement général de collège et documentaliste Christiane FERROVECCHIO est aussi écrivain. Des souvenirs enfouis qui ressurgissent. Tirée à quatre épingles, maniant le verbe avec facilité et précision, Christiane Ferrovecchio a le regard d'une jeune retraitée épanouie qui analyse la vie quotidienne avec optimisme. Pourtant cette ancienne institutrice d'origine corse, qui s'est installée à Argelès depuis une quinzaine d'années, a dans un coin de sa mémoire de sacrées histoires. D'abord, celle d'une enfance passée en Algérie française puis celle d'une famille qui a évolué dans le Constantinois ; enfin, celle d'une fuite vers le continent en 1962.

        C'est à la suite de l'insistante demande de ses deux fils, Patrick et Eric, qu'elle accepte un jour d'écrire cette épopée. Une sorte de testament spirituel. Restait à briser cette omerta qui régnait sur ce recoin de mémoire bloquant cette période de souvenirs. "Ils ont ressurgi avec violence parfois mais le tiroir était ouvert et ils se sont transcrits sur ses feuilles.

Ses deux ouvrages : Picture_111

"Mnêsis"

Paru aux Editions " Le Manuscrit ".

        Un ouvrage qui conte l'histoire d'une Smala " Pieds-noirs " dans la ville de Djidjelli (aujourd'hui Jijel) ce récit autobiographique est superbement écrit. La narratrice évoque des moments cocasses et tristes à travers des mots empreints de parfums d'épices à l'accent marqué. Issue d'un milieu modeste, l'auteur parcourt son enfance évoquant les Indigènes, les Colons puis les Harkis. Elle confie la bonne éducation reçue chez les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, l'hostilité de  ses Beaux-parents pour son union avec Marcel, un Pied-noir d'une "caste élevée" qui est décédé en 1968 sans avoir pu "récupérer le liège de ses arbres".

        Une femme raconte à ses enfants son enfance qui s'est déroulée à Djidjelli. Elle retrouve l'accent pied-noir pour les faire entrer dans l'ambiance propre aux villes du pourtour méditerranéen. La tchatche, les rodomontades et les injures en pataouet sont à peine assourdies par la musique arabe qui sort des boutiques. Le bric-à-brac du souk : des cuivres et des tissus chamarrés aux couleurs chatoyantes empreints des parfums d'épices et de café torréfié. La brise du soir qui emprunte aux embruns l'iode de la Grande Bleue pour le déposer sur les passants de la Rue de Picardie. Ce doux zéphyr fait oublier aux habitants la chaleur torride de l'après-midi.

Commentaire de Véronique Parayre (L'Indépendant)

Un poème en "slam" 

Et puis, il y a "la tchatche, les rodomontades et les injures en pataouet" qui raisonnent dans les ruelles du quartier (un glossaire est à consulter à la fin du livre pour tous ceux qui ne sont pas parvenus à traduire), il y a aussi ce départ précipité de la famille qui s'est retrouvée dans le centre de la France. A noter également, ce superbe poème écrit en "slam" qui montre que l'histoire d'hier peut-être évoquée aujourd'hui avec l'air du temps.Un ouvrage à dévorer dans lequel beaucoup de Rapatriés vont sans nul doute se retrouver.

COMMANDER "MNESIS"

Et aussi:

" MARA, l'amère"

Adaptable à l'Ecran est un roman dont l'histoire se déroule en Afrique du Nord avec de l'action, du suspense et une merveilleuse histoire d'Amour. 

        Ce jour-là, le "/Bel ami/ "pavoisé du drapeau tricolore, déverse à quai sa bordée de matelots en goguette. A 18h, une tempête tourbillonnante très intense se manifeste par un énorme entonnoir nuageux pour devenir une tornade. Une jeune fille qui sort de son lieu de travail le RAF.T - un bistrot taverne - est victime d'un viol. Une course au trésor organisée par les Scouts et les Ames vaillantes est interrompue par l'accident de Mara secourue par l'intrépide Isco. Au loin, le tocsin annonce un incendie aux Entrepôts Andréoli-Mansour. Avec Mara et Isco, le Docteur Achmal, Mélaine, Johanne, le Capitaine Duchêne et le Révérend Père Joseph vont vous entraîner dans une aventure qui va secouer tous les habitants du petit Port de Debel. 

COMMANDER "MARA L'AMERE"

*

Et aussi

Vente suivie:

* Maison de la Presse 4, Rue du 14 Juillet 66700. ARGELES-sur-Mer
Tél. 04 68 81 08 47

* Carrefour ARGELES SUR MER 04 68 82 64 00

* Centre    Leclerc (Nord  Polygone) de PERPIGNAN :04 68 61 58 66

Ou achat sur : Editions le Manuscrit Service Communication 20, Rue des Petits-Champs 75002. PARIS Tél : 08 90 71 10 18

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15 août 2009

MA LEGION DE SIDI BEL ABBES

Document transmis par Pierre Salas

 

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        Je suis le constructeur de l'ex maison de retraite des anciens légionnaires à Sidi-Bel-Abbès où je suis né. Sidi-Bel-Abbès, en 1962, était un Chef lieu d'arrondissement de plus de 100.000 habitants et situé à tout juste 80 Kms à l'ouest d'Oran.

        Elle fût surtout la capitale de la Légion Etrangère, le quartier Viennot étant le point de rencontre de tous ses légionnaires. Prés de 350.000 engagés volontaires de toutes origines et nationalités, passèrent par cette caserne et près de 40.000 d'entre eux, furent tués au champ d'honneur.

        J'ai toujours eu beaucoup d'admiration et de respect pour ces hommes de qualité qui avaient pour devise "Français, non par le sang reçu, mais par le sang versé "et lorsqu'il m'arrive, aujourd'hui, d'en croiser un sur le quai d'une gare, du côté de Marseille ou d’ailleurs, je ne puis m'empêcher d'avoir un élan de sympathie à son égard. Ce ne sont pas, bien sûr, ceux que j'ai connus, mais ils ont la même allure et visiblement le même esprit.       Pendant la bataille, ils avaient le courage et l'abnégation des héros de Homère et quand il s'agissait de faire la fête, là  aussi personne ne les égalait.

        120 ans plus tard, en 1962, ils quittèrent Sidi-Bel-Abbès à jamais, c’est avec cette noble et martiale attitude qui les caractérisait, qu’ils tournèrent le dos à l’Algérie, sans un regard en arrière, les yeux fixés droit devant eux, en chantant  et en immortalisant ainsi, la chanson d’Edith Piaf : “Non, rien de rien, je ne regrette rien ! ...”.

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Départ du 1er RE de S.B.A. le 24 octobre 1962

        La commémoration annuelle de "Camerone" (qui est à la Légion, ce que le 14 Juillet est à la France) était pour eux et les Bel-Abbésiens, une fête mémorable qui durait une semaine et les quartiers Viennot, Yusuf et Amilakvari, faisaient une opération "portes ouvertes", où la jeunesse locale se mêlait (ou .....s’affrontait au cours de bagarres mémorables) à ces légionnaires tant aimés (ou détestés suivant les circonstances du moment), et de cette kermesse annuelle, débouchaient très souvent des idylles et des mariages, (...ou des plaies, des bosses et des coquards) lesquels pour contredire les historiens qui ne les situaient qu'en Gaule, généraient aussi en Algérie, de vrais petits gaulois aux cheveux blonds et aux yeux bleus, des Germains et même des petits vikings.

        Mais le rapport affectif envers la Légion et ses Légionnaires prenait toujours  le dessus et l’union sacrée entre eux et les pieds noirs ne fût à aucun moment un vain mot.

        La Légion Etrangère fait toujours partie du patrimoine affectif des Pieds-noirs en général et des Bel-Abbésiens en particulier.

Pierre SALAS

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9 décembre 2008

COLONISATION

1830 – 1962 : ALGERIE.

    Naissance et agonie d’un peuple courageux, laborieux, volontaire et fier; modèle de la cohabitation et de l’intégration qui mit en valeur les ressources d’une terre vierge, aride et parfois hostile. Peuple dont les pionniers et leurs descendants participèrent au développement, à l’essor des villages, des villes et contribuèrent à la grandeur de la France.

132 ans séparent ces deux images...

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On nous appelle « Pieds Noirs » et ces deux mots jetés

Péjorativement, souvent comme une insulte,

Sont devenus pour nous plus qu’un sobriquet.

On nous appelle « Pieds Noirs » avec cette nuance

De dédain, de mépris attachée à ces mots

Qui pour nous, ont un sens de plus grande importance

On nous appelle « Pieds Noirs », nous acceptons l’injure,

Et ces mots dédaigneux sont comme un ralliement

Comme un drapeau nouveau, comme un emblème pur. 

