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14 avril 2010

BRINS D'ETERNITE

Dans la série : Récits Fantastiques

Le nouveau Roman de Christiane Ferrovecchio

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Présentation

Thibaut n’a rien vécu jusqu’à frôler la mort. Alors que son corps est blotti dans un lit d’hôpital, son esprit va se retrouver sur un sentier en terre battue. Il y rencontrera hommes fatigués et rois déchus, vérités et mensonges, toujours accompagné d’une petite voix douce et sévère.
Dans ce monde qui oscille entre pureté et effondrement, Thibaut  va découvrir l’essence de toute vie humaine.

Brins d’éternité est un conte initiatique au charme trouble et à l’intrigue habile. Un roman passionné au goût doux-amer.

Christiane Ferrovecchio a déjà publié deux romans Mara l’amère et Mnêsis. Brins d’éternité est son troisième roman. Brins d’éternité est un conte initiatique au charme trouble et à l’intrigue habile. Un roman passionné au goût doux-amer.

Auteur : Christiane Ferrovecchio
Email : ferro.christ@aliceadsl.fr

En vente sur : http://www.manuscrit.com/Blog_Auteur.aspx?id=9429 ou http://manuscrit.com/book.aspx?id=13357

Roman 14,90 € livre numérique : 7,45 €

ISBN : 978-2-304-02888-1
ISBN 13 : 9782304028881
Edition Le Manuscrit

Livre disponible sur www.manuscrit.com
en librairie et sur les librairies en ligne

En vente également à Carrefour Argelès-sur-Mer 04 68 82 64 00

Retour à la bibliographie de Christiane Ferrovecchio.

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21 avril 2010

26 MARS 1962 - 2 -

ENQUETE  SUR  UNE  TRAGEDIE

Document transmis par José Castano.

Vous pouvez revoir l’article sur le massacre de la rue d’Isly en cliquant sur : Lire la suite

« Je consens que mon frère soit mort ; c’est la loi commune. Ce qui me révolte, c’est l’arrogance de ses assassins » (Christopher Marlowe – poète – « Edouard II »)

         Au soir de cette journée meurtrière, le Ministre de l'Intérieur, Roger Frey, téléphona au Préfet Vitalis Cros et lui dit :

« Faites le maximum pour que la stricte vérité soit connue. Tout m’a été expliqué : l’Elysée est au courant et puisqu’il n’y avait pas moyen de faire autrement, soyez en paix, dites le à vos collaborateurs. » S'enorgueillant de cet encouragement, le zélé préfet s'adressa à la population bouleversée :

« Les commandos de l’OAS ont tiré, non seulement sur le service d’ordre, mais sur les manifestants. Force est restée à la loi ! »

Le lendemain, Fouchet -au mufle de primate- renchérira : « La cause de l’OAS est archi perdue. Il faut faire confiance à la France ! »

Pour sa part, de Gaulle parlera de  « l’émeute d’une foule algéroise furieuse de l’arrestation de Jouhaud et qui ne put être dispersée que par le feu meurtrier des troupes. »

(Dans la soirée du 25 mars, le Général Jouhaud fut arrêté à Oran ainsi que le Commandant Camelin. La veille, déjà, le Lieutenant de Vaisseau Guillaume avait connu le même sort à Tlemcen.)

Que d'infamies dans ces déclarations !…

            Moins de 24h après le drame, le 27 mars, le bureau de Presse du Général commandant supérieur des forces armées en Algérie (Ailleret) rendait –déjà- public les premiers résultats de l'enquête sur les circonstances exactes  de « l'ouverture du feu.». Cette enquête qui puait le canular établissait que :

- Vers 14h30 un capitaine d'un régiment de tirailleurs remontant la rampe Bugeaud pour établir un barrage rue d'Isly, subit dans le dos le feu d'armes individuelles provenant à la fois de manifestants et des immeubles situés rue d'Isly, rue Lelluch et bd Bugeaud. Trois tirailleurs sont blessés. La compagnie de tirailleurs riposte.

- Vers 14h50, le régiment d'infanterie tenant les facultés et la rue Michelet subit le feu d'armes automatiques provenant d'immeubles de la rue Michelet, de la rue Charras, de l'av Pasteur et de la rue Berthezène.

- 14h55, le groupement de C.R.S. stationné près de l'immeuble Maurétania subit un tir de pistolet mitrailleur effectué par six individus (dont une femme) cachés dans la foule, puis le feu d'armes individuelles provenant du Maurétania et des immeubles environnants. Un C.R.S. est tué, trois autres sont blessés. Les C.R.S. ripostent.

- Vers 15h10, le groupement des gendarmes mobiles placés autour de la Délégation générale subit des tirs provenant de la caserne des douanes, des immeubles du bd Lafferrière et de la rue Berthezène.

Ce document appelle un certain nombre d'observations.

            Outre que le principe même des faits dont il participe est en contradiction avec les innombrables témoignages recueillis, il offre dans le détail certaines invraisemblances.

* Comment, par exemple, est-il possible que des tirs d'armes automatiques provenant de la rue Charras puissent aboutir rue Michelet ou sur les Facultés ? Seul un véritable miracle de balistique peut l'expliquer.

*Comment aussi six individus (dont une femme) (il y avait des milliers de personnes dans les rues !) peuvent-ils être décomptés si facilement et avec une pareille précision ? Comment, à eux six à la fois,  peuvent-ils servir un seul pistolet mitrailleur ? Ce mystère demeurera entier.

* Comment, moins de 24h après les faits, a-t-on pu obtenir les résultats d'une enquête aussi complexe ? N'avait-elle pas été préparée à l'avance ?

            Il n’y eut aucun coup de feu, contrairement à la première affirmation, avant 14h50, heure précise du déclenchement de la fusillade par les tirailleurs.

            La presse officielle de l’époque a fait état d'un mort et de 14 blessés dans les rangs des forces de l'ordre. Or, le seul mort militaire l'a été par un officier ayant abattu un tirailleur qui avait, sous ses yeux, achevé, à terre, une femme blessée. Les militaires blessés, le furent entre eux (balles perdues). Il n'y eut jamais le moindre tué parmi les C.R.S !

            Enfin, il a souvent été affirmé officiellement que la fusillade avait été provoquée par des tirs d'armes automatiques ou individuelles provenant de terrasses d'immeubles. Lors de débats à l'Assemble Nationale, le 14 avril 1962,  le Ministre des Armées fut interpellé sur ce point (question n° 14942). Puisqu'il avait été reconnu et prouvé que toutes les terrasses des immeubles avoisinant les lieux des sanglantes fusillades du 26 mars étaient occupées par des éléments du maintien de l'ordre, il lui était demandé quels étaient les effectifs exacts des forces de l'ordre chargées de la surveillance des dites terrasses.

Le Journal Officiel de la République française du 3 mai 1962 publia à la page 842 la réponse suivante :

« Il n’est pas d’usage de rendre publics les effectifs exacts engagés dans telle ou telle opération précise ressortissant au maintien de l’ordre. »

            Il fut donc établi que les terrasses d'où seraient partis les tirs de provocation (soi-disant de l'OAS) allégués pour expliquer le massacre, étaient occupées par des éléments du service d'ordre en nombre indéterminé.

            Onze mois après les faits, lors du procès du Colonel Bastien-Thiry (attentat du Petit- Clamart), le chef de corps du 4ème RTA, le colonel Goubard, bien qu'absent lors de la tragédie, affirmera qu’une rafale était partie d’une terrasse d’un immeuble de la rue d’Isly, fauchant deux manifestants. En même temps, une autre rafale était tirée du deuxième étage de l’immeuble sis au coin de la rue d’Isly et du boulevard Pasteur amenant les tirailleurs à ouvrir le feu en direction des étages… et sur la foule en proie à la panique. Cependant, ce qu'il se gardera bien de dire à la barre, c'est que quelques jours avant le 26 mars, l'arrivée d'un hélicoptère venant d'Alger fut annoncée à Berrouaghia, où était stationné le régiment. Le colonel Goubard vint personnellement accueillir le général Ailleret. Cette visite du général commandant en chef  avait lieu en l'absence du général commandant le Corps d'Armée et du général commandant la Zone... ce qui était anormal. Aucune note de service ne l'avait annoncée. Les deux hommes s'entretinrent, seul à seul, sans autre témoin, durant une heure environ. Quelques jours après, un élément du 4ème R.T.A, rappelé du bled environnant où il se trouvait, partait pour Alger en mission de maintien de l'ordre…

Pour la petite histoire, le Colonel Goubard sera nommé général et commandera l’Ecole de Guerre. Sublime récompense !

            Mais à qui donc pouvait profiter ce génocide si ce n'était précisément au pouvoir et par là même à de Gaulle lui-même ? Par-là il apportait la preuve qu'il ne faiblirait pas et ferait accomplir par tous les moyens les accords d'Evian. De plus, il rendait désormais inopérante l'arme maîtresse des Pieds-Noirs : les manifestations monstres et les opérations de charme qui leur avaient toujours réussi jusque là, capables à elles seules de faire basculer l'armée.

            En réalité, la vérité sur cette tragique journée fut vite étouffée par le gouvernement. Celui-ci avait eu beau rejeter la responsabilité sur l'OAS, il y avait eu trop de témoins, et en particulier de journalistes étrangers qui, dans l'ensemble, contredirent d'une façon catégorique ces allégations. C'est ainsi que deux mois plus tard, après une enquête minutieuse, un livre blanc fut publié sur ce drame. Dès sa sortie, le pouvoir gaulliste en interdit sa diffusion. Se savait-il coupable de ce massacre ? Craignait-il la réaction de ses électeurs, pourtant saturés, amorphes et d'une indifférence tellement ingrate ?

Tous les témoignages, y compris ceux des journalistes présents, font état de l'angoisse des militaires (notamment Européens) et des chefs de barrages qui n’avaient de cesse de supplier les manifestants de ne pas passer : « Nous avons ordre de tirer ! » imploraient-ils la foule. « Partez ! », criait un sergent, rue Michelet, à une dame qui, depuis lors, ne cesse de le remercier dans ses prières de lui avoir sauvé la vie ainsi qu'à son mari et ses fils. Elle l’avait écouté car le doute ne lui semblait plus permis… « Nous avons des ordres de ne pas vous laisser passer ! » lança le lieutenant Ouchène à un petit groupe de jeunes gens qui comptera un tué parmi eux. « Partez ! » répétait inlassablement le sergent avec, désormais, des sanglots dans la voix. Quant aux CRS et gardes mobiles, leurs ordres étaient identiques : ils devaient tirer sur la foule… Dans le documentaire de Christophe Weber, le sergent  interrogé confirme : « Oui, nous avons reçu l'ordre de tirer ! ». Un ancien Delta des commandos de l’OAS rapporte, d’autre part, la mise en garde de son chef, le lieutenant Roger Degueldre, sur une imminente provocation ! Ce dernier ne fut pas écouté…

            D’autre part, les témoignages se rapportant à l’attitude des soldats musulmans seront, également, unanimes : Ils paressaient visiblement nerveux, blêmes et menaçants,  le canon de leurs armes systématiquement pointé sur la foule, le doigt crispé sur la détente. Ils échangeaient en permanence des propos en arabe indiquant nettement qu'ils allaient tirer. Les manifestants, placés au plus près de la troupe, seront formels : La première rafale d’arme automatique dirigée sur la foule provenait d'un pistolet mitrailleur servi par un tirailleur situé à proximité du bar du Derby, sur le trottoir des numéros impairs de la rue d'Isly.

Le colonel des Affaires musulmanes, en retraite, Emile DUZER, témoignera :

« Il devenait évident que ces hommes, ayant l’allure et le parler des bergers primitifs de la montagne algérienne, allaient tirer. Soudain, l’un d’eux dit en arabe : « Allez ! Tirez sur les chrétiens ! » et un autre : « On nous a dit : Tirez sur les chrétiens ! »

J'ai crié aussitôt : « Ils veulent tirer ! Sauvez-vous ! »

D’autres témoins plus éloignés (il y avait plusieurs milliers de personnes), affirmeront que les premiers tirs provenaient du 2ème étage d’un immeuble de la rue d’Isly. Mais, dès lors que ceux-ci étaient occupés par le service d’ordre, qui, hors de ces derniers aurait pu tirer ? Par ailleurs, si cela avait été le fait de l’OAS, les tirs, logiquement, auraient été dirigés vers le service d’ordre et non vers les manifestants… Au procès de Bastien-Thiry, on a également évoqué le rôle qu’auraient vraisemblablement joué les barbouzes qui, en toute tranquillité, couverts par le service d’ordre, auraient occupé les étages…

Joseph Hattab Pacha, alors Maire de la Casbah d'Alger et Conseiller général, s'adressa aux tirailleurs après leur forfait :

- Pourquoi avez-vous tiré sur une foule pacifique et désarmée ? Nous sommes tous des frères ! Tous des Français !

La réponse se fit cinglante :

- Nous ne sommes pas Français ! Nous sommes la future armée algérienne !

Ainsi, contrairement aux allégations des « hommes du Pouvoir », ce fut à un massacre abominablement prémédité que fut conviée, ce 26 mars 1962,  la foule algéroise.

Aucune enquête officielle ne fut jamais effectuée ; aucune commission d'enquête ne vit jamais le jour. Sitôt la fusillade terminée, comme le soulignèrent les journalistes Christophe Weber et René Duval, d’Europe n°1, les preuves furent  arrachées des mains des photographes et des cameramen. Dans les jours qui suivirent, les forces de l’ordre surveillèrent ces lieux maudits dans le but d’empêcher les Algérois de prendre des photos ou en confisquant les appareils. L'enquête judiciaire sur commission rogatoire demandée par le juge Charbonnier ne fut jamais rendue publique, détournée au profit du procureur général militaire Jonquère et les archives militaires ne s'ouvriront jamais. Il s'agit bien, là, d'une enquête bâclée et tenue secrète…

            Et pour donner plus de poids à cette machiavélique collusion, la presse française se garda bien de faire état de cette monstrueuse préméditation et, dans son ensemble, rapporta l'événement avec une certaine rigueur. Seul  le journal « L’Aurore » se signala par son courage et sa fidélité mais dut se plier aux exigences rigoureuses de la censure…

Ce sera à travers la presse étrangère qu’il faudra se tourner pour bénéficier d’une plus « ample » information.

- Du « New York Herald Tribune », on pouvait lire ceci :

« Il y a du sang français sur le drapeau tricolore. Des Français ont utilisé leur drapeau comme linceul. Les vivants trempaient leurs drapeaux dans le sang des morts. »

- Du « Daily Express » :

« … Dans la porte d’une boutique, deux hommes se réfugièrent, brandissant un drapeau français. Cela ne les sauva point. Un soldat les tua tous les deux, à cinq mètres de distance. »

- Du « Daily Herald » :

“… Une rangée de soldats musulmans et européens a ouvert le feu dans le dos de la foule.”