On nous appelle « Pieds Noirs », il y a sur nos visages

Le regret nostalgique des horizons perdus,

Et dans nos yeux noyés, d’éblouissants mirages.

On nous appelle « Pieds Noirs », il y a dans nos mémoires

Le souvenir joyeux des belles heures d’autrefois,

De la douceur de vivre, et des grands jours de gloire.

On nous appelle « Pieds Noirs », ami, te souviens-tu

De nos champs d’orangers, de nos coteaux de vigne,

Et des palmeraies longues à perte de vue ?

On nous appelle « Pieds Noirs », mon frère te souviens-tu

Du bruyant Bab-el-Oued, D’El-Biard sur sa colline,

Des plages d’ Oranie, du glas d’ Orléansville ?

On nous appelle « Pieds Noirs », là-bas dans nos villages,

Qu’une voix au sommet du clocher dominait

Il y a un monument dédié au grand courage

Les nommait-on « Pieds Noirs » les morts des deux carnages

De 14 et 39, les martyrs, les héros

Qui les honorera maintenant tous ces braves ? 

On nous appelle « Pieds Noirs », mais ceux qui sont restés,

Ceux de nos cimetières perdus de solitude,

Qui fleurira leurs tombes, leurs tombes abandonnées ?

On nous appelle « Pieds Noirs », nous avions deux patries,

Harmonieusement si mêlées dans nos cœurs,

Que nous disions « Ma France », en pensant « Algérie»

On nous appelle « Pieds Noirs », mais nous sommes fiers de l’être

Qui donc en rougirait ? Nous ne nous renions pas

Et nous le crions fort, pour bien nous reconnaître 

On nous appelle « Pieds Noirs », nous nous vantons de l’être

Car nous sommes les héritiers d’un peuple généreux

Dont l’idéal humain venait des grands ancêtres

On nous appelle « Pieds Noirs », qu’importe l’étiquette

Qu’on nous a apposée sur nos fronts d’exilés,

Nous n’avons pas de honte, et nous levons la tête.

O mes amis « Pieds Noirs » ne pleurez plus la terre

Et le sol tant chéris qui vous ont rejetés,

Laissez les vains regrets et les larmes amères

Ce pays n’a plus d’âme, vous l’avez emportée

C. Bender  (1962)

        Aujourd’hui, on a effacé ces 132 années des livres d’histoire de France, les algériens demandent réparations pour cette période de colonisation ( sans laquelle ils seraient  sous développés comme beaucoup de pays du tiers monde) et des métropolitains, champions de l’ anti-racisme , bien attentionnés montrent encore autant de dédain et mépris à l’égard des « PIEDS NOIRS ».

     La France a honte de son Histoire, elle a perdu son identité et sa superbe.

Ferron pierre

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19 août 2009

LA MAISON DE RETRAITE DE LA LEGION ETRANGERE A SIDI BEL ABBES

 

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Document transmis par Pierre Salas

Extrait du livre « il était une fois notre là-bas »

            Le début officiel des travaux date du 2 Octobre 1953. La cérémonie fut présidée par le gouverneur général Léonard, le préfet Pérony, les autorités militaires et les personnalités locales y assistèrent. L’inauguration eut lieu le 7 avril 1957. Ses promoteurs furent Mr Joly, président de l’Amicale des anciens Légionnaires de Bel-Abbès et Paul Bellat qui offrit le terrain. Son financement fut assuré pour le principal par le Gouvernement général, les conseils généraux d’Algérie, la Mairie de Bel-Abbès et le Comptoir d’Escompte auxquels il faut ajouter les fonds de nombreuses associations et mécènes privés. (Extrait modifié de Jacques Gandini , Sidi-Bel-Abbès de ma jeunesse 1935-1962, ISBN 2-906431-17-06)

            La Sté SALAS François, Père et Fils (votre serviteur Pierre) a été l’entreprise générale tous corps d’états de ce bijou d’architecture dont le concepteur Architecte fut notre regretté ami Emile Benkemoun dont le cabinet se situait 1 rue Delbecque, face au cercle des officiers de la Légion.

            Les études structurales furent effectuées par notre non moins regretté ami, Edmond Keller, Ingénieur des Arts et Manufactures. Les géomètres qui firent nos implantations furent aussi nos amis Henri Condamine, place Carnot, et Dodo Benamou (Ces 4 supers techniciens furent mes maîtres à penser et je leur suis redevable de ma formation technique en bureau, mon père se chargeant de faire de moi sur le tas, en toute modestie, un bon technicien tous corps d’état du BTP et du GC).

            A ma sortie tumultueuse de Sonis, (car foutu à la porte à 17 ans et 55 ans, plus tard de deux sites pieds- noirs dont l’un de chez moi de Sidi-Bel-Abbès, décidément je suis un emmerdeur impénitent), mon père m'obligea à suivre des stages de formation auprès de ces 4 grands hommes, durant deux ou trois ans.

            Motivé par mes 4 Maîtres, (et ayant toujours eu un faible pour la relève des défis de la vie) je repris à 19 ans, mes études et réussissais à obtenir un diplôme de Commis d’Entreprise T.C.E, lequel me permit en France, d’être recruté en 1967 par OTH PARIS, comme Ingénieur- Coordonnateur, tous corps d’état.

            Pour en revenir à notre Maison des Anciens Légionnaires et concernant les corps d’état secondaires, artisans eux aussi de ce succès, la couverture, les tuiles romanes provenaient de la briqueterie LEONIS, et nos sous-traitants furent :

  • CHARPENTE BOIS= Antoine RIOS du faubourg Thiers.
  • ELECTRICITE = Jules SANTA de la route de Mascara.
  • PLOMBERIE= Cara du Mamelon.
  • MENUISERIES BOIS= mes oncles ALBEROLA LOUIS, Frère de ma mère et SALAS Perico, frère de mon père.
  • Les CARRELAGES = fournis par Morales de la route d’Oran et posés par nous. Tout les autres corps d’état furent notre œuvre.

            Nos conducteur de travaux furent : un ancien légionnaire espagnol Emilio Rodriguez, dont j’ai perdu la trace et le regretté Joseph ROCA, lâchement enlevé et assassiné, le 5 juillet 1962 laissant une épouse de 41 ans et 6 enfants.

La décoration fur l’œuvre du cabinet d’architecture Benkemoun.

            Dommage que cette pure merveille, par la grâce des marchands de tomates et amateurs de bananes d’Evian, n’ait pas eu l’honneur de servir à nos glorieux anciens de notre LEGION ETRANGERE tant aimée.

RETOUR PIERRE SALAS.

9 mars 2009

LE "BOULITCH" SUR LA PLAGE DES BAINS DE CHEVAUX A BAB EL OUED

Monsieur Trives André évoque ici un souvenir de la plage des Bains de Chevaux à Bab el Oued quand il avait huit ans. 

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LES POISSONS DE CHEZ NOUS

                Comme beaucoup d'entre nous lorsque l'on accompagne son épouse aux commissions, j'étais planté dans la file d'attente de l'étal de poissons d'une grande surface, patientant tranquillement à l'écoute de l'appel de mon numéro d'ordre pour être servi. Je me régalais d'observer sous la rampe fluorescente le scintillement multicolore des sardines, merlans, pageots, queues de lotte, ailes de raie et autres bars, saumons et daurades d'élevage militairement rangés sur un lit de glace pilée. Pour moi, c'est toujours un plaisir de contempler ces produits de la mer qui achalandent la poissonnerie et qui, rapidement, me font naviguer loin, très loin.

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bains

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                Ce jour là, en un instant, je n'entendais plus le brouhaha du magasin entrecoupé par les annonces d'un haut-parleur, je me retrouvais malgré moi dans une escapade mentale me transportant au bord de la mer où le bruit du ressac sur les rochers, les embruns salés sur mon visage et l'odeur iodée des algues séchées, m’isolaient de la foule qui m'entourait. Je voyageais dans les souvenirs à l'époque de mes huit ans environ et j'entendais distinctement des hommes, torse nu et couverts de sueur, scander: " Oh, hisse! Oh, hisse! " Pour encourager leurs efforts servant à ramener pas à pas le grand filet sur la berge. C'était une fin d'après-midi d'été, le soleil couchant dansait sur le miroir de l'eau devenu calme, le vent venait de s'essouffler, des cris d'enfants jouant sur le terre-plein du stade Marcel Cerdan me parvenaient, la chaleur étouffante ajoutait à la pénibilité de la scène qui se déroulait devant moi.

*

boulitch

*

                J'avais cessé de pelleter le sable humide qui engloutissait la caresse des vagues tièdes qui mouraient à mes pieds; j'étais émerveillé par le spectacle humain auquel j'assistais: des pêcheurs au visage émacié, les muscles tendus par l'effort et le corps reluisant dans la pénombre qui s'installait, tiraient le "boulitch" sur la plage des Bains de Chevaux à Bab el Oued. A l'approche du bord, les bouillonnements à la surface accéléraient et amplifiaient la surprise et l'attente d'une pêche miraculeuse sous le regard figé des badauds dont je faisais parti.

                Ces ouvriers de la mer, bien souvent habillés de guenilles, déclaraient après coup que la pêche d'antan de leurs parents était plus prolifique sur cette même plage. La vente s'effectuait sur place et le plateau de la balance romaine avait du mal à remplir son office: le poisson encore vivant s'échappait de toute part. Un tri des espèces par qualité marchande se faisait à la hâte dans des couffins en paille tressée et en quelques minutes tout était vendu. Les familles venues de la Bassetta ou des Messageries, fervents amateurs de poisson, s'en retournaient avec une friture dont l'odeur reste incrustée à jamais dans ma mémoire olfactive.
                Rivé dans ces souvenirs, mon numéro a été appelé, je ne l'ai pas entendu, j'ai perdu mon tour. Aucun regret, j'étais plutôt exalté de cette escapade d'enfance à Bab el Oued où les poissons, à l'image du peuple qui habitait le quartier, représentaient toutes les espèces du bassin méditerranéen, portant des noms uniques que je n'entends plus, des noms qui n'existent plus, des nom inventés par nos anciens.
                Chers amis de BEO, vous souvenez-vous du lexique de mots qui définissait les poissons de chez nous ? A vos mémoires: " tchelba, tchelbine, allatche, blaouète, spardaillon, demoiselle, palomète, sarhouèle, colonel, trois-queues, videroi, baveuse, cabote, bazouk, bouznin, pataclet, manfroune, tchoukla, mandoule, racao, sépia, badèche, gallinette, vache, charbonnier, djouza, chien de mer, serre, chadi, tchoutch. Le calmar s'appelait calamar. D'autres appellations du milieu marin:
cochon de mer, boudin ou zeb de mer, chat de mer, haricot de mer, arapède, chevrette, coucra, scoundjine, pastéra, bromitch, bromitcher, pêche au batti-batte, pêche à la rounsa.
                  
Le quartier comptait de nombreux passionnés de la pêche qui passaient leur journée de loisir sur les blocs du Stade Cerdan, sur les rochers du Petit Chapeau, du Petit Bassin, des Deux Chameaux ou du Parc aux Huîtres avec un roseau qu'ils avaient coupé en bordure de l'oued M'Kacel ou dans la campagne Jaubert. La partie haute du roseau où se situe le plumet servait à la fabrication d'une sarbacane: le canoutte, tandis qu'après séchage au soleil sur le balcon, le roseau choisi devenait une canne à pêche efficace. Quelques oursins concassés dans un seau avec du sable fin ou une pâte faite d'un mélange de mie de pain et de camembert coulant et puant servaient de bromitch ou d'appât. Il était péché de jeter du pain dur à la poubelle, mais pêcher avec ce pain perdu était une pratique courante. En général, les appâts pour la pêche étaient le fruit de la débrouillardise: des petits "caracolès" ramassés dans les buissons des carrières Jaubert, des moules cueillies dans les failles des rochers, des verres de terre sortis du champ d'Ali rue Léon Roches, des vers de mer extraits de leur tapis de mousse avec une calotte de feutrine contenant du sulfate de cuivre, des puces (coucra) et des chevrettes que l'on faisait à l'abri des vagues à l'aide d'une lampe électrique.


Je remercie par avance les ajouts qui pourraient être apportés pour redonner vie à la langue de chez nous.

André Trives de BEO

RETOUR ANDRE TRIVES

3 octobre 2009

LES RANGERS DE PYRENEES ORIENTALES

Par PIERRE SALAS

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SAINT GEORGES, PATRON DES RANGERS

Les belles actions cachées sont souvent les plus  Estimables

Blaise Pascal

         Nous avons parfois des raisons de nous plaindre des dévoiements d’une partie de notre jeunesse, mais quand on constate qu’il existe une catégorie de jeunes gens avec un cœur gros comme çà, il est aussi de notre devoir de les mettre en exergue 

         Il est indispensable de les découvrir, de savoir ce qu’ils recherchent et les aider à nous faire partager et connaître leur amour de la nature, de leur prochain et de tout ce qui fait leur (notre) art de vivre tout simplement.

         Il existe dans notre beau Roussillon et dans une quinzaine d’autres  départements bénis des dieux par leurs reliefs montagneux et boisés de notre France éternelle, de merveilleux jeunes encadrés par d’autres merveilleux « moins jeunes » dont la vocation première est de préserver les cadeaux naturels que la nature a mis à notre disposition depuis la création de l’univers et des êtres vivants qui le composent.

L’association Départementale des rangers et des cavaliers de la nature des Pyrénées Orientales, est une association régie par la Loi du 1° Juillet 1901.

Ils ont en commun ce qui unit les « Texas rangers » aux Etats-Unis et la Police Montée, dite « les Mounties » au  Canada.

Ils en sont leurs dignes et valeureux héritiers et  les ont pris pour modèles.

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Procession Pâques 2009

         Ces jeunes gens, filles ou garçons, sont souvent des adolescents, cavaliers ou pas, au début. Ils nécessitent d’ailleurs l’autorisation et l’accord de leurs parents pour pouvoir apporter leur foi, leur enthousiasme, la folie de leur jeunesse, leur sens de la responsabilité qui leur incombe de s’adonner à cette noble cause qu’est la protection de notre patrimoine national.

         Ils ont souvent l’énorme avantage de connaître les lieux où ils règnent en anges gardiens. Et s’ils sont novices, leurs anciens sont présents à leurs côtés pour leur transmettre leur « savoir-faire » et les guider.

Leurs missions ?

-                      Protection des animaux de toutes espèces,

-                      Des arbres et des végétaux,

-                      Missions de recherche et de sauvetage des personnes égarées ou animaux  et des biens, en danger, malades ou blessés, mais toujours  à la demande et en liaison avec les autorités de tutelle et les services de secours concernés.(Mairies, Préfectures, Police, Gendarmerie, Protection civile, sapeurs Pompiers et autres)

-                      Secourisme

-                      Croix rouge

-                      Toutes opérations relevant de catastrophes ou cataclysmes naturels (séismes, inondations, tempêtes, incendies de forêts…etc.)

Au départ, ils seront « Aspirant rangers », mais pendant leur initiation ils suivront le même entraînement et le même rythme que les Rangers confirmés.

Ensuite, un comité de sélection décidera et tranchera pour chaque candidat, la clôture de son apprentissage et son passage au grade de « Ranger Confirmé »

Leurs récompenses ? La chance inouïe de vivre en contact étroit avec la nature, loin de la puanteur des villes.

Cette vocation ne leur apportera ni gloire, ni fortune, c’est du pur bénévolat, mais ils devront être imprégnés de leur sens du devoir et jouir d’une moralité à toute épreuve et sans failles.

En outre, ils doivent observer avec attention les déprédations des sites naturels.

On les voit souvent anonymes et discrets, quand une autorité leur demande de couvrir une manifestation sportive, lors de festivals de musique, de manifestations culturelles.

Voilà nos anges gardiens que Dieu a mis à notre disposition sur terre pour nous venir en aide en cas de besoin et dans tous les  cas d’ailleurs.

Qu’il les bénisse par l’intermédiaire de leur Saint Patron Saint Georges et qu’il les couvre à leur tour de son aile protectrice.

La chose difficile, nous la faisons immédiatement; l’impossible prend un peu plus de temps. Armée de l’Air des Etats-Unis d’Amérique

Leurs coordonnées ?

Mairie de CERET- BP 303- 66400

Président des Rangers : 06.15.20.42.08

Courriel RESPONSABLE :   lolapascal@live.fr                                                   

Courriels Secrétariat : georgia.lejaille@laposte.net

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23 octobre 2009

AVIS DE DECES

JOSEPH HATTAB PACHA

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      C’est avec une grande tristesse que je viens d'apprendre que Joseph Hattab Pacha vient de décéder,  le mardi 20 Octobre 2009. Encore une grande figure de l'Algérie française, qui disparaît.

Communiqué de Véritas:
         Joseph HATTAB-PACHA était le dernier descendant du Dey Hussein, Ardent patriote il a été gravement blessé en service commandé pour la France. Il à été Maire de la Casbah d'Alger, Conseiller Général et Dernier Président du Conseil Municipal d'Alger il s'est élevé avec force contre la trahison gaulliste, ce qui lui a valu tortures et emprisonnement.
         Président du Comité VERITAS  depuis quinze ans, il a fait résonner la vérité historique devant tous les politiques et toutes les Autorités de l'Etat sans jamais être poursuivi, ni même démenti.
 