- Du « New York Times », Henry Tanner écrivit :

“On a vu les soldats tirer à bout portent dans la foule avec des armes automatiques. Les militaires installés sur les trottoirs ont également ouvert le feu. Quelques-uns des soldats ont vidé des chargeurs entiers. D’autres épuisaient le magasin de leur mitraillette et le réapprovisionnaient encore. On vit un officier arracher des mains d’un soldat la bande de cartouches qu’il s’apprêtait à engager.

… Ce fut la journée la plus sanglante qu’Alger ait connu en sept ans de guerre et sept jours de « cessez-le-feu. »

- Quant à John Wallis, du « Daily Telegraph », il écrivit :

« Personne ne semble avoir su qui a tiré. Une chose est sûre : c’est que le premier cou de feu n’est pas venu des manifestants. Les soldats ont ouvert le feu sur la foule placée à quelques mètres devant eux. Certains se retournèrent et mitraillèrent dans le dos des manifestants qui les avaient dépassés. »

- Les envoyés du « Figaro » écriront le 27 mars :

« Des flaques de sang coagulés forment presque une nappe depuis l’angle de la rue Pasteur et de la rue d’Isly jusqu’à la Grande Poste. Le trottoir devant le Crédit Foncier d’Algérie est rouge sur une dizaine de mètres et la façade de la banque est pleine de sang jusqu’à hauteur d’hommes. »

- Yves Courrière que l’on peut pourtant classer parmi les anti-OAS notoires écrira plus tard :

« Cette journée devait voir se produire l’inimaginable. Le massacre d’une population désarmée. Le comble de l’horreur. »

            Mais où étaient donc les articles tonitruants de « l’Humanité », « l’Express », « Témoignage Chrétien » et tant d'autres, toujours prêts à porter secours aux faibles, aux opprimés et à s'élever contre le « despotisme ». Pourquoi ce soudain silence de la part de Mauriac, de Sartre et de Jules Roy qui s'étaient découverts, en d'autres temps, une vocation de chantre de race opprimée ?

Et qu'elle aurait été la réaction de la presse française et de la population dans son ensemble, si, dans les chaudes journées de mai 1968, on avait appris que les chars et l'aviation étaient intervenus au Quartier Latin, que le service d'ordre avait ouvert le feu dans le dos des manifestants faisant 80 morts et 200 blessés, que l'on avait tiré sur des gens à terre, sur ceux qui levaient les bras et que l'on avait achevé les blessés, que l'on avait tiré sur ceux qui les secouraient, les médecins, les brancardiers, les ambulances et les véhicules de pompiers ? On fut, sans conteste, plus discret pour Bab-el-Oued et la rue d'Isly comme on le fut pour toutes les autres situations où il s'agissait de victimes Pieds-Noirs.

José CASTANO

(joseph.castano0508@orange.fr)

*

Retour JOSEPH CASTANO.

      

« La première loi de l’histoire est de ne pas oser mentir ; la seconde, de ne pas craindre d’exprimer la vérité » (Léon XIII)

Amis lecteurs, je m’adresse à vous. Cliquez sur :

PRESENTATION

Si d’aventure cet article comportait des parasites tels que : de l’extrême gauche à la droite libérale), l’ensemble des médias aux ordres, l’ensemble des pseudo élites autoproclamées, l’ensemble des églises, veuillez me le faire savoir. Merci

Voici l'article accablant, ci-joint, sur la responsabilité du général De Gaulle paru dans Paris-Match du 31 mars 1962 !

Article paru dans le FIGARO du 27 mars 1962 !

Retirez_vous_nous_avons_ordre_de_tirer

… Et en 2006, la vérité dite par Jean Mauriac, confident de De Gaulle, sur Christian Fouchet

**  Extrait du livre "L'APRES DE GAULLE" de Jean MAURIAC, page 41 **

28 octobre 1969
« J’en ai voulu au Général de m’avoir limogé au lendemain de mai 1968, poursuit Fouchet. C’était une faute politique. Il m’a reproché de ne pas avoir maintenu l’ordre :
- Vous n’avez pas osé faire tirer.
- J’aurais osé s’il l’avait fallu, lui-ai-je répondu. Souvenez-vous de l’Algérie, de la rue d’Isly *. Là, j’ai osé et je ne le regrette pas, parce qu’il fallait montrer que l’armée n’était pas complice de la population algéroise. »

Haut-commissaire en Algérie en mars 1962, Christian Fouchet semble reconnaître ici sa responsabilité directe dans la répression sanglante de la manifestation organisée à Alger le 26 mars 1962 par l’OAS pour protester contre les accords d’Evian. (note de Jean MAURIAC)

CETTE GRAVE ACCUSATION N'A JAMAIS ETE DEMENTIE PAR LES PROCHES ET LES AMIS DE C. FOUCHET ! ET M. JEAN MAURIAC N'A PAS ETE POURSUIVI POUR DIFFAMATION ENVERS UNE PERSONNE DECEDEE !

TOUT SIMPLEMENT PAR CE QUE C'EST LA VERITE HISTORIQUE.

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Voir le site de « Jeune Pied-Noir » aux pages : http://pagesperso-orange.fr/jeunepiednoir/jpn.wst/Reconnaissance.htm

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- Tout savoir sur la tragédie du 26 Mars 1962 (documents inédits) en cliquant sur :

http://babelouedstory.com/thema_les/26_mars/00_accueil/00_accueil.html

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Il avait été envoyé de Métropole en Algérie avant les Accords d’Evian de mars 1962, puis ignoblement enlevé par le FLN dans Maison-Carrée (dépt d’Alger), le 21 avril 1962. Miraculeusement évadé, il put retrouver sa famille.

Nous venons hélas d’apprendre le décès à l’âge de 68 ans ( RIVAROL du 9 avril 2010) de ce malheureux soldat français, devenu esclave en 1962 – 1963 de l’Algérie indépendante, comme beaucoup d’autres compatriotes, dans un silence politico médiatique pratiquement absolu.

Cette affaire qui déshonore les autorités civiles et militaires de l’époque avait été révélé dès le 19 novembre 1963 par le Sénateur DAILLY, puis largement diffusé en avril 1986 dans le livre « Disparus en Algérie – 3.000 Français en possibilité de survie-» (pages 94 et 109) du Capitaine Marc-Louis LECLAIR, Secrétaire Général de « l’Association pour la Sauvegarde des Familles et Enfants de Disparus » (ASFED), alors Présidée par le Colonel de BLIGNIERE.

En Annexes avait été publiés environ 2.400 noms de Français disparus en Algérie, sans trace constatée de décès.

- L’odyssée de ce jeune militaire de 20 ans, enlevé à Alger en juillet 1962. Il raconte son calvaire sur :

- http://notrejournal.info/journal/Disparition-d-Andre-AUSSIGNAC#forum18564

e-mail : kir@notrejournal.info

e-mail : postmaster@notrejournal.info

- Charly CASSAN, journaliste, réalisateur, originaire de Cherchell, prépare un film sur le cinquantenaire de l’exode des Français d’Algérie. Son but : Rétablir la Vérité historique Visitez son site : http://reportage34.skyrock.com/

Pour tous documents que vous souhaiteriez lui transmettre, prenez contact avec lui :

e-mail : reportage34@yahoo.fr

            Notre ami, Armand BELVISI, grand défenseur de l’Algérie française, est l’auteur d’un excellent album « Les sacrifiés de l’île de Ré » qui retrace à travers de nombreux clichés la vie, au jour le jour, des détenus de l’Algérie française. Participez à cette œuvre de mémoire et de solidarité en adressant vos commandes à : Armand BELVISI – Ullys-press – 7/9, rue des Ponts – 78290 CROISSY SUR SEINE – Prix : 45 euros, franco de port.

e-mail : belarm@noos.fr

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Un projet de film sur le rétablissement de la vérité historique

Faites un film ! C’est par l’image que vous arriverez à vous faire entendre. Les livres ne suffisent pas car les gens lisent peu. Un exemple en la matière devrait nous interpeller : Le choc médiatique qu’a produit le film "Indigènes" de Rachid Bouchareb. Voilà la solution ! Alors, afin de rétablir la Vérité Historique sur l'Algérie Française : Faisons un film !

Face aux mensonges qui nous stigmatisent, face à l’interprétation orientée et affabulatrice de notre histoire, face à la tyrannie médiatique, resserrons nos rangs et œuvrons de concert au rétablissement de la vérité historique. Il s’agit de notre mémoire… de vie ou de mort. « Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir » a dit Jean-paul II.

Nous avons connu les rires, les larmes et le sang ; l’héroïsme de nos pionniers et de nos soldats ; l’Honneur et le respect de la parole donnée ; le sacrifice jusqu'au don de sa vie… la résistance d’un peuple qui ne voulait pas mourir. Tout cela doit être dit et vu et l’image nous y aidera. Ensemble nous mènerons à bien ce projet ; je compte sur vous. Michel XIMENES

Cliquez sur mon lien : http://www.over-blog.com/profil/blogueur-2937208.html

e-mail : ximenes.michel@neuf.fr

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Jeudi 13 Mai – Pèlerinage annuel à NIMES au sanctuaire Notre Dame de Santa Cruz

A tous mes amis : Je tiendrai un stand dans le bâtiment réservé aux écrivains et associations, à proximité de l’église.

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-         Un enfant de harki condamné à deux ans de prison pour avoir défendu l’honneur de sa communauté. Cliquez :

Lien : www.liberez-bellebou.com     - e-mail : liberez.bellebou@laposte.net

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Afghanistan : un légionnaire tué en Kapisa

http://www.defense.gouv.fr/terre/breves/afghanistan_un_legionnaire_tue_en_kapisa

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Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles -

Ses ouvrages, cliquez sur : -Ma Bibliographie –

Ses conférences, cliquez sur : - Mes Conférences –

Sa biographie, cliquer sur : - Ma Biographie -

En application des articles 27 et 34 de la loi dite "Informatique et libertés" No 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit de modification ou de suppression des données qui vous concernent. Vous ne recevrez jamais des courriels commerciaux ou pièces jointes de publicité de notre part.

Vous pouvez vous rayer de cette diffusion à tout moment en faisant « répondre », puis en tapant « NON »

16 août 2010

AÏN FEKAN

Présence française

Commune mixte de Mascara sur l'Oued Fekan

Les terres sont au début inutilisables pour la culture, les unes complètement submergées en hiver et encore mouillées en été, les autres ne peuvent servir qu'aux cultures estivales. Les inondations laissent partout des sables stériles. A proximité  le"Fred d'El Kébir "(lac) dont les eaux atteignent en hiver 1m à 1,50 m.

         Dés 1893, on s'attache au problème du "drainage" des parties marécageuses. Au sud-ouest de la plaine on rectifie le lit de l'oued Froha et l'on creuse un canal de dérivation de 17 kilomètres vers l'oued Fekan. Ce n'est qu'en 1906 que l'on construit au Nord-Ouest un canal de 11 kilomètres drainant les eaux de l'oued Maoussa, des marais de Sidi Lahssen et des terres humides vers Tizi. En 1931, on aménage encore le lit de l'oued Fékan car chaque crue transforme de nombreux hectares en marécages.

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A_n_Fekan_02

A_n_Fekan_03

Retour Villes et Villages d'Oranie. 

5 mai 2010

LE RAVIN BLANC-LYCEE ALI CHEKKAL

1955

Ravin_Blanc__apr_s_1955

         La photo est prise après que la ferme SOMMARIVA ait été rasée,que des routes aient été construites, et que la station d'essence soit construite à peu près à la place de la ferme. On voit en bas de la photo un reste de terrains maraîchers.

         Le grand immeuble à gauche est l'immeuble de l'EGA (Electricité Gaz d'Algérie) et le collège moderne de jeunes filles puis Lycée Ali Chekkal), séparés de la ferme par la route du Port.

         Ceux qui ont connus cette époque pourraient nous indiquer l'emplacement des fermes. Merci.

Retour photos A.F.N.

24 août 2010

PELERINAGE DU 15 AOUT LOURDES 2010

         Du 11 pour certains du 12 au 17 août pour d'autres, nous nous sommes retrouvés à Lourdes pour le traditionnel pèlerinage des Oraniens " Les amis de Notre Dame de Lourdes "

         Au départ d'Oran, c'est depuis 1908, depuis l'indépendance, nos aînés ont voulu le perpétuer sous l'égide de Monseigneur Lacaste qui veillait sur la destiné de tous ses enfants, avec le titre d’évêque du diocèse de la Dispersion....

         C'est le père Bridonneau qui lui succédera....mais hélas trop vite disparu.

         C'est à présent à Henri Mongrenier, assisté des pères Quilici et Baque auxquels nous pouvons ajouter Manuel Florentino de Marignane, qu'a été confié cette lourde responsabilité , perpétuer à son tour, ce pèlerinage .

         Du plus jeune qui vient de nous arriver, le père Lubrano, au doyen en la personne du chanoine Aquilina, tous sont disposés à s'investir pour que Lourdes reste un pèlerinage grandiose.

         Nous étions tous les jours présents au sanctuaire, nos 3 bannières et la pancarte ORANIE, comme oriflamme, toujours en tête de toutes messes ou procession.

Comme chaque année, nous avons prié pour nos défunts à l'église paroissiale et au cimetière...où sont enterrés prêtres et fidèles oranais, le Chanoine Caparros, Mlle Clauzel , organisatrice des voyages en provenance d'Oran, elle même miraculée de Lourdes.

         Cette année, une innovation. Chaque groupe de pèlerin devait amener une croix qui serait planter à l'entrée de l'un des accès au sanctuaire. Toutes les paroisses seraient ainsi réunies, c'est Henri Mongrenier qui fût chargé, entre autre mission, pour la Paroisse Oranie, de faire réaliser cette croix qui se devait d'être " la plus belle "!!....Pour se faire,Il s'attacha les services de Manuel Florentino de Marignane.

         Les relations particulières de notre responsable du pèlerinage nous ont permis d'avoir un privilège, celui d'avoir droit, pour l'Oranie, à deux messes , à la grotte, fait exceptionnel !C'est ainsi que le père Lubrano officia le 13 août, devant sa famille, ses amis et toutes la communauté Oranienne et leurs amis....

et le 15 , jour de l'assomption, encore un des nôtres, le père Quilici qui se trouva devant une foule, nombreuse.....et recueillie.

         Autre cérémonie pour les croix.....nos 3 prêtres, Quilici-Baque et Lubrano, en une communion d'esprit parfaite, qui dura trois quarts d'heures....bénirent cette croix d'Oranie qui restera encore longtemps en terre Lourdaise.

         Comme nous avons traité de ce chapitre dans un autre texte, nous ne ferons aucun autre commentaire sur " la tentative d'attentat».

         De l'ensemble des cérémonies, et elles ont été nombreuses,nous avons voulu faire ressortir un évènement, passé inaperçu auprès de tous les grands médias, écrits, radios, télés.....Le 15 août, en tout début d'après-midi, , une rumeur circule, on parle d'un attentat possible. D'après nos amis présents, les autorités ont fait face, avec beaucoup de sang-froid , à cette nouvelle. Tout le périmètre du sanctuaire fut bloqué avec respect, calme, sérénité. Pour nos pèlerins, important changement de programme car Une prière pour la France, et elle était de circonstance, devait être dite.....les rendez-vous étaient pris... .Elle était prévue dans la programmation officielle ...Oubliée de tous .....

         Le Sanctuaire fermé, c'est donc  devant les grilles que ces dévotions seront accomplies, et avec toute la ferveur que vous pouvez imaginer....!

"Ils ont prié pour la France "

         Signalons cependant la grande curiosité de notre pancarte Oranie..... Que de questions..... C'est où,.... vous venez de quel pays,.... vous parlez français?.....

peu de négatifs du style, " vous les exploiteurs d'arabes...."

         Voilà, 2010 est passé...... mais soyons vigilants, le nombre de pèlerins est en baisse.... c'est vrai, l'âge et la maladie y sont pour beaucoup...

Attendons et préparons 2011....

         Comme dirait Henri Mongrenier, notre responsable, un pèlerinage se construit tout au long d'une année... toute une organisation pour les animations, préparations des messes,des conférences, des processions, du chemin de croix, des visites des chapelles et Basilique....

         C'est ce qu'il a connu pour 2010 Bon courage Henri, pour 2011 !!

Guy Montaner (AOBR)

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Retour à tous les pèlerinages.

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28 août 2010

PAUVRE FRANCE

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QUO VADIS ?

Faire confiance aux hommes, c’est déjà se faire tuer un peu (CELINE)

         En Octobre 2007,  La 5° colonne évoquée par votre serviteur, prévoyait déjà  une situation qui pouvait faire tache d’huile dans les prochaines années dans notre pays. Ce soupçon portait sur l’intégrisme sous couvert de  l’Islam et de leurs partisans faux humanistes en mal de bulletins de vote.

         Pour mémoire, nous rappellerons que pendant la période préalable à l’occupation de la France par l’Allemagne, il y régnait un climat d’espionnite où chacun s’observait et considérait l’autre comme suspect. C’était ça les prémices annonciatrices en  partie de la 5° colonne.

         Ce qui n’est pas sans ressembler et avoir un rapport avec la situation actuelle dans notre France et que nous vivons en temps depuis trop longtemps. En effet depuis quelques années, la France s’entredéchire politiquement parlant. Car que ne voyons et ne lisons nous pas à propos de la sécurité et de l'immigration?

         A gauche, Mme Martine Brochin (ex Aubry), née Delors, se distingue et gigote nerveusement dés qu’un média se profile à l’horizon. Le PS passe à l’attaque. Les socialistes dans un communiqué intitulé « La dérive anti républicaine » mordent à belles dents sur les propositions gouvernementales quelles qu’elles soient, même les moins mauvaises et attaquent avec une rigueur sectaire (qui ne serait pas la même et la leur, si par malheur pour nous vrais Français, ils accédaient au pouvoir ce qu’à Dieu ne plaise.)

         A droite, Sarkozy débordant d’imagination, n’arrête pas d’avoir des idées… géniales, pour contrer la délinquance. Mais des idées simplement et loin de la réalité des faits et de leur mise en application.

         Nos policiers se font tirer comme des lapins sans qu’ils aient droit à riposte, tout en étant en état flagrant de légitime défense, sous peine de voir bondir sur eux une nuée de gredins, de faux humanistes, LICRA. MRAP et autres Dieudonné et gauchards de bas étage.

         Les médias se délectent de ces menaces de mort envers nos représentants de l’ordre, menaces émanant d’intégristes de banlieue (protégés au plus haut niveau par la gauche, (avec même des avocats Français pour lesquels l’argent n’a pas d’odeur), la seule riposte permise par leur hiérarchie étant leur demande de mutation pour soi disant se mettre, eux et leur famille, à l’abri.

         Pourtant la révolte intestine gronde dans le vaillant milieu de notre police, Nationale, de nos gendarmes et de nos CRS.

         Certains de leurs tireurs d’élite, ont même eu les assassins assaillants d’en face, bien centrés dans leur viseurs et obéissant (à contre cœur et contre leur volonté) aux ordres venus d’en haut, ont été obligés de faire feu à 20 centimètres de leurs objectifs. (Juste pour effrayer, tu parles d’un coup d’épée dans l’eau !).

         Pendant ce temps, ceux d’en face cartonnent, bazookent ou mitraillent à la kalachnikov (arme que n’importe qui peut se procurer à 200 € dans ces sinistres banlieues, zones de non droit et vecteur de violences) sur des cibles désignées d’avance et résignées malgré elles à mourir.

         Putain où sont donc passés nos valeureux « KEPIS BLANCS » des quartiers Viennot, Yusuf, Amilakvari de notre bien-aimée légion de Sidi-Bel-Abbès ?

         N’importe quel pays agressé de cette façon intestine se servirait de cette arme fatale dont la seule présence, découragerait les plus téméraires d’entre eux.

         Mais à cette époque de l’année, (Nous, Pieds-noirs en savons quelque chose puisqu’à la même époque en 1962 nous arrivions avec nos baluchons et nos mauvaises valises), les « congés payés » sont plus soucieux de se rôtir sur nos plages ou de créer des files d’attente de 600 Kms, sur leurs trajets de vacances que de s’attarder sur la survie de nos vaillants protecteurs.

         Même nos chaînes de télé se mettent au diapason des dits « congés payés » par des pubs lassantes et outrancières (telles : yaourts, pare-brises et autres produits d’entretien de  lave vaisselle ou  fosses septiques) , lesquelles par leur répétitivité frisent le conditionnement par lavage de cerveau et  deviennent plus dissuasives qu’ incitatives.

         Pour couronner tout ce merdier, les chaînes de TV ne diffusent que des « séries mille fois vues »  ou des films à la mord-moi  l’…..oeil.

         La rentrée pour ces gaillards sera rude et rude sera aussi leur confrontement à la réalité.

         Mais concluons sur une note plus optimiste, car les 20, 21 et 22 Août derniers se sont déroulées  les festivités du 4° salon du SAVOIR FAIRE PIED NOIR au Mas de l’Ille à Port Barcarès (Pyrénées Orientales) où des animations de classe internationale et d’excellents repas traditionnels ont été servis aux nombreux visiteurs et participants et où notre art de vivre et notre convivialité proverbiale ont été mises en exergue à la satisfaction générale.

A l'année prochaine, si Dieu veut.

Méfions nous des enchaînements de la sensibilité ! On commence par plaindre les assassins et on fini un peu tard, par s’apitoyer sur les victimes... (André Frossard)

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur.

8 septembre 2010

ESCROQUERIE EN TOUT GENRES

ET ORGANISEES

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On ne peut pas tout savoir, l’important c’est de savoir chercher (d’après Samuel Johnson)

         Savez-vous que nous, Français, donnons plus de 400 euros par  foyer fiscal pour venir en aide à des pays soi-disant  sous-développés ? La Banque mondiale  a investi des millions de dollars au Congo, au Nigeria, en Angola, au Cameroun et dans d’autres pays d’Afrique. Pourquoi et surtout pour qui ?  Pour la corruption organisée bien sûr ! Pour leurs dirigeants, lesquels viennent se pavaner en limousine de classe, dans les palaces européens pour profiter des bienfaits de la finance mondiale, en fermant les yeux sur le pouvoir d’achat de leurs sujets qui vivent avec moins d’un euro par jour et souffrent de malnutrition.

         Ceux qui hurlent que ces pays sont sous classés, devraient savoir (mais ils le savent bien ces …humanistes) que ces pays-là absorbent la moitié de l’aide accordée par la banque Mondiale aux pays, soi- disant pauvres, mais pas pour les malheureux, mais pour leurs présidents.

         Pendant ce temps, nous Rapatriés de force et Créanciers d’Etat, malgré les soi-disant accords d’Evian, sous serrons les dents depuis bientôt un demi siècle et avons la sueur au front, à chaque fois que le facteur sonne à notre porte pour nous remettre des « recommandés » provenant d’officines peu « recommandables » nous réclamant des indus, la plupart du temps prescrits ou rachetés à vil prix à nos créanciers

         Etant moi- même victime de harcèlements abusifs, j’ai décidé de faire une petite enquête en  puisant largement dans les informations qui pullulent sur la toile et apprendre à me défendre contre les vilenies dont une majorité d’entre nous sommes victimes journellement et par contre coup, en faire profiter ceux qui hélas, sont dans mon cas.

         L'organisme dont nous sommes débiteurs, peut faire appel à une société qui lui rachète la créance, moyennant un rabais. Dans ce cas, c'est cette société de recouvrement qui gère le risque de défaut de paiement, et elle devient alors, le créancier. Cette technique, très développée dans d’autres pays, est en progression récente en France.

         Ces organismes de recouvrement y vont au bluff et nous harcèle téléphoniquement, et cela que nous soyons sur liste rouge ou blanche ou par écrits péremptoires et menaçant.

         Sachez que le recouvrement public, ne se fait qu’en fonction d'une décision  de justice. Seul ce cas de figure permet à un huissier d'engager une exécution forcée. Toute dette est prescrite au-delà d'un certain délai, et ne peut donc plus être réclamée : on dit qu'il y a alors forclusion.

        La prescription dans le cadre de relations entre un particulier et un commerçant est de deux ans (article 2272, 4° alinéa du code civil). Il arrive cependant que des gens-là procèdent à des appels, répétés et agressifs afin d'intimider le débiteur. (Même si vous êtes en liste rouge)

         Ces appels placent le créancier ou son mandataire hors-la-loi. L'article 222-16 du code pénal sanctionne en effet de tels appels malveillants. L'infraction est constituée dès le second appel, quelle que soit la durée ou l'heure des appels (même si les appels ont lieu à des dates différentes) ainsi que leur origine.

         De ce fait, nous aussi, avons maintenant la liste rouge de ces escrocs figurant sur Google. Vous seriez surpris de retrouver les noms qui circulent, noms parmi les plus notoires. En voici quelques uns dans le désordre figurant sur ce who’s who de l’escroquerie : entre autre (je cite) les Hoist, Effico, Soreco, Paypal, CFR, Coriolis, NCO Europe, Credirec... etc.

         Comment utilisent-ils leur abus de pouvoir et comment agissent ces  malfaiteurs ? Le recouvrement privé exercé par des sociétés spécialisées, à la demande d'un créancier, organisme de crédit, opérateur de téléphonie, etc. Ce type d'intervention  ne relève que d'une vulgaire "mise sous pression" du client débiteur. Les officines de recouvrement pullulent aujourd'hui.

         Agissant sur mandat d'un quelconque fournisseur de biens ou de services, elles viennent sommer un consommateur d'avoir à payer une dette, le plus souvent réelle, mais parfois absolument infondée.


         Commencez par vous assurer de la réalité de la dette invoquée, afin le cas échéant, de tenter de négocier avec le seul créancier la décision de justice ou un aménagement de remboursement de créance.  Les pratiques de ces officines consistent en harcèlement par téléphone ou par courrier, menaces de toutes sortes. Que faire alors ? RIEN, seul un juge, peut rendre une décision exécutoire.

         A la limite si la somme due est incontestable, tout créancier qui veut en obtenir le remboursement forcé doit s'adresser à la justice légale, pas à ces affairistes.

         Mettez fin au harcèlement en les menaçant de les mettre en demeure (par courrier avec AR)  ces organe de recouvrement d'avoir à cesser ses pratiques sous peine de poursuites pour :

        - Abus de droit : article 1382 du code civil ;
        - Atteinte à la vie privée : article 9 du code civil, et encore plus efficace l'article 226-22 du code pénal : sanction prévue = 5 années de prison. Si la dette n'est pas fondée les poursuites à engager relèvent de :

         - l'escroquerie : article 313-1 du code pénal, sanction = 5 ans de prison,
         - la tentative d'extorsion de fonds : article 312-1 du code pénal, sanction = 7 ans de prison.

         Les sommes réclamées sont à régler au seul créancier, et pas à l'organe de recouvrement (société ou huissier) lequel pourrait conserver l'argent à son profit ce qui serait de nul effet quant au règlement de la dette.


         Depuis plus de trente ans, les huissiers sont sortis de leur mission publique et se sont massivement reconvertis dans la lucrative activité du recouvrement privé, laquelle leur rapporte maintenant plus de la moitié de leurs revenus.


         Cette pratique est sanctionnée par l'article 433-13 du code pénal, qui punit d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende le fait par toute personne :
                   1° D'exercer une activité dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique ou d'une activité réservée aux officiers publics ou ministériels ;
                   2° D'user de documents ou d'écrits présentant, avec des actes judiciaires ou extrajudiciaires ou avec des documents administratifs, une ressemblance de nature à provoquer une méprise dans l'esprit du public.
         Cet article 433-13 du code pénal, permet au consommateur victime de ces moins que rien, de déposer une plainte sur le fondement de ce texte légal.

         Si vous êtes harcelés plus d’une fois, essayer d’enregistrer leurs propos, demandez-leur de vous écrire en joignant un document juridique émanant d’une juridiction et menecez-les de déposer plainte contre eux et vous verrez leurs harcèlements cesser comme par enchantement.

Dans la vie, il n’y a rien à craindre : il n’y a que des choses à comprendre (Marie Curie)

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur. 

11 septembre 2010

KATZ

CRIMINEL  DE  GUERRE 

« Et ton nom paraîtra dans la race future, aux plus cruels tyrans, une cruelle injure ! » (Racine) 

            En ce début d’année 1962, l’OAS était arrivée à l’apogée de sa puissance et le slogan « l’OAS frappe où elle veut, quant elle veut », n’avait jamais été aussi vrai. A Oran, elle était maîtresse de la ville. A sa tête figurait des noms prestigieux comblés de gloire et d’honneurs qui entretenaient un climat de confiance malgré le tragique de la situation…

            Le gouvernement gaulliste ne pouvant admettre pareille humiliation, avait nommé à la tête du secteur autonome d’Oran, afin de réduire cette « OAS narguante » -et pour le malheur des Oranais- le 19 février 1962, le général Joseph Katz en remplacement du général Fritsch qui refusait de pratiquer sur les membres de l’OAS cette besogne de basse police qu’était la torture. La mission de Katz : « Mettre au pas la ville sous contrôle de l’OAS ». Celle-ci était alors dirigée par les généraux Jouhaud et Gardy, le colonel Dufour, le commandant Camelin, le lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume, Charles Micheletti et Tassou Georgopoulos.

            En bon exécutant, Katz, s'apprêtait à écraser ceux qui refusaient d'obéir aux ordres de l'Elysée et ceux qui persistaient à crier « Algérie française ! », maxime désormais classée comme « cri séditieux », ajoutant aux vertus de l'obéissance passive, une haine que même le règlement de la gendarmerie ne prescrivait pas. Car Katz n'était pas un soldat comme les autres. C'était une sorte de prolétaire patrouillant avec délice dans la hiérarchie militaire, un ancien gardien de vaches bousculant les usages et les convenances. Carré d'épaules, rond de ventre, aussi peu distingué que son complice d’Alger, Debrosse, outre celle de leur cruauté, on leur prêtait une certaine ressemblance : même corpulence massive, même front de taureau, même manie de traiter tout le monde de « con » ou de  « bon à rien », même dénuement de préjugés.