         Sa dépouille mortelle sera exposée au Funérarium Municipal 380 A rue Saint Pierre à Marseille où ses compatriotes et amis pourront lui rendre un hommage à partir de vendredi 23 octobre. Les obsèques se dérouleront le samedi 24 octobre
à 14 heures 30, à l’Abbaye Saint-Victor quartier d'Endoume, dans le 7 ième, à proximité du Bd de la Corderie pour lui rendre l’hommage qui lui est du. 

Abbaye Saint-Victor – 3, rue de l’Abbaye – 13007 Marseille – 04 96 11 22 60

Le bureau de l’ADIMAD au complet avec gerbe et drapeaux sera là pour se recueillir devant cette grande figure de l’Algérie française.
 
Venez nombreux rendre hommage au plus courageux et au plus incorruptible des Français d'Algérie. Que Dieu reçoive en son Paradis Joseph Hattab Pacha qui était un homme d'Honneur.

2 photos de la manifestation de Valence du 14 mars 2009 avec Joseph Hattab Pacha et Thierry Rolando, côte à côte.

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J'ACCUSE 

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir, volontairement et sciemment, violé la Constitution Française dont il était le garant. 

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir abusé la nation française en transformant une victoire en défaite et en lui présentant les revendications d'une minorité de terroristes comme l'expression d'un peuple.

J'accuse Charles De Gaulle, Président de la République Française et Chef suprême de son Armée, d'être resté passif devant l'assassinat de milliers et de milliers de citoyens français de toutes confessions.

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné l'ordre d'abandonner, après les avoir désarmés, les Harkis à la vindicte des égorgeurs du F.L.N. qui ont commis un génocide de plus de CENT CINQUANTE MILLE de ces soldats français. 

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir donné ordre aux officiers français, témoins de meurtres en séries, (innommables boucheries comme celle d'Oran le 5 juillet 1962 qui a fait plus de TROIS MILLE morts français) de n'intervenir pour personne, même en danger de mort.

J'accuse Charles De Gaulle d'avoir porté atteinte à l'intégrité du territoire national en bradant les départements français d'Algérie à un mouvement terroriste vaincu sur le terrain et en lui abandonnant, non seulement une population qui souhaitait rester française, mais aussi des soldats français métropolitains tombés entre ses mains barbares.

J'accuse Charles De Gaulle du chaos de l'Algérie et du déclin de la France.


J'accuse également comme étant ses acolytes tous ceux qui se sont égarés avec lui dans cette impasse mortelle où souffrent et meurent, tous les jours, des hommes.

Vous, Messieurs les porteurs de valises des partis socialiste et communiste, vous qui avez aidé l'ennemi de la France à s'armer pour combattre et tuer nos jeunes soldats français, je vous accuse d'être de vulgaires collaborateurs passibles de la peine de mort.

Et vous, Monsieur le Président de la République, Messieurs les membres du Gouvernement, Messieurs les Députés, Messieurs les Sénateurs, Messieurs les membres du Conseil Constitutionnel, par votre silence, vous devenez également, face à l'Histoire, ses complices.

Quant à vous, Messieurs les journalistes, vous méritez, aussi, d'être au banc des accusés puisque vous ne respectez même pas les deux principes fondamentaux de votre charge : le respect de la démocratie et l'expression de la vérité !

En effet, Messieurs les journalistes, la France a remporté une victoire militaire écrasante sur le F.L.N. et vous l'avez tu, vous le taisez encore.
Des milliers de jeunes soldats français, des appelés de vingt ans, ont donné leur vie pour que vive l'Algérie Française et vous l'avez tu, vous le taisez encore.

Des hommes, des femmes, de jeunes enfants, des vieillards, ont été ignoblement sacrifiés, pendant des jours, des mois, des années, par des terroristes relevant d'une barbarie tellement bestiale qu'aucun mot ne saurait la décrire et vous l'avez tu, vous le taisez encore.

Messieurs les journalistes, tous les martyrs que je viens d'évoquer ont le droit d'être vengés, tout comme ceux de la Shoa, hier, et de la Palestine, aujourd'hui.. Il est temps de cesser de vous prêter à la dénaturation. Il est temps d'exprimer la vérité historique.

Charles De Gaulle mérite, même à titre posthume, d'être poursuivi devant le Tribunal de l'Histoire et condamné comme l'ont été les artisans et les complices de l'holocauste juif, comme l'est, aujourd'hui, Slobodan Milosevic devant le Tribunal Pénal International.

C'est à vous tous, Messieurs, que je lance aujourd'hui un pathétique appel. Ouvrez les yeux ! Sortez de votre égarement ! Ayez le courage de reconnaître la vérité et de stigmatiser les vrais responsables de la décadence de la France et du tohu-bohu de l'Algérie.

C'est à ce prix, et à ce prix seulement, que notre hymne national aura, à nouveau, un sens et que le drapeau tricolore pourra, désormais, flotter sans tache sur un pays en paix avec lui même.  

Joseph HATTAB-PACHA

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14 novembre 2009

JE SUIS POUR

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Les principes gouvernent les gens honnêtes, les lois gouvernent les gens méchants

Les horribles attentats de toute nature contre d’innocentes victimes ne laissent personne au monde, indifférent mais touchent surtout les familles proches, parents ou grands parents que nous sommes tous.

Leurs ignobles assassins doivent payer. Non, par la réclusion criminelle à perpétuité qui  leur assurera le gîte, le couvert et la couverture maladie pendant quelques années, mais par la peine de mort.

Car autrement avec le temps,  leur souvenir s’estompera dans l’opinion publique et  leurs avocats pourront demander au nom de je ne sais quelle humanité,  une révision de leur procès en vue d’une réduction de peine, laquelle si elle est acceptée, les remettra au service du vice et de leurs pulsions coupables qui les conduiront inévitablement à une récidive certaine.

Qu’importe si les proches de leurs victimes, restent marqués à vie.

La peine capitale s’impose parce qu’elle est dissuasive pour les assassins, les violeurs et flétrisseurs d’innocence

Elle prévient le retour des dangereux criminels dans la société et ainsi d'éventuelles récidives

Elle décourage les proches des victimes à " rendre justice " en marge des tribunaux.

La peine de mort est populaire dans les 78 pays où elle est encore en vigueur et appliquée.

La France est l’un des rares pays où elle a été abolie, au nom de je ne sais quel humanisme à la mord-moi l’…..oeil.

C’est pourtant un moyen radical de dissuasion et de diminution de la surpopulation des prisons, qui est devenue un véritable problème dans les pays occidentaux.

Dans les autres pays et surtout en pays islamiques, on applique la loi du talion prévue dans la charia et ce sont les parents des victimes qui décident du sort de l’assassin.

Cela est juste, ainsi peu d’assassins échapperaient au bourreau et on verrait immédiatement baisser la courbe des viols, assassinats sexuels, crapuleux ou autres


Leurs auteurs doi
vent payer de leur vie et ce ne sera pas cher payé en regard des souffrances qu’ils infligent à des innocents et de la détresse dans laquelle ils plongent pour la vie ceux dont ils étaient la joie de vivre.

Comment ne pas évoquer les paroles de « JE SUIS POUR » une chanson célèbre de notre Michel Sardou national, qui reflètent si besoin était l’état d’esprit d’un papa ou d’une maman auxquels on a retiré pour toujours le «  fruit de leurs entrailles »

En voici quelques extraits à méditer :

Tu as volé mon enfant
Versé le sang de mon sang
Aucun Dieu ne m'apaisera….

Tu as tué l'enfant d'un amour
Je veux ta mort
Je suis pour….

Les philosophes les imbéciles
Parc'que ton père était débile
Te pardonneront mais pas moi….


Tu as volé mon enfant
Versé le sang de mon sang
Aucun Dieu ne m'apaisera
C'est trop facile et trop beau
Il est sous terre tu es au chaud
Tu peux prier qui tu voudras
Je suis pour

Ces paroles, Messieurs les Jurés, méditez-les, pensez-y à chaque instant de votre journée, et si comme je l’espère, vous êtes chargés de famille, ne condamnez pas à perpétuité des bêtes immondes qui ne méritent pas de vivre, mais demandez que par dérogation spéciale, ce genre de crimes soit passible de la peine de mort

Mais malheureusement, il existe aussi une volonté de donner satisfaction à des associations qui s’élèvent contre la peine de mort.

Or toute personne équilibrée et aimant les siens, ne peut penser autrement.

Demandez la sanction suprême et définitive et battez-vous pour l’obtenir, malgré ces associations contre la peine de mort, malgré ceux qui ne se sentent pas conçernés

(Parce que sans enfants, ou alors ce serait à désespérer de tout) et c’est bien heureux pour eux, car dans le cas contraire, ils changeraient très vite d’opinion.