            Katz était un militaire républicain que De Gaulle avait cueilli à Bordeaux pour l'envoyer mater la « racaille d'Oran ». Son sentiment à l'égard des Pieds Noirs était celui-ci : « Un ramassis de descendants de déportés de droit commun, de négriers qui veulent conserver leurs privilèges. ». Cet homme, arrêté en mai 1958 pour avoir soutenu Pflimin, c'est-à-dire la République pure et dure, avait obéi parce qu'en 1962, la République, c'était De Gaulle... et l'assurance d'une foudroyante promotion. Encore un spécialiste du « retour de veste ».

           Alors qu'à Alger, depuis la sanglante affaire des Barricades, on avait surnommé Debrosse : « Le sanguinaire », très vite, aux yeux des Oranais, Katz allait devenir « Le boucher ». Pour briser toute résistance, la première consigne qu'il donna à sa troupe essentiellement constituée de « gens sûrs », en l'occurrence les Gendarmes Mobiles, dits « les rouges » fut celle de tirer à vue sur tout Européen qui aurait l'audace de paraître sur une terrasse ou un balcon lors d'un bouclage. « Le feu - précisa-t-il - sera ouvert sans sommation sur les contrevenants à partir du 23 avril. De même, le feu sera ouvert, par tous les moyens y compris l'aviation, sur les éléments OAS circulant en ville. ». C'était ratifier une pratique que les « gendarmes rouges » utilisaient déjà depuis un mois...

           Les premières victimes du « boucher d’Oran » furent deux adolescentes de 14 et 16 ans : Mlles Dominiguetti et Monique Echtiron qui étendaient du linge sur leur balcon. Elles furent tuées par les gendarmes. Les projectiles d’une mitrailleuse lourde de 12/7 traversèrent la façade et fauchèrent dans leur appartement, Mme Amoignan née Dubiton, dont le père était déjà tombé sous les balles d’un terroriste du FLN, ainsi que sa petite fille, Sophie, âgée de deux ans et demi et sa sœur, Frédérique, âgée de treize ans qui, atteinte à la jambe, eut le nerf sciatique arraché et dut être amputée. « Il est beau qu’un soldat désobéisse à des ordres criminels » ; à l’évidence, ces soldats par trop zélés n’avaient pas lu Anatole France…

           Toutefois, tirer à vue sur tout ce qui bougeait ne semblait pas briser la résistance oranaise. Alors, « en désespoir de cause », Katz demanda à son officier de liaison Air, le colonel Grégoire, d'étudier les possibilités d'armement des bombardiers B.26 avec des roquettes et des bombes de 260 livres.

           Le général Hautière, commandant de l'aviation en Oranie, protesta avec vigueur bien que ses sentiments anti-O.A.S. ne fussent pas douteux. Bombarder une ville de quatre cent mille âmes avec un tel armement, cela relevait de la monstruosité, du machiavélisme le plus immoral, ou tout simplement... de la folie. Cependant Katz insista tant et si bien qu'à titre expérimental une mission fut toutefois déclenchée. Lorsque l'aviation se trouva au-dessus de l'agglomération, ordre lui fut donné de ne tirer qu'à la mitrailleuse et de larguer ses bombes au-delà de l’objectif, dans la mer. Le vacarme fut tel que le « brave général » en aurait, paraît-il, pâli !...

           Cette lutte « impitoyable et par tous les moyens », selon l'ordre donné par de Gaulle, faisait partie d'un plan mûrement concerté : IL FALLAIT ABATTRE L'ALGERIE FRANÇAISE ; il fallait aussi montrer aux masses musulmanes, longtemps hésitantes, qu'elles devaient maintenant et définitivement, opter pour le FLN dont la France était désormais l'alliée, luttant, avec ce mouvement terroriste, contre l'ennemi commun : LE FRANÇAIS D'ALGERIE ! Et cette alliance n’avait aucune limite, ne souffrait d’aucun scrupule dès lors qu’elle permettrait de venir à bout de l’OAS… Pour preuve : au mois de mai 1962, la gendarmerie « blanche » arrêta un assassin de la pire espèce, Slémani Slimane, qui reconnut avoir torturé et tué vingt-sept Européens. Il fut inculpé. Katz le fit libérer et rapportera que ce dernier « lui rendra de grands services dans les jours les plus agités ».

S'adressant à un membre de l'Exécutif Provisoire, Katz eut ces mots terribles :

« Donnez-moi un bataillon de l’A.L.N. et je réduirai l’O.A.S. à Oran ». Ces propos, monstrueux et inqualifiables de la part d'un officier français firent l'objet d'une question à l'assemblée Nationale (J.O. du 8 mai 1962 - page 977).

           Ce « bataillon de l’ALN », Katz allait néanmoins se le procurer –avec l’assentiment discret de l’Elysée- en procédant au recrutement de la plus immonde espèce d’assassins qui eut été donné de voir…

           Ce renfort était constitué par les « martiens », ces révolutionnaires du mois de mars, qui, le cessez-le-feu prononcé, venaient sans danger rejoindre les rebelles. Ils étaient les combattants de la dernière heure, impatients de fêter dans le sang leur baptême de « libérateurs » et de se parer d’états de service de pillages et de tueries à faire pâlir le plus chevronné des assassins. Leur unique but était de se faire prévaloir et  surtout de faire oublier qu’ils s’étaient abstenus de combattre durant sept années, attendant de connaître l’issue des armes pour se ranger du côté du vainqueur. De ce fait, ils étaient devenus les plus sanguinaires : exactions, tortures, viols, massacres d’Européens et de harkis se multipliaient, mais on n’en parlait pas. Leurs bandes anarchiques allaient être à l’origine du pogrom anti européen du 5 juillet…

            Au hasard des rafles qui avaient lieu, le jour dans les rues, la nuit dans les maisons, les Européens étaient entassés dans des camions de C.R.S. ou de Gardes mobiles et promenés, enchaînés, dans les quartiers arabes pour y exciter la foule et montrer comment la France traitait ses ennemis. Pareille épreuve fut même infligée à l'Inspecteur Général des Ponts et Chaussées, venu à Oran pour le fameux plan de Constantine !

            La fraternisation entre Gardes Mobiles et FLN était sans retenue : le soir, les premiers étaient généreusement pourvus en prostituées envoyées par les seconds. On ne peut, dès lors, s'étonner de l'attitude passive qui fut celle de Katz et de ses gendarmes lors de la tuerie du 5 juillet 1962 à Oran… Sur ce point, rappelons cette anecdote impliquant un officier français d’origine algérienne, le lieutenant Rabah Kheliff qui commandait la 4e compagnie du 30e BCP (30e Bataillon de Chasseurs Portés). Le 5 juillet 1962, celui-ci, apprenant que des civils européens étaient regroupés en divers points de la ville d’Oran, dans l’attente d’être exécutés, il décida de passer outre les ordres de Katz de ne pas intervenir et de se porter à leur secours.  Il prévint par téléphone son colonel, qui répondit : « Faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit »

            À la tête de la moitié de sa compagnie, le lieutenant Kheliff gagna un des points de regroupement, devant la préfecture. « Il y avait là une section de l’ALN, des camions de l’ALN et des colonnes de femmes, d’enfants et de vieillards dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines, en colonnes par trois ou quatre, qui attendaient là avant de se faire zigouiller  (sic)». Le lieutenant Kheliff exigea et obtint du préfet, Souiyah El Houari, leur libération. S’étant quelque peu éloigné de son détachement, il fut lui-même pris à partie et blessé par des civils algériens, puis dégagé par ses hommes, à qui il interdit d’ouvrir le feu. Après quoi, il établit des patrouilles sur les axes routiers menant à l’aérodrome et au port pour « arracher littéralement » des malheureux des mains de leurs agresseurs.

            A la suite de cet acte héroïque, il fut mis aux arrêts de rigueur, et convoqué par Katz qui lui adressa ces mots terribles : « Si vous n'étiez pas arabe, je vous casserais ! ».

            Katz échappera cependant à plusieurs attentats dont celui qui, le 14 juin 1962, coûtera la vie au général Ginestet, commandant alors le corps d’armée d’Oran, que les auteurs de l’attentat confondirent avec Katz (terrible méprise qu’ils paieront de leur vie). Dès le lendemain, le « boucher d’Oran » obtiendra ce commandement.

            La « victoire » acquise, l’indépendance accordée à ses alliés, KATZ quitta Oran pour la Métropole le 13 août 1962, après avoir fait l’objet, le 4 août, d’une citation à l’ordre de l’armée comportant l’attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme pour, entre autres, « avoir su rétablir et préserver avec force et dignité l’autorité légale et l’ordre public »... décoration qui lui sera remise par le Ministre des armées, Pierre Messmer. Une nouvelle étoile vint également rappeler ses « bons et loyaux services ». De Gaulle savait payer ses séides !…

            Nommé fin 63 à la tête de la 4ème Région Militaire (Bordeaux), il quitta le service armé début 1968 avec le grade de général d’armée (5 étoiles). En 1978, ayant gagné une retraite « bien méritée », il briguera un mandat parlementaire. Quel groupe pouvait lui accorder son investiture ? Le parti gaulliste, l'U.D.R, évidemment. Dans l'Allier où il se présenta, il subit un cuisant échec. Les Pieds Noirs installés dans le Bourbonnais se rappelèrent à son souvenir et eurent la gentillesse de lui offrir, à Gannat, un drapeau tricolore sur lequel était inscrit en lettres de sang :« A KATZ BOURREAU D’ORAN »

D'autres affronts lui seront octroyés et, entre autres, celui-ci : Katz assistait à une messe officielle à Saint Jean de Luz (64). A la sortie, une jeune fille, métropolitaine de surcroît, réussit à lui parler :

            « Général, je viens de communier et de prier pour vous ». Katz, interloqué, la remercia toutefois et lui demanda les raisons de sa touchante attention : « J'ai prié pour que le Seigneur vous pardonne tous vos méfaits... » Dès le lendemain, la Sécurité Militaire enquêtait pour identifier la jeune insolente...

            Une plainte pour « complicité de crime contre l’humanité  et obéissance à des ordres criminels » fut déposée le 16 octobre 1999 entre les mains du doyen des juges du Palais de Justice de Paris au nom de 47 familles des victimes du massacre du 5 juillet à Oran ainsi que du Comité VERITAS. Cette plainte fut déclarée irrecevable mais suivie d’une décision par le juge de non informer. Un appel de cette décision n’aura pas de suite en raison du décès du « Boucher d’Oran » intervenu le mardi 6 mars 2001 à Amélie-les-Bains (66). Rejeté par ses pairs, il finira ses jours, seul, et sa famille choisira de l’inhumer au cimetière de ROSAS, en Espagne.

 Rien d’humain ne battait sous son épaisse armure » (Lamartine)-

José CASTANO (joseph.castano0508@orange.fr 

« Pour la honte éternelle de la France, de Gaulle s’est comporté envers la population profrançaise d’Algérie –aussi bien d’origine européenne que d’origine musulmane- comme s’il s’agissait de criminels et il a autorisé d’incroyables atrocités perpétrés contre elle par la gendarmerie mobile, tandis que dans le même temps il ordonnait à l’armée de ne pas gêner les sévices, les enlèvements et les massacres du FLN. » (Thomas Molnas – Journal National Review (USA), septembre 1962)

LA PHOTO DE LA HONTE !

Gendarmes mobiles (« les rouges ») arborant le drapeau du FLN en signe de « victoire ». La honte ne se raconte pas, elle s’encaisse !

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-          « Les Justes meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance. C’est un monde totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y est pas un scandale mais la règle commune » (Commandant Hélie Denoix de Saint Marc)

- Preuve de la complicité gendarmes mobiles / FLN : http://www.algerie-francaise.org/katz/rastoll.shtml

- Katz : Une justice à deux poids et deux mesures – Cliquez sur : http://comite-veritas.com/newss/pop_news.asp?id=362

http://wikipedia.orange.fr/wiki/Massacre_du_5_juillet_1962

- Un grand soldat qui a refusé d’obéir aux ordres de De Gaulle et de Katz : le Capitaine Rabah Keliff– Cliquez sur : Rabah Kheliff 

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Un autre cas de cruauté du général KATZ - Cliquez sur : - MAI 1962 LA DERNIERE COMMUNION –

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- Lajos MARTON, à propos de l’attentat du Petit-Clamart. Cliquez sur : http://www.ina.fr/ardisson/tout-le-monde-en-parle/video/I09152596/lajos-marton-a-propos-de-l-attentat-du-petit-clamart.fr.html

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Pour revoir tous les articles de José CASTANO, cliquer sur : - Mes Articles -

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12 septembre 2010

ASSI BEN OKBA

            Aux 19 communes déja existantes, un décret, en date du 31 décembre 1856, en ajoute 28 dont : Fleurus et ses annexes : Assi-Ben-Okba, Assi-Ameur, et Assi-Bou-Nif.

            Quelle terre! Assi-Ben-Okba est en Oranie; le sol est presque aussi ingrat que dans la Mitidja: " Partout s'étend, envahissante, une garrigue de chênes verts, entremêlés de taches de maquis de thuyas et de brousses de palmiers nains... Le couvert végétal, difficile à traverser en dehors des pistes, cache un sol souvent maigre recouvrant le sous-sol calcaire désagrégé en pierraille ou en blocs qu'il faudra enlever pour cultiver. Il faudra aussi déchausser, à grands coups de pioche, les racines profondes et résistantes des palmiers nains..." 

            Malgré ces difficultés, ce labeur épuisant, les conditions d'hygiène très sommaires, ces colons sont parvenus à rendre fertile la terre concédée. Peut-on leur en vouloir d'avoir réussi au-delà de toute espérance ? "La colonisation est un rêve", (Bresson administrateur civil en 1835.)

            Assi-ben-Obka où les concessions promises sont, "couvertes de chênes verts et de thuyas, asile de bêtes sauvages qui dévoreront nos premières récoltes " (G. Roger). 

            A Assi-ben-Obka,d'octobre 1849 à février 1850, 9 colons abandonnent. En 1851, près de la moitié des colons sont morts ou partis. D'autres les remplacent. Ceux qui restent ne seront sauvés que par leur solidarité : ils se prêtent les bœufs pour former des attelages collectifs, organisent des tours de surveillance pour les troupeaux, regroupent les approvisionnements, se distribuent les jours de marché pour écouler les produits sur Oran. Grâce à cette entraide, ils font les premières vraies récoltes de blé et d'orge en 1852.

            En 1862, la surface cultivée a augmenté de 50 %. En 1878, le village comprend 72 maisons et 320 habitants.

            Mais cette réussite économique ne va pas sans sacrifices et, parfois, ces sacrifices touchent à l'essentiel. La première génération de colons, néglige les études. Il faut vivre, garder les troupeaux, aider les parents aux champs. Vous ne le comprenez pas aujourd'hui parce que vous êtes dans l'aisance, mais l'instruction est un luxe refusé aux pionniers et aux défricheurs." (G. Roger)

Assi ben obka situation

Une seule image: L'EGLISE

Assi_ben_okba

D'autres images ici.

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6 mai 2010

KHAJMA

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(LA HONTE)

Une province arrachée à son pays, c'est un enfant arraché à sa mère! Cela doit être l'objet de revendications sans trêve, de luttes sans merci! Cela ne peut s'oublier jamais!
Jules Verne

         Dans ma dernière « hérissonade » d’il y a quelques jours, j’attirais votre attention sur le film d’un anti faux Français aidé par un grand nombre de vrais Français (qu’autrefois on aurait appelé sans hésitation « collabos ») soucieux de jouer sur le terrain du sus désigné, afin d’être à armes égales avec ses idées et son thème jouant ainsi le jeu des extrémistes dangereux et surtout de ne pas paraître moins enfoirés que les FLHAINEUX de là-bas.

         Ils revendiquent même le droit (selon eux) de trahir les vraies valeurs de notre France tant aimée. Ils jouent les humanistes faux progressistes, parce qu’ils disposent du libre usage des médias et des capitaux à leurs seuls profits.

         Quand donc interviendra cet ange exterminateur, ce dératiseur joueur de flûte, déjà cité dans mes précédents écrits, lequel, le 26 Juin 1284, débarrassa la ville de Hamelin en Allemagne de tous les rats qui l’infestaient.

         Sélectionné à Cannes, le dernier long-métrage du réalisateur franco-algérien Rachid Bouchareb, "Hors-la-loi", provoque une vive polémique.

         Mais un journaliste du « Quotidien d’Oran » du 06.05.2010, Monsieur Yazid Alilat, pour ne pas le nommer écrit un article très clair et révélateur sur le grand différent restant à régler entre la France et l’Algérie.

Je le cite intégralement :

……A Paris, c'est la grande polémique sur le passé colonial et raciste de la France qui ressurgit à petits pas, avec la levée de boucliers des nostalgiques de l'Algérie de papa contre le film «Hors-la-loi» de Rachid Bouchareb.

        Ce film, une coproduction financée par des chaînes TV françaises publiques et privées, a fait bondir les partisans de l'infâme loi du 23 février 2005 glorifiant le passé colonial de la France. Des députés qui se sont opposés à ce que ce film soit mis en compétition au prochain Festival de Cannes, veulent monter au créneau pour l'interdire à travers la réactivation d'une fantomatique «Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie», prévue par l'article 3 de la loi du 23 février 2005. En fait, le film de Bouchareb dérange. Le film raconte les parcours de trois frères, témoins des massacres de Sétif en mai 1945 et qui vivent ensuite en France, où ils seront plongés dans les excroissances en métropole de la guerre d'indépendance algérienne.

        La montée au créneau contre l'œuvre de Bouchareb viendra du député. Le début de la polémique commence à l'automne 2009, lorsque, fâché de la manière dont le scénario évoquait les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, et l'aide apportée par des militants français au FLN, dont le réseau Jeanson, le député UMP des Alpes-Maritimes, Lionnel Luca, également vice-président du conseil général de ce département, a discrètement saisi le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, Hubert Falco, et maire de Toulon.    Dans une lettre à ce dernier du 7 décembre 2009, il dénonçait le concours financier apporté par le Centre national du cinéma (CNC) à ce film qu'il n'avait toujours pas vu: «On peut s'interroger sur cette volonté d'encourager une repentance permanente que le président de la République a plusieurs fois condamnée. A défaut de pouvoir intervenir sur le CNC, je vous saurais gré de bien vouloir veiller à ce que la sortie du film ne puisse être cautionnée par les officiels français.» C'est le début de pressions venant de toutes parts, notamment d'élus UMP, pour que le financement du film par les chaînes TV françaises soit interrompu. Plus concrètement, des pressions ont été exercées sur les chaînes de France Télévisions pour ne pas coproduire le film et sur les responsables de la sélection officielle du Festival de Cannes pour qu'il ne soit pas sélectionné. Tandis que le producteur a été l'objet de demandes inhabituelles venant de la présidence de la République et du secrétariat d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants pour visionner le film avant la date de sa présentation officielle aux jurés et au public du Festival de Cannes. «Hors-la-loi» dérangerait-il la bonne conscience coloniale ? Celle qui maintient la loi de l'omerta sur ce qui s'est vraiment passé ce 8 mai 1945 dans les trois villes algériennes ? C'est en tout cas ce que pensent et affirment des historiens et chercheurs algériens et français dans un communiqué remis à la presse, en France. Ils estiment que la campagne menée actuellement par des «milieux nostalgiques» de la colonisation contre le film de Rachid Bouchareb vise à «faire obstacle à la liberté de la création et à la nécessaire reconnaissance du passé colonial de la France». Leur texte, intitulé «Le film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb : les guerres de mémoires sont de retour», ces historiens, dont Pascal Blanchard, Gilles Manceron, Jean-Pierre Peyroulou, Benjamin Stora, Mohamed Harbi, la réalisatrice Yasmina Adi, relèvent que «ces réactions sont un symptôme du retour en force de la bonne conscience coloniale dans certains secteurs de la société française». Cette campagne est menée «avec la complicité des gouvernants, un député a lancé une campagne contre ce film avant même son achèvement, campagne relayée (ce qui est plus grave) par un secrétaire d'Etat», soulignent-ils, ajoutant que «les vérités officielles et les dénonciations de l'anti-France qui ont sévi à l'époque des guerres coloniales sont-elles de retour».

Ils ont également rappelé que ce film, «fruit d'une coproduction franco-algéro-tuniso-italo-belge, est d'abord une œuvre libre qui ne saurait se réduire à une nationalité, ni à un message politique et encore moins à une vision officielle de l'histoire». Pour eux, «le travail d'un réalisateur n'est pas celui d'un historien et n'a pas à être jugé par l'Etat» français. Mieux, ils rappellent ainsi que «personne n'a demandé à Francis Ford Coppola de raconter dans Apocalypse Now la guerre du Vietnam avec une précision historique», mais affirment cependant que «l'évocation d'une page d'histoire tragique peut aussi bien passer par la fiction, avec ses inévitables raccourcis, que par les indispensables travaux des historiens». Pour Mohamed Harbi, Stora ou Peyroulou, «des milieux nostalgiques de la colonisation continuent de chercher à faire obstacle à la liberté de la création et à la nécessaire reconnaissance du passé colonial de la France», ont-ils affirmé. «Le pire est à craindre quand le pouvoir politique veut écrire l'histoire que nos concitoyens iront voir demain sur nos écrans», déplorent ces historiens.

«Hors-la-loi» de Bouchareb est cofinancé par France 2 et France 3, Canal+, Studio Canal, Kiss Films - la société de Jamel Debbouze -, la région PACA, l'ACSE, Ciné-cinéma et le CNC). L'apport venant d'Algérie ne représente qu'environ 20% du budget, dont une bonne part en prestations valorisées. Un apport qui, en l'occurrence, n'a été assorti d'aucune pression ni demande particulière, écrit le quotidien Le Monde dans sa livraison de mercredi…….

         Je préfère arrêter là cet article révélateur et dénonciateur de l’attitude de nos télés et d’une collaboration (Tiens…Tiens !) entre la France, l’Algérie, la Tunisie, l’Italie et la Belgique.

         Heureusement que parallèlement à ce torchis d’informations, nous parvient ce jour la copie d’une proposition de Loi N° 2477, déposée à l’Assemblée Nationale par laquelle 5 députés courageux demandent à la dite Assemblée, d’établir reconnaissance par la France des souffrances subies par les Français d’Algérie victimes de crimes contre l’humanité du fait de leur appartenance ethnique, religieuse ou politique.

         Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts et demander à Saint Jude Patron des missions impossibles, de nous aider à faire adopter ce texte par LA FRANCE, la notre, lequel à nos yeux, aurait témoignage d’une repentance non pas envers ces enturbannés, mais envers nous RAPATRIES-MARTYRS, DE FORCE DE TROIS DEPARTEMENTS FRANÇAIS.

La repentance selon Saint Paul, fait partie du message de l’évangile et nous dit q’aujourd'hui, le monde vit comme si le péché n'existait pas. Malheureusement, nous savons qu'il est la cause de tous les malheurs du monde.

LE HERISSON  du jeudi  06-05- 2010

Retour coups de cœur.

17 septembre 2010

31 RUE MARENGO

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         La casbah de la rue Marengo à la rue Randon possédait sa propre odeur, son propre langage, son propre peuple, ses propres coutumes et ses propres traditions mélange d’orient et d’occident. A mi-chemin de deux continents, ni tout à fait musulmane, ni tout à fait israélite, ni tout à fait européenne.... Elle était tout cela à la fois et c’était la raison qui la rendait si attachante. Pour les adultes et pour les enfants qui y trouvaient un champ d’investigation et de découverte à nul autre pareil.

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17 septembre 2010

IL ETAIT UNE FOIS BAB EL-OUED

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         L’auteur nous propose l’héritage de notre fortuné quartier, brossant à la manière des impressionnistes, les couleurs d’une amitié régnant en maîtresse absolue sur Bab-El-Oued. Son art consommé de la description des scènes pittoresques de la rue a su nous émouvoir grâce à des phrases empreintes de sensibilité et de nostalgie.

         En nous invitant, par la lecture de ce magnifique ouvrage, à revivre la prodigieuse histoire des gens de « chez nous », Hubert Zakine nous entraîne dans un tourbillon émotionnel, nous aidant à revisiter nos quartiers, nos cités, nos jardins, nos cafés… le décor de notre exceptionnel destin

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Retour HUBERT ZAKINE.

23 juin 2010

AVIS DE DECES

Colonel Gaston BAUTISTA

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L’équipe du CDHA a la profonde tristesse de vous annoncer le décès du Colonel Gaston BAUTISTA :

Le Colonel Gaston BAUTISTA, est décédé ce samedi 19 juin 2010, à l’âge de 91 ans à son domicile de la Seyne sur Mer. Né en 1919 à Saïda, département d’Oran, il était chef de bataillon du génie dans la réserve.

Officier dans « l’Ordre National de la Légion d’honneur » dés 1946. Il était titulaire de :

- La croix de guerre 1939-1945 avec cinq citations : 1 « palme », 2 « étoiles de vermeil » et 2 « étoiles d’argent ».

- La croix de la valeur militaire avec 1 « citation étoile d’argent ».

- La « Bronze Métal » avec 1 citation « à l’ordre de l’armée Américaine » décernée par le Lieutenant Général Mark. W. CLARK, pour ses faits d’armes en Italie les 14 et 15 mai 1944.

présent sur de très nombreux théâtres d’opérations durant la guerre de 1939/1945, il combattit en Italie, débarqua sur les côtes de Provence, participa à la libération de « Notre Dame de la Garde », à la libération de « Toulon », il ouvrit également des têtes de ponts sur le Rhin au sein de la 3éme D.I.A sous les ordres du Général de MONTSABERT.

Affecté à différents postes en A.O.F, puis à Montauban, Sétif, Tarbes, Montpellier pour être nommé le 15 décembre 1958 « Chef d’Etat Major du sous secteur d’Hussein Dey au 19éme régiment du Génie, il est nommé « Chef de Bataillon » le 1er janvier 1962.

Il fera valoir ses droits à la retraite le 16 février 1965.

         Dés qu’un compliment lui était adressé pour ses faits d’armes, il y associait, systématiquement, tous ses soldats. Rentré dans la vie civile il occupera des postes de responsable au sein de cabinets d’études.

         Sa vie de retraité fut aussi remplie que sa vie « active », meurtri par l’obligation de quitter définitivement sa terre natale qu’il chérissait tant, meurtri par tous les souvenirs laissés derrière lui – son grand père, l’une de ses grandes fiertés,  ne fut-il pas l’architecte bâtisseur de l’église de Saïda - il n’eut de cesse de combattre la désinformation et aurait tant aimé voir aboutir son grand combat tourné vers les milliers de personnes, enlevées, à jamais disparues en Algérie.

Il a assumé la présidence de « L’ASFED »  - Association pour la Sauvegarde des Familles et Enfants de Disparus – avec beaucoup de dévouement, jusqu’à ce que la maladie ne l’empêche.

         L’ASFED, aujourd’hui, SFDA, dont l’action continue, est actuellement présidée par Monsieur Christian GILLE (04.94.30.61.04). La maladie avait cloué le Colonel Gaston BAUTISTA au lit depuis plusieurs mois, il n’en restera pas moins un magnifique et grand exemple de courage et de ténacité. Son obsession, jusqu’au dernier moment, fut de s’assurer que les multiples flambeaux qu’il avait portés, avec tant de conviction, de foi et d’abnégation soient repris dans le même esprit.

         Paix à son Âme, que tous ses combats soient relayés par les personnes qui partageaient ses idées et ses certitudes.

A.G / Y.M.

Ses obsèques auront lieu, jeudi 24 juin 2010 à 10 heures, en l’église :

« Notre Dame de la Mer »

285, avenue Fernand LEGER

83500. la Seyne / Mer

04.94.94.83.95

Bien cordialement,

L'équipe du CDHA

 

 

Centre de Documentation Historique sur l’Algérie, le Maroc et la Tunisie

Maison Maréchal JUIN

29, avenue de Tübingen

13090 AIX EN PROVENCE Cx 02

Tel. : 04 42 52 32 89

Fax : 04 42 59 41 08

contact@cdha.fr

www.cdha.fr

Souvenir des Français disparus en Algérie. Extrait d'un appel du colonel Gaston Bautista.

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25 octobre 2010

COMMENTAIRE DE TIFFANY SUR ORAN LE 5 JUILLET 1962

Document transmis par J. F. Paya

Commentaire de Tiffany du lundi 18 octobre 2010, 16:32:40
A Oran sans connaitre les réactions de la France ? D’autre part il fallait éviter une trop grande concentration d’Européens à Oran !
Réponse à Tiffany
Vous justifiez donc la thèse du complot mais il faut aller plus loin et se demander pourquoi les troupes Françaises sont restées consignées la veille du 5 Juillet à ce sujet l’enquête de JF Paya va plus loin que les propos de Gilbert Meynier dans son livre “histoire intérieure du FLN”

Gilbert_Meynier_histoire_interieure_du_FLN

Quant à J Monneret il ne donne aucune cause valable pour ce massacre Le journaliste qu’il cite avait émis aussi une hypothèse du complot mais sans donner de sources ni d’archives comme l’a fait Paya

Posté par Marcel, jeudi 22 juillet 2010 à 17:06
Pouvait on prévoir les massacres du 5 Juillet à Oran ?