Avant tout, il n'est pas inutile de rappeler que beaucoup, parmi ceux qui crient au scandale, ne réagissent pas devant des crimes d'une autre nature.

Personne ne s’est élevé contre l'extermination des Tchétchènes, avec son cortège de meurtres et de mutilations.

Personne ne se soucie du sort des enfants handicapés à vie en Palestine et ailleurs dans le monde, fruit de la terreur et de la lâcheté de la communauté internationale.

Il est vrai que c’est moins dangereux de manifester à Paris que d’aller manifester à Groznyï ou à Jérusalem.

Chez nous en Algérie, nous n’avons jamais connu çà, tant le respect qu’Algériens ou pieds-noirs de toutes confessions portaient à la famille et était grand et sacré.

Mais pas un jour ne se passe sans que de nouvelles victimes innocentes ne soient le jouet d’une brute sanguinaire. On appelle çà pudiquement un fait divers.

Réagissons et mettons ces bêtes immondes hors d’état de nuire définitivement et que Dieu bénisse leurs victimes et les reçoive en son sein, là- haut.

la vengeance est une chose juste, fondée sur ce principe qu'il faut rendre à chacun ce qui lui appartient. (Aristote)

"LE HERISSON"

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14 février 2010

IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS

BELLE POIGNEE DE SOLEIL 

"Le beau ciel perdu à jamais" ou "IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS".

         J’évoque notre vécu LA-BAS et notre devenu ici.

En toute modestie je crois que c’est une belle leçon de notre vraie histoire vécue par nous, Repliés de trois départements et français (de gré et de force), car nous n’avions que deux choix possibles: la valise (souvent même pas en carton) un simple linceul et…encore ou un mauvais cercueil en planches de coffrage. N’oubliez pas ce que sont devenus beaucoup des nôtres dés le 26 Mars 1962 à Alger et le 5 Juillet 1962 à Oran.

         Un nombre considérable d’entre nos parents, frères, sœurs, enfants, reposent (si l’on peut dire) au fond du petit lac à Oran.

Nos enfants apprécieront que leurs ascendants leur racontent une belle et vraie histoire: LA NOTRE ! Celle qui malheureusement est souvent tronquée et falsifiée sur ordres par des historiens complaisants et de mauvaise foi  à la solde d’une politique girouette rattachée à l’OPEP et accommodée aux besoins de cette politique politicienne basée sur une repentance que nous devrions à Dieu sait qui.

         Notre combat pour la vérité ne doit pas cesser, faute de combattants (comme l’a écrit Corneille dans le Cid). Notre descendance doit s’imprégner de ce que fut notre magnifique épopée et se doit de poursuivre notre action même et surtout si nous les regardons agir de là haut. Car ils auront notre soutien au moins spirituel. Et quand l’heure de faire nos comptes viendra, nous verrons bien de quel côté penchera la balance du jugement de Dieu! 

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         C’est un ouvrage sur lequel je planche depuis plus de huit ans.
Son titre? "Il était une fois notre "là- bas" ou le " beau ciel bleu et voilé, perdu à jamais" avec un peu plus de 250 pages.
Notre beau ciel est perdu et « voilé » à jamais : Nos cœurs sont en berne depuis le 19 Mars 1962.
         
Ce récit est le mien, le votre ou le sien. Bien sur je parle de ma vie depuis mon enfance jusqu'à nos jours, pourquoi ? Simplement parce que c'est ma vie que je connais le mieux. Mais lorsque au cours des réunions ou assemblées syndicales ou réunion publiques de Repliés auxquelles je participe à plusieurs titres, je rencontre ou croise des amis compatriotes connus ou inconnus encore, je constate que notre art d'être et de vivre est tout simplement identique et commun à nous tous. C'est notre label d'authenticité.
N'est ce pas fabuleux ce mimétisme linguistique, gestuel, émotionnel qui nous unit et qui fait que nous sommes des Pieds-noirs avec toute la noblesse contenue dans cette appellation qui longtemps nous a gêné par le mépris et la condescendance avec lesquels elle était employé en nous désignant et qui maintenant, fait notre fierté!
         
Et ces évènements que je décris avec mes tripes, que je croyais être les miens en exclusivité, force est de constater qu'ils appartiennent aussi à tous ceux, venus de Bône, de Constantine, d'Alger, d'Oran, lesquels, comme moi, ont servi la France, ont combattu dans le djebel, ont souffert dans leur chair, souvent dans leur honneur, mais toujours debout au grand dam des déviationnistes , des falsificateurs et des faussaires de notre magnifique histoire « IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS »
         
Je dédie cet ouvrage à tous les Pieds-noirs de quelque origine ou de quelque religion qu'ils soient et à tous leurs amis.
Et que Dieu, Allah ou Yaweh leur prêtent vie longtemps.
PIERRE SALAS

Pour commander l’ouvrage

Mail: salas-pierre@bbox.fr 

Tel: 04 68 52 08 99 et 06 63 53 98 55
18 Rue Edouard Bourdet. 66100 PERPIGNAN
Prix 25.00€ + 3.5€ de frais de port.

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7 décembre 2009

NOS TROIS COULEURS LE BLEU LE BLANC ET LE ROUGE

Document transmis par Pierre Salas 06/12/09 

Les hommes politiques feraient bien d’écouter nos voix, avant de les compter  Claude FRISONI 

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         En regardant il y a peu, notre  drapeau Français flotter aux quatre vents, je n’ai pu m’empêcher de me dire, que ces trois couleurs nous allaient étrangement.

         Pourquoi et en quoi, me direz-vous ? Qu’avons-nous en nous qui puisse nous laisser penser un seul instant, qu’elles puissent nous évoquer ? Et pourtant, en réfléchissant à notre destinée, quel symbole pourrait-il mieux s’appliquer aux Pieds-noirs d’Algérie.

         Quelques pisse-vinaigre, vont ricaner en nous prenant pour des présomptueux, mais s’ils savaient à quel point leur opinion rase-mottes m’indiffère, ils iraient tout de suite se faire voir chez Azzouz (que d’efforts je fais pour rester poli) et balayer devant leur porte.

         Bien, sans plus attendre, j’espère arriver à exprimer et décrire pourquoi je nous trouve des liens avec cette  noble similitude. D’avance, je sollicite votre indulgence.

LE BLEU. 

         Selon le psychologue JUNG, la couleur du ciel (de notre ciel perdu à jamais) et de la vie correspond au monde de la pensée. (Celles que sont les nôtres depuis bientôt un demi-siècle).

         C'est aussi la couleur la plus efficace pour rendre le calme à l'organisme, ce calme qu’il nous faut garder malgré nos ressentiments contre vents et marées.

Le bleu crée une ambiance propice à la détente, au développement de la vie spirituelle. Et il nous en a fallu du calme et de la détente  pour résister à tous ces malfaisants et à ces rats d’égouts qui ont tourné autour de nous, comme des peaux rouges attaquant un convoi de pauvres émigrants.

LE BLANC 

         Dans la symbolique occidentale, le blanc est généralement associé à la pureté, à l'innocence, à la paix (drapeau blanc), à la virginité, au mariage (entre un homme et une femme…rien d’autre), à la spiritualité (couleur de la papauté), à la sainteté et à la vie. L'origine de cette symbolique réside dans le caractère immaculé, sans présence de noir (cette couleur étant celle de la mort), et absolu de la lumière blanche, et dans le fait que le blanc est aussi la couleur de la neige et du lait maternel  il exprime un silence absolu nuancé d'optimisme. Associé au bleu, il véhicule les concepts d'hygiène, d'asepsie, d'action rafraîchissante. Il exprime l'irréel.

         Couleur de la lumière, de l'unité, de la pureté. Elle est unité car elle est la seule à réfléchir tous les rayons lumineux. Le blanc est comme un miroir qui réfléchit l'univers, sa vibration nous renvoie à nous-mêmes. Redonne-t-il une image de l'innocence perdue ? Le blanc est associé au règne de Dieu sur la terre.

Et cette couleur nous va bien, elle aussi, car nous avons fait preuve d’innocence et de naïveté à plusieurs reprises au cours de notre existence de déracinés, et ce dès le 13 Mai 1958, déjà.

LE ROUGE. 

         C’est la couleur de la force, de l'enthousiasme, de la joie de vivre. Symbole de la virilité. Le rouge dynamise le message et peut introduire des sensations de violence ou de climat passionnel. Il peut signifier le danger et l'interdit.

         Le rouge est l'une des couleurs préférées pour les drapeaux de beaucoup de pays à travers le monde. Il est assimilé à la couleur du sang, du sacrifice et du courage pour ceux qui se sont battus pour ne pas perdre leur pays.