         Supputations découlant de la situation stratégique d’Oran mais non fondées à priori à moins de bien connaitre les luttes internes du FLN et le fait que l’armée Française ne protégerait pas ses ressortissants Or se souvenir
         Note aux chefs de Corps n
°99 /saor/3/ope du 20 juin signée général Katz qui prévoit l’usage de la ” légitime défense ” y compris pour les ressortissants Français après le 3 juillet (non appliquée sur l’ordre du pouvoir central la veille de l’indépendance, avec l’ordre strict de consigner les troupes) Ordre d’autant plus criminel sur le plan local si on avait su à l’avance mais rien ne l’indique dans les rapports du 2em Bureau même favorables aux PN ni dans ceux de la partie du FLN locale vite débordée par l’extérieur Pour moi la question reste posée d’un “deal” au plus haut niveau avec ceux qui allaient réellement prendre le pouvoir en Algérie! Deal de facto; Non pour le massacre bien sur ; Mais pour ne pas intervenir

         Se souvenir de la note (doc 64 M Harbi) du groupe FLN de l’exécutif provisoire au GPRA du 27 Juin 62 qui faute de directives se plaint de ne pouvoir signer le protocole prévu sur le maintien de l’ordre D’où “Porte ouverte aux risques d’interventions de l’Armée Française après le 2 Juillet en cas de débordements” Dicit (ce protocole ne fut jamais signé)

A la demande de certains J’explicite “le Deal” possible en marge des “accords d’Evian” non signés par ceux de l’ALN du Maroc qui allaient prendre le pouvoir c’est à dire conservation des bases militaires et surtout d’essais Atomiques Françaises contre appuis tacites pour prise de pouvoir ,ouverture des frontières et non possibilité d”enclave Européenne à Oran Kébir en sachant que “la charte de Tripoli”du FLN du 27 Mai 62 prévoyait dans une clause secrète “qu’il fallait encourager les Français d’Algérie à partir” et qu’il faudrait progressivement “liquider les accords d ‘Evian”
         En tout cas c”est ce qui s”est bien passé! L’objectif de De Gaulle était avant tout de terminer les essais de sa Bombe le sort des PN et des Harkis lui était indifférent ;Si on réfléchis bien jamais un mot de compassion ne fut prononcé par lui !

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

4 juillet 2011

SALON DU SAVOIR FAIRE PN 2011

logo USDIFRA

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Logo du salon savoir-faire PN GM

5ème Salon du « savoir-faire Pied-Noir »

Port Barcares – 26,27,28 Août 2011

-               

Mas de l’Ille – Bd des Rois de Majorque (Sortie 12 de la voie rapide) –

 66420 - PORT BARCARES - Entrée gratuite pour tous

Renseignements au 04.94.33.68.38 ou 04.68.86.13.62 ou 06.82.22.75.65 ou 06.09.78.58.92

 gabriel.mene@wanadoo.fr

 

Une magnifique  initiative pour  un  peuple aussi  productif  que  celui des Français d’ALGERIE et surtout, pour  que  sa  mémoire  demeure.

(Cliquez) : http://www.pied-noir.eu/images/stories/pdf/ProgrammeSFPN2011.pdf

 

Avec la participation exceptionnelle de Marine LE PEN, Présidente du Front National et Louis ALIOT, vice-président

Programme pour la journée du Samedi 27 août 2011

 - 10h – Dépôt de gerbe à la stèle aux rapatriés du Front de Mer de Port Barcarès et bénédiction des trois cultes. Lâcher de colombes et sonnerie aux morts en présence de Marine Le Pen et Louis Aliot.

- 11h - Marine Le Pen et Louis Aliot, en présence de Madame Le Maire de Port Barcarès, visiteront les stands. Présentation des exposants et discussion libre avec le public.

- 13h – Déjeuner en commun (couscous royal) – Réservation obligatoire – Pour un problème d’intendance et de place, seuls les 300 premiers inscrits seront retenus. Tel : 06.82.22.75.65 (1)

- Entre 14h et 15h (dès la fin du repas), interventions de Gabriel Mène, Louis Aliot et Marine Le Pen sur des sujets spécifiques à la communauté des Français d’Algérie.

- Discussion libre avec le public

 

 (1) Afin d’éviter l’encombrement à l’accueil et faciliter l’attribution des places de restaurant, il est conseillé d’adresser vos réservations directement au siège de l’USDIFRA - 1191 les Renaudes – 83210 Solliès-Pont accompagnées du chèque correspondant (22 € par personne) – Les tickets d’accès vous seront adressés en retour par voie postale.

 


         Ce 5° salon aura lieu à PORT BARCARES, comme le veut maintenant la tradition. Ainsi chacun d'entre vous connaîtra par cette manifestation, quels sont les objectifs de notre USDIFRA, objectifs qui sont uniquement le défense des intérêts des FRANCAIS D'ALGERIE ET D'AFN et pas autres choses, le rappel des engagements pris à notre égard par certains Politiques sourds, aveugles et muets
(Comme les 3 singes, mais pas de la sagesse, mais de la vilénie).

         J'ose espérer que nos vaillants PN plus jeunes que nous mais imprégnés de l'esprit de leurs non moins vaillants ascendants, auront à coeur de montrer au su et au vu de la France entière ce que nous savons faire sans argent et ce que nous pourrions faire si l'on songeait à nous rembourser notre créance d'honneur. Aussi, ARTISANS, FERRONNIERS, ARTISTES PEINTRES, ECRIVAINS, FLEURISTES, FABRICANTS DE SPECIALITES GASTRONOMIQUES ou CURATIVES, , DIRIGEANTS D'AUTRES MOUVEMENTS DE CHEZ NOUS ANIMES DU MEME BUT, WEBMASTERS DE SITES PIEDS-NOIRS désireux de promouvoir leurs sites tant appréciés, enfin tout ce qui bouge dans notre communauté ("de gens du voyage" forcés par une volonté politicarde), est capable de faire quand elle est animée de l'énergie du désespoir.

 

 VOTRE SERVITEUR ET AMI

PIERRE SALAS

salas-pierre@bbox.com

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1 novembre 2010

IMMIGRATION & EMIGRATION

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         Comment commence l'invasion d'un continent ? Très simple, vous avez  « ma »réponse ci-après:

         Petite explication préalable. J'ai cherché et trouvé la différence qui existe entre le qualificatif d'immigré et celui d'émigré. Un « immigré » est celui qui fuit son pays par tous les moyens et un émigré est celui qui arrive dans un autre pays qui l'accueillera comme « émigré » Les deux termes sont très proches l'un de l'autre. 

         Peut-être ignorez-vous le terme de Harraga? Pourtant il n'a jamais été autant d'actualité.          

         En fait c'est l'histoire de clandestins traversant la Méditerranée pour rejoindre l'Europe.

         Cette histoire est tragique pour bon nombre d'entre eux. Depuis une dizaine d'années  15.000 immigrés sont morts, dont 6.500  disparus en mer en tentant sur des embarcations de fortune ou d'infortune de rejoindre l'Europe en accostant sur les côtes Italiennes ou Espagnoles.

         Mais on ne traverse pas la mer seulement à bord de pirogues.

         En naviguant cachés à bord de navires de cargaison régulièrement enregistrés, au moins 146 hommes sont morts asphyxiés ou noyés.

        Bref rappel (relevé sur des sources officielles): Pendant la traversée de la Méditerranée, ont perdu la vie 8 315 migrants.  2 511 personnes sont mortes, entre la Libye, l'Égypte, la Tunisie, Malte et l'Italie, dont 1 549 disparus, et 70 autres ont perdu la vie le long des nouvelles routes entre l'Algérie et l'île de Sardaigne; 4 091 personnes sont mortes au large des îles Canaries et du détroit de Gibraltar entre le Maroc et l'Espagne, dont 1 986 disparus; 895 personnes sont mortes en mer Égée, entre la Turquie et la Grèce, dont 461 disparus; 603 personnes sont mortes en mer Adriatique, entre l'Albanie, le Monténégro et l'Italie, dont 220 disparus.

         Récemment sur ses plages de Grenade, l'Espagne a subi le 16 septembre dernier une nouvelle vague de  de clandestins  avec l'interception de 152 personnes à bord de huit embarcations différentes. 115 immigrés en provenance d'Afrique du Nord, ont été interceptés jeudi soir 28.10 en mer alors qu'ils étaient à bord de sept bateaux différents, dans la région de Murcia.

         En ce qui concerne la France, un émigré peut de trouver en situation de clandestinité aprés être entré  de façon légale avec un visa d'étudiant valable un an et se mettre en situation irrégulière en restant dans ce pays après la date d'expiration de son visa.

         D'autres nés en France de parents émigrés, peuvent de ce fait revendiquer notre nationalité par « le droit du sol »      

         Aujourd'hui membre du Haut Conseil a I'intégration, Malika Sorel fille d'émigrés, publie en 2007 « Ie Puzzle de I'intégration , les pièces qui vous manquent » Elle y explique (je cite) que la question de I'immigration - intégration doit être traitée globalement et non plus de façon sectorielle, qu'il faut cesser d'octroyer la nationalité française a des personnes qui ne sont pas prêtes, psychologiquement et moralement, a I'assumer et à s'appliquer, en revanche, a faire respecter cette francisation.  Elle rajoute :Ies Français sont bâillonnés ; et quand ils osent s'exprimer, on leur fait un procès en racisme ou en xénophobie alors qu'ils veulent simplement préserver leur identité. Mes origines, dit-elle, me permettaient, de dire que la véritable victime de I'immigration est Ie peuple français.(fin de citation).

         Il existe quand même des gens d'en face, lucides, qui montrent à leurs voisins d'ici comment doivent réagir ceux qui souhaitent devenir (comme disait le grand escogriffe) des Français à part entière.

         Et elle conclue: C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu !, avertit-elle.

         Merci, Madame de votre franchise et de votre livre que je vous promets de lire.

         C'est vraiment dommage que la majorité des émigrés ne raisonnent pas comme le suggère cette dame de façon loyale et claire.

         Ils préfèrent insulter, mépriser, crier « Je nique la France ! » Ils écrivent des livres et des chansons sur ce thème.

         « Nique la France », de Saïd Bouamama & Zep (Zone d'expression populaire) vient de sortir en librairie. La haine suinte de leurs pores de khaloufs vis-à-vis de leurs hôtes et ces façons de s'exprimer sont pratiquement un appel à la guerre civile.

        Chose curieuse on n'entends pas protester les Mélenchon, Cohn-Bendit, Besancenot, Aubry et autres  Mrap, Licra, SOS racisme et divers faux humanistes. Il est indispensable d'en finir avec ces officines faussement « antiracistes » qui font  la loi en France  et aimeraient nous ringardiser et nous  pérenniser dans cet état.

         Elles sont en réalité des ligues racistes et des allumeurs de feux au service du fanatisme et de l'intégrisme.

         Pauvres d'eux si les Français dont nous faisons partie intégrale, se réveillent. Ils essaieraient par tous les moyens de battre des records de course à pied.

         Mais grâce quand même à ces enfoirés qui n'en font jamais assez selon leurs critères, ils reçoivent le choc en retour.

          Nous constatons tous et remarquons que nous nous acheminons vers l'islamisation de la France; A cause de ces prémices, un changement commence à poindre. A la lecture de certains sondages, des évolutions politiques surprises, pointent le bout de leur nez.... sans burka.

         Certains parlent déjà de préférence nationale, d’autres de rétablissement de la peine de mort et de surveillance stricte des frontières Italienne et Espagnoles. Seront nous obligés d’en arriver là ? Pourquoi pas si le salut de la France et de l’Europe le nécessite.

         Quelqu'un a dit avant moi « Etre Français, çà se mérite » Que chacun en fasse son   credo suivant sa religion.

Le destin ne relève pas du hasard, mais d'un choix: on ne le subit pas, on le poursuit. (W.J.Bryan)

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LE HERISSON

Retour coups de cœur. 

6 novembre 2010

"JE VOUS AI COMPRIS"

De Serge Moati sur la 2 du mardi 4 novembre 2010.

Chers amis,

         Hier soir j’ai vu le film de Moati sur De Gaulle de 1954 à 1962, et le débat qui suivait... et je pense que c'est la première fois que l’on bouscule l’Icône de cette façon.

Bien sur, pour nous, tout cela va de soi, mais pour le public français lambda ! le massacre des harkis, la protection de la population P.N. " il s'en fout ", c'est dit, et pour beaucoup ce qui vu à la télé... est vrai !

         Les quelques images du 5 juillet 1962 avec ces civils emmenés vers l’abattoir et surtout le chiffre, de 800 disparus, cité pour ce jour là, me semble une première. Allons nous vers un peu plus " non politiquement correct " ?

Cordialement

Antonio Lobregat

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*Réponse Paya

         Pour la période transitoire dans l'attente d'un gouvernement Algérien / Facile de dire a posteriori que l ALN du Maroc n'avait pas besoin d'un prétexte pour prendre le pouvoir à Oran sans connaitre les réactions de la France ? D'autre part il fallait éviter une trop grande concentration d'Européens à Oran ; leur faire peur ; et s'affirmer comme force d'intervention devant l'armée Française (mais cela nous l'avons dit mille fois!) Quant à la division du FLN à Oran une délégation était même rendue à Alger contacter le GPRA (Colloque de Jussieu par F Soufi et d'autres).

         Après l'émission FR2  sur De Gaulle et l’Algérie «Je vous ai compris ». (En sachant que tous nos avis sont éventuellement à débattre!): Voila une info qui peut intéresser certains" Accros" d’Histoire’ après le chiffre de 800 victimes du 5 Juillet annoncé dans le reportage !

Réponse à Guy Pujante (ex responsable de l'OAS à Oran)

Cher Ami ci joint Réponse à ta question sur JP Chevènement.

         Non il n'était plus adjoint au Préfet mais devenu attaché militaire au 1er Consul de France Herly à Oran qui lui confiait cette mission utopique de recherche des "disparus" ce chiffre est intéressant les cahiers des relevés des "plaintes" que j'avais vu (Les véritables archives ont disparus ) une "plainte" pouvant signifier plusieurs personnes d'une famille  (2 amis pour ma part).

         Herly en a annoncé près de 340 une fois donc à multiplier par X, avec les "non signalés" (seuls à Oran) on peut atteindre un chiffre minimum  de 1000  mais plusieurs "historiens" ne signalent cela par contre d 'autres gonflent des chiffres sans raisonnement ni preuves ni donner de sources Ce qui ne sert à rien et nous décrédibilise à mon sens ( Au sujet de JP Chevènement nous en avons largement parlé dans le tome II de "l'Agonie d' Oran"(G De Ternant), sous lieutenant appelé sortant de l'ENA nommé officier de SAS a St Denis du Sig il voit ces 16 supplétifs musulmans massacrés par le FLN le jour du "cessez le feu" (19 Mars) et ensuite muté a la préfecture d'Oran chargé "des liaisons militaires" auprès du préfet au pouvoir civil qui était sensé organiser "la force locale" mis a la disposition de "l'exécutif provisoire" par les accords d'Evian (force locale qui se dissoudra par les désertions dans le FLN/ALN).