         Ce sang que nos parents ont versé pour notre Patrie en danger de mort en 1943 à Monte Cassino, sur les côtes de Provence, en Libye ou en Tunisie et enfin en Algérie pour tenter l’impossible : conserver trois départements Français à notre amère Patrie.

         Le rouge représente aussi le soleil. La chaleur qu'il  apporte, l'espoir et le sacrifice du sang du Christ (dans les pays chrétiens) en sont quelques exemples. C'est la couleur de la muleta, qu'utilise le matador au cours de la mise à mort du taureau.

         Enfin, Notre drapeau français a été adopté en 1794 et la disposition des trois couleurs a été imaginée par le peintre Louis David. A ces couleurs tricolores, Napoléon associa les abeilles comme emblème.

         A propos de abeilles, notre estimé écrivain Paul Bellat de Sidi-Bel-Abbès, Auteur d’une pièce de théâtre jouée au théâtre municipal de Sidi-Bel-Abbès en 1952 pour commémorer le centenaire de la Médaille Militaire , dans laquelle je tenais un petit rôle , me faisait réciter une citation attribuée au Général De Bourmont lors de la prise d’Alger,( sous Louis-Philippe) : « .....L’empire est fait...... il s’agit à présent de l’ancrer si solidement dans la terre Française, que jamais plus, rien ne puisse l’ébranler. Il nous faut une symbolique et il ajouta, que le Prince Louis Philippe Président du moment, hésitait (je cite) entre garder les fleurs de lys ou les remplacer par des abeilles, ces infatigables ouvrières, dont l’envol correspondrait héraldiquement aux royales fleurs de lys en semis des capétiens directs et l’aigle du saint Empire»........“.VOILA ce que 130 ans plus tard, nous en avons fait par la volonté maléfique d’un envoyé du diable.

         C’est sûr que dés le 1° Juillet 1962, tous ces vaillants soldats, héros d’un passé révolu et glorieux, ont dû se retourner dans leur tombe, lorsque le dernier bateau a quitté notre sol sacré avec sa cargaison de malheureux désespérés.

         Revenons à nos jours. Maintenant nous sentons peser le poids des ans sur nos épaules. Mais qu’importe, la justice des hommes a elle aussi une mémoire d’éléphant. Il suffit de l’attiser avec des moyens légaux et à la face du monde entier.

         Nous avons assis l’Algérie au banc des accusés, mais il reste une place importante sur ce même banc, c’est celle des états ou de l’état complice de cet abus de pouvoir, unique et inique dans l’histoire de l’humanité.

         Les suppôts descendants de cet « envoyé du diable », commencent à sentir la sueur de la peur et de l’incertitude leur couler le long de la colonne vertébrale. Ils tentent même des alliances politiques contre nature « idéologique » pour ne pas rester à la traine lors des prochaines régionales.

         Un traître est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire à un autre. Par contre, un converti est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire au votre.

GEORGES CLEMENCEAU 

Ce jour-là, n’oubliez surtout pas nos trois couleurs : le bleu, le blanc et le rouge. Et nous verrons bien si notre unité ne fera pas pencher la balance du côté de la vraie France.

PIEDNOIREMENT              VOTRE  

Pierre SALAS salas-pierre@bbox.com

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12 décembre 2009

LES PETITS COMMERCANTS DE BAB EL OUED

         En hommage à mes parents, je voudrais remettre en lumière ceux que l'on appelait "les petits commerçants de BEO". De l'épicier au laitier, du cafetier au marchand de vaisselles, du droguiste au charbonnier, du boulanger au charcutier, du coiffeur au tenancier du "bain maure", de l'échoppe enfumée par les beignets arabes de Blanchette à TAGO, le vendeur itinérant de calentita, les rues du quartier embaumaient d'odeurs inoubliables chaque matin.

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         La particularité de cette époque c'est que l'on trouvait des ateliers de réparation et de réfection en tous genres: on réparait une TSF, un transistor, un réveil ou un fer à repasser, on remettait à neuf un matelas de laine par rendez-vous sur la terrasse de l'immeuble en convoquant le matelassier, le rempailleur de chaises exerçait son talent sur les trottoirs, les femmes faisaient stopper à la boutique de la remailleuse leurs bas filés, tandis que le cordonnier dans un capharnaüm de chaussures en détresse, ressemelait à longueur de journée celles "qui avaient faim". Il faut dire que le prix accordé aux choses et aux vêtements en particulier avait de l'importance; on jetait à la poubelle que ceux qui ne pouvaient se réparer. Autre particularité, il y avait de nombreux artisans qui exerçaient à leur domicile et compte tenu de la réputation qu'ils avaient, le quartier décernait le titre de notoriété absolu en les nommant:"roi" de leur métier. Ainsi, ROMANO, le "roi du chocolat" à la cité des HBM,rue Picardie, nous éblouissait par ses créations en cacao lors des fêtes de Pâques et de Noël. Le dimanche matin, il y avait la cohue dans le fournil situé en sous-sol rue du Roussillon: le "roi du mille-feuille" donnait en spectacle sa préparation avec une dextérité remarquable; il alignait les plaques sorties du four, crémait, glaçait, décorait et découpait la pâte feuilletée légèrement grillée et gorgée de crème pâtissière, sous le regard figé d'une foule de gourmets enivrée du parfum suave qu'elle respirait à pleins poumons en attendant d'être servie. Le "roi du nougat" c'était Manolo, un natif de la région d'Alicante, qui faisait saliver les habitants de son immeuble avec l'odeur des amandes d'Espagne qu'il grillait dans le plus grand secret; alors l'alchimiste du plaisir donnait naissance à un "torron" dur ou mou qu'il enveloppait amoureusement dans un papier cellophane: c'était décembre et les fêtes de fin d'années étaient toutes proches. Les coutumes sont comme les tics, on ne peut jamais sans défaire. On trouvait également à domicile de nombreux tailleurs et couturières qui débordaient d'activité au moment des fêtes pour habiller les enfants, mais aussi pour préparer une communion ou un mariage. Je ne peux oublier le " roi du pantalon" rue Picardie: Georgeot Bensimon, un personnage extraordinaire et plein d'humanité décédé à Marseille loin de son quartier qu'il aimait par dessus tout. " Georgeot, te souviens-tu d'un couscous au Hasban que ta maman nous avait servi à ta demande et de cette sépia au noir que l'on avait saucé sur le carrelage du club de volley des HBM parce que malencontreusement la marmite avait culbuté sur le sol. C'est toi, qui m'avait appris un jour que pendant la guerre tous les juifs de France et d'Algérie avaient été renvoyés de leur emploi seulement parce qu'ils étaient juifs; tu avais alors changé pour toujours ma vision sur les idées reçues. Permets-moi de terminer avec l'humour qui caractérisait le grand coeur que tu étais lorsque dans un sourire éclatant, tu lançais : " tu prends ton bain Simon ".

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         Certes, tous ces petits commerçants n'étaient certainement pas les plus à plaindre par rapport à l'échelle sociale; sauf que pour eux, une journée de travail durait allègrement entre douze et seize heurs non stop, qu'ils recevaient la clientèle sept jours sur sept et qu'ils ne prenaient jamais de vacances; on peut facilement comprendre que leur situation n'était enviée par personne.


         Mais, qui étaient-ils ces petits commerçants ? Des privilégiés ayant hérités de fortunes familiales ? Des grandes familles qui suivaient une tradition bourgeoise ? Des nantis qui investissaient des avoirs spéculatifs ? Des riches bénéficiant de la bonne grâce des banques ? QUE NENNI, la grande majorité des petits commerçants de Bab el Oued étaient tout simplement le .......

         La grande majorité étaient tout simplement le produit de la crise économique et du chômage qui avaient sévi dans les années 1929-1936 où le "tube" à la mode était "l'Internationale" et la couleur préférée de tous le rouge car le quartier, comme un seul homme, était communiste. C'est bien ici à Bab el Oued, que fut fondé en 1937 le journal "Alger Républicain" dont Albert CAMUS, fils de parents illettrés, fut journaliste l'année suivante. La récession économique dans cette période créa un marasme sans précédent et nos jeunes parents connurent les pires difficultés pour nourrir leur famille. Le marché, vivier des ménagères d'ordinaire exubérant, traduisait une ambiance morose où toutes les conversations tournaient autour de la fermeture des ateliers de confection. Les couturières et les petites mains qui travaillaient à leur domicile se voyaient réduites à l'inactivité faute d'approvisionnement et rejoignaient leur mari déjà sur le carreau. Plus de pantalon à monter à cinquante sous la pièce et, nourrir sa famille était devenu un casse-tête de tous les instants. Les soupers pris à la lueur d'une lampe à pétrole se composaient souvent d'un bol de café au lait et de tartines de pain rassis; se coucher avec l'estomac dans les talons était le lot commun de chaque foyer. Plus de travail assuré pour tous, les petites entreprises familiales en faillite se multipliaient, plus de perspective d'avenir, seuls les petits boulots payés à l'heure étaient proposés. La Mairie d'Alger n'avait plus aucune peine à embaucher des journaliers qui formaient de longues files d'attente dès l'aube chaque matin, et à qui l'on confiait le débouchage et l'entretien des égouts de la ville. De nombreuses maladies affectèrent ces volontaires honteux qui arpentaient de jour comme de nuit le dédale des caniveaux souterrains à l'odeur pestilentielle parcourus par des meutes de rats. Le salaire de la peur leur donnait droit pour certains au destin malchanceux de contracter le typhus ou le choléra aux conséquences malheureusement radicales. Les veinards rentraient à la maison au petit matin et devaient se décrotter un long moment au savon noir dans la cuvette émaillée pour espérer faire disparaître l'odeur nauséabonde qui collait à leur peau.


         Compte tenu de leur aptitude en maçonnerie, les chômeurs du bâtiment se voyaient proposer du travail au cimetière de St Eugène où ils étaient utilisés dans toutes les opérations funéraires: creusement des tombes, exhumation, inhumation, exhumation et réduction de corps qu'ils accomplissaient à main nue. D'immenses manifestations partaient de la place des Trois Horloges en direction du centre-ville d'Alger pour réclamer du travail et du pain. La détresse se lisait collectivement et les nouvelles déversaient par la TSF parasitée en provenance de France n'étaient pas encourageantes. Les chants du Carmen de Bizet avaient déserté les chaînes d'empaquetage à la main des cigarettes: les cigarières des manufactures de tabac Bastos ou Mélia avaient rejoint le flot des chômeurs qui touchait désormais toutes les familles. Malgré le soleil imperturbable destiné à donner un enthousiasme sans fin, des jours tristes et pour plusieurs années s'étaient levés sur Bab el Oued; même "Maria de Barcelone" ne résonnait plus dans le choeur des lavandières du lavoir de la Bassetta devenu silencieux. Ah, si Emile Zola à cette époque avait vécu dans notre quartier !


         Ainsi, les pénuries, les grèves de désespoir, les difficultés de tous ordres, une vie sans horizon vécue au jour le jour, un avenir totalement bouché, conduisirent bon nombre de nos parents à réfléchir sur un destin qui ne dépendrait plus dorénavant que d'eux-mêmes. En finir avec la dépendance d'un travail fourni par un patron si généreux soit-il,et désormais ne dépendre que de soi-même. Ainsi une page important fut tournée et de nombreux petits commerces et emplois à domicile virent le jour et donnèrent un peu d'espoir à ces laissés-pour-compte. Dans toutes les rues passantes on vit surgir des magasins dans toutes les branches d'activité, tandis qu'à domicile dans des espaces minuscules se créèrent des métiers qui répondaient au besoin de la population: coiffeuse, couturière ou laveuse repasseuse par exemple.


         Mes parents décidèrent de créer un magasin de vins et liqueurs au 4 de la rue des Moulins, à deux pas du marché, et pour faire un pied de nez à la pénurie qui sévissait, ils l'appelèrent:" Aux caves de l'abondance". On peut imaginer aisément le chemin de croix qu'ils eurent à entreprendre pour aboutir à leur projet. Sans économie et aucune garantie,la banque d'Alger comme toutes les banques ne prêtant qu'aux possédants, ils se résolurent au prêt d'un usurier ( à BEO avec la crise et la demande, le métier d'usurier était en pleine expansion); ainsi, la Régie Foncière qui gérait le parc immobilier des principales rues, consentit la location d'un local vétuste et abandonné que mon père avec ses mains de maçon expérimenté transforma en un magasin moderne et accueillant en s'investissant jour et nuit. C'est bien dans ces circonstances que les nouveaux petits commerçants abandonnèrent provisoirement le monde ouvrier pour lancer leur propre affaire à l'hypothétique réussite. Provisoirement dis-je, car certains y revinrent dans les années meilleures soit à cause de leur échec, ou pour cumuler les deux métiers devenus indispensable pour faire face aux conditions de vie qui désormais comptaient de nouvelles bouches à nourrir.


         En 1962, alors que l'été continuait d'apporter le bonheur dans ce beau pays, ils durent quitter le commerce qui représentait toute leur vie; laissant rayons, étagères, vitrines chargées de victuailles et de marchandises. Ils pensaient revenir et retrouver leur clientèle qu'ils avaient servie pendant plus de 25 ans. Le destin en décida autrement...

André Trives de BEO

RETOUR ANDRE TRIVES

25 décembre 2009

"LE GUETTEUR" RETOUR DE PN A DOUAOUDA

Sous couvert d’investissement agricole préparation du retour de 200 pieds-noirs. 

Situation_Douaouda

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            Des sources bien informées ont confié à El Khabar qu’un parlementaire français, Mr Kléber Mesquida, préparait le retour en Algérie  de 200 pieds noirs, originaires de la commune de Douaouda, dans la wilaya de Tipaza. Il a, en effet, profité de son séjour en Algérie, à l’invitation d’un organisme officiel, pour visiter la ville qui l’a vu naître, souhaitant renforcer les liens d’amitié entre les habitants  de cette région, et les français qui y sont nés, et cela en vue d’un retour prochain de ces derniers.
            Notre source a indiqué que, le parlementaire français né à Douaouda  le 03 Août 1945, était venu en Algérie le 20 octobre pour raison professionnelle, sur invitation  de la direction générale des forêts, et qu’une fois sa mission officielle achevée, il avait décidé de revoir la maison où il était né à Douaouda, ainsi que l’église ou il avait étudié. Précisant que celui-ci avait rencontré des habitants de la région, auxquels il avait décliné sa fonction, et clarifié qu’un des principaux objectifs de sa visite était de renforcer les liens d’amitié entre ses compatriotes nés à Douaouda et résidant actuellement à Evry, avec les natifs de cette région.
            Notre même source a ajouté, que ces intentions affichées d’investir dans le secteur agricole en Algérie, cachait en réalité le dessein de certains  pieds noirs de revenir dans leur pays d’origine. Mr Mesquida fait, en effet, partie d’une association nommée « l’association des amis de Douaouda », dont les membres n’ont pas caché leur souhait de revenir en Algérie si  « les conditions le permettaient ». Il est apparu lors de la rencontre que le parlementaire se considérait en quelque sorte comme la courroie de transmission entre les algériens et les 200 français originaire de la région.
            Rappelons par ailleurs que Mr Mesquida, est ancien ministre de l’équipement et a occupé plusieurs postes administratifs et politiques. Il est également membre de du collectif d’amitié franco-algérienne, parlementaire depuis 2002 et coordinateur de l’organisation  du droit des paysans.
 

            Par : B.Salim /Tipaza 

A chacun de conclure de la lâcheté et l'hypocrisie de certains pieds-noirs

LE GUETTEUR

RETOUR COUPS DE COEUR 

11 avril 2009

ARMAND BENESIS DE ROTROU

Il est indispensable de continuer la lutte pour la vérité, sachant que plus nous serons convaincants, plus ils mentiront.

Soyons donc philosophes et patients. Pour ma part, je fais ce que je peux avec mes écrits.

Salut et fraternité !

Armand Bénésis de Rotrou

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Lieutenant-colonel (e.r.) Armand Bénésis de Rotrou

COMMANDO «GEORGES» ET L’ALGÉRIE D’APRÈS

Préface du général Maurice Faivre

COLLECTION « VÉRITÉS POUR L’HISTOIRE » DIRIGÉE PAR PHILIPPE RANDA

Légion étrangère - Harkis - OAS (Algérie 1956-1968)

          Jeune officier ayant servi dans des unités de quadrillage et de harkis comportant de nombreux rebelles ralliés, l’auteur a vécu la guerre et l’après indépendance au sein d’une population autochtone qu’il a bien connue et à laquelle il s’est profondément attaché. Gardant en lui une blessure jamais refermée à ce jour au souvenir de ses frères d’armes de toutes origines tombés au combat ou exterminés, il témoigne de cette guerre gagnée sur le terrain et dans la conquête des âmes, mais perdue politiquement. Il atteste, vérité mal connue, que la France aurait pu quitter l’Algérie la tête haute, en léguant un pays prospère et ami à ses habitants…

          Né en 1932 au sein d’une famille d’officiers, le lieutenant-colonel Armand Bénésis de Rotrou arrive en Algérie au début de 1956 comme jeune officier et participe aux opérations à la tête d’une section de combat, puis d’une unité de harkis. En 1959, il devient officier adjoint au célèbre commando « Georges ». Après 1962, il est affecté à la Légion étrangère dans les rangs de laquelle il sert en Algérie et au Sahara désormais indépendants et participe à la campagne du Tchad en 1969.