         Il ne faisait donc pas parti "de l'état major du général Katz " Le 5 Juillet présent à Oran il évacue certaines archives de la préfecture et le préfet qui s'embarque (donc pas de passation comme le dit Monneret le futur préfet Algérien étant en litige entre Alger et Oujda!) Il se fait "braquer par des ATO sur la route du port et ne joue aucun rôle dans la non intervention de nos unités aux ordres de Katz (il ne commande personne).

         Ensuite nommé attaché militaire auprès du nouveau consul de France à Oran Jean Herly "ma principale tache était de retrouver les 800 disparus du 5 Juillet "le 12 il accompagne Herly à Tlemcen en hélicoptère pour rencontrer Ben Bella arrivant du Maroc à la tête de l'ALN extérieure avec pratiquement aucun disparus libérés (Et pour cause) mais aucune nouvelle de ces victimes tuées pour l'essentiel.

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         Pour nous ce qui nous a intéressé dans son rapport c'est ce chiffre avoué de 800 en ajoutant les non signalés (familles parties et se retrouvant seuls à Oran) Nous dépassons le millier (argument non pris en compte par J Monneret qui ne cite pas Chevènement) son témoignage est donc précieux pour nous avec d'autres critères (voir nos textes) et témoignages musulmans que nous avions sur le terrain (se souvenir que nous sommes les seuls a y avoir été et resté jusqu'en 1965 ) En référence voir livre II (épisode Chevènement) de l'"Agonie Oran" et livre III (enquête Paya page 11 à la page 14 / page 26 à la page 30 et page 137 à la page 168 )  . Editions Gandini Nice.

         NB : Remarquer que le représentant du Gouvernement Français à Oran va voir Ben Bella qui n'a encore pas une fonction officielle en Algérie (le choix semble déjà fait !).

         Ce documentaire confirme bien aussi que la seule chose qui intéressait De Gaulle c’était de conserver un temps les bases militaires pour sa "bombe" c'est bien ce que je tente de démontrer au sujet des causes du Massacre d’Oran.

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Bien cordialement.

PAR JEAN FRANCOIS PAYA   cercle Algérianiste du Poitou

RETOUR JEAN FRANCOIS PAYA ORAN 5 JUILLET 1962

9 novembre 2010

MONSIEUR LE PRESIDENT

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SI J'OSAIS VOUS ECRIRE

Ne suivez jamais les traces du malheur, il pourrait bien se retourner et faire volte-face (Proverbe japonais)

         ...Voici ce que le modeste et insignifiant mammifère que je suis, vous dirait avec  déférence pour la haute fonction que vous assumez et respect envers votre personne, mais sans aucune obséquiosité et avec beaucoup d'assurance:

         Récemment, sur une grande chaîne nationale  et à une heure de grande écoute, peut-être avez vous suivi comme nous tous rapatriés ou pas, un reportage  assez bien scénarisé, expliquant, comment s'y était pris l'ermite de Colombey pour oublier « sa longue marche » et revenir aux affaires afin de jouer (enfin) le premier rôle dans l'histoire de notre pays.

           le Général de Gaulle n'avait jamais digéré son rôle de figurant,  entre 1940 et 1945 et surtout son inscription « aux abonnés absents » à la conférence de Yalta entre les 4 et 11 Février 1945,de ce fait il est devenu un « comploteur » pour reprendre le pouvoir.

         Ce reportage a eu l'avantage de remettre les pendules à l'heure en ce qui concerne aussi l'histoire des « ...Je vous ai compris..., Algérie Française et ...tous Français de Dunkerque à Tamanrasset » dont s'est servi avec manichéisme et machiavélisme, ce comédien bouffi d’orgueil, pour enfin asseoir sa « généralisique »  autorité sur sa valetaille de conseillers et de beni-oui-oui.

         

         Je ne reviendrais pas sur les évènements  qui se sont déroulés entre son retour aux affaires entre 1958 et le 19 Mars 1962 où il offrit sur un plateau notre portion de Mère patrie à nos ennemis, et nous, (victimes expiatoires de sa préméditation), en holocauste à leur vindicte criminelle. Chacun en connaît les tenants et surtout les aboutissants.

         Appuyant sur le décret n° 60-1299 du 8 décembre 1960, son déshonorant référendum national du 8 Janvier 1961 sur l'autodétermination en Algérie, ce fut lui qui donna le signal de l'hallali de nos espoirs, auquel nous répondîmes par notre résistance à la « Jean Moulin » avec l'énergie du désespoir tout   comme l'avait fait la France face aux hordes germaniques en 1940.

        Après le 19 Mars 1962, nous sentant désormais abandonnés par notre pays et livrés au couteau des bouchers, ceux qui eurent le temps de choisir « la valise » le firent. Les autres, malheureusement, furent enlevés, massacrés, émasculés, envoyés dans des galeries minières durant des années et reposent pour quelques-uns, (si l'on peut dire), au fond du Petit Lac à Oran. Tous ceux-là, n'eurent d'autre choix, que celui du « cercueil » à court ou moyen terme.

         Entre cette date et le 2 Juillet 1962, plus d'un million des nôtres, arrivèrent en Métropole sous les huées, les lazzis, les quolibets et la réprobation de la majorité de la population qui ne voulait pas faire de place à de vrais Français de là-bas, (poussés par le vent de l'histoire) et venant en masse, perturber leur mauvaise conscience en pleine période de congés payés.      

         Nous étions devenus des pestiférés qui avaient mérité à leurs yeux ce destin. Des pestiférés ruinés non pas par des banques mais par notre « amère » Patrie.

         Les fruits de notre labeur acharné furent très vite considérés comme biens vacants. Ils furent saisis, volés, et spoliés impunément et injustement par un état parjure sous le regard impavide et approbateur des autorités Françaises encore en place et de l'armée, arme au pied selon l'ordre reçu de ne pas se mêler d'une affaire qui ne les concernait plus.

         Cet ordre émanait du sinistre général Katz, lui-même obéissant comme un toutou à la volonté de la présidence de la République.

         Depuis notre arrivée controversée aussi par certains crétins , édiles de grandes villes méditerranéennes, des séries de mesurettes (prêts de réinstallation) et quelques parcelles d'indemnisation (valeur 62, sans prise en compte des intérêts de droit) furent créées par le  nouveau président de la République, Monsieur François Mitterrand .

         

         Rien ne nous fut épargné pour nous mettre en difficultés, aggravées par notre manque de fonds propres, situation qui n’aurait jamais existé en regard de notre position de créanciers privilégiés, car juridiquement et humainement parlant, nous étions et sommes toujours  des créanciers d'honneur et de droit de l’Algérie et de la France avaliste complaisante de ces accords.

         Ces dispositions, par la précarité des moyens mis à notre disposition pour faire face à notre réinstallation, nous conduisirent malgré nous à nous surendetter en faisant appel  à des sociétés de crédit, aggravant ainsi notre tentative d'un nouveau départ dans une autre et nouvelle existence.

         Notre désarroi attira tout de même et enfin l’attention des pouvoirs publics qui créèrent des commissions de désendettement des Rapatriés réinstallés dans une profession non salariée, la M.I.R entre autres et la CNAIR. Ces remèdes pires que le mal, eurent pour effet provisoire de faire stopper  les poursuites judiciaires à notre encontre et mettre en pointillé les harcèlements journaliers des huissiers dont nous étions devenus les proies préférées.

         Cette bouffée d’oxygène provisoire, insufflée par l'arrêt de ces poursuites, pouvait nous permettre de présager qu’une décision d’indemnisation interviendrait dans un avenir proche, ce qui eut pour effet de leurrer et faire patienter les loups affamés qu'étaient devenus nos créanciers,ces derniers étant en droit de penser que dans le pire des cas, l’Etat se subrogerait aux Rapatriés endettés, jusqu’à paiement de leurs indemnisations dues et tant attendues.

         Non seulement rien ne fut fait en ce domaine par la MIR/CNAIR et quelques dix ans plus tard au contraire, la Cour de cassation de Montpellier, dans un arrêt du 7 Avril 2006, restreignait  la portée de l’article 100 relatif à l’arrêt des poursuites, créant ainsi une brèche dans laquelle s’engouffrèrent avec avidité et cupidité la meute des créanciers cités ci-dessus.

         A la veille d'un remaniement de votre ministère vous avez, Monsieur le Président de la République, beaucoup  de problèmes sociaux à résoudre, nous le savons, mais  notre communauté apprécierait qu'enfin vous  rendiez justice aux naufragés du 19 Mars 1962.

         La France se doit de nous rétablir dans nos droits moraux et financiers, avant la fin ou le renouvellement de votre quinquennat en 2012, cette année-là étant aussi, par pure coïncidence, le cinquantenaire de l'escroquerie majeure du 20°siècle dernier, dont nous avons été victimes.

         Il est grand temps qu'un Président Français (les autres pour la grande majorité d'entre eux, nous ayant superbement ignorés, à ce jour) réalise enfin qu'une communauté Française à 100% existe encore, mais qu'elle se referme de plus en plus sur elle-même et que ce Président comprenne surtout que justice devra nous être rendue, quels qu'en soient les moyens , mais surtout à court terme.

         Pour mémoire, lors de votre campagne présidentielle de 2007, obéissant à une logique qui s'imposait d'elle-même et suivant les engagements pris par votre personne à notre encontre, vous nous aviez insufflé un immense espoir.

         Trois ans plus tard et depuis 48 ans donc, nous attendons toujours que justice nous soit rendue et nous  vivons toujours dans l’espoir de la concrétisation des engagements pris (avant les vôtres) lors des accords d'Evian, en matière de remboursement et d’indemnisation de nos biens spoliés, de nos toits familiaux perdus et du pretium doloris que fût et est encore, le notre.       

         Il serait temps que les pouvoirs publics qui dépendent de votre autorité et qui se penchent sur tout ce qui bouge hors frontières, notamment et à juste titre en matière de prises d'otages de ressortissants Français par Al-quaïda se rendent compte qu'il existe encore chez nous, en France, une autre catégorie d'otages venus de trois départements Français et victimes eux aussi d'une politique désastreuse.

         Les plus âgés d'entre nous, disparaissent progressivement, fatigués et érodés par cette lutte que nous menons contre l'injustice depuis presque ½ siecle. Mais nos jeunes pousses sont là et bien drivés par leurs anciens. Ils continueront eux aussi sur le chemin que nous leur aurons tracé.

          Il n’est peut-être encore pas trop tard pour prouver que vos engagements pris,(votre main sur le cœur pour mieux nous convaincre de votre détermination et de votre sincérité au moment  où nos voix vous étaient indispensables pour gagner), n’étaient pas qu'un argument.

         Ces engagements vous les avez pris face aux Rapatriés, au vu et au su de leurs associations et de la France entière.

         Vous avez eu toutes nos voix soit un potentiel d'environ  deux millions de votants. Nous ne voulons pas croire que vous ne tiendrez pas ces engagements.

            Voilà, Monsieur le Président-, ce que je vous aurait écris, si j'osais le faire.

         Très profonds et respectueux sentiments.

                                             

Même la pensée (d’un hérisson) d'une fourmi  peut toucher le ciel. (Extrait d'un proverbe japonais)

TOUJOURS A VOTRE SERVICE
LE HERISSON

Retour coups de cœur. 

4 janvier 2011

PHOTOS ORAN JUILLET 1962

                   Photos originales de Daniel C.  appelé du contingent durant sa période à Oran pendant les patrouilles dans les quartier européens  jusqu'au 4 et 5 juillet 1962. Ces patrouilles servaient surtout à ce que les arabes ne traversent jamais le boulevard, et à ce que les européens ne risquent que les investigations des sbires à Katz.

                   Incorporé le jour de ses 20 ans en janvier 1961 et libéré fin Décembre 1962. De cette période il en garde de très bons souvenirs et d'autres par contre "atroces". Les dates ancrées dans sa mémoire sont "le 19 Mars 1962, et le 5 Juillet 1962".

Photos du 4 et 5 juillet 1962

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Santa-Cruz juillet 1962

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Oran la synagogue - juillet 1962 -

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Oran - Monte-Cristo le port Mers El Kébir - juillet 1962

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Oran le port - Santa-Cruz - juillet 1962

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Santa-Cruz depuis la terrasse du musée Demaeght - juillet 1962

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Santa-Cruz depuis la terrasse du musée Demaeght - juillet 1962

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Oran le port juillet 1962 - l'exode

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Oran le port juillet 1962 - l'exode

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Oran le port juillet 1962 - l'exode - les autos abandonnées

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Oran le port juillet 1962 - l'exode - les autos abandonnées

          A partir d'Avril, ma compagnie a investi Ardaillon, démoli par les plasticages, et nous faisions des patrouilles par sections, à des heures aléatoires, dans les quartiers européens. Bien sûr, les PN étaient agréables avec nous, et probablement à 90% OAS.

          Les abords des bars étaient à franchir rapidement parce que les invitations étaient difficiles à décliner.

          Parfois, de nuit, on se prenait les pieds dans un homme abattu, c'était parait il des barbouzes qui avaient été démasquées

 

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La rue devant le lycée "Ardaillon"5 juillet 1962 avant les évènements.

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La rue devant le lycée "Ardaillon"5 juillet 1962 avant les évènements.

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Vue depuis la terrasse du lycée "Ardaillon"le 5 juillet 1962

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Vue depuis la terrasse du lycée "Ardaillon"le 5 juillet 1962

                  Lors de mon retour en France, j'étais “intoxiqué” par les évènements vécus, j'ai lu Yves Courrière (historien) et Jean Lartéguy (romancier proche du réel). J'ai tout recoupé, j'ai une idée de l'ensemble de cette période que j'ai retrouvée antérieurement grâce aux récits trouvés chez Yves Courrière. Jean Lartéguy journaliste en Indochine parlait du “mal Jaune”, j'étais marqué par le “mal brun”.

                  J'en ai souffert plusieurs années et maintenant encore, mes souvenirs sont très vifs, celui le plus douloureux, c'est le 5 Juillet 1962, sur la terrasse du Lycée Ardaillon. Les équipes de l'ALN qui ont investi le quartier européen, éliminant tout ce qui n'était pas musulman, avec une très grande sauvagerie. Nos officiers et sous officiers ont eu bien du mal à nous contenir, et aucun nous a dit qu'il exécutait les ordres de bon coeur.

Daniel 29800

Retour photos A.F.N. 

22 janvier 2011

PIQURE DE RAPPEL

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme :

"Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

         Entre le 1° Juillet 1962, date officielle de notre départ en exil ( en fait à compter du 19 Mars 1962) et cette fin d’année 2010, prés de cinq décades, qui elles, n’ont rien de prodigieuses, se sont écoulées.

         Sur les chemins sinueux des années qui passent inexorablement, mon subconscient remonte sournoisement le fil du temps jusqu’en 1962 et les quelques mois précédant notre départ d’Algérie.

Je me dis qu’inconsciemment et bien naïvement nous avions accordé notre confiance à des gouvernants qui ne la méritaient pas.

Juste avant ces accords d’Evian, un soi-disant grand homme (uniquement par sa taille et par  … son nez péninsulaire, il n'y a pas que... certains journalistes) avait dit: Les choses étant ce qu’elles sont et le monde ce que nous savons...”

         

         Ce slogan « cassandrique » nous faisait prévoir la nature de notre devenir à brève échéance.

Les seuls interlocuteurs appelés à la table des négociations n’étaient d'un côté que de sinistres bandits de grands chemins (qui avaient pris une sacrée raclée sur le terrain devant notre armée) opposés de l'autre à des liquidateurs pêteux, non représentatifs des tendances concernées, mais soumis servilement à la volonté d'un vieux forcené avide d'un prestige qu'il n'avait jamais eu.

Ce dernier conforté par  le résultat d'un  référendum  joué d’avance avec des intermittents du spectacle (et non les acteurs principaux), leur avait donné tous pouvoirs pour solder à n'importe quel prix, la fin et l'abandon de trois départements Français et de leurs ressortissants.

         Ces accords à sens unique, entérinés par ces enfoirés, sous-entendaient en grande partie l’élimination totale de l’identité Pied-noire par des moyens inavouables, que tout le monde connaît.

         Leurs successeurs osent encore parler de nos jours d'identité nationale avec des gens venus pour la majorité, de l'intégrisme.

         

         Vraiment nous n’étions moins que rien à cette époque, à peine du bois d’ébène des anciens esclavagistes, mais les temps changent, la vérité d’un jour n’étant jamais celle du lendemain.

Mais la vérité d'un jour n'est pas forcément celle du lendemain.

En 49 années de dur labeur en France ou ailleurs, nous avons compris que le système ne serait pas indulgent pour les fragilisés que nous étions devenus par la volonté d'une équipe de traîtres à leur pays.

On s’aperçoit comme par hasard, que notre communauté est toujours là, qu’elle s’enrichit des expériences passées et que nous avons, nous aussi, une démographie mesurée, ascensionnelle et de qualité grâce à nos gènes ancestrales et à notre descendance, et que notre poids électoral peut faire pencher la balance envers celui ou celle que personne n’attend.

Ce critère commence à interpeller et inquiéter un tant soit peu, car il n’est plus quantité négligeable.

Les professionnels de la politique ne l’ignorent plus et savent qu’à la plus proche échéance électorale, nos voix n'iront qu'aux vrais candidats de la France et non  à ceux qui sous son couvert, ont un strabisme prononcé vers les  avantages et le prestige procurés par la fonction.

Nous apporterons massivement nos suffrages à ceux des candidats qui accepteront de nous rendre ce qui nous appartient depuis toujours et nous réhabiliteront si besoin était, en regard de l’histoire faussée par des porteurs de valises, des historiens et des politiciens robotisés, télécommandés ou dirigés, sans oublier certains hauts responsables de chaînes de télévision.

Mais je tiens à préciser avant de clôturer ce chapitre, que les Pieds-noirs, sont fiers de cette « Appellation d'Origine Contrôlée » fiers surtout d'être de vrais Français et n’ont jamais été des partisans de l’assistanat et ne le seront jamais .

Le bien et le mal d'ici bas, s'en vont comme ils sont venus, au plus tard, avec la vie. (Proverbe arabe)

LE HERISSON  vous salue bien.

TOUJOURS A VOTRE SERVICE LE HERISSON

Retour coups de cœur.

5 février 2011

BOU-TLELIS

Bou-Tellis du nom du marabout  "le père au sac" laissa son nom dans la région et l'orthographe du vocable devint : Bou-Tlélis.

        Autour du marabout de Bou-Tlélis, le sol était couvert de palmiers nains, une nappe d'eau entretenait le sous-sol en état permanent de fraîcheur offrait la possibilité d'installation d'un village. L'autorité militaire hésita sur le choix de son emplacement. La salubrité était compromise par les fièvres paludéennes et la dysenterie à cause du voisinage du lac salé de la Grande Sekba d'Oran et des marais entourant les sources de Brédéa.

        Un camp, protégé par une redoute et commandé par un lieutenant, est installé en ce dernier point, en 1840, comme gîte d'étape de la route d'Oran à Tlemcen, puis déplacé vers l'ouest pour fuir les marais.

        Le 1er septembre 1847, un décret royal fait de Bou-Tlélis un centre de population annexe militaire de Misserghin, le décret de 1848 en fait une colonie agricole et le décret du 5 avril 1855 un Centre de colonisation.

Situation

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Les descendants des premiers colons Alsaciens de Bou-Tlélis

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Retour Villes et Villages d'Oranie.

15 février 2011

COUP D'OEIL SUR L'ACTUALITE

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Article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme 

"Tout individu (...même un petit mammifère) a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit"

Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps ; vous pouvez même tromper quelques personnes tout le temps ; mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
Abraham LINCOLN 

          

Source:Wikipédia

Rappel: Le 6 Mai 2007, le résultat des présidentielles donnait ce qui suit:

* M.  Nicolas  SARKOZY: 18 983 138 voix soit 53.06%

* Mme  Ségolène  ROYAL: 16 790 440 voix soit 46.94%

Donc une différence de 2 192 598 voix soit 6.12%

         Ayons le courage de nous avouer que par l'apport de nos voix qui représente à peu de chose prés cette différence, nous avons pesé inconsciemment sur ce résultat par notre vote massif, séduits que nous avions été par les promesses mirifiques et fallacieuses diaboliquement préméditées du lauréat. Mais chats échaudés craignant l'eau froide, on ne nous y reprendra plus. Juré et promis à l'orientale avec l'index posé verticalement sur nos lèvres et après un  baiser sur ce doigt, envoyé vers son cœur. Revenons à l'actualité de ces jours derniers riches en évènements. Que ne voyons-nous pas et entendons sur nos chaînes nationales, sur nos journaux, dans la rue et sur le web?

         Le 10.02.11 écoulé, à l'initiative de TF1 et à  une heure de grande écoute, nous avons eu droit aux explications dodelinantes de notre Président du moment (vous savez, celui que nous avons aidé sur la foi de ses promesses aguichantes à l'adresse de notre communauté, à arriver à la fonction qu'est la sienne)  s’efforçant  de répondre à un panel de Français triés sur le volet et représentatifs, soi-disant,   des inquiétudes des Français

         Mais à ce volet, il manquait une lamelle et quelle lamelle : notre communauté. Au gré des tendances politiques idéologiquement gaulliennes, lesquelles s'inspirant de leur maître à penser qui d'outre tombe, les dirigent encore, nous gouvernent depuis 49 ans et pour eux nous ne sommes que quantité négligeable. Quelle grossière erreur  politico-stratégique,  ils commettent. Cette quantité négligeable se rappellera à leur bon souvenir lors des prochains scrutins qui se profilent  à l'horizon des mois qui viennent et plus particulièrement en 2012.

         Ce gouvernement avant de vouloir donner des leçons de démocratie à la planète entière, devrait porter un regard périphérique sur  son entourage immédiat et se pencher d'avantage sur les différentes catégories nationales qui le constituent et dont nous en sommes l'une des composantes (et non des moindres).

         Hé oui ! Nous faisons partie de celles qui portent depuis toujours et encore  un amour inconsidéré à leur pays, la France, avec  notre passion du bleu, du blanc, du rouge, du noir de nos pieds et de notre Marseillaise.

         Cette catégorie, malgré cet ostracisme visible à son égard, se caractérise par son courage, ses claouis bien pendus, sa volonté, son sens de l'honneur et sa détermination à aller le plus loin possible pour que raison lui soit rendue. Et cela, voyez-vous, ce n'est pas de la tchatche (comme pensent avec condescendance quelques-uns des « pisse-vinaigre » qui nous entourent.

 

     Il est vrai qu'à notre époque ces sentiments (aux yeux de ces bobos) sont considérés comme ringards,  désuets et ou dépassés. Mais à ceux-là, nous leur disons haut et fort et à la Française, le fameux mot de cinq lettres de Cambronne.

         Alors comme ce gouvernement a beaucoup à apprendre sur nous et ne fait rien pour cela, dés le lendemain de ces scrutins, nous lui ferons un « Présentez armes sans fusil » à la manière traditionnelle qu'est la notre (et que tous les pieds-noirs connaissent) laquelle consiste à claquer notre bras gauche sur l'angle intérieur formé par notre  bras droit replié avec le poing fermé dans leur direction.

         Nous en aurions pourtant des revendications justifiées et des vérités dérangeantes à mettre sur le tapis. Mais autant prêcher dans le désert. Mais le moment venu, ces loups vicieux, pas faméliques car bien nourris, et bien nantis dans des paradis fiscaux, auront beau revêtir la houppelande du berger pour mieux nous leurrer, ils ne tromperont jamais plus personne et surtout plus nous..

         Nous espérons que dans la confidence des isoloirs et des urnes, nous Français de là-bas et d'ici, donnerons la réponse qui convient à ces gens de peu pour leurs attitudes mensongères  et leur manquement à la parole donnée la main sur le cœur. " Aller au bout de soi-même, c'est toujours ce que j'ai voulu " (disait Nicolas Sarkozy, dans son livre "Témoignage"). Il est vrai que du haut de ses 1,70m  il lui faudrait un escabeau pour arriver à aller au bout de soi-même.

          Une fois de plus et pour conclure, réalisons que nous Rapatriés d'Algérie, ne sommes ni de prés ni de loin,des Français comme certains autres (heureusement) et comme nous l'aurions souhaité et que nous ne pouvons compter que sur NOUS.

         De ce qui précède, sachez que je m’efforce simplement de coller au plus possible à l'actualité. Ne nous attardons pas d'avantage sur des sujets qui dérangent et essuyons plutôt nos pieds « noirs » sur la carpette et occupons-nous d'autres problèmes qui ont toute leur place dans cette modeste rubrique.

         Le Parisien nous informe qu'à Audincourt (petite ville du Doubs)nous assistons à des bastons géantes entre bandes rivales, qui s'affrontent, en de véritables scènes de combat de rue, avec les pillages et incendies qui en découlent.

          Que des rixes entre bandes ont eu lieu devant un lycée de Thiais et que des coups de feu ont été tirés lors d'un affrontement entre elles, sans doute pour des rivalités de territoire.

         Mais, nom de Dieu, une solution s'impose à l'évidence: Faites donner la Légion étrangère d'Aubagne, et vous verrez les résultats. Je parle de ce que je sais pour avoir vu à l’œuvre, ces « durs de durs » lors de manifestations anti- France à l'époque du 19 Mars 1962, en Algérie.

         Mais aussi que fait ce gouvernement face au manque d’effectif criant  dans ce noble et grand métier de la magistrature (huissiers, greffiers, juges d'application des peines et autres fonctions rattachées) qui mérite notre plus profond respect ?

         Commencez par leur donner les moyens de prononcer des sentences qui ne troublent que  les mauvaises consciences, les MRAP, SOS racisme et autres organisations affiliées.

         Pour conclure et sans vouloir passer du coq à l’âne, il me vient en tête une chanson de 1955 de Pierre Dudan (Mélancolie), lequel était comme nous un rapatrié ….de Russie, et ce magnifique poème.

          En voici pour vous un extrait et ce sera ma conclusion pour cette fois:

Mélancolie un jour s'achève
Mélancolie on n'y peut rien
Chaque jour dans la fumée et dans l'alcool, on noie ses rêves
Seul jusqu'au matin
Et chaque nuit, ça recommence
Pour torturer le cœur trop lourd
Le cafard dans la fumée et dans l'alcool, mène la danse
Jusqu'au jour
Demain, y aura de l'amour et de la lumière
Peut-être bien, ça m'est égal
Barman, jusqu'au matin, remplis mon verre
Je veux rêver que j'ai moins mal
Mélancolie... tu nous enchaînes
Plus fortement qu'un grand amour
Un beau soir dans la fumée et dans l'alcool, on noie ses peines
Pour toujours.


Hier n'est plus, demain n'est pas encore. Nous n'avons qu'aujourd'hui. Commençons. (Mère Theresa) 

Piednoirement mais Tricolorement votre !

LE HERISSON  vous salue bien.

TOUJOURS A VOTRE SERVICE LE HERISSON

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21 août 2010

AÏN KIAL

          Dans l’Ouest algérien, Aïn-Kial (La source noire) a été créé en 1855 dans le département d'Oran, au pied du djebel Sebaa-Choukh, à une altitude de 493 mètres, à 17 kilomètres d’Aïn-Témouchent, sur la route de Tlemcen.

          La route menant vers le bas du village remontait vers le Nord, Aïn-Témouchent, sous préfecture, et Oran Préfecture. Un peu plus haut, la route du Nord-Ouest, conduisait à Guiard et Béni Saf.

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carte_de_situation_A_n_Kial

A_n_Kial_01

A_n_Kial_02

Ain_Kial_Eglise

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Ain_Kial_Monument_aux_Morts

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4 mars 2011

BOUKANEFIS

 

 

         Le centre de colonisation est créé aux alentours de 1850 d'après l'ouvrage de M. BASTIDE, dans son ouvrage sur Sidi Bel Abbés et son arrondissement. Une smala de spahis y est installée auquel on y adjoint un des premiers pénitenciers indigènes qui ait été créé. Un bureau de Poste y est implanté en 1862

 

         Par Arrêté du 1er Janvier 1873 Boukanéfis et le Bureau de Poste deviennent civils. Dés 1900 un barrage fut construit sur l'oued Mékerra ainsi qu'une centrale électrique alimentant  dans un premier temps la minoterie puis progressivement tout le village. Un nouveau bureau de Poste aménagé dans l'ancienne école est inauguré en 1926. En 1930. La population est inférieure à 2000 habitants elle est de 3226 habitants en 1959.

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 00Situation

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01Boukanefis_Le_moulin

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02boukanefis_monument_aux_morts

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04Boukanefis_usine_electrique

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05Boukanefis

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06Boukan_fis__glise

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07Boukanefis_Grande_Cavalcade

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 Diaporama de photos anciennes du village.

 

 

Retour Villes et Villages d'Oranie.

16 septembre 2010

MARIE TOI DANS TA RUE, MON FILS.

Marie_toi_dans_ta_rue_mon_fils_jaquette

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         La rue d'Antibes se baladait dans la fraîcheur du soir. Richard retrouvait dans cette promenade le " paséo " de là-bas qui le conduisait à travers l'avenue de la Bouzaréah, du jardin Guillemin aux Trois-Horloges et retour.

         Combien de fois, à l'instar des enfants de Bab El-Oued, avait-il emprunté cette façon de " voir et d'être vu " commune à la jeunesse du faubourg ? Mais la rue d'Antibes, orpheline du parler haut et fort et des cafés regorgeant de musique andalouse, napolitaine ou judéo-arabe, de rires tonitruants ...  et de tape-cinq ravageurs n'offrait pas le même pouvoir de séduction que l'avenue de sa jeunesse.  ISBN 978-28127-0113-9 16€

Commander l’ouvrage.

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