          En 1983, il quitte l’armée sur sa demande et poursuit une deuxième carrière civile à l’étranger. Deux fois blessé et titulaire de six citations, le lieutenant-colonel Bénésis de Rotrou est commandeur de la Légion d’honneur.

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Couverture

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458 pages, 38 e ISBN 978-2-35374-112-6

Bon de commande a imprimer.

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3 mai 2009

SURVOL D'ORANIE

          Voici quelques photographies transmises par Pierre Jarrige né à Burdeau département de Tiaret et pilote de Cessna L-19 qui est d’ailleurs preneur de tous les documents et photos sur ce sujet. Je remercie Pierre de m’avoir donné l'autorisation de diffuser ces magnifiques photos qui nous font connaître un peu plus l'histoire de notre pays.

 

          Vous pouvez également visiter son site internet très bien documenté.

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ORAN

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CANASTEL

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ORANIE

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ORANIE

SITE DE PIERRE JARRIGE.

RETOUR PHOTOS A.F.N.

10 juin 2009

5 JUILLET 1962 - 5 JUILLET 2009 - MESSE DU SOUVENIR

Document transmis par Gérard GARCIA

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Association des Amis d' Algérianie

Maison des Associations du 7ème arrondissement

4 rue Amélie, 75007 PARIS membre du C.L.A.I.R.R,

(Comité de Liaison des Associations Indépendantes et Revendicatrices de Rapatriés)

algerianie@free.fr                http:// www.algerianie.fr

Paris, le 13 mai2009


5 juillet 1962 - 5 juillet 2009
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Hommage aux victimes civiles et militaires, disparues en Algérie après le 19 mars 1962, mortes pour la France

COMMUNIQUE

L’Association des Amis d’Algérianie, sous l’égide du Comité de Liaison des Associations Indépendantes et Revendicatives de Rapatriés C.L.A.I.R.-R. ( A.A.A,    A. Familles des Victimes du 26 mars et de leurs Alliés, A.N.F.A.N.O.M.A., A.R.M.R., M.A.F.A.),

Organise le 5 juillet 2009, à 10h30,

en la Chapelle Saint Dominique,

30 rue Vaneau ,75007 PARIS (Métro Vaneau),

une messe du souvenir

pour commémorer les massacres et enlèvements de citoyens français,

le 5 juillet 1962 à ORAN.

Cette messe sera célébrée par Monseigneur Pierre BOZ,

Exarque Patriarcal des Melkites Catholiques.

Après un rappel du drame, la « Messe des Anges »,

accompagnée de chants religieux, précèdera le chant des Africains.

Un déjeuner du souvenir réunira celles et ceux qui le souhaiteraient,

Rue de Sèvres, autour de Monseigneur Pierre BOZ, témoin du drame.

La cérémonie sera placée sous le patronage collectif de toutes les associations qui voudront bien nous soutenir et nous le faire savoir.

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9 février 2010

PIERRE SALAS

28 janvier 2010

ALGER ET L'ALGEROIS

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                  Alger ville à flanc de coteaux entourée de verdure : la Bouzaréa et la basilique Notre Dame d'Afrique, fort de l'empereur, le bois de Boulogne et Kouba jalonnent la ligne des hauteurs qui s'abaissent graduellement vers le sud est.

            Au 6èm Siècle: Alger s'appelle Icosium mais disparaît ensuite dans la tourmente des invasions. Sur ces ruines viennent s'établir les tribus de Beni-Mezrana, dont l'un des chefs fonde au 10è siècle une ville nouvelle : El-Djezaïr. Puis on n’entend plus parler d’Alger entre les 10èm et 15èm siècle.

            Au début du 16èm siècle : les espagnols réussissent à prendre la citadelle. En 1509, Pedro Navarro fait élever le Penon, forteresse qui tient la ville à la distance de 300 mètres sous la menace des canons.
            Pour se délivrer de cette menace, les algérois appellent les frères Barberousse, corsaire de la méditerranée orientale. Le témoignage le plus important et le plus vivant de la vieille Alger turque, c'est la Casbah : située 118 mètres au dessus du niveau de la mer, surpeuplée, avec ces lacis de ruelles, d'escaliers et d'impasses où les voitures n'ont pas accès, parcouru par un mouvement incessant de mulets chargés de couffins.

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            Les turcs commencèrent sa construction en 1516, la terminèrent en 1590. A partir de 1830 l'Alger française s'est faite au jour le jour.
En 1950 la ville s'étend tout en longueur : constructions presque ininterrompues sur + de 16 km du nord au sud… de la Pointe Pescade à Hussein Dey et même à Maison Carrée. Le centre de gravité de la ville, qui fut d'abord la Place du gouvernement alors dite "place du cheval" en raison de la statue équestre du Duc d'Orléans, qui tournait le dos à la mer se déplaça peu à peu et se fixa ensuite au boulevard Laferrière.

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            Dans le port transitent les marchandises en provenance ou à destination de l'intérieur du pays. La ville est alors le centre de commandement de l'Algérie commerciale et des sièges des sociétés industrielles et financières les plus importantes.
            En 1954: Alger prends la 1ère place pour le commerce des vins, des céréales, du tabac, des primeurs, des cuirs et peaux, des tissus, et des bois.

            Son industrie compte plus de 20 000 ouvriers.

            Elle est aussi la capitale pour sa population qui augmente sans cesse en comptant Mustapha, faubourg jusqu'en 1871, commune distincte de 1871 à 1924, rattachée à la ville mère on y comptait :

En 1876 : 61 552 habitants
En 1886 : 77 506 habitants
En 1891 : 105 227 habitants
En 1911 : 162 655 habitants
En 1926 : 264 232 habitants
En 1950 : 315 210 habitants
            Sans compter les communes adjacentes faisant corps avec Alger : Birmandreis, Bouzaréa, El-Biar, Hussein Dey, Kouba, Maison Carrée, Saint Eugène. Après la seconde guerre mondiale, cette banlieue regroupe 100 000 habitants.

En 1950, les français d'Algérie représentent 60 % de la population de la ville.

Alger se caractérise aussi par une distribution des groupes ethniques en quartiers distincts :
            * Les Italiens à la Marine.
            * Les Espagnols à Bab-el-Oued.
            * Les Juifs de la rue de Lyre.
            * Les Musulmans de la Casbah et du Hammah.
            * Les français sont plutôt concentrés sur le parcours et au voisinage de l'artère principale, la rue d'Isly prolongée par la rue Michelet.

            En quittant Alger vers Cherchell, le petit massif du Sahel se présente aussi dans un cadre de collines, dans les villages avec leurs maisons étroitement rassemblées comme toujours autour de l'église, des petits cultivateurs se consacre à la culture du blé , de la vigne et surtout des arbres fruitiers, des fleurs et des légumes.

            Blida est une banlieue paisible pour les algérois, encadrée par des jardins d'oliviers, de mimosas, d'orangers, et de rose. La ville est surnommée "Ourida" : la petite rose. Elle a été fondée en 1553 par Ahmed-El-Kebir avec le concours d'émigrants andalous qui importèrent dans la région la culture de l'oranger et l'industrie de la broderie sur cuir. Reconstruite après un tremblement de terre en 1825, Blida fut occupée définitivement par l'armée française en 1839.
            * En 1950, la population était de 61 600 habitants.

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21 septembre 2009

"LIVRES EN HERBES" DE PRADES (66)

Document transmis par Pierre Salas 

                   J'ai l'honneur d'être invité le dimanche 18 octobre de 10h à 18h à l'hôtel de ville de PRADES (66) par Madame Anne-Marie BRUN au festival" livres en herbes". Je suis très heureux et flatté d'y être présent. J'y suis d'autant plus sensible qu'après avoir participé aux salons des auteurs pieds-noirs d'Antibes du mois de juin dernier, et au salon du savoir faire PN de Port Barcarès, mon modeste ouvrage a bénéficié d'un succès d'estime inespéré.

         Connaissant parfaitement notre pays Catalan et Languedoc-Roussillon, je suis persuadé que de nombreux gens de notre communauté et d'ailleurs seront présents. J’y présenterai mon livre "IL ETAIT UNE FOIS NOTRE LA-BAS ou LE BEAU CIEL PERDU A JAMAIS", ci-dessus représenté.

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         Pour ceux qui se sentent concernés par notre vraie histoire d'ALGÉRIE FRANCAISE, il deviendra vite votre livre de chevet.

Pierre Salas  www.aluform.skyrock.com

